Calendrier de l'avent

Eh bien, le calendrier s'enlise un peu... Lançons donc les dés pour remédier à ça!

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'Dé Personnages' :

Résultat : 31

C'est à Zoé Zonko de mettre l'ambiance, et Serdaigle atteint les 100 points grâce à elle!

14 Décembre

Dégainer, pointer, tirer.
Le sort s'en alla frapper le lion en peluche qui fut violemment éventré, répandant de la mousse de rembourrage partout sur le sol. Lentement, Cassandre abaissa sa baguette, un petit sourire satisfait aux lèvres. Elle maitrisait son Confringo sur le bout des doigts. Ou du moins de la baguette. Si les gens savaient ça, ils feraient beaucoup moins les malins, vu qu'elle pourrait les éventrer quand bon lui semblait. Et finir à Azkaban, accessoirement. Ou à Sainte-Mangouste, comme Fernoys. Bref, rien de bien souhaitable.

Balançant sa baguette magique sur une table, elle retira son gilet. Elle s'entrainait depuis une heure déjà et mourrait de chaud. Elle avait pris l'habitude depuis deux ans déjà de se dénicher une classe vide toutes les deux semaines pour venir travailler ses sortilèges et sa pratique. Et cette fois-ci, une de ses vieilles peluches avaient fait les frais de ces progrès. Elle l'aimait bien pourtant, à une époque. Elle était toute douce et elle la serrait dans ses bras la nuit. C'était un cadeau de ses parents, pour sa Répartition à Gryffondor. Mais en ce moment, tout ce qui lui rappelait son enfance l'attristait plus qu'autre chose. Elle devenait mélancolique en les voyant et ce n'était pas quelque chose de bon. Alors elle se défoulait.
Elle se hissa sur une des tables qu'elle avait repoussé pour s'aménager un espace de travail et attrapa son bouquin de sortilèges. Peut-être pouvait-elle s'entrainer à l'Incarcerem. Cela pouvait toujours servir. C'était des sorts de cinquième année, mais elle maitrisait déjà la plupart des sorts bien de quatrième année. Si elle travaillait une heure ou deux, elle maitriserait l'Incarcerem avant la fin de la journée. Et c'était le genre de sort qui pouvait lui servir en duel. Tout en grignotant un morceau de gaufre qu'elle avait mis de coté au petit-déjeuner, elle se mit à potasser la théorie. Mouvement en S du poignet, souplesse et délicatesse, angle vert...

Elle sursauta violemment en entendant la porte de la salle s'ouvrir, tellement qu'elle en lâcha sa gaufre. Elle bondit sur ses pieds et pointa sa baguette magique vers le nouvel arrivant qui était... Une gamine haute comme trois gnomes. Poufsouffle, visiblement. Et complètement terrifiée. Elle dévisageait la scène comme on aurait regardé une scène de crime. Son regard se porta successivement sur le lion en peluche qui agonisait dans un coin, la mousse répandue partout par terre et sur la baguette que Cassandre pointait sur elle. Et le spectacle sembla la pétrifier de terreur.

- Qu'est-ce que tu veux ?! attaqua Cassie. Elle détestait qu'on la dérange dans ses exercices.

La gamine ouvrit et ferma la bouche comme un poisson hors de l'eau. Exaspérée, Cassandre roula des yeux et soupira bruyamment. Ce que les Poufsouffle pouvaient être bêtes ! Abaissant sa baguette, elle se dirigea vers la gamine avec la ferme intention de la mettre dehors de force. Mais cette dernière sentit venir le geste car elle recula d'un pas et retrouva soudainement l'usage de la parole.

- Je... On m'a dit que je trouverai la personne que je cherchais ici !
- Et c'est qui ce "on" ?
- Une Gryffondor... C-c-c-ol-d-d-d-d....

Oh Merlin. Il fallait en plus qu'elle soit tombée sur la petite sœur de Sean Fitcher. Génial.

- Coldwater, déclara-t-elle sèchement. Mary Coldwater. Et bien je suis ravie de t'apprendre que tu t'es faite avoir. Ne jamais faire confiance à Coldwater.

Qui avait sûrement trouvé très drôle d'envoyer cette petite vers elle, dans l'espoir qui lui arrive des noises. Et en toute honnêteté, elle ne s'était pas trompée. Elle avait plus envie de balancer un sort à Fitcher junior plutôt que de l'aider ou même d'être sympa avec elle. Tout ce qu'elle voulait c'était retrouver un peu de tranquillité pour poursuivre ses exercices pratiques.

- Il n'y a personne pour toi ici. Déguerpis, ordonna-t-elle.

Mais la petite ne semblait pas l'entendre de cette oreille.

- Mais... J'a-a-avais une c-a-a-rte de...

Cette manie de bégayer allait vite lui taper sur les nerfs. Qu'elle s'exprime correctement, Merlin ! Énervée, elle aboya :

- Arrête de jouer les peureuses ! Je vais pas te manger, non ? Donc parle correctement ou ne m'adresse pas la parole !

La gamine frissonna et sembla sur le point d'éclater en sanglots. Merlin, elle allait perdre patience. Inspirant un grand coup pour se calmer, elle posa sa baguette magique. Il fallait prendre toutes les précautions possibles, histoire de ne pas balancer un Confringo à Mini Fitcher. Qui visiblement sembla vouloir se reprendre vu qu'elle avait désormais un visage plus déterminé, bien que sa lèvre inférieure trembla encore.

- Une carte de vœux. J'avais une carte de vœux pour une amie, que je voulais lui donner, lança-t-elle d'une voix forte. Et on m'a dit qu'elle serait ici. Je l'avais faite au Club de Cartes de Vœux, avec Kelsey.

Un club de Cartes de Vœux ? Le truc le plus niais du monde ? Avec Kelsey Lorgan ? Le truc le plus vulgaire du monde ? Quelque chose ne collait vraiment pas. Sceptique, Cassandre haussa un sourcil. Enfin, elle n'avait pas de temps à perdre avec ça.

- Et bien elle n'est pas là ta copine. Alors vas-t-en !

Elle se retourna vers son livre de sortilèges, bien décidée à reprendre sa séance comme si elle n'avait pas été dérangée par Bébé Fitcher. Qui était bien bavarde pour une bégayeuse. Si un jour Fowler et Fitcher avait une fille, elle ressemblerait sûrement à ça. Saisissant sa baguette magique, elle la fit tourner entre ses doigts. La gamine allait bientôt décamper ou sinon elle ne jurait plus de rien.

- C'est toi qui l'as tué ?

Ses doigts se crispèrent sur la page de son livre, la froissant quelque peu. Calme Cassandre. Gérer son irritabilité.

- De quoi ? Ta copine ? Non mais en revanche, je vais bientôt m'occuper de toi si tu débarrasses pas le plancher !

Elle s'était retournée brusquement pour faire face à la gamine, qui semblait visiblement avoir repris toute son assurance.

- Non, pas ma copine. Mais le lion, expliqua-t-elle en pointant le doigt vers le corps de la peluche.

Cassandre se tourna vers ce qui fut un jour son doudou. Ressentant un bref sentiment de culpabilité, elle s’efforça cependant de garder un ton dur.

- Je vois pas en quoi ça te concerne. Je m'entraine.

La gamine croisa les bras sur sa poitrine, butée. Tiens, on aurait dit elle dès qu'elle était contrariée.

- Mais le lion avait rien demandé.
- Toi par contre tu l'auras cherché le sort que tu vas te prendre dans quelques secondes.
- C'était ta peluche ?
- Mais de quoi je me mêle ?
- Parce que c'est cruel de faire ça à ta peluche.
- Mais je n'en n'ai rien à faire d'une peluche !
- Elle t'a donné beaucoup d'amour et c'est comme ça que tu la remercie ?
- Tu te fiches de moi ? C'est une peluche !
- Elle a des sentiments aussi !
- Une peluche, petite idiote !
- Que t'as dû être bien contente de trouver quand t'étais triste !

Cassandre recula d'un pas, secouée par un mélange de culpabilité et d'agacement. Oui, elle avait adoré cette peluche. Mais elle ne voulait plus la voir, elle n'était plus une gamine. Jetant tout de même un coup d’œil à Rumbleroar - le petit nom qu'elle lui avait donné - elle ressentit une immense vague de tristesse. Il la fixait de ses petits yeux marrons tout tristes. Et quand les larmes lui montèrent aux yeux, elle ferma violemment les paupières pour les réprimer. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Elle était vraiment trop à fleur de peau ces derniers temps. Mais repenser à ce qu'elle avait fait la rendait malheureuse. Ce qui était complétement idiot. Ce n'était qu'une peluche. Mais qui était un cadeau de ses parents. Qu'elle avait serré dans ses bras des nuits durant. Elle devait manqué de sommeil, elle ne pouvait pas avoir envie de pleurer pour ça. Surtout pas devant qui que ce soit. Les yeux toujours fermés, elle s’efforçait de se contenir.

- On peut la réparer, tu sais, fit la gamine d'une voix douce.

Et voilà qu'elle était prise en pitié par une petite fille de onze ans. C'était pathétique. Inspirant un grand coup, elle rouvrit les yeux et les frotta très fort. A son âge, on n'avait plus besoin de doudou. Même de Rumbleroar. La gamine n'était plus devant elle, elle était occupée à ramasser toute la mousse pour la remettre dans le ventre de Rumbleroar. Lentement, Cassandre s'approcha d'elle. La petite était efficace et méthodique et son doudou retrouvait petit à petit sa forme initiale. Une fois que cela fut terminé, elle se tourna vers elle.

- Tu connais un sort, non ? Pour réparer ?

Cassandre hocha la tête. La petite dégaina sa propre magique et la pointa sur le ventre de Rumbleroar.

- Comment on fait ?
- Un Reparo.

Elle saisit le poignet de la petite et l'agita afin de faire le bon mouvement. Concentrée, la petite gamine était très attentive.

- Je vais essayer, dit-elle, les sourcils froncés de détermination.

Reproduisant parfaitement les mouvements qu'elle venait d'apprendre, elle prononça distinctement un "Reparo". Aussitôt, les coutures de Rumbleroar se ressoudèrent et il retrouva son apparence d'antan, avant qu'il ne se prenne un sortilège alors qu'il n'avait commis aucun crime. Il lui rappelait juste un peu trop les temps heureux. La petite lui tendit la peluche, fière comme un hippogriffe, ce qui arracha un petit rire à Cassie. Elle avait encore les yeux humides, sans vraiment savoir pourquoi.

- Merci.
- De rien, fit la gamine en souriant.

Un raclement de gorge se fit entendre sur le pas de la porte. Rumbleroar dans les bras, Cassandre se retourna sans penser à quel point elle pouvait avoir l'air ridicule de se balader avec un doudou dans les bras, à son âge. Le professeur Londubat était appuyé sur l'encadrement, un sourire aux lèvres.

- C'était une jolie leçon, Miss Harper, lança-t-il doucement. Je suis sûre que vous feriez un bon professeur, si vous le souhaitiez.

Avec le peu de patience qu'elle possédait, cela l'étonnerait fortement. Mais c'était gentil de la part du professeur Londubat de dire ça.

- C'est généreux d'aider vos camarades à travailler leurs sorts, fit-il avec un clin d’œil qui fit glousser la petite. C'est rare de voir ça de votre part. C'est dommage d'ailleurs. J'accorde vingt points à Gryffondor. Pour avoir enseigné ce sort.

Surprise, Cassandre articula quand même un "merci" reconnaissant. C'était la première fois qu'elle gagnait des points pour son comportement. La petite lui adressa un sourire rayonnant, véritablement ravie qu'une autre maison ait gagné des points. D'accord, les Poufsouffle étaient vraiment étranges parfois.

- Venez donc avec moi, Miss Llewyn. Je dois vous dire quelques mots, expliqua Londubat en direction de la petite.

Cette dernière hocha la tête et rangea sa baguette magique dans sa poche. Tandis que le professeur Londubat s’effaçait pour l'attendre dans le couloir, elle se tourna vers Cassandre.

- Je ne dirai rien, ne t'inquiètes pas ! dit-elle. Pour la peluche. J'en ai une aussi.
- Je ne... tenta de justifier Cassandre.

Mais cela ne servait à rien. Il n'y avait rien à justifier. Oui, elle avait encore une peluche à son âge, qu'elle serrait contre elle pour dormir, qu'elle câlinait pour se consoler et qui la réconfortait la nuit quand elle ne pouvait retenir des pleurs. Et puis la petite ne se moquait pas. Parce qu'elle était gentille. Et parce qu'elle comprenait un peu, aussi.

- Merci.
- De rien, fit-elle gentiment. Et... Joyeux Noël !

Lorsque la porte claqua derrière elle, Cassandre serra Rumbleroar dans ses bras. Et joyeux Noël.

Zoé marchait dans le couloir, tranquillement quand elle entendit des pleurs. Elle se dirigea vers le bruit et vit une fille qui pleurait. Elle la reconnaissait, elle était en deuxième année à Poufsouffle. Elle allait passer son chemin car elle n’avait pas de temps à perdre mais elle se dit qu'elle pourrait entendre ce qui tracassait sa camarade, afin de le raconter à Aby qui adorait les potins. Aby et elle était dans la même année et dans le même dortoir et Zoé la trouvait aussi intelligente qu’elle. Elle détestait les filles bêtes mais aimait bien Aby. Elle s'approcha de la Poufsouffle et l’interpella d’une voix faussement gentille :

- Pourquoi pleures-tu ? Qu’est-ce qui se passe ? Raconte-moi tout.

La fille releva la tête vers elle et eut l’air surpris que Zoé s’intéresse à elle. En effet, à Poudlard, elle passait pour une fille solitaire qui n’avait pas beaucoup d’amis. Mais elle se fichait de ce que pensaient les autres.

- Un grand m’a embêtée.

Elle s’accroupit près de la fille, faussement compatissante. En réalité, elle se fichait bien des problèmes de cette fille. Tout ce qu’elle voulait c’était apprendre des potins.

- Comment ça ?
- Je venais de sortir d’une salle avec le professeur Londubat, j’y ai croisé une quatrième année, enfin, c’est une longue histoire. Une fois le professeur Londubat parti, je m’apprêtais à aller donner ma carte de vœux à une amie quand un grand de Serpentard me l’a piquée et l’a mise en hauteur, dans la petite niche que tu vois-là bas.

Ce grand était vraiment idiot, songeait Zoé. Il méritait une bonne leçon. Dommage qu’elle ne connaisse pas son nom. Mais en même temps, la Poufsouffle n’avait qu’à se défendre. Elle, elle se serait défendue et en plus comme elle travaillait beaucoup, elle connaissait plein de sortilèges.

- Je vais t'aider moi, ne t'inquiète pas, affirma Zoé.

Elle dégaina sa baguette magique et se dirigea vers la niche, baguette pointée. Elle connaissait vraiment plein de sorts et hésita entre un Wingardium Leviosa et un Accio. Finalement, elle se décida pour un Accio. Elle l’avait appris en empruntant le livre des charmes de son frère Ulysse (Il l’utilisait si peu qu’il n’avait même pas remarqué la différence !) qui était en cinquième année. Se raclant la gorge, elle prononça son sort d’une voix déterminée. La carte vint brusquement vers elle et elle la rattrapa au vol. Très très fière, c’était la première fois qu’elle lançait ce sort, elle la tendit à sa camarade.

- Tiens !

Contente, elle leva vers elle un regard réjoui. Soudain, la voix du professeur Virtanan retentit derrière elles. Surprise, Zoé sursauta.

- Bravo, Miss Zonko ! lança-t-il. J'accorde 20 points à Serdaigle pour ce sortilège parfaitement exécuté, de quatrième année qui plus est.-
- Oh, merci beaucoup, professeur ! répondit Zoé, fière comme un hippogriffe.

Elle adressa un grand sourire à son professeur, qui s’éloigna rapidement, sûrement occupé à autre chose. Zoé était extrêmement contente, elle avait gagné des points à sa maison ! Ce n’était pas la première fois, ses bonnes réponses en classe lui rapportant des points, mais c’était beaucoup de points d’un coup ! La fille la remercia chaleureusement et s’éloigna la carte serrée contre son cœur, pour éviter qu’on lui revole. Zoé s’éloigna, un sourire aux lèvres. Finalement, elle n’avait pas appris de potins mais serait contente de raconter à Aby comment elle avait fait gagner des points à Serdaigle.

Désolée pour le coup de sang, mais les dés en avaient après moi ce soir!

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'Dé Personnages' :

Résultat : 23

C'est donc Amely Anderson qui est victime du capricieux hasard aujourd'hui.

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'Dé Personnages' :

Résultat : 24

Eh bien, les dés sont logiques, après 23, 24. Ce sera donc Killian Gray qui va nous raconter ses exploits - platoniques, il ne doit pas y en avoir beaucoup!

*Quelle plaie de dormir à cinq dans la même pièce, ce n'est pas hygiénique... Et après on s'étonne que les épidémies véhiculent si vite...*

Amely parcourut son dortoir du regard par dessus la brochure qu'elle venait de finir. L'Histoire des Gobelins lui avait plus appris que trente cours d'Histoire de la Magie réunis ; l'écriture subtile et ironique de cet auteur était cents fois plus intéressante que la voix d'un professeur, même si Amely s'acharnait à prendre des notes pendant ce cours. Elle se tira de son lit, posa le livre sur sa table de chevet et refit son lit. Pour la cinquième fois de la journée. Certaines habitudes avaient la vie dure, elle le savait mieux que personne. Les filles de son dortoir avaient beau la traiter de maniaque, ça ne la changerait pas. Elle marcha sans crainte vers la porte - depuis que Pilli la laissait tranquille, Amely se sentait invincible - et se rendit dans sa salle commune. Il s'y trouvait une première année, Zoé Zonko, laquelle n'était pas peu fière d'elle d'après ce qu'avait entendu la quatrième année. Elle préféra s’éclipser et errer un peu dans le château à la recherche des jolies décorations dont on lui avait parlé.

La Serdaigle descendit les escaliers jusqu'à la Grande Salle d'un pas nonchalant. Il n'y avait pas grand monde ; juste un groupe de Poufsouffle chaleureux qui conversait et riait fort. Soudain, un étrange spectacle attira son attention. Il s'agissait d'un garçon - un Gryffondor - qui semblait en proie à une force supérieure invisible. Il se trémoussait en une sorte de danse du ventre et des fesses au rythme d'une musique que lui seul semblait entendre, comme si les grincements des portes étaient les gémissements mélodieux des violons, comme si la pluie battant sur les fenêtres imitait le son des touches dansantes d'un piano. Le plus impressionnant était sans aucun doute ses mains déchaînées qui frappaient le vide au même tempo que ses pieds frappaient le sol, à l'image du rythme des percussions. Et surtout, une étrange complainte articulée d'une voix grasse mais juste s'élevait aux oreilles de la Serdaigle médusée :

« Ana Sorden tu joues la reine
Crachant ta haine telle une murène
Le temps viendra de l'hétacombe
Où tu pleureras tes seins qui tombent ! »

En l’occurrence, la chanson avait déjà commencé et n'était pas finie. Mais le brun sortit de sa transe et cessa de se dandiner quand il sentit un regard posé sur lui. Il regarda Amely qui, curieuse de voir sa réaction, ne passa pas son chemin. La tête du Gryffondor lui revint : c'était Donald McWilde, qu'elle avait croisé le matin du départ en Laponie. Il s'approcha d'elle et lui lança :

« Hé, t'es pas une des capitaines d'équipe de rugby ? »

Les capitaines avaient récemment été nommés et Amely était très fière qu'on l'ai choisie (pas qu'il y ait une quantité impressionnante de joueurs de rugby à Poudlard, mais bon). La perspective de mener une équipe, c'est à dire de commander, de prendre des décisions et qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil l'enchantait littéralement. Elle avait d'abord tiqué quand Linnet Sneals s'était retrouvée dans son équipe, puis elle s'était dit que finalement, il valait mieux avoir Linnet Sneals avec soi que contre soi. Non ?

« Oui, c'est bien moi, » répondit Amely.

Elle se demandait ce qui pouvait bien se passer dans le cerveau anormal d'un Gryffondor comme celui-là. Elle eut vite sa réponse :

« Je suis dans l'équipe d'un Poufsouffle. »

Les yeux pétillants de malice, la quatrième année eut la vision de James et son grand sourire. Elle s'abstint de couper le Gryffondor que continuait sur sa lancée :

« Or notre premier match est en Janvier... Est-ce que tu pourrais m'apprendre à faire une passe ? »

Amely leva les yeux au ciel : un joueur qui ne savait même pas faire une passe ! Pourquoi tant de haine ? Mais les yeux pleins d'espoir du jeune garçon la décidèrent à avoir pitié de lui. Elle posa les yeux sur les décorations de la Grande Salle presque vide et avisa une petite citrouille habillée en lutin, qui faisait approximativement la bonne taille. Elle alla la ramasser, lui enleva son chapeau pointu et se planta devant le Gryffondor en disant :

« Ceci est un ballon de rugby. »

« Non, c'est une citrouille ! » protesta McWilde.

Amely n'aimait pas qu'on conteste ses leçons. Elle fronça les sourcils et reprit :

« Admettons que cette citrouille de Noël soit un ballon de rugby. Tu places tes deux mains sur le côté, comme çaaa... »

Tout en illustrant ses paroles de gestes précis, elle reprit :

« Et tu pousses le ballon de manière à ce qu'il ait une trajectoire telle que... celle-ci ! »

Elle lui fit une passe. McWilde eut quelques mouvements désordonnés de bras et de jambes et la citrouille le frappa au milieu du ventre sans qu'il puisse l'attraper, ce qui lui arracha un cri de fillette. Heureusement, la citrouille était plus dure que son ventre mou. La Serdaigle eut un long soupir, ramassa la petite citrouille, la fourra entre les mains du garçon et lui dit :

« Fais-moi une passe réussie et je t'apprendrai les effets de balle. »

McWilde bomba le torse, et dans un mouvement théâtral, il projeta la balle en l'air, trop haut... beaucoup trop haut. Celle-ci décrivit une trajectoire parfaite vers la fenêtre, qu'elle brisa violemment. Amely se boucha les oreilles quand une multitude de morceaux de verre rebondirent sur le sol. Affolée à l'idée qu'elle ait pu participer à une grosse, grosse bêtise, elle, l'irréprochable bonne élève, elle s'écria, sa voix montant dans les aigus :

« Mais qu'est-ce que tu as fait ! »

Le menton tremblant, elle farfouilla dans sa poche à la recherche de sa baguette. Elle la sortit, les mains fébriles, et visa la fenêtre :

« Reparo ! »

Au moment où elle prononçait ce sort et où les débris de verre se replaçaient sagement, le Professeur Harris pénétra dans la Grande Salle. Honteuse, Amely se tourna vers lui avec les mêmes yeux que la fois où Pilli avait glissé une pomme en décomposition dans son sac, en première année. Elle s'attendait à une sentence mais c'est tout autre chose qui parvint à son oreille :

"Je vois que les élèves de Gryffondor n'ont toujours pas cessé de démolir ce château... Miss Anderson, je vous accorde vingt points pour avoir réparé cette vitre d'un sortilège parfaitement effectué. Et veillez à les laisser assumer tous seuls leurs fautes, la prochaine fois..."

Amely était sûre d'une chose : il n'y aurait jamais de prochaine fois. Elle remercia son professeur avant que celui-ci ne parte, peut-être en quête d'autres Gryffondor fautifs dans le château. Elle alla ramasser la citrouille, lui remit son bonnet pointu sur la tête et dit au Gryffondor en guise d'adieu :

« Bon, on oublie les effets de balle ! »

Avec un gros bâillement, Killian enfonça profondément ses mains dans ses poches, plongeant son nez dans son écharpe XXL aux couleurs de Serpentard. Bon, il ne la portait pas parce qu'elle représentait sa maison, mais plutôt parce qu'elle était super comfy et que, vraiment, elle allait super bien avec ses vêtements d'aujourd'hui... Mon dieu, voilà qu'il se transformait peu à peu en Victor Lloyd ! Ce montre... Pardon, ce gamin était un phénomène effrayant et lui ressembler était la pire chose qui pouvait lui arriver. Avisant son écharpe, Killian se décida finalement à penser qu'il la portait parce qu'elle représentait Serpentard. Oui, c'était mieux d'être chauvin que de ressembler à Lloyd. Killian en était là de ses réflexions lorsqu'il tomba sur Amely et un gamin, Donald il lui semblait, une citrouille en main. Fronçant les sourcils, il finit par hausser les épaules et se détourner du spectacle. Pauvres gamins trop pauvres pour s'acheter une balle, quand même ! Peut-être qu'il devrait être sympa et leur en offrir une pour Noël... Calculant rapidement l'argent en sa possession, la montagne de cadeaux qu'il devait déjà offrir - quelle idée d'avoir des potes, franchement ! -, Killian finit par secouer la tête. Bah, d'autres gamins à la main plus généreuse que lui finiront bien par leur offrir une balle, à ces pauvres gars !

Soupirant, Killian se recala confortablement dans son écharpe, réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir offrir comme cadeaux à ses potos... et à sa chérie. Un petit sourire niais, heureusement caché par l'étoffe, fleurit sur son visage tandis que ses yeux se mirent à briller un peu plus que d'ordinaire. Sa chérie. Juliet. Son namoureuse. La femme qu'il aimait. Il n'avait plus aucune honte à le dire - et c'était d'ailleurs pour cela que son père n'était toujours pas au courant, oui oui -, et se plaisait vraiment dans cette relation, peut-être un peu étrange mais qui lui refilait des papillons dans l'estomac. Gnuh, c'est beau l'amour, quand même ! Enfin, cela ne l'avançait décidément pas dans son choix de cadeau... Déjà, il enverrait une carte à chacune de ses connaissances. Voilà. Si c'était pas adorable de sa part, franchement. Non, sérieux, il allait au moins y mettre 50 balles à payer des mômes de son quartier pour qu'ils les fabriquent ! Si on ne le remerciait pas après ça, et qu'on ne réalisait pas combien il était suuuuper généreux, il abandonnait ! Puis, après, évidemment, il offrirait un petit truc sympa à Jerem, Ollie... Peut-être ce mec cool de Gryffondor, là, Ash... Et puis Darren, bien sur, sans oublier l'adorable Swann - il lui avait tellement cassé les pieds, il pouvait bien faire un effort pour son dernier Noël à Poudlard ! - et la petite Sasha, sa protégée... Oh et bien sur, Juliet, et puis Irving était pas mal cool aussi... Oh mais il y avait aussi... Mon dieu !

Désespéré, Killian s'immobilisa brusquement dans le hall et prit un des élèves qui passait par là par les bras :

" Mec, tu peux me dire pourquoi j'ai autant de potes ? Ca craint punaise !"

L'élève l'observa un instant, les sourcils haussés, avant de se dégager et de s'enfuir, murmurant à son camarade un petit "Il est chelou celui-là". Killian leva les yeux au ciel ; il n'y comprenait rien ce gamin. Il devait n'avoir que son camarade comme pote et, évidemment, ça faisait pas trop mal au porte-monnaie dans ce cas-là ! Grimaçant, il replongea le nez dans son écharpe lorsqu'il avisa Leah, la petite soeur de Juliet, le visage tourné vers le mur, les épaules tremblantes. Killian sourit largement et s'approcha d'elle, sans pour autant oser trop la toucher - il savait qu'elle n'appréciait pas les contacts.

" Eh, petite ! Comment tu vas ? Mais... Attend, tu pleures ?"

Leah détourna précipitamment le regard et se cacha le visage derrière ses petites mains. Merde, elle pleurait ! Oh punaise, Killian en était sur, si quelqu'un tombait maintenant, on allait l'accuser ! Mais il ne faisait pas pleurer les enfants ! Il détestait cela, en plus, c'était tellement moche quelqu'un qui pleure, comment pourrait-il encourager cet acte ? Puis, réalisant que ce n'était peut-être pas les pensées à avoir en cet instant précis, il s'agenouilla à la hauteur de la petite fille et dégagea lentement ses mains de son visage. Doux, gentil, agréable. Allez, c'est la petite soeur de Ju ! Tu peux le faire, Killian ! Sois un ange ! Au moins une fois ! Il pouvait presque entendre d'ici les innombrables remerciements que lui adresserait plus tard Juliet et voir toutes les manières dont il se ferait remercier... Argh, zut, non, qu'il arrête de penser au profit ! Aider, oui, il devait aider ! Etre vraiment gentil, pas juste parce qu'après Juliet sera contente ! Bon, si, d'accord, juste un tout petit peu... Concentration maintenant !

Les mains de Leah toujours dans les siennes, il les caressa doucement en adressant un petit sourire à la jeune fille. Elle reniflait doucement, ne se laissant pas aller à des pleurs trop bruyants, ce que Killian apprécia énormément. Il laissa tomber une des mains de la fillette pour venir essuyer une de ses joues trempées de larmes, et dégagea habilement les mèches de cheveux qui s'étaient collées à son visage.

" Hé, petite, qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu pleures ? Faut pas pleurer enfin, c'est Noël ! Regarde, même le Baron Sanglant est content ! " ajouta-t-il en voyant le fantôme de sa maison passer par là, un grand sourire au visage - ce qui ne le rendait d'ailleurs que plus effrayant. " Allez, ou tu arrêtes de pleurer, parce que c'est définitivement pas une période pour chialer, ou tu me dis ce qui se passe et je règle ça aussitôt... Si je peux. Je suis pas le Père Noël, quand même. "

La petite fille eut un petit rire étranglé devant cette réplique et, d'une main hésitante, essuya ses yeux rougis de larmes.

" Tu pourras rien faire. Même le Père Noël pourrait rien faire."

Vexé qu'elle déduise aussi rapidement qu'il serait inutile, Killian releva le menton de la petite fille et s'exclama :

" Hé ! T'en sais rien si je peux faire quelque chose ou pas ! C'est moi qui sait. Alors allez, tu me racontes tout, et moi je t'emmène aux cuisines boire un bon chocolat chaud. Ca te va ? "

" C'est pas interdit... ?"

Killian leva les yeux au ciel et prit la main de la petite fille.

" Allez, viens ! "

Docile, Leah suivit le sixième année, se collant néanmoins contre lui, comme pour éviter au maximum tout ceux qui se situaient sur son chemin. Killian fronça les sourcils devant cette réaction, puis se rappela son autisme et soupira. Pauvre gosse. Lui qui était né populaire, aimé et aimant, c'était vachement dur d'imaginer avoir du mal dans les relations sociales. D'ailleurs, peut-être qu'il pourrait l'aider ! Après tout, n'était-il pas l'as de la socialisation ? L'as des relation et de l'amitié (factice) ?

" Hé gamine..."

Il fut néanmoins interrompue par Leah, qui parlait d'une voix encore chargée de chagrin :

" J'ai pas d'amis. Tu te plains d'en avoir trop, mais moi j'en ai pas. Je suis trop bizarre. Je suis malade. Je n'aime pas... Etre avec les autres. Avoir trop de gens autour de moi. Ils ne me comprennent pas...

" Pourtant, t'aimeras bien en avoir, des potes, non ? Si certains te comprendraient, t'adorerais ça, pas vrai ? "

" Je suis trop bizarre. "

Killian fronça les sourcils. Ils étaient maintenant arrivés aux cuisines et deux chocolats chauds fumants étaient disposés devant eux. Il observa longuement Leah. La petite fille fixait avec circonscription la boisson, et jouait distraitement avec les cubes de sucres, qu'elle classait l'un après l'autre. Il lui adressa un petit sourire attendri et murmura :

" Si tu dis toi-même que tu es bizarre, n'encourages-tu pas les autres à penser ainsi ? Pour moi, t'es juste une gamine adorable avec des yeux trop beaux - un peu comme ceux de Juliet d'ailleurs - et qui a intérêt à boire son chocolat chaud, parce que je suis pas venu jusqu'ici pour rien !" s'exclama-t-il d'un air faussement menaçant.

La porte des cuisines s'ouvrit brusquement sur Miss Hellsoft, qui liquéfia instantanément Killian du regard. Il lui adressa un grand sourire innocent, la main de Leah dans la sienne.

" Pourrais-je savoir ce que vous faites aux cuisines, Monsieur Gray ?"

Et Leah, alors ? Il était pas ici tout seul, qu'il sache ! Soupirant, Killian adressa un petit regard en coin à Leah puis reposa ses prunelles sur Hellbomb. Il se doutait que la petite n'aimerait pas qu'il dise qu'elle allait mal, vu que Hellsoft était sa directrice de maison elle s’inquiéterait et blablabla mais... il avait vraiment la flemme d'inventer un mensonge. Aller, deux BA en une journée ; il s'améliorait !

" Pour une fois, c'est un acte honorable qui m'amène ici ! Voyez, Miss Hellsoft, j'ai aperçu Leah qui se sentait pas bien, et vu que c'est la petite soeur de ma copine, quand même, je suis allé la voir et... Quoi de mieux qu'un bon chocolat chaud pour rebooster le moral d'une petite adorable comme elle, franchement ? "

Aussitôt concernée par l'état de son élève, Miss Hellsoft posa un regard inquiet sur Leah et ses traits s'apaisèrent en voyant la trace d'un rire sur son visage. Finalement, peut-être que Killian n'était pas un cas désespéré, et pouvait même rendre heureux des petits comme Wilson...

" Bon, très bien, je reconnais votre acte honorable, monsieur Gray, " Elle s'interrompit devant le sourire fier de Killian, ainsi que son petit "ha !", ne résistant pas à l'envie de lui faire les gros yeux. Néanmoins, cela ne le fit qu'éclater de rire, et elle soupira. Irrécupérable. " Enfin, vous avez quand même une nouvelle fois détourné le règlement... Alors filez de là avant que je ne vous retire des points !"

Riant toujours, Killian saisit la main de la petite Leah, lui adressant un clin d'oeil complice, et fit à Hellsoft :

" Je la ramène à sa soeur..."

Le professeur secoua distraitement la main, leur indiquant de prendre la fuite rapidement avant qu'elle ne les punisse pour de vrai. Cependant, une fois que la porte des cuisines se fut refermée sur un Killian rieur et une Leah souriante, Chloé Hellsoft s'autorisa un grand sourire.

" 20 points pour Serpentard, pour réconfort et aide apportée à un élève plus petit que soi... Après tout, un acte pareil de sa part, cela mérite récompense, hum ?" lança-t-elle à un elfe de maison, comme pour se justifier d'avoir offert des points à Serpentard grâce à Killian Gray.

Chloé qui met des points à Killian... why not. Du moment qu'elle en met pas à Darren, je crois que je survis :mrgreen:

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'Dé Personnages' :

Résultat : 42

C'est donc monsieur Théo Nott le poufsouffle ronchon, dixit sa joueuse, qui postera aujourd'hui.

Après cet intermède musical, voyons qui va retrouver ses affaires volées par Peeves au pied du sapin de la grande salle...

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'Dé Personnages' :

Résultat : 8

Rah, Emma Blackbonnes, encore une Serpentard! Margot et Peter, arrêtez de truquer les dés!

C'était bientôt Noël, tout était aux couleurs de Noël, le château était décoré, les gens avaient un air gai accroché au visage, sauf le concierge qui bizarrement avait dû trouver un certain plaisir à agir comme le vieux Dérébusor.

Emma était comme les autres, elle aimait Noël et se réjouissait des vacances qui arrivaient, plus que deux jours, elle en aurait presque sauté de joie si elle n'avait pas était au beau milieu du couloir. Et Clara, à ses côtés, n'aurait sûrement pas compris pourquoi elle se mettait à hurler et sauter comme une folle.

Alors qu'elles se dirigeaient vers la Grande Salle pour manger, Emma ne put s'empêcher d'éclater de rire quand elle vit Théo Nott et Samaël Smith chanter des chansons de Noël, ils étaient ridiculement ridicule et en plus ils chantaient faux. Il leur manquait juste les bonnets de Père-Noël et ils auraient étaient parfais dans le rôle des lutins des films moldu de Noël.

"Ils sont mignons hein ?" lança ironiquement Emma à son amie.

Encore pliée de rire, Emma rejoignit tant bien que mal la table des Serpentards. Le repas se passa dans la bonne humeur, discutant et riant avec Clara. C'était vraiment cool quand même d'avoir une amie dans son dortoir.

Le repas terminé, les deux amies se levèrent pour rejoindre leur dortoir lorsqu'Emma aperçut un sac sous le sapin, elle jeta un regard en coin à Clara.

"Oh regarde sous le sapin, qu'est-ce que c'est ? Tu crois qu'on peux aller voir ?"

Sans attendre de réponse de son amie, la jeune fille se dirigea vers le sapin et s’agenouilla devant le sac avant de l'ouvrir. Elle eut un instant d'hésitation avant de regarder ce qu'il y avait à l'intérieure mais ses doutes furent emporté par sa curiosité. Lorsque que le sac fut ouvert, elle découvrit beaucoup d'objet et elle ne put s'empêcher de s'écrier.

"Oh le Père-Noël est passé en avance !"

Elle sortit du sac, une paire de basket à paillette qui ressemblait étrangement à ce que pourrait porter Victor Lloyd, elle sortit alors un joli coupe ongle en argent sur lequel était gravé Crispin. Emma releva la tête dans l'espoir d'apercevoir un professeur mais ces derniers étaient tous partis. Se tournant vers Clara, elle lui demanda.

"Regarde, j'ai trouvé le coupe ongle de Dérébusor, tu veux venir avec moi pour lui rendre ou tu préfères rentrer au dortoir ?"

Cette dernière lui fit comprendre que les problèmes d'ongles du vieil astronome ne l'intéressait pas, la jeune fille se résigna donc à aller toute seule dans la salle des professeurs au cas où il y serait. Emma parcourut les quelques escaliers qui menaient à la salle la plus terrifiante de tous Poudlard. L'antre des monstres de Poudlard, les professeurs. Chose pas tout à fait naturel qui semblait prendre un certain plaisir à torturer ses élèves avec des devoirs impossibles.

Emma prit une profonde inspiration avant de frapper et de dessiner un magnifique sourire Colgate sur son visage, alors que la porte s'ouvrait sur le professeur Nolan.

"Bonsoir, Miss Blackbonnes. Je peux vous aider ?"

"Bonsoir professeur, je viens de trouver le coupe ongle du professeur Dérébusor et je pense qu'il sera heureux de le récupérer. Il est très joli. Est-ce que vous savez où je peux le trouver ?"

"Et bien Miss Blacbonnes, c'est très généreux de votre part de lui rendre un tel objet, pour la peine j'accorde 20 points à Serpentard. Et laissez moi ce couple ongle, je le rendrais à Crispin pour vous."

"Merci professeur, bonne soirée !" lança la jeune fille, un immense sourire aux lèvres.

Finalement ça avait été plutôt cool, elle avait même gagner des points. Il était drôlement gentil le professeur Nolan quand même. Il faudrait qu'elle en parle à Clara.

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'Dé Personnages' :

Résultat : 10

Poufsouffle revient en force aujourd'hui, avec le tirage de la petite Marianne Wolf... espérons qu'Ahren ne l'ai pas trop influencée pour ce post de Noël!

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'Dé Personnages' :

Résultat : 21

YAY, grâce à Lorena Seroso, mes Gryffondor dépassent les cent points (et ceux qui me reprochent mon manque d'objectivité, je les kicke :mrgreen:)

Quel manque d'objectivité

20 décembre 2006

Marianne adorait l’ambiance de Poudlard à Noël. Elle n’avait jamais rien vu d’aussi merveilleux. Le château, qui parfois l’effrayait, semblait se montrer sous un jour nouveau, plus chaleureux. Elle aurait aimé sortir dans le parc durant la nuit, pour voir toutes les lumières brillant derrière les fenêtres du château, cela devait être magnifique. Mais bien évidemment, jamais elle n’oserait ! Peut-être un jour, quand elle serait plus grande, en septième année. Pour l’instant, elle se contentait, et avec joie, de l’intérieur du château, rendu encore plus magique que d’ordinaire.
La petite blondinette marchait donc à pas lent dans le couloir pour rentrer à sa salle commune, les yeux écarquillés par tant de merveilles, savourant l’ambiance festive qui régnait au château, elle se sentait toute joyeuse, prête à sourire et à rire pour un rien. Ce qu'elle fit en observant un peu les gens qu'elle croisait sur son chemin, comme cette fille de Serpentard qu'elle ne connaissait que de vue qui se promenait avec un coupe-ongle à la main. Les gens étaient bizarres, parfois, tout de même !
Entrant enfin dans sa chère salle commune adorée, elle se pelotonna confortablement dans un fauteuil, promenant son regard enthousiaste sur la pièce. Elle repéra, dans un coin de la salle, Celia Hoover, une petite brune de son année, armée d’aiguilles à tricoter, qui semblait laborieusement essayer de faire quelque chose du tas de laine à ses côtés. Marianne sourit, amusée, et se dirigea vers elle.

« Salut Celia ! Ça va ? Qu’est-ce que tu fais ? »

« Bonsoir ! Je voudrais finir de tricoter ce bonnet pour ma petite sœur qui vient de naitre. Je voulais l’envoyer pour Noël par hibou…mais je crois que je n’aurais jamais fini. »

Celia soupira tristement, continuant malgré tout à tricoter lentement, très lentement, mais avec tant de concentration et d’effort que c’en était admirable. Elle louchait presque sur ses aiguilles, son petit visage crispé par la concentration.
Marianne tira un fauteuil et s’installa à côté d’elle. Elle aimait bien Celia et voulait faire quelque chose pour l’aider.

« Je peux t’aider, si tu veux ! »

« C’est vrai ? Tu sais tricoter ? »

Sa condisciple releva brusquement la tête, les yeux pleins d’espoir.

« Non, mais ma maman tricote à l’aide d’un enchantement. Je pense que je saurais le refaire. Je ne suis pas sûre, hein…mais je peux peut-être essayer ? »

Marianne eut un petit sourire timide. Elle n’était pas sûre d’elle du tout, mais elle avait envie d’aider Celia. Et après tout, cela ne coutait rien d’essayer, non ? Et puis pour une fois qu’elle savait quelque chose que d’autres ne savaient pas…elle se sentait plutôt fière. Elle sortit sa baguette, et s’aperçu que sa main tremblait, angoissée à l’idée d’échouer et de se ridiculiser devant sa camarade. Elle inspira lentement, fouillant dans sa mémoire à la recherche du sort qu’utilisait sa mère lorsque qu’elle fabriquait les jolis pulls bleus pâles de Jack. Elle pointa sa baguette sur l’ouvrage de Celia et prononça l’incantation d’une voix hésitante. Les aiguilles sursautèrent, mais rien d’autre ne se produisit. Attristée par son échec, Marianne sentit les larmes lui monter aux yeux. Inspirant de nouveau profondément, elle renouvela son effort, mais la même absence de résultat se produisit.

« C’est pas grave si tu n’y arrives pas ! C’est gentil d’avoir essayé. Tant pis, ma sœur aura son bonnet une prochaine fois. Noël n’est pas très important pour un bébé, elle ne s’en rendra pas compte. »

Mais Celia avait dit cela d’un ton si triste et déçu que Marianne secoua la tête de droite à gauche.

« Non ! Je vais y arriver ! »

Serrant les dents, son visage prenant un air déterminé, elle pointa fermement sa baguette sur le début de tricot de Celia et énonça une nouvelle fois le sort. Et la magie opéra. Les aiguilles s’envolèrent des mains de Celia, se mettant à tricoter toutes seules, à toute vitesse, devant les yeux émerveillés des deux petites filles. C’est alors que Celia donna un léger coup de coude à Marianne et lui fit remarquer la présence de leur directrice de maison. Marianne rougit. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi se dirigeait-elle vers elles ? Est-ce qu’elle avait fait quelque chose de mal ? Est-ce qu’elle avait eu une si mauvaise note en étude des moldus que cela nécessitait que le professeur vienne lui en parler là, maintenant, tout de suite ? Pourtant, le professeur Mason avait l’air de sourire…

« Bonsoir professeur ! » bredouilla Marianne en baissant légèrement les yeux.

Celia salua à son tour leur directrice de maison.

« Bonsoir, les filles ! Je viens de voir ce magnifique sortilège de tricot, Marianne, je vous félicite. »

Marianne rosit. Elle aimait bien le professeur Mason, qui était toujours si gentille avec tout le monde…quel dommage que sa matière soit aussi nulle…mais pour faire plaisir à sa directrice de maison, elle faisait toujours un effort.

« Merci…je…merci. »

« C’était la première fois qu’elle le faisait, en plus, professeur ! » s’exclama Celia avec un grand sourire.

« Vraiment ? Et bien cela vaut bien vingt points, alors, bravo, Miss Wolf ! »

Marianne sourit. Puis rougit. Puis sourit. Pour une fois, elle était drôlement fière d’elle.

++

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'Dé Personnages' :

Résultat : 9

C'est donc à Maeva Hellsoft à qui il arrive des aventures aujourd'hui.

Lorena ayant été tirée il y a plus de deux jours, son tour saute, elle devra répondre à la fin. C'est donc à Maeva.

Les dés m'embêtent, ils font une fixette sur les personnages de Margot... et sur les Serdaigles.

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'Dé Personnages' :

Résultat : 47

Tenez, qu'est-ce que je disais! Ils ont tiré Dorian Butler!

Il se passait vraiment des choses d’étrange, ces dernières semaines.

C’était la réflexion que se faisait Maeva en marchant dans les couloirs de Poudlard, pensive. Elle avait vu Swann Twilfit déguisée en lutin allongée sur un matelas aux côtés d’Olivia Fowler, Darren O’Connor avec une tortue dans les bras, Samaël Smith et Théo Nott chanter – horriblement faux – des chants de noël dans la Grande Salle… Bref, une foule d’éléments étranges, bien que plutôt amusants. Maeva ne savait pas vraiment d’où venait cet esprit d’allégresse qui se rependait parmi ses camarades – l’approche de noël ? – mais elle en était ravie. Cette période de l’année était sa favorite. Elle adorait voir les sourires sur les visages de ses camarades, ainsi que la bonne humeur qui envahissait la salle commune des rouges et ors à l’approche de cette fête si magique.

Outre cela, elle était plus que pressée de revoir son père ! Il lui manquait énormément, et elle avait hâte qu’il l’emmène manger une glace après la patinoire qu’il lui avait promit en juillet ! Car un jour, son papa d’amour chéri lui avait dit qu’il n’y avait pas d’époque pour déguster une bonne glace… Et depuis, ces paroles étaient restée gravée dans la mémoire de la petite Gryffondor. De plus, dans sa dernière lettre, il lui avait écrit que pendant ses vacances, elle rencontrerait quelqu’un de très spéciale qui à ce qu’il paraît lui plairait beaucoup. Elle n’avait aucune de qui ça pouvait bien être mais était impatiente de faire sa connaissance !

Alors qu’elle tournait à l’angle d’un couloir, la petite fille aperçu son futur beau-père ainsi qu’une petite Poufsouffle, un tricot dans les mains et visiblement très fière d’elle, et baissa la tête en accélérant le pas, légèrement mal-à-l’aise. Empruntant donc un autre chemin, elle tomba sur Lisa, qui avait une lettre dans les mains, et semblait sur le point d’exploser. Inquiète par l’état de son amie, la fillette s’avança vers elle et lui saisit doucement le poignet tandis que sa camarade relevait les yeux pour lui lancer un regard noir.

« Qu’est-ce qu’il se passe, Lisa ? » demanda-t-elle fronçant les sourcils.

« Je… Je… Je vais le tuer. »

« De quoi ? Mais qui ? » questionna la petite, alarmée.

« Cédric ! » explosa-t-elle, faisant hocher la tête à Maeva.

« Il a fait quoi, encore ? »

Cédric était un garçon de Serdaigle de leur année, qui s’amusait régulièrement à faire des farces vraiment méchantes à Lisa. Et si au début elle avait un peu rit, à présent la fillette était à bout de nerf et ne supportait plus les petites piques blessantes que lui lançaient régulièrement son ennemi.

« Il m’a envoyé ça ! » S’exclama-t-elle en lui fourrant violemment la lettre dans les mains.

Parcourant rapidement la missive des yeux, la petite lâcha un soupir avant de poser un regard compatissant sur son amie.

« Lisa… »

« Non ! J’en ai marre, marre, marre ! Il n’a pas le droit de se moquer de moi comme ça, ni de mes parents ! »

Alors que Maeva s’apprêtait à parler, Lisa la devança en se mettant à marcher rapidement. Elle courrait presque et semblait tellement en colère qu’on aurait dit qu’elle allait tuer la moindre personne qui se trouvait sur son chemin. Agissant rapidement, la petite fille attrapa le bras de son amie et fit contrepoids afin de la forcer à s’arrêter.

« Maeva ! Lâche-moi ! »

« Non Lisa ! Arrête de marcher ! Arrêêêêêêêêteuuuh ! Mais, réfléchit cinq minutes ! Si tu y vas euh… Déjà il va voir que ça te blesse et puis… Et puis tu vas faire perdre pleins de points aux Gryffondor en plus ! Déjà qu’on en a beaucoup… Allez Lisa, arrête-toi ! » supplia la fillette en tirant sa camarade dans le sens opposé où elle voulait aller.

« Que se passe-t-il ici ? » demanda alors une voix, faisant sursauter les deux fillettes qui cessèrent leur lutte.

Reconnaissant le professeur Londubat, Maeva se dandina sur elle-même, mal-à-l’aise, tandis que Lisa baissait la tête.

« Je… »

« On ne faisait rien de mal, professeur ! » la devança Maeva. Lisa a reçu une lettre d’un garçon de Serpentard et… Elle n’était pas très contente et elle voulait aller lui dire deux mots. Mais du coup, j’ai voulu la retenir, parce que ça allait faire perdre des points à Gryffondor et que ce n’était pas la bonne solution et… »

« C’est ma faute professeur, je n’aurais pas dû m’emporter… »

Laissant s’écouler quelques secondes, le professeur de botanique les regarda avec gentillesse, avant de commencer, d’une voix douce :

« Un jour, quelqu’un m’a dit qu’il fallait beaucoup de bravoure pour faire face ses ennemis, mais qu’il n’en fallait pas moins pour affronter ses amis. » déclara-t-il en posant un regard sur Maeva qui rougit légèrement. « C’est pourquoi j’accorde donc vingt points à Gryffondor… »

Les deux fillettes se regardèrent, les yeux écarquillés de stupeur, tandis que le professeur les contemplait, un air nostalgique sur le visage.

« Allez, filez à présent ! N’avez-vous donc pas à me rendre un devoir de botanique bientôt ? »

Remerciant le professeur, les deux fillettes ne se le firent pas dire deux fois, et coururent rejoindre leur dortoir, laissant la lettre à même le sol…

Dorian a dit qu'elle passait son tour, voyons donc quel sera le dernier à faire gagner 20 points à sa maison...

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'Dé Personnages' :

Résultat : 35

Oh ben, tiens, moi en la charmante personne d'Aaron Finnigan!
(ces dés sont retords, ils m'ont tiré Ulrich, Georgia, Cécy et Kathrina, puis Théo, puis Marianne, Jonathan et Maeva... je les hais.)

Pour éviter d'avoir cent cinquante tirages à faire demain, voici la liste qui sera d'actualité. Afin de ne pas terminer le calendrier sur un PNJ, j'ai remplacé les trois restant (des Poufsouffle), par des membres de cette maison. Le vainqueur fera gagner 50 points à sa maison alors... prenez les paris!

1 - Beth (remplace Kathrina)
2 - Ahren
3 - Sasha B.
4 - Ben
5 - Beth
6 - Marianne
7 - Sasha K.
8 - Clara
9 - Donald
10 - James (remplace Juliet D.)
11 - Cécilya
12 - Nora
13 - Pilli
14 - Artémis
15 - Nathan
16 - James
17 - Ashley
18 - Ulrich
19 - Artémis (remplace Jane)
20 - Irving
21 - Natasha
22 - Jeremy
23 - Angélique
24 - Juliet
25 - Samaël

Le membre 'Chloé Hellsoft' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Personnages' :

Résultat : 4


Ooooh, Heureuse je suis! C'est Ben Shalou qui fait gagner 50 points à Gryffondor! (bon, j'ai hâte de voir comment car il est plutôt réputé pour en faire perdre... Maybon!)

JOYEUX NOEL à tous =D

Comme chaque année à l'approche des fêtes de fin d'année, Ben Shalou était d'une humeur encore plus joyeuse que d'habitude, et forcement il avait beaucoup plus d'idées pour piéger ses camarades. C'est donc avec une excellente trouvaille qu'il descendit dans le parc par ce matin de Décembre.

Ben vérifia avant tout qu'aucuns élève de Poudlard n'avait été assez fou pour sortir par ce froid là. Puis il s'agenouilla par terre et commença à creuser avec la pelle qu'il avait volé dans le bureau du concierge une semaine plus tôt. Une fois satisfait de la profondeur de son trou il se releva essuya la terre sur son pantalon, qu'il étala plus qu'autre chose, et se mit à la recherche de quelques feuilles n'ayant pas été emporté par le vent. Il revint à sa place quelques minutes plus tard tenant un gros bouquets de feuilles mortes dans une main et des branches dans l'autre. Il s'appliqua à les déposer de la façon la plus naturelle que possible au dessus de ce qu'était en train de devenir son piège.

Une fois la disposition terminée il s'éloigna pour admirer son oeuvre d'art puis partit se réfugier dans un buisson pas très loin, un grand sourire de satisfaction sur le visage. Il resta assis là une petite heure mais heureusement pour lui il s'était bien couvert.

Il aperçut alors la directrice de Poudlard sortir, un parchemin à la main et un sourire nostalgique sur le visage. Qu'est ce que la directrice pouvait bien faire dans le parc...? Ah mais non mais c'était pas bon du tout ça, elle était en train de se diriger vers .... Ah mais non, ce piège était déstné à Sean Fitcher ou à Beth Sweet ou bien Ahren Keller mais sûrement pas à Mcgonagall. Il ne pouvait pas tuer la directrice !

Ben sortit alors de sa cachette et se mit à courir en direction de son piège.

" Noooooooon ! Professeur pas par là il y a un... *BOUM * Aiiiiiiiiiie ! "

Se redressant tant bien que mal, Ben massa sa cheville blessé avant de lever la tête vers la directrice.

" J'ai aperçu un grand faire le piège et je ne voulais pas que vous vous blessiez. "

Il espéra très fort que Mcgonagall le croit même si en ce moment même il se savait peu crédible. La directrice le scruta un instant par dessus ses lunettes et Ben, terrifié, se demanda si elle allait le renvoyer ou l'enfermer dans les cachots avec le Baron sanglant. Cependant, ce fut sur un ton bienveillant qu'elle sadressa finalement à lui.

"Je crois que l'auteur de ce piège a bien retenu la leçon, commença-t-elle avec un sourire en coin. Quoiqu'il en sot, vous venez de prouver votre appartenance à la maison de Godric Gryffondor en sauvant votre directrice d'une mort certaine, ou du moins d'une cheville foulée. Je vous accorde cinquante points pour cet acte héroïque, ajouta-t-elle alors que son sourire s'agrandissait. Maintenant boitez rapidement en direction de l'infirmerie, avant que je ne change d'avis" termina-t-elle, plus grave.

Ben ne se le fit pas dire de fois et prit le chemin de linfirmerie d'une démarche claudiquante en se demandant ce qui pouvait bien mettre Mcgonagall de si bonne humeur...