Blair Williams

Très sportive, Blair possède une silhouette athlétique et des épaules plutôt larges du fait de son poste de batteuse au sein de l’équipe de quidditch de sa maison. Petite et musclée, ses abdominaux finement dessinés pourraient rendre jaloux un certain nombre de personnes. Elle doit son physique tonique à une excellente hygiène de vie qu’elle s’impose à elle-même, sans aucune difficulté : Les drogues et l’alcool ne l’ont jamais attirée et elle est végétarienne depuis sa plus tendre enfance.

Son corps d’athlète émérite contraste quelque peu  avec son visage juvénile, encore poupon. Elle a de bonnes joues rebondies héritées de son enfance, un petit nez en trompette et des grands yeux verts rehaussés par d’épais sourcils laissés naturels. Elle arbore une longue chevelure blonde, qui lui descend jusqu’aux fesses, et qu’elle coiffe généralement en chignon haut ou en tresses indiennes originales.

Sa peau marque très vite si bien qu’elle a souvent une quantité hallucinante de bleus sur les bras et les jambes mais cela ne l’empêche pas d’arborer des jupes courtes et des shorts quant vient l’été.  Elle possède beaucoup de vêtements, tous très colorés, dégottés dans des friperies ou dans les vieux placards de sa mère. Elle adore donner une seconde vie à de vieilles pièces. Grande adepte du DIY,  elle coud, brode, et peint ses vêtements pour s’offrir des modèles uniques et totalement personnalisés à son image. Elle ne trouve rien de plus triste que le conformisme de l’uniforme de Poudlard qu’elle égaye avec des broches faites maisons. Son style est généralement soit décontracté soit  adapté à ses activités sportives  mais elle peut aussi se montrer plutôt  élégante, parfois, pour peu qu’elle soit prise d’une soudaine envie de féminité.

La première chose que l’on remarque chez Blair c’est surement son  hyperactivité. Elle ne tient pas en place. Vous la trouverez rarement inerte ou somnolente. En effet, elle s’ennuie très vite et elle a toujours besoin de s’occuper, de bouger. Ses parents l’ont bien compris en l’initiant à diverses activités très jeune.

Outre le quidditch, dont elle veut faire son métier – Elle rêve d’intégrer l’équipe A des Harpies de Holyhead-, Blair s’investit dans beaucoup de projets culturels et artistiques : Théâtre, chorale, écriture, danse,  jeux de sociétés et de rôles,   membres des clubs de Bavboules, des arts, de duel, … Elle papillonne entre ces différentes activités sans forcément exceller dans toutes (ceux qui l’ont déjà entendu chanter peuvent en témoigner) mais elle côtoie de ce fait beaucoup d’élèves et jouit d’une relative popularité auprès de certains.

Ses engagements pour les causes féministe et écologiste sont connus de tous puisqu’elle milite au sein de l’école pour promouvoir des associations comme l’OFFRE ou la toute jeune APRES.

Enthousiaste, elle peut parfois être franchement lassante si elle cherche à vous convaincre. Son débit de parole est aussi rapide qu’un vif d’or et elle est incroyablement bavarde. D’une nature soupe au lait, elle prend la mouche très facilement si on la contredit mais s’apaise généralement seule au bout de quelques minutes.  Sous couvert d’un discours d’ouverture et de bienveillance, Blair peut tout de même se montrer assez intolérante –et peut-être même condescendante- avec celles et ceux qui ne partageraient pas son point de vue et son avis sur les questions qui lui sont chères.

Anti-gouvernement convaincue, elle reste toutefois nettement plus discrète sur ce sujet là, trop consciente de risquer gros en dévoilant, aux yeux de tous, ses idéaux dans ce contexte de surveillance généralisée. Son côté Serpentard l’invite à la prudence même si elle reste convaincue qu’un monde meilleur est possible et qu’il faut se battre pour l’obtenir. Elle a baigné très jeune dans le militantisme et rejette  la verticalité du pouvoir et l’état policier mit en place par Marchebank. Elle est d’ailleurs atterrée de voir que ses camarades ne semblent pas s’inquiéter outre mesure la politique du pays. Honnêtement, elle ne supporte la l’apathie de certains qui passent leur journée le nez rivés sur leurs pears.

D’ailleurs, elle n’accorde que peu de crédit aux journaux d’informations traditionnels  -ni à leurs versions numériques. Elle préfère s’informer auprès du chicaneur –auquel elle est abonnée- et auprès des journaux clandestins qu’elle dévore chez ses parents à chaque retour de vacances. Sa lecture intensive de certaines feuilles de choux – pas toujours très fiables-  l’a fait adhérer à des thèses complotistes parfaitement farfelules.

Atrocement curieuse, maladivement étourdie et très facilement distraite Blair est consciente de ses défauts mais elle déteste – elle déteste vraiment- qu’on les lui fasse remarquer. Susceptible, impulsive et impatiente, elle n’aurait pas détonné dans les rangs des rouge et or.

Adélaïd Nielsen, la mère de Blair,  a suivi des études de Médicomagie et exerce un temps aux Urgences de  Sainte Mangouste dans sa jeunesse. C’est là qu’elle rencontre David Williams un jeune ingénieur promis à une belle carrière dans un grand groupe agro-alimentaire sorcier. Leur vision de la société et leur foi en un avenir meilleur et profondément idéaliste  les rapprochent et ils décident conjointement d’abandonner leurs métiers, jugées trop aliénants,  au profit d’un mode de vie plus simple et plus sain. Ils s’installent pendant un temps  au sein d’une communauté hippie dans le sud de l’Angleterre avant de revenir sur la terre des ancêtres d’Adélaïd, la  petite île magique britannique de  Søren, située à mi chemin entre l’Angleterre et le Danemark . Adelaïd est  d’ailleurs très fière de ses origines Viking dont elle tient sa blondeur…et son caractère bien trempé.

David  s’installe sur l’île en tant qu’ artisan ébéniste et consacre une grande partie de son temps  libre à rendre la ferme familiale totalement autosuffisante pendant qu’Adélaïd embrasse la profession de psychomage pour enfants. D’ailleurs, les Williams en  ont six– trois filles trois garçons-  dont Blair qui est la cinquième de la fratrie. De l’avis même de ses parents «  Blair  a poussé toute seule » et ne leur a jamais posé de difficultés en terme d’éducation. Très jeune, elle suivait déjà Adélaïd et David dans des manifestations  pro-démocratie ou pro-écologie.  Elle a toujours baigné dans cette culture en marge de la société traditionnelle magique. On lui a appris toute petite  à se méfier  de la mégalomanie des hommes de pouvoirs. L’avènement de Marchbank au poste suprême a d’ailleurs consterné la petite famille. Si les Williams étaient plutôt curieux  de découvrir ses reformes sociales, ils ont vite déchanté en voyant de quoi le nouveau ministre était réellement capable.

Tous les Williams sont d’ailleurs  investis à des degrés divers de la résistance que ce soit dans le soutien logistique, la collecte ou la transmission d’informations, ou même la préparation au combat armé. Les parents de Blair se sont quant à eux mis au service du LEXIT en tant que foyer d’accueil, l’île offrant un cadre privilégié pour cette activité. Il est bien rare de voir des miliciens sur ce petit bout de terre, perdu  au milieu de la mer du Nord peuplé d’une cinquantaine d’âmes, tout au plus. Linnet Sneals y a d’ailleurs trouvé refuge.

Blair a passé le plus clair de son enfance sur l’île. Elle garde d’excellents souvenirs de cette période insulaire à vivre une existence libre et quasiment sans contrainte. Comme pour ses frères et sœurs, ses parents se chargent de sa scolarité, directement  à la maison, et ont recours à une pédagogie différenciée dans un cadre d’apprentissage stimulant. Pas de cours de mathématiques ou de cours d’histoire à heures fixes . Hors de question ! Chez les Williams on écoute le rythme et les envies de l’enfant afin qu’il  vivre  en libre en harmonie avec lui-même, avec ses pairs et avec son milieu naturel.

Blair passe d’ailleurs beaucoup de temps à explorer l’île : Elle fabrique des herbiers, peints des galets, réalise des petites sculptures en bois avec son papa, nage, pèche et pratique la navigation  mais elle est  aussi  très impatiente d’intégrer Poudlard pour enfin découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux modes de vie, totalement différents du sien.

Sa curiosité maladive prend surement sa source dans le fait qu’elle a vécue en quasi autarcie durant toute sa jeunesse.  Ce mode de vie, que certains jugeraient volontiers sectaire, aurait pu la contraindre à se refermer sur elle-même mais il a finalement eu l’effet inverse, la poussant vers une socialisation presque excessive durant sa première année à Poudlard.  Elle voulait tout connaitre des uns et des autres et  se montrait souvent très indiscrète.

Elle a appris, depuis,  à mettre un peu de distance entre elle et ses camarades mais elle aime toujours autant être entouré et partagé son quotidien avec des jeunes gens de son âge. Elle chérit littéralement les soirées passées avec ses amies dans son dortoir, les entrainements sportifs avec ses camarades de l’équipe, les repas à la table de sa maison et les moments partagés avec les membres des différents clubs auxquels elle appartient.

Toutefois les cours ne sont pas ce qu’elle préfère. Loin de là. Les méthodes d’apprentissage humanistes de ses parents ne sont pas légions au sein de l’école de sorcellerie qui privilégie la pédagogie traditionnelle. Le cadre terriblement contraignant des cours ne convient guère à Blair. Surtout les enseignements qui nécessitent de devoir rester immobile et concentrée  durant des heures comme l’histoire de la magie ou les cours de potions. Un vrai calvaire pour elle !  Elle souffre depuis toute petite de trouble TDAH, - Déficit de l’Attention/Hyperactivité si bien qu’elle a vraiment beaucoup de difficultés à soutenir son attention. Afin de ne pas craquer, elle occupe généralement son temps  par des bavardages incessants qui lui ont valu – et lui valent encore- de vives  remontrances de la part de ses professeurs . Afin de ne pas risquer de nouvelles heures de colle,  elle se livre parfois  à des caricatures de ses professeurs ou de ses camarades qu’elle dessine dans un coin de parchemin.