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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair... [Samantha - Gwen - Jonathan]

Dorian Butler
Dorian ButlerAncien personnage
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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair...  [Samantha - Gwen - Jonathan] Icon_minitimeJeu 7 Fév 2013 - 9:40
Samantha / Gwen / Jonathan / Dorian
Attaque de livres (ils crient, mordent, hurlent, tombent)

Dimanche 25 février 2007 ~ milieu d'après-midi


Plusieurs piles de bouquins s'entassaient sur la table qu'occupait le Serdaigle. Ceux-ci avaient trait tantôt au droit magique tantôt à la botanique tantôt au commerce. Depuis sa guérison, Dorian Butler ne cessait de se donner à fond dans cette évaluation réelle que lui donnait sa mère. Une certaine appréhension existait entre la mère et le fils depuis les vacances de Noël. En effet, cette dernière tout comme Angélique d'ailleurs qu'il était parvenu à faire inviter pour le coktail annuel avaient appris son état de santé. La soirée se déroulait bien malgré les élancements de douleurs qui l'avait poussé à sortir dans un couloir privatif de leur demeure. Sa meilleure amie d'alors l'y avait rejoint visiblement inquiète et déterminée à connaitre les raisons qui le poussait à être si distant à son égard. Le Serdaigle avait tenté de lui assurer que tout allait pour le mieux juste avant qu'il ne s'écroule sous ses yeux. A son réveil, il avait fait face aux mines peu enclines à plaisanter d'Ayleen et d'Angélique. Allongé dans son lit, Dorian avait appris que le médecin de famille était passé. Rien d'autre ne lui avait été dit et visiblement les deux femmes attendaient qu'il leur apprenne la nouvelle.
La réaction de chacune avait été différente. Si sa mère était restée froide et distante en apparence pour lui reprocher son secret avant de finalement quitter la pièce pour discuter avec le docteur des différents spécialistes capable de le sauver, la Serpentard n'avait pas prononcé le moindre mot lui laissant juste comprendre la rancoeur qu'elle éprouvait face à sa cachotterie avant de partir sans un regard, blessée. Depuis les deux jeunes gens ne s'étaient plus adressés la parole. Tout du moins, sa meilleure amie avait refusé de répondre à ses hiboux, de lui accorder un instant, le snobant carrément lorsqu'elle le croisait.

Dorian n'avait jamais été liant avec ses condisciples. Quant il ne s'agissait de d'anciennes conquêtes de son jumeau ou des copains de celles-ci, il était confronté à des personnes aux moeurs douteuses ou au comportement étrange du genre de Gray ou Valentyne. Ses activités et sa vie à Poudlard avaient grandement tourné autour de sa meilleure amie qui venait de tirer un large trait sur leur amitié à cause de son mensonge. Lui annoncer qu'il était réellement guéri ou s'excuser n'avait pas fait cédé la jeune femme au contraire de sa mère qui après lui avoir fait passé un check-up complet, l'avait mis en probation via le test qu'elle avait d'origine prévu de lui confier.
Si dans un premier temps le jeune homme avait été quelque peu déprimé de la situation, les efforts et l'attention qu'il devait apporter à ce qui était désormais son entreprise l'avaient occupé jusqu'à présent. Sa compagnie était une ancienne société autrefois florissante dans le monde du textile. Après la mort de son propriétaire, le complexe composé de plusieurs bâtiments dont une usine fabriquant le tissu avait échu dans les mains du fils de ce dernier. Alcoolique, joueur et naïf, celui-ci avait englouti le lieu sous les dettes. Ayleen qui cherchait justement à acquérir une filiale pour tester les capacités de Dorian à pouvoir reprendre sa succession à la tête de l'empire familiale, y avait vu une bonne occasion d'accomplir ses desseins. Voilà comment le Serdaigle se retrouvait directeur d'un vieux domaine sans aucune connaissance dans le domaine du textile avec pour tout revenu la somme que lui avait confiée sa mère.

Le jeune homme était plongé dans un livre traitant du tissage lorsque tout se mit à trembler faisant clignoter les lumières de la bibliothèque. Surpris, il déposa son livre sur le côté, se leva et se dirigea vers le comptoir où la vieille et aigre Miss Pince prenait racine depuis de nombreuses années. La femme, à son grand étonnement, ne s'y trouvait pas. Etrange... S'avançant vers la porte adjacente au bureau et qui servait de porte de sortie au lieu, la poignée tourna dans le vide refusant de laisser le panneau tourner sur ses gonds. Sortant sa baguette et la pointant vers la serrure pour lancer un sort de déverrouillage, l'objet ne lança aucun sortilège. Vraiment étrange... Sa baguette s'était effectivement montré capricieuse par la passé du fait de sa maladie mais tout était désormais rentré dans l'ordre. Des baisses de puissance pouvaient se faire sentir mais elle avait toujours fonctionné.
Des bruits de voix l’interpelèrent rapidement et Dorian se dirigea vers elles pour y découvrir trois autres élèves.
Le questionnement qui s'apprêtait à quitter ses lèvres resta dans sa gorge alors que d'étranges petits cris s'élevaient derrière eux. Se retournant, il put voir plusieurs dizaines de livres quittés leur étagère en grognant et se dirigés vers eux.
Se précipitant vers les trois autres, Dorian coucha deux tables qu'il traina dans un coin pour monter une sorte de mini-fort.

- " Vous venez ? ", leur lança-t-il alors que les lumières s'éteignaient complètement les laissant dans une faible pénombre limitée par les fenêtres de la bibliothèque.


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Samantha Miller
Samantha MillerPersonnage décédé
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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair...  [Samantha - Gwen - Jonathan] Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 19:31
Installée à un bureau de la bibliothèque, Samantha était plongée dans la lecture d'un manuel pointu sur l'art et la manière de fabriquer des balais de course. Passionnée par le chapitre portant sur les maléfices d'aérodynamisme, la jeune fille prenait des notes avec frénésie, tout en maudissant l'archaïsme des sorciers. Les plumes, l'encre et le parchemin, c'était fort joli mais bien peu pratique et absolument pas rapide ! Samantha avait épuisé tout son stock de stylos moldus, et attendait donc un colis de son père adoptif pour qu'il lui en fasse parvenir de nouveaux. En attendant, elle se contentait d'une jolie plume d'oie, tandis que le cadavre vide d'un stylo retenait ses cheveux en un chignon improvisé.

Samantha aimait venir étudier à la bibliothèque le dimanche puisque c'était un des moments où elle était le plus vide, ses camarades préférant se détendre ou étudier dans leur salle commune. La jeune fille avait donc décidé d'y passer une bonne partie de la journée, ce matin en compagnie de Dave. Le Gobelin était venu se documenter sur...eh bien, un machin économique qui avait l'air profondément ennuyeux, puis avait décidé de partir à la recherche de Lauren pour une obscure raison. Samantha avait parfois du mal à comprendre comment ces deux là pouvaient s'entendre. Les relations humaines étaient parfois étranges...

Parvenue à la fin de son chapitre, Samantha posa le livre sur le bureau et s'étira quelque peu, massant la nuque douloureuse. Elle ferait bien d'aller prendre l'air, peut-être pourrait-être retrouver ses deux camarades de maison... Samantha poussa un long soupir alors qu'elle sentait un début de migraine poindre dans son crâne. Oui, sortir prendre l'air était définitivement une bonne idée. Si elle avait été une adoratrice de la bibliothèque, ça se saurait ! Ses notes seraient bien meilleures, pour commencer. Le problème, c'était qu'elle ne travaillait que lorsqu'elle avait une idée bien précise en tête. En l’occurrence, il s'agissait d'être fin prête pour son stage au bureau de création de Nimbus, pour lequel elle avait postulé avec le soutien de son père d'adoption. Etant donné ce qu'elle avait marqué dans sa lettre de motivation, elle se devait d'être un peu renseignée sur la question...Surtout si c'était à cela qu'elle se destinait.

Cela dit, depuis quelques temps, une autre voie lui semblait envisageable si celle-ci s'avérait fermée ou décevante : la politique. Oh, Samantha ne se voyait pas Ministre de la Magie ou à la tête d'un gros parti. Louvoyer pour arriver au sommet, ce n'était pas pour elle, elle ne s'en voyait ni la patience, ni la carrure. Mais elle savait qu'elle avait une certaine conscience citoyenne, et l'idée d'influencer la politique d'une façon ou d'une autre la tentait. Depuis quelques semaines dormait dans son sac de cours une pétition qu'elle avait rédigé elle-même et pour laquelle elle avait obtenu la signature de nombreuses personnes, élèves de l'école, habitants de la cité Nimbus et même le professeur Adamson. Il s'agissait d'interpeller les dirigeants de Nimbus des dangers de la Consumeuse, cette maladie qui rongeait les rangs des ouvriers de Nimbus. La pétition prônait l'abandon des potions litigieuses dans les cycles de fabrication des balais, même si le lien entre les filtres et la maladie n'avait pas été établi avec certitude.

Samantha avait pris cette initiative suite à la mort d'un ami de son père à cause de cette maladie. La jeune fille savait également que le père d'Irving en était atteint, ce qui ne faisait que renforcer son sentiment d'indignation... Malheureusement, maintenant qu'elle avait obtenu toutes ces signatures, la jeune fille ne savait qu'en faire. Envoyer cette pétition pouvait sérieusement compromettre son stage de l'été voire son avenir dans la compagnie. Samantha hésitait donc entre suivre ses convictions et, du haut de ses quinze ans, tenter d'influencer la politique de cette grande entreprise, et au contraire faire profil bas jusqu'à ce qu'elle ait mis son plan d’infiltration à exécution. Elle était dans une étrange position, méprisant cette industrie tout en sachant pertinemment qu'elle aurait beaucoup de mal à s'en passer. Nimbus était le gagne-pain de son père, c'était sa maison, et détenait une grosse part marché... Un vrai casse-tête.

Abandonnant ses études pour la journée, Sam se leva et commença à ranger ses affaires dans son sac. Elle allait le jeter sur son épaule au moment où un tremblement se fit ressentir et où les lumières de la bibliothèque commencèrent à clignoter. Elle jeta un regard étonné au plafond et s'avança vers l'entrée de la salle, avisant un grand élève de Serdaigle qui tentait d'ouvrir la porte en vain. A première vue, ils n'étaient que quatre dans la pièce et madame Pince n'avait pas l'air d'être dans les parages... De plus en plus étonnée, Samantha sortit sa propre baguette et appela le grand Serdaigle pour lui demander son avis sur ces étranges phénomènes. Alors qu'il allait répondre, ils entendirent de drôles de petits grognements.

Samantha se tourna vers les étagères et vit avec stupéfaction les livres en bondir pour foncer vers eux en grognant. Un instant figée par la surprise, elle reprit vie lorsque le premier manuel l'atteignit et s'abattit sur son crâne avec violence.

"AÏE" cria la Serpentard avec énervement. "Expulso ! Protego !"

Mais ses sortilèges restèrent sans effet, tandis que sa baguette semblait aussi inerte que celle de son aîné. Celui-ci n'avait pas perdu son temps et avait commencé à monter une sorte de petit fort derrière lequel ils pourraient se retrancher. Les bras levés au-dessus de sa tête pour se protéger des ouvrages poussiéreux, Samantha courut jusqu'à lui et se jeta derrière les deux tables, avant de s'adresser au Serdaigle en criant :

"Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi cette histoire ? Ma baguette ne fonctionne plus ! Et les livres... Tu crois que quelqu'un les fait bouger pour nous attaquer ?"

Tout en parlant, elle s'employa à renforcer leurs protections, tout en lançant des regards effarés vers ses trois camarades. Si il y avait bien une chose à laquelle elle ne s'attendait pas en venant à la bibliothèque, c'était bien de se faire attaquer par des livres...


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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair...  [Samantha - Gwen - Jonathan] Icon_minitimeLun 18 Fév 2013 - 14:59
Pour la première fois depuis très longtemps, Jonathan avait envie de travailler, de se plonger dans des livres et de travailler. C'était donc avec une bonne humeur assez inhabituelle que le Serpentard s'en était allé à la bibliothèque. C'était à peur près onze heures du matin lorsqu'il s'était mis en route. En chemin, Jonathan n'avait même pas eu l'idée de faire une remarque à ce petit qui l'avait bousculé, c'est dire comment il était de bonne humeur.

Une fois arrivé à la bibliothèque, l'esprit bizarrement vide, il s'était installé à une table au fond de la bibliothéque, avait saisi un livre de métamorphose et sétait plongé dedans. Avec un petit parchemin à côté de lui et sa plume à la main, le jeune homme prenait des notes quelques fois, le reste du temps, il préférait lire. Ce qui était expliqué dans ce livre arrivait même à le surprendre de temps en temps, chose qui n'était jamais arrivée auparavant.

Depuis sa dernière altercation avec Juliet, sa dispute avec Killian, le jeune homme s'était fait une raison. Mais vraiment. Il s'était fait à l'idée que Juliet ne l'aimerait jamais plus que ce qu'elle l'aimait déjà, autrement dit, il avait compris qu'il ne sera jamais rien de plus pour elle que le super connard, celui qui avait insulté sa mère, sa soeur. longtemps, il s'était fait des faux espoirs, mais c'était fini. Il avait arrêté d'y croire, de croire qu'il pourrait avoir un jour une chance avec elle. Il avait arrêté d'être jaloux de Gray; il savait pertinemment qu'un garçon aussi creux que lui n'ira pas loin dans la vie. Il avait arrrêté d'être jaloux de Baker, aussi. Quand on est un sportif m'as-tu-vu, on fait carrière dans le Quidditch, et quand on est rouillé à 35 ans, on arrête le métier et on se retrouve sur la paille. C'est comme ça. Il n'ira jamais plus loin dans la vie. Il s'était rendu compte qu'il avait perdu du temps auprès de ces gens qui n'étaient pas intéressants. Il s'était rendu malade, il s'était torturé l'esprit, il avait passé des nuits sans dormir pour une seule fille qui ne l'aimait pas. Pour rien. Il avait décidé de repartir de zéro, de redevenir celui qu'il était avant.

Juliet, quant à elle, n'avait fait que lui pourrir la vie. Inconsciemment, certes, mais quand même. Elle ne s'était pas rendue compte de tous les espoirs qu'elle lui avait fait, de tout ce qu'elle lui avait fait croire. Elle ne se rendait pas compte non plus de tout le mal qu'elle avait pu lui faire. Ce n'était pas un problème, Jonathan lui avait dit tout ce qu'il pensait. Il ne regrettait pas une seule de ses paroles, pas un seul de ses gestes. Il n'avait plus rien à lui dire et c'était réciproque. Alors, Jonathan était parti du principe qu'il devait passer à autre chose, et à force de persévérance, il avait réussi. Il avait tellement plus de temps pour se consacrer à son travail, à ses amis. Il se sentait vraiment mieux.

Le jeune homme venait de refermer son livre, son ventre gargouillait et il avait vraiment faim lorsqu'il entendit un cri un peu plus loin. Il semblait reconnaître le voix d'une fille. Le jeune homme se leva pour aller voir lorsqu'il reçut un livre derrière la tête. Il ne put retenir un :

"Maaais aïe !!"

Il ne se retourna pas, pensant que cela était une plaisanterie d'un imbécile qui n'avait rien à faire de se vie. Cependant, lorsqu'il arriva au niveau de la jeune fille, il fut de nouveau attaqué par un livre. Le jeune homme se précipita derrière la table avec ses autres camarades et lança :

"Mais qu'est-ce qu'il se passe bordel ? Pourquoi ..."

Le jeune homme n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'il sentit quelque chose lui pincer violemment le mollet. Le jeune homme se crispa pour ne pas laisser échapper la douleur. A cet instant précis, il ressemblait vaguement à quelque chose d'indescriptible tant l'expression de visage était risible. Jonathan arracha violemment ce satané livre d'arithmancie qui était accroché à sa jambe et il le tapa par terre. Il se tourna vers les personnes avec lui et lança un peu essoufflé par son combat avec le livre :

"Non mais sérieux ! On se fait attaquer par des livres allô § Vous avez pas vos baguettes ou quoi ?"

Parce que oui, dans un élan de bonne humeur, Jonathan n'avait pas pris sa baguette ce matin. Ce qui était, reconnaissons le, très intelligent.
Gwen Frost
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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair...  [Samantha - Gwen - Jonathan] Icon_minitimeVen 8 Mar 2013 - 19:18
Gwen attendait Josh depuis plus de dix minutes. Elle n'avait pas pour habitude de côtoyer la bibliothèque, le silence fébrile et les plumes qui parcouraient les parchemins frénétiquement n'était pas vraiment sa tasse de thé. Pourtant, elle avait fait un effort, pour Josh et pour leur devoir de Métamorphose aussi. Même si ce dernier point n'était pas vraiment sa préoccupation première, elle avait accepté avec joie de le faire avec son petit-ami, moyen comme un autre de passer du temps avec malgré ce que pouvait en penser Jayden, Josh n'était pas un crétin.

Elle poussa un profond soupir avant de jeter un dernier coup d'oeil à sa montre lorsqu'elle entendit des exclamations près de la porte d'entrée. Elle se dirigea donc vers le bruit lorsque plusieurs livres commencèrent à lui tomber sur la tête. Enfin tomber n'était pas vraiment le mot juste, il aurait été plus correct d'affirmer que les bouquins voletaient à quelques centimètres de sa tête et s'amusaient à se laisser tomber sur son crâne.

La jeune fille sortit alors sa baguette de sa poche en lâchant un juron. C'était quoi ce bordel encore ? Pourquoi les livres s'en prenaient-ils à elle ? Elle essaya vainement de repousser les grimoires puisque sa baguette semblait ne pas vouloir effectuer le sort qu'elle voulait. Ce qui était plutôt problématique puisque son sort d'expulsion au lieu d'expulser, comme son nom l'indiquait, les livres faisait tout le contraire. Gwen se retrouva donc avec une dizaine de bouquins entre les bras.

Bouquins qui ne semblaient pas enchantés par leur sort vu comment ils se débattaient et comment ils essayaient de lui pincer le nez. C'était violent en fait un livre, elle qui avait toujours pensé qu'il n'y avait pas plus pacifiste qu'un grimoire. Ben en fait, elle avait tout faux. L'un deux lui coinça alors les doigts et dans un réflexe purement protecteur lâcha tous les livres qu'elle portait. Devant l'air menaçant qu'ils arboraient, elle décida de filer rapidement. Elle rejoint alors un groupe d'élève qui s'était caché derrière deux tables retournés et qui formaient un mini fort de protection, elle sauta par dessus les tables et bouscula légèrement les personnes déjà à l'abri.

"Oups, désolée. M'enfin j'avais pas très envie de me faire bouffer par des bouquins."

Elle leur adressa alors un léger sourire amusé lorsque son attention fut attiré par les jérémiades du gars à sa droite.

"Non mais sérieux ! On se fait attaquer par des livres allô § Vous avez pas vos baguettes ou quoi ?"

Gwen fronça légèrement les sourcils, pas vraiment satisfaite du ton qu'il avait employé.

"Hey, t'es gentil, je viens d'arriver alors tu me laisses souffler ok ? Ensuite, je suis pas vraiment sûre que la magie soit l'option vu que ma baguette est chelou. Et puis, si t'es si pressé que ça, t'as qu'à sortir ta propre baguette et faire un sort hein. Rend toi utile un peu au lieu de te plaindre et de donner des ordres. Nan mais j'te jure manque pas d'air c'ui -là"

La jeune fille tourna alors délibérément le dos à l'emmerdeur et se tourna vers celui qui semblait le plus âgé du groupe, attendant qu'il ait une idée de génie pour les sortir d'ici.


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Dorian Butler
Dorian ButlerAncien personnage
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[Pièges] - La culture peut coûter cher en chair...  [Samantha - Gwen - Jonathan] Icon_minitimeJeu 14 Mar 2013 - 22:25
A sa grande surprise, les trois autres élèves présents dans la bibliothèque le rejoignirent derrière sa barricade de fortune. C'était assez rare au sein de l'établissement pour qu'il soit surpris. La plupart d'entre eux ne connaissait que l'élève discret et rêveur mais pas l'homme qu'il pouvait être au sein de l'entreprise de sa mère. Ce changement était assez désagréable. Entre les murs de Poudlard, il avait toujours cru pouvoir échappé à la personne sérieuse et pleine de poigne qu'il devait être pour Ayleen. Et peut-être pour Angélique aussi lorsqu'elle lui adressait encore la parole.

- "Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi cette histoire ? Ma baguette ne fonctionne plus ! Et les livres... Tu crois que quelqu'un les fait bouger pour nous attaquer ?"

La question avait été posée par la Serpentarde. Une blonde qu'il avait vu utilisé sa baguette avant d'arriver derrière leur protection provisoire. Tout comme la sienne, celle de sa condisciple semblait inutile. Et la jeune fille paraissait pour le moins ... angoissée voire paranoïaque. Pourquoi quelqu'un les aurait-il attaqué ? Et comment cette personne si elle existait avait-elle pu neutraliser leurs baguettes.

- "Mais qu'est-ce qu'il se passe bordel ? Pourquoi ... Non mais sérieux ! On se fait attaquer par des livres allô § Vous avez pas vos baguettes ou quoi ?"

Et un autre Serpentard ... Décidément ils étaient forts excités ceux-là. Un peu trop peut-être ! S'ils avaient pris tous deux la peine de réfléchir au lieu de s'écrier dans tous les sens de la sorte peut-être se seraient-ils rendus compte que quelque chose clochait avec l'utilisation de la magie de manière globale.

"Hey, t'es gentil, je viens d'arriver alors tu me laisses souffler ok ? Ensuite, je suis pas vraiment sûre que la magie soit l'option vu que ma baguette est chelou. Et puis, si t'es si pressé que ça, t'as qu'à sortir ta propre baguette et faire un sort hein. Rend toi utile un peu au lieu de te plaindre et de donner des ordres. Nan mais j'te jure manque pas d'air c'ui -là", fit la Gryffondor en se tournant vers lui comme s'il avait la science infuse du fait de son niveau d'étude.

Il ne manquait clairement plus que Gwen Frost en personne pour raviver le petit brasier qui s'était formé autour de lui. Au final, même s'il ne les aurait jamais mis en dehors de sa protection de fortune, il regrettait légèrement d'avoir voulu jouer comme toujours le bon gars bien sympa. Pourquoi ne pouvait-il jamais se montrer égoïste comme Henry ?
Non à la place, il jouait les bons samaritains comme toujours et le voilà qui se retrouvait face à trois élèves qui semblaient compter sur le Serdaigle du groupe pour les tirer de ce mauvais pas...
Pourquoi ne pouvait-il pas se montrer un peu plus comme lorsqu'il dirigeait l'entreprise ? Ah oui ... C'est vrai parce que justement Poudlard était le seul endroit où il n'était pas obligé de se montrer fort et intraitable !

S’immisçant entre ses trois autres condisciples avant que la Gryffondor ou le Serpentard n'ait l'idée d'étriper l'autre sur place, Dorian croisa ses deux avant-bras en signe d'arrêt des hostilités. Il fallait qu'il se montre tel qu'il était avec ses employés mais en bien plus délicat. Il était Dorian Butler, le Serdaigle rêveur qui passait le plus clair de son temps en haut de la tour d'astronomie et pas Dorian Butler, le businessman qui gérait ses ouvriers.

- " Bien... Vous allez déjà commencé par vous calmez. Tous!", leur imposa-t-il calmement.

Se tournant vers la Serpentarde, il lui lança un petit sourire amical.

- "Pour commencer, paniquer comme tu sembles le faire ne résoudra rien. Alors du calme, on est à quatre, on devrait pouvoir s'en sortir si on se sert un peu les coudes pour une fois."

Pointant Cassel du doigt, son regard se fit bien plus froid.

- " Utiliser nos baguettes ? Libre à toi d'y aller si tu le souhaites mais la mienne et celle de ta condisciple de maison sont inefficaces. Mais va-y , je suis sûr que les livres seront ravis d'avoir de quoi s'occuper un peu."

Tournant la tête, le jeune homme fit face en dernier à Frost. Comment lui parler sans qu'elle ne prenne tout pour une agression... Tout le problème était là : Gwen Frost était aussi imprévisible que l'une des rares personnes avec laquelle elle semblait s'entendre, Valentyne.

- " Frost, je sais que tu as l'habitude de partir au quart de tour à chaque provocation mais si tu pouvais toi aussi, prendre sur toi, ça aiderait pas mal la barque à avancer. Je suis sûr que tu peux nous faire ça."

Se reculant pour avoir une vision d'ensemble de ses autres condisciples, Dorian soupira.

- " Je m'appelle Dorian. Je ne connais pas ton prénom, Miss Serpentard. Alors récapitulons. A priori nos baguettes sont hors d'usage. Les livres nous attaquent. Les portes sont fermées et nous avons droit à un court répit de nos agresseurs de papiers. Je pense que le mettre à profit en se serrant les coudes, ne serait-ce que provisoirement, sans s'agresser serait une bonne idée. Une meilleure encore serait en plus, de renforcer notre barricade. Sans baguette, nous ne pouvons pour l'instant que nous défendre, malheureusement. "


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Samantha Miller
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Dorian et Samantha furent bientôt rejoins par Jonathan, un Serpentard plus vieux qu'elle, qui venait de se faire attaquer au mollet par un livre féroce. Sam esquissa un sourire compatissant en voyant son visage tordu de douleur, mais son sourire disparut dès que le Serpentard commença à parler. Il était bien agressif, celui-là ! Il n'avait qu'à utiliser sa propre baguette, au lieu de leur donner des ordres ! Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de répliquer, leur petit groupe de réfugié s'agrandit d'une quatrième personne. Sam approuva silencieusement la réponse cinglante de Gwen Frost, une Gryffondor qui avait l'air plutôt sympathique, et continua de se défendre contre les attaques d'ouvrages.

Le grand Serdaigle profita d'une accalmie pour jouer les chefs de bande, leur donnant des ordres sur un ton paternaliste qui horripila Samantha. Elle était parfaitement calme ! La jeune fille avait cru que ce Serdaigle ferait un bon allié, étant donné la rapidité avec laquelle il avait transformé des tables en protections, mais il semblait en réalité un peu mou. Bien sûr qu'il n'y avait pas là de quoi paniquer, mais ce n'était pas en faisant gentiment connaissance qu'ils allaient se défendre. Et il fallait bien reconnaître qu'il se passait quelque chose d'anormal, puisque les livres semblaient s'être transformés en exemplaires du Monstrueux Livre des Monstres, qu'ils ne pouvaient pas sortir et surtout que leurs baguettes magiques avaient cessé de fonctionner normalement.

"Je m'appelle Samantha Miller, et je ne panique pas du tout", répondit Samantha sur un ton pincé, dardant un regard agacé vers son aîné. Il devrait se trouver une autre jeune fille vulnérable à prendre sous son aile ! D'ailleurs elle s'en fichait, de ses consignes. L'attrapeuse eut alors une pensée pour Lauren, regrettant que son amie ne soit pas avec elle dans cette galère. Nul doute que l'attaque de livre aurait été bien plus amusante avec la batteuse à ses côtés ! Sam pouvait facilement l'imaginer en train de se procurer une imitation de batte pour renvoyer les livres dans leurs rayonnages d'un coup puissant... Une batte, voilà ce qu'il lui fallait !

Ignorant ses trois compagnons d'infortune, Samantha sauta à nouveau par-dessus leur abris improvisé et courut jusqu'à la chaise la plus proche. Un gros livre de divination se referma alors sur son bras, qu'elle agita furieusement pour lui faire lâcher prise, avant de donner un coup de pied rageur dans l'ouvrage. Elle attrapa ensuite la chaise en bois, la souleva et la fracassa au sol plusieurs fois, jusqu'à pouvoir en arracher un pied. Son simulacre de batte à la main, Samantha rejoignit en courant leur fort et se posta entre Gwen et Jonathan. Chaque fois qu'un livre s'approchait de sa tête, elle frappait dedans de toutes ses forces avec son pied de chaise pour le renvoyer quelques mètres plus loin.

"Trop facile, le baseball !", commenta-t-elle avec un sourire fier.

Bon, c'était bien beau de pouvoir se défendre, mais ils ne pouvaient tout de même pas rester bloqués indéfiniment derrière des protections brinquebalantes, à repousser des livres encore et encore...

"Une idée de comment on va sortir de là ?", s'écria-t-elle alors à l'intention des trois autres. "Faudrait au moins pouvoir prévenir les professeurs !"


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