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I know fear is what it really was [Roy & Avalon]

Roy Calder
Roy CalderPropriétaire d'un haras
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I know fear is what it really was [Roy & Avalon] - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Oct 2020 - 10:25
« Eh bien, cette réponse est claire » répondit t-il avec un sourire, en laissant traîner son regard sur elle, alors qu’elle confessait derrière cette réponse moqueuse qu’elle le trouvait toujours beau.

Il se doutait que l’attirance mutuelle qu’ils s’étaient avoué quelques semaines plus tôt n’avait pas disparu -en tout cas il ne l’espérait pas- et il ne pouvait s’empêcher d’apprécier qu’elle lui confirme cela, à un moment où ils étaient particulièrement proches l’un de l’autre. Ce léger flirt avait une saveur très particulière, bien différente des précédents moments qu’ils avaient pu avoir ensemble, Roy le mesura en sentant Avalon raffermir leur étreinte et un silence apaisant se glisser entre leurs mots. Son menton s’appuya légèrement sur ses cheveux, tandis qu’il savourait le sentiment de bien-être que cette proximité entre eux faisait naître chez lui. Il était terriblement reposant de ne plus chercher à lutter contre cet élan qu’il avait pour elle et de ne plus le questionner sur ce qu’il signifiait. Il était parvenu, au moins pour cette soirée, à savourer simplement ce que cette relation changeante entre eux avait à lui offrir et il en ressortait le coeur plein de réconfort et de sentiments agréables. Plutôt que de les analyser, il préférait apprécier ce changement et savourer la confiance qu’Avalon lui accordait en lui offrant tous ces morceaux d’elle. Cette dynamique où ils pouvaient se parler de choses importantes et personnelles, tout en se faisant des plaisanteries anodines, lui allait parfaitement bien. Il sourit à la protestation de son amie sur son prétendu mauvais goût.

« Je n’ai pas dit ça » dit-il en souriant malicieusement, sans préciser le fond de sa pensée toutefois.

A sa manière, Avalon aussi était féminine, arborant un style qu’il avait toujours apprécié sur elle, et de plus en plus ces derniers temps. Il ne pouvait nier qu’il était particulièrement attentif au fessier parfait que lui faisaient ses jeans mais il n’allait pas l’avouer ici.

Ce qui le surprenait en revanche, ce fut l’aveu qu’elle fit au sujet de ses origines, que Roy, aussi étonnant soit-il, ne connaissait pas. Il savait qu’elle n’était pas britannique de mère en fille, il n’y avait qu’à regarder les traits de son visage pour deviner que ses ancêtres venaient d’ailleurs. Mais les deviner n’était pas si évident : son nom de famille et son prénom, eux, étaient parfaitement anglais, sa peau hâlée, ses yeux en amande, ses lèvres pleines, ses cheveux soyeux, pouvaient suggérer plein d’origines différentes. Roy ne se l’était jamais vraiment formulé mais quelque part dans sa tête, Avalon n’avait pas qu’une seule origine mais plusieurs différentes, difficiles à démêler.

Autant dire qu’il fut abasourdi en l’écoutant parler espagnol d’une manière tout à fait fluide, comme si elle avait fait ça toute son enfance. Ses lèvres s’entrouvrirent en un « o » de surprise, ses sourcils se haussèrent, puis, un rire incrédule lui échappa à la fin de son discours, alors qu’il répondait vivement à sa dernière question :  

« Mais non, je savais pas ! Non mais sérieux, si tu me l’avais dit, ça m’aurait marqué, attends ! » Sans doute Fergus et Toni le savaient, car ils étaient plus proches d’elle, mais lui, il était sûr de ne pas avoir eue cette information ou de l’avoir manquée : ce n’était pas le genre de chose qu’il oubliait. « Non mais tu te rends compte qu’on a manqué des années de private jokes en espagnol toi et moi ? »

Elle avait donc appris cette langue au contact de ses grands-parents maternels qui ne maîtrisaient que l’espagnol, s’il en croyait ce qu’elle venait de dire. Il voyait très bien quel genre de situation elle avait vécue, ils semblaient partager une histoire comparable tous les deux. Ses parents à lui aussi avaient émigré jusqu’en Angleterre avec leurs propres parents, qui espéraient offrir une meilleure vie à leurs enfants, en quittant des pays instables sur le plan politique et économique.

Ses origines directes venaient du sud de l’Espagne, ses origines plus lointaines d’Amérique Centrale, Roy savait que ses ancêtres avaient émigré de plusieurs endroits, à plusieurs reprises. Malgré leurs nombreuses années de vie en Angleterre, ses grands-parents maîtrisaient bien mieux l’espagnol qui était leur langue maternelle, qu’ils parlaient donc plus naturellement, quand l’anglais leur demandait un certain effort. Victor et Elena Calder, ses parents, parlaient parfaitement les deux langues et avaient toujours tenu à ce qu’il en soit de même pour leurs enfants. Le résultat était que leur maîtrise d’espagnol allait décroissant : les deux plus grands, sur qui ils avaient concentré leurs efforts, étant les plus bilingues, les deux derniers un peu moins. Mais tous les quatre pouvaient très bien se débrouiller pour comprendre et parler cette langue, que Roy avait toujours appréciée.

En entendre quelques mots glisser entre les lèvres d’Avalon lui fit quelque chose, d’ailleurs. Charmé, il la regarda quelques secondes, un éclat particulier au fond du regard, un peu émerveillé peut-être, face à cette découverte qu’il faisait sur elle et qui les rapprochait d’une nouvelle manière.

« Un punto más en común. » Ses doigts vinrent effleurer et dégager une mèche sur son front, d’un geste spontané, empreint d’une tendresse qu’il ne put contenir ni dans cette caresse, ni dans son regard sur elle. « Deberías hablar así más a menudo. » *

Sa main retomba, son coeur resta un peu troublé, son sourire s’accrocha sur ses lèvres. Encore une fois, il ne commenta pas ce qu’il ressentait, se contenta d’en apprécier la sensation et bientôt, leurs discussions à tous les deux reprirent, empreintes d’une complicité renforcée. Roy ne sut combien de temps encore ils se mirent à parler de tout et de rien mais les premières lueurs jour ne semblaient plus très loin derrière la fenêtre du salon quand leurs échanges se firent plus espacés, jusqu’à ce qu’Avalon cesse de lui répondre. Il sentit à son souffle profond qu’elle s’était endormie contre lui. Il ne chercha pas à bouger ou à s’en aller, mais fit tout le contraire, en savourant la sensation de son corps chaud contre le sien, sa respiration paisible dans son cou qui finit par le bercer. Quelques minutes plus tard à peine, il la rejoignit, se laissant glisser vers un sommeil qu’il n’avait pas connu aussi apaisé depuis bien longtemps.

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Roy Calder

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I know fear is what it really was [Roy & Avalon] - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Oct 2020 - 23:01
« Putain mais oui… » réagit Avalon au commentaire de Roy qui lui faisait remarquer qu’ils étaient passés à côté de nombreuses blagues qu’ils auraient été les seuls à comprendre. « Et imagine toutes ces fois où on aurait pu défendre ensemble la culture espagnole face à Toni ? » Un rire s’échappa de ses lèvres. « On a dix ans à rattraper, là. » fit-elle, un peu moqueuse.

Derrière cette dernière remarque se cachait pourtant un sentiment d’émerveillement teinté d’incrédulité. Tout au long de cette soirée, Avalon n’avait cessé de s’étonner de ce lien si particulier qui s’était noué entre Roy et elle ; un lien fort, coloré par des sentiments desquels émanaient une chaleur qui ne la quittait pas. Un lien qui, finalement, lui paraissait évident. A tel point qu’Avalon se demandait aussi pourquoi il ne survenait que maintenant, alors qu’ils se fréquentaient tous les deux depuis des années. Certes, elle n’avait jamais été aussi proche de Roy qu’elle l’était de Toni ou de Fergus et, par conséquent, ils avaient passé moins de temps ensemble alors qu’elle ne comptait plus le nombre de soirées qui l’avaient amené à parler à Toni ou à Fergus jusqu’à ce que le jour se lève. Mais, même sans cela, il lui paraissait presque irréel de constater un tel changement dans leurs rapports, après des années d’amitié qui n’avaient jamais été teintée de la même ambiguïté. Avalon avait cette curieuse impression d’avoir brusquement ouvert les yeux sur quelque chose qui s’était pourtant toujours trouvé à la portée de son regard. Tout était différent, à présent : ses yeux s’attardaient sur les contours de son visage, s’arrêtaient parfois sur l’ourlet de ses lèvres. Ses gestes envers lui étaient toujours moqueurs mais aussi beaucoup plus doux et, surtout, elle recherchait souvent – très souvent – sa présence. Ce soir en était l’exemple le plus parfait : depuis qu’ils avaient noué leurs mains pour la première fois, ils n’avaient jamais réussi à rompre ce contact. Leurs épaules s’étaient frôlées, leurs doigts s’étaient entrelacés, jusqu’à cette dernière posture qu’ils avaient adoptée et qui leur permettait une proximité qu’ils n’avaient jamais exploré jusque-là.

Et ce fut cette proximité, justement, qui fit accélérer le cœur d’Avalon alors que Roy se penchait vers elle pour dégager une mèche de cheveux qui s’était égarée sur son front. Leurs regards se croisèrent et, pendant un bref instant, elle eut l’impression que, si elle écoutait cette impulsion qui lui venait directement du cœur, elle aurait pu se redresser pour embrasser son ami. Autant parce qu’elle le désirait que parce qu’elle se sentait poussée par cette volonté de sceller ce rapprochement qui se tissait entre eux. Elle n’en fit rien parce que, étonnement, le moment ne lui semblait pas bon et que, sans en comprendre la raison, une peur subsistait au creux de son estomac et qu’elle n’avait pas envie de la raviver. Vivre ce moment hors du temps, blottie contre Roy, lui paraissait être une perspective bien assez douce pour ne pas la teinter de gestes qu’elle désirait avoir sans être certaine de toutes les conséquences qu’ils entraineraient. Elle resta donc immobile, sentant ses lèvres s’étirer dans ce compliment qui ne disait pas son nom mais qu’elle accepta comme tel, prononcé dans cette langue chantante qu’elle affectionnait particulièrement.

« Lo pensaré. »* répondit-elle dans un souffle en accrochant son sourire au sien.

Finalement, après un moment de silence coloré par une tendresse qu’elle sentait mutuelle, leur conversation repartit sur des sujets qui eurent don de la sourire, s’indigner, puis rire. Le cœur léger, l’esprit fatigué, enveloppée par la chaleur qui se dégageait de leur étreinte, Avalon ne tarda pas lutter contre un sommeil qui menaçait de l’emporter à tout moment. Ses réponses s’espacèrent de quelques secondes, puis d’une minute entière alors que ses paupières, lourdes, se refermaient par intermittence. Finalement, un moment de silence un peu trop étendu eut raison d’elle ; Avalon glissa dans le sommeil avec une simplicité toute naturelle, acquise par la confiance qu’elle accordait à la personne qui l’enlaçait.

***

Une vibration constante – pénible – contre sa cuisse, tira Avalon d’un sommeil profond qu’elle aurait préféré ne pas quitter. Elle ouvrit les yeux avec difficulté, porta sa main jusqu’à son Pear, dont le réveil silencieux avait réussi l’exploit de la tirer de sa – bien trop courte – nuit. Dire qu’Avalon n’aimait pas se lever était un euphémisme – il s’agissait d’une véritable violence physique pour elle que de sortir de cet état absolument délicieux qu’était le sommeil. D’autant plus lorsqu’elle avait aussi bien dormi, songea-t-elle en levant un regard ensommeillé vers Roy, qui n’avait pas bronché de son réveil. Elle l’observa un instant, un peu troublée par cette vision de lui, si serein et si apaisé, qu’elle surprenait dans le calme de son appartement encore plongé dans une semi-pénombre. Elle esquissa un sourire en observant son visage endormi et en sentant son bras la maintenir contre lui. Ils avaient plus ou moins glissé pendant la nuit – Roy avait étendu ses jambes sur le canapé, Avalon les avait emmêlées aux siennes et sa tête reposait toujours sur son torse. Elle profita encore quelques secondes de cette position qu’elle aurait aimé faire perdurer plutôt plusieurs heures, et se glissa finalement, à regret, hors des bras de son ami. Il bougea un peu, une grimace d’incompréhension sembla passer sur ses lèvres, mais il ne se réveilla pas. Avalon rejoignit sur la pointe des pieds sa chambre. Son Pear One lui indiqua qu’il était déjà huit heures trente – alors qu’elle devait être au ministère une demi-heure plus tard – et elle gagna la salle de bain attenante sans attendre pour se doucher. Elle surprit dans le miroir son regard – yeux fatigués mais mine reposée – et se glissa sous le jet d’eau chaude avec un sourire qui ne tarda pas à disparaître sous la buée.

La jeune femme termina de se préparer, l’esprit encore embrumé par cette courte nuit, et retourna dans la grande-pièce à vivre, où Roy n’avait pas bougé et semblait toujours profondément endormi. Elle hésita un instant à lui réveiller – parce qu’elle devait impérativement partir – mais n’eut pas cœur à mettre fin à cette tranquillité qu’elle percevait chez lui. Sans un bruit, elle se dirigea vers la cuisine, fit couler suffisamment de café pour en verser dans un immense thermos et en laisser à Roy (parce qu’elle n’était pas non plus une hôte détestable), et ajouta dans le sien un sirop de caramel, un peu de lait, et quelques morceaux de sucre. Elle attrapa un sac, enfila des baskets blanches qu’elle adorait, et fut brusquement prête à quitter ce qui avait été, pendant quelques heures, un cocon apaisant. Elle hésita une seconde, puis finit par saisir un stylo et une feuille, sur laquelle elle griffonna quelques mots.

Une minute plus tard, elle refermait doucement sa porte d’entrée derrière elle, dévalait ses escaliers pour transplaner jusqu’au ministère de la magie.

Une seule trace d’elle subsistait dans son appartement, au niveau des yeux de Roy, qui se poseraient sans aucun doute sur son écriture ronde.

« J’ai dû partir au ministère mais tu dormais si bien que j’ai pas voulu te réveiller,
Il y a du café (noir, quelle tristesse) dans la cuisine.
Au risque de nourrir encore ton ego, c’était l’une des meilleures nuits que j’ai passé depuis longtemps,
Av’ ».


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Roy Calder
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I know fear is what it really was [Roy & Avalon] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Oct 2020 - 22:12
Ce fut un frisson qui tira Roy du profond sommeil dans lequel il était plongé. Il émergea lentement, en rattrapant l’empreinte d’un parfum sucré près de lui qu’il identifia comme une odeur familière et plaisante, mais quand il ouvrit les yeux, il ne trouva pas la personne à qui elle appartenait. Il baissa son regard sur le plaid gris qui le couvrait, avisa son environnement qu’il ne mit que quelques secondes à replacer. Les souvenirs de la veille étaient frais, marquant, imprimés en lui. Il se souvenait précisément de la sensation de la main d’Avalon dans la sienne, comme s’il la serrait encore. Il se souvenait du parfum de ses cheveux, du ton bas de ses confidences dans la fraîcheur de la nuit, de l’éclat de son regard face à la mer tempétueuse, de sa respiration dans son cou quand elle s’était endormie contre lui. Tout était inscrit dans ses sens, dans sa chair, lui laissant une sensation aussi délicieuse que frustrante. Avalon n’était plus là.

Il accusa ce coup, sans bouger de sa position d’abord, laissant le temps à son corps de se réveiller totalement et à ses pensées de retrouver un chemin fluide. Assez vite, ces dernières se fixèrent sur celle qui lui avait manqué en ouvrant les yeux et il se mit à reconstituer la soirée de la veille, pour l’analyser à la lumière de ce réveil solitaire. Il avait passé la nuit chez Avalon. Il s’était endormi avec elle. Comme la dernière fois, ils n’avaient rien fait d’autre et pourtant, il sentait que tout était très différent. Ils n’avaient jamais été aussi proches, cette soirée leur avait indéniablement fait franchir un pas que Roy ne pensait pas du tout faire. C’était simplement arrivé sans qu’il ne le prévoit, comme tout ce qui avait concerné sa relation avec Avalon au cours des derniers mois. Ils avaient atteint une proximité très particulière, ni totalement amicale, ni totalement romantique, qui laissait Roy aussi troublé qu’impatient d’en éprouver à nouveau la sensation. Il ne savait pas ce qu’Avalon était pour lui, exactement, elle revêtait un statut à part, leur relation prenait des contours flous qu’il ne lui semblait pas avoir déjà éprouvé avec une femme : tout était toujours très clair, habituellement. Soit il était dans un rapport de séduction, soit il ne l’était pas. Cette fois-ci, la réponse n’était pas si simple et au fond, Roy sentait que ce n’était pas forcément la question au centre de cette relation changeante avec Avalon, qu’ils avaient dépassé la question de savoir s’ils se désiraient mutuellement ou non.

Quoiqu’il en soit, Roy était certain d’une chose : cette nuit avait été très douce, très apaisante pour lui. La direction que prenait ses rapports avec Avalon, aussi incertaine soit-elle, avait un effet positif sur lui dont il n’avait pas envie de se séparer.

Sur cette dernière pensée, il finit par consulter son Pear One pour voir les notifications qu’il avait manquées. Il constata que l’heure était venue pour lui de se lever également. S’il fit un tour dans la salle de bain pour se débarbouiller, il n’osa pas se glisser dans la douche -un espace un peu trop intime à ses yeux quand on n’y avait pas été explicitement invité- et convint assez vite qu’il allait passer chez lui pour se changer, avant toute chose. Quand il revint dans le salon, assez réveillé pour convenir qu’Avalon avait du lui laisser des instructions pour verrouiller l’appartement, son regard tomba alors sur un bout de papier posé sur la table basse, à côté d’une clé.

« J’ai dû partir au ministère mais tu dormais si bien que j’ai pas voulu te réveiller,
Il y a du café (noir, quelle tristesse) dans la cuisine.
Au risque de nourrir encore ton ego, c’était l’une des meilleures nuits que j’ai passé depuis longtemps,
Av’
».

Si les premières phrases le firent sourire d’amusement, la dernière, elle, se grava sur son coeur comme une étreinte chaude, qu’il prit le temps de savourer en relisant ses mots plusieurs fois. Il se rendit compte que cet aveu faisait parfaitement écho chez lui. Il peinait un peu à croire à la facilité avec laquelle ils avaient parlé tous les deux, alimenté une conversation pendant des heures que Roy aurait pu continuer d’entretenir si le sommeil ne les avait pas rattrapés tous les deux. Il n’avait d’ailleurs pas aussi bien dormi depuis bien longtemps et son corps se souvenait encore de la chaleur de celui d’Avalon contre le sien comme une sensation profondément plaisante et réconfortante.

Avec un léger sourire, il glissa le mot dans sa poche et sortit d’un même geste son Pear One pour écrire un message à destination de son amie. Puisqu’elle avait été sincère avec lui, malgré le fait que cela l’exposait, il fit l’effort de l’être à son tour, puis rangea son appareil avec une sensation de légèreté au coeur qu’il n’avait pas eue depuis bien longtemps.

Le message en question:

FIN DU RP


Roy Calder

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