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Christmas is coming

Nora Weaver
Nora WeaverProfesseur de Soins aux Créatures Magiques
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Profil Académie Waverly
Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 21:41
Père-noël secret
Cher père-noël, cette année j'ai été presque sage, et je voudrais un RP sous le sapin...

Qu'est-ce que c'est ?
Coucou les petits choux ! Christmas is coming 1296131409

Parce que noël approche et que vous avez été sages cette année (bon, pas très sages, en fait, mais c'est pour ça qu'on vous aime Christmas is coming 2222602150), nous vous proposons un projet de "père-noël secret". Le principe est que chaque personne se voit attribuer une autre personne et devient son père-noël secret, donc doit lui offrir un cadeau. Et évidement ce cadeau n'est autre qu'un RP ! (enfin vous pouvez aussi offrir des chaussettes, si vous voulez, mais ce sera en extra).

Si vous vous inscrivez à la suite de ce post, vous recevrez le nom d'un autre joueur pour lequel vous devrez écrire un One-Shot (ou un roman en 39 chapitres si l'envie vous prend). Ce texte devra mettre en scène un de ses personnages, et préférablement un des vôtres, mais vous pouvez utiliser un PNJ si vous ne trouvez aucun lien entre un de vos persos et un des persos la personne pour qui vous écrivez. Il n'y a pas de thème imposé, vous pouvez écrire à n'importe quel sujet, dans n'importe quel contexte, vous pouvez faire des flash-back, un texte dans le futur, tout ce que vous voulez ou presque !  Dans l'idée, le texte devrait être une histoire choupie/une déclaration d'amour/un joli song-post, mais après tout si vous voulez écrire des trucs sanglants et déprimanst, pourquoi pas, chacun sa vision de l'esprit de noël hein Christmas is coming 2222602150 Essayer de tuer les gens à coups de boules de neige, au moins. Aucune longueur minimum n’est imposée, vous pouvez faire très court ou vous perdre dans un RP fleuve, c'est l'intention qui compte !

Vous pouvez vous inscrire jusqu'à mardi soir, et je ferai le tirage au sort rapidement après ça pour vous envoyer le nom du joueur pour qui vous écrirez. Vous aurez ensuite jusqu'au 24 Décembre au plus tard pour envoyer votre texte par MP à la personne désignée, qui aura le privilège de le découvrir en avant-première avant que toutes les productions ne soient rassemblées sous ce post pour que tout le monde puisse en profiter Christmas is coming 990527931



Les inscrits

- Nora
- Roy
- Léopold
- Abigail
- Mildy
- Esther
- Juliet
- Daisy
- Klemens
- Azénor



Christmas is coming 20022510012324176
Roy Calder
Roy CalderPropriétaire d'un haras
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 22:27
Choupie idée Christmas is coming 2108495678 Christmas is coming 2628456867

Je m'inscris Christmas is coming 1935446143


Roy Calder

Walking on the sunny side

KoalaVolant
Leopold Marchebank
Leopold MarchebankMinistre de la Magie
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 22:31
Je m'inscris aussi Keur
Abigail O'Brien
Abigail O'BrienAncien personnage
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 22:35
J'aime bien l'idée. Je m'inscris aussi !

(en espérant que j'ai le temps de le faire Christmas is coming 3925848005)


Christmas is coming Tumblr_mo8lnltDBN1rftvr1o6_250
Mildred Magpie
Mildred MagpieLe loup garou bizarre
Messages : 1168
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 22:42
Christmas is coming 2222602150

Idée très sympa! Mildy sera de la partie!
Christmas is coming 2774444739


All I Want is Your Money!
Esther Malefoy
Esther MalefoyChargée de communication
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 22:51
Mouaaaaaaa Christmas is coming 2774444739
Juliet E. Wilson
Juliet E. WilsonCapitaine de l'équipe nationale de Quidditch
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 4 Déc 2015 - 10:42
Je m'inscris également Christmas is coming 1296131409
Daisy Mason
Daisy MasonPersonnage décédé
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 4 Déc 2015 - 16:22
Moiii Christmas is coming 2628456867


   
« You might belong in Hufflepuff, where they are just and loyal. Those patient Hufflepuffs are true and unafraid of toil.»
(c)crackintime
Klemens Dabroski
Klemens DabroskiLoup-garou
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 4 Déc 2015 - 18:31
Je m'inscris What a Face


Klemens Dabrosky
Azénor Reynolds
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Christmas is coming Icon_minitimeSam 5 Déc 2015 - 15:08
Je m'inscris Christmas is coming 2628456867 Christmas is coming 3246920224


Christmas is coming 160401115836273026

©️Vivi-le-seul-l'unique
Nora Weaver
Nora WeaverProfesseur de Soins aux Créatures Magiques
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 18:18
Tirage au sort effectuée !  Christmas is coming 2926173624 Attendez-vous à recevoir très vite un MP de ma part sur le compte avec lequel vous êtes inscrits :)

Si des retardataires veulent encore s'inscrire, manifestez-vous vite, que je refasse un tirage avant que les participants ne commencent à écrire leurs cadeaux et tant que j'ai encore tous mes petits bouts de papier Christmas is coming 2222602150 (oui, il existe certainement un moyen de faire ça sur Excel, mais moi j'ai découpé plein de papier What a Face) Je n'ai rencontré qu'un seul bug : Léopold qui est tombé sur...Léopold, trop d'amour pour lui-même Christmas is coming 1881463262


Christmas is coming 20022510012324176
Aaron Finnigan
Aaron FinniganPersonnage décédé
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 19:11
Aaah tu vas me haïr Nora Christmas is coming 214155513 mais je voulais me retirer de l'échange, avec mes concours blancs je ne vais pas avoir le temps de participer finalement... Desoleeee je pensais prévenir ce week end Christmas is coming 214155513 Christmas is coming 214155513


Sing me a song of a lad that is gone
Say, could that lad be I?
Merry of soul he sailed on a day
Over the sea to Skye
Billow and breeze, islands and seas
Mountains of rain and sun
All that was good, all that was fair
All that was me is gone

Leopold Marchebank
Leopold MarchebankMinistre de la Magie
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Christmas is coming Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 19:55
Mwahaha j'aime m'aimer Christmas is coming 1317810029

Je veux bien récupérer le tirage de Aaron et faire deux textes si jamais personne ne s'inscrit pour la remplacer Christmas is coming 2774444739
Nora Weaver
Nora WeaverProfesseur de Soins aux Créatures Magiques
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 11 Déc 2015 - 9:49
Pas de soucis Chloé, je comprends Christmas is coming 2965971428 Bon courage pour les concours blancs !

Léo : Je vais voir comment je peux m'arranger pour redistribuer la personne qui recevait et celle qui écrivait à Aaron, je note que tu veux bien récupérer un texte en plus à écrire si personne ne s'inscrit d'ici la fin du week-end Christmas is coming 1296131409


Christmas is coming 20022510012324176
Nora Weaver
Nora WeaverProfesseur de Soins aux Créatures Magiques
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Christmas is coming Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 18:42
Finalement ça s'est bien goupillé, je n'ai eu qu'un changement minime à faire, donc seul l'un d'entre vous à reçu un nouveau MP de ma part Christmas is coming 1296131409
Vous pouvez commencer à écrire vos cadeaux du coup Christmas is coming 990527931

Des bisous Christmas is coming 3246920224


Christmas is coming 20022510012324176
Adonis Greengrass
Adonis GreengrassChargé de mission performance de l'administration
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 18 Déc 2015 - 2:53
Cadeau mystère posté What a Face


Adonis Greengrass
Marlene Carter-Barclay
Marlene Carter-BarclayMédicomage
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Christmas is coming Icon_minitimeVen 18 Déc 2015 - 20:44
Posté ou envoyé ?

J'ai fouillé le forum Christmas is coming 1317810029


Christmas is coming 191118054952506833

Avatar par Shiya.
Kessy Brooks-Marchebank
Kessy Brooks-MarchebankProf de Zumba
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Christmas is coming Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 10:20
Envoyé par MP je pense ? Si j'ai bien compris on envoie à la personne par MP et ensuite on les publiera ici à Noël What a Face


Christmas is coming Batch_10
Théo Nott
Théo NottBibliothécaire
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Christmas is coming Icon_minitimeSam 26 Déc 2015 - 18:27
Noël étant passé je vous poste mon petit texte, en espérant pouvoir lire les vôtres Christmas is coming 1837488421 J'ai tiré Klemens et j'ai décidé de lui écrire un peu de Saméo du futur Christmas is coming 1935446143


Un 24 décembre dans le futur…

Emmitouflé dans sa lourde cape, le visage dissimulé par sa vieille écharpe élimée de Poufsouffle, Théo était prêt à affronter le blizzard qui l’attendait dehors. D’un petit coup de baguette, il éteignit les centaines de bougies flottantes qui illuminaient la bibliothèque magique de Londres, et resta un instant dans le noir à observer l’immense pièce plongée dans la pénombre. Tout était si tranquille ici, si paisible, dans ce royaume du silence et du savoir. Il s’y sentait à sa place, comme il avait pu se trouver chez lui dans la bibliothèque de Poudlard pendant que ses camarades se pressaient dans les tribunes du stade de Quidditch par tous les temps. L’ombre d’un sourire passa sur son visage et il se résolut à quitter son refuge pour regagner le hall, dans lequel Jerry, l’agent de sécurité, attendait, visiblement frigorifié.

« Cela neige fort dehors », commenta Jerry. « J’ai entendu qu’ils avaient fait de nouvelles arrestations aujourd’hui, à deux rues d’ici… »

La mâchoire de Théo se crispa malgré lui tandis que sa vieille peur rance s’insinuait en lui. La peur ne disparaissait jamais, mais on s’y habituait, à ce sentiment d’insécurité permanent, et l’on continuait à vivre tant bien que mal. Glissant ses mains dans sa cape, il vérifia par automatisme qu’il avait bien sa baguette magique et son badge de la bibliothèque, pour les contrôles, précaution indispensable lorsque l’on était un sang-pur aux relations douteuses. Puis il enfila ses gants avant de tourner un visage souriant vers l’agent de sécurité.

« Joyeux Noël Jerry, passe le bonjour à Pam. »

« Joyeux Noël à ton amoureux et à toi », répondit l’homme avec sa bonhommie habituelle. Jerry appréciait Théo qui le lui rendait bien. Leur amitié avait débuté plusieurs mois plus tôt, lorsque Théo avait surpris Jerry plongé dans le dernier roman de Mildred Magpie, planqué derrière le comptoir d’accueil pour que personne ne le voie. S’ils n’avaient pas la même notion de la littérature, ils avaient commencé à parler et à nouer une amitié qui permettait de donner un peu de vie et de chaleur aux journées de Théo. Tout ce qui pouvait lui donner de l’espoir était bienvenue ces temps-ci.

Il était encore tôt, mais la nuit enveloppait déjà la capitale plongée dans le froid. L’ambiance était si particulière aujourd’hui, songeait Théo en marchant vers la chocolaterie où l’attendait une boîte des confiseries préférées de Sam. La neige tombait drue comme pour ensevelir les nombreuses équipes de la police magique et des aurors qui patrouillaient sous une couche épaisse d’esprit de Noël. Ce soir, rien ne pourrait affecter la bonne humeur dans les foyers, rien ne viendrait interrompre la belle soirée qu’ils avaient prévue, Sam et lui, pour se retrouver seuls en amoureux… Cela lui ferait du bien, car les occasions de se retrouver à deux et de passer un moment détendu, sans que les affres de la guerre et de la résistance ne pèsent sur leurs morals, se faisaient de plus en plus rares. Alors demain midi, ils iraient manger la dinde chez les Baker avec tous leurs amis, mais ce soir était à eux, rien qu’à eux !

Du moins, c’était ce que Théo avait espéré. Il ne savait pas à quel point il se trompait, à quel point rien ni personne ne pouvait empêcher la guerre de pénétrer dans son foyer, et même un jour de fête. Il ne savait pas qu’après ce soir, rien ne serait plus jamais comme avant...

Non, il ne savait rien de tout cela, en entrant dans leur petit appartement et en jetant les habituels sorts de protection sur la porte. Retirant ses couches épaisses de vêtements, il fila prendre une douche et enfiler un pantalon noir et une belle chemise émeraude que lui avait offert Sam et qui, selon lui, le mettait en valeur. Ce soir, tout devait être parfait pour leur petite soirée en amoureux, et il s’employa aussitôt à utiliser la fin d’après-midi pour préparer leur réveillon. Un tablier autour de la taille, Théo utilisa ses talents de cuisinier – qui se développaient sensiblement, maintenant qu’il avait appris à se passer d’un elfe de maison – pour concocter un parfait repas de Noël, tout en chantonnant avec la radio.

Bientôt, tout fut prêt, le repas au chaud, la table dressée, les bougies allumées et la bouteille de Vin des Elfes - petit plaisir de décembre - débouchée. Il ne manquait plus que Sam pour que le tableau soit parfait. Hélas, ce fut bien son amoureux qui se fit attendre, et les heures passèrent sans que l’ombre d’un Sam ne se profile. Théo commença à déchanter, à s’agacer puis, progressivement, à s’inquiéter. Peut-être que Sam avait été retenu pour ses talents de médicomage, peut-être que quelque chose s’était passé, ou alors peut-être que… Théo ferma les yeux et se força à prendre une profonde inspiration pour refouler la peur qui s’infiltrait de nouveau en lui. Attendre, assis dans son canapé, voilà à quoi il en était réduit : sortir et partir à la recherche de son amoureux ne serait pas prudent, surtout en cette période, et encore plus en cette soirée de Noël. Les choses étaient tendues, les aurors sur les dents, et l’on ne savait jamais quand un milicien pouvait avoir décidé de vous tomber dessus, alors… alors, il devait attendre.

Il était sur le point de contacter l’ensemble de leurs relations pour en avoir le cœur net quand, enfin, le bruit familier des clefs se fit entendre dans la serrure. Théo bondit sur ses pieds, le cœur battant à tout rompre, envahi par un mélange d’inquiétude et de colère qui ne s’estompa qu’à la vue de son amoureux bien vivant, mais visiblement exténué.

« Sam ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi tu rentres aussi tard, et qu’est-ce que… »

Le regard de Théo venait de s’arrêter sur le petit paquet que Sam tenait dans ses bras, à moitié dissimulé sous sa cape.

« Ne me dis pas que… »  

Théo s’avança un peu plus vers son époux, avant de se figer en entendant un petit gazouillement être émis par le paquet.

« Sam ! », s’exclama Théo, ébahi de surprise. Ecartant les pans de la cape de son amoureux, il se pencha et vit, blottit dans ses bras, un minuscule bébé au visage fripé et aux tous petits doigts qui se tendaient vers le visage de Sam. Théo redressa la tête vers lui et fut frappé par son expression exténuée, ses traits tirés avec lesquels contrastait un regard brillant et bien vivant.

« Joyeux Noël », répondit simplement Sam, avec une touche d’humour décalée qui tira un sourire nerveux à son mari. « Je sais que tout ça est inattendu, mais… Ses parents viennent d’être tués, on a fait tout ce qu’on a pu pour les sauver mais… C’était deux résistants recherchés depuis longtemps, il n’y a plus personne dans la vie de cet enfant, un orphelin de plus et… Je me suis dit qu’on pourrait le garder. »

Sam et Théo voulaient un enfant depuis longtemps. A vrai dire, Théo se voyait père depuis toujours et il s’était toujours imaginé avec une famille nombreuse. Mais le contexte était tel qu’il avait fini par faire un croix sur cet objectif, temporairement en tout cas, et par se faire à l’idée que cela n’arriverait pas avant plusieurs années – si cela arrivait un jour.

« Alors tu l’as juste embarqué, comme ça, sans me demander ? », s’enquit Théo, ébahi.

Sam s’agita un peu, visiblement gêné, et répondit avec cette petite once de timidité qui faisait toujours tant craquer Théo. Cela lui rappelait le Sam d’avant, son meilleur ami ado qu’il avait parfois l’impression de devoir protéger – les choses s’étaient inversées aujourd’hui, son médicomage de mari avait pris de l’assurance et c’était plus souvent lui qui menait la danse.

« Eh bien… Tu sais comment sont les choses en ce moment, il faut prendre des décisions vites et… »

« Mais on ne peut pas juste l’emmener et décider de devenir ses parents, si ? Il ne va pas y avoir des formalités, des complications… »

« De la paperasse, sans doute, de la paperasse pas très légale, certainement, mais ils ont dit que ça irait, alors… Je sais que ce n’est pas un cadeau de Noël conventionnel, mais je me suis dit que… »

Epargnant à Sam la peine de chercher ses mots ou de se justifier d’avantage, Théo avança son visage vers le sien et écrasa ses lèvres sur les siennes, en un long baiser de soulagement, d’incrédulité et, tout simplement, de joie. La joie pure, Théo n’avait plus ressenti cela depuis longtemps, et c’était incroyable d’éprouver de nouveau cette euphorie qui lui réchauffait les membres et éclipsait toutes les angoisses.

« Je t’aime. »

Signifiant ainsi son acceptation de ce nouvel être dans leurs vies, il se pencha vers le bébé et le saisit dans ses bras, tant pour laisser Sam se débarrasser de ses affaires que pour faire connaissance. Les yeux de Théo, qui pouvaient se montrer si durs et intransigeants parfois, n’exprimaient plus qu’une immense tendresse alors qu’ils se promenaient sur le visage de l’enfant. Il semblait si paisible et si vulnérable, ce bébé, ignorant qu’il venait dans le même temps de perdre une famille et d’en trouver une nouvelle, inconscient de l’héritage qu’il portait avec lui, celui de la Résistance contre l’oppression et la tyrannie. Penchant son visage vers lui, Théo déposa un baiser sur son crâne où trônaient quelques petits cheveux châtains, avant de sourire en sentant les bras de son mari venir envelopper sa nouvelle famille.

« Désolé d’avoir loupé ton dîner. »

« Je crois que je peux te pardonner, pour cette fois », rit Théo avant de se tourner vers Sam pour pouvoir l’observer en souriant. « Tu m’as fait le plus beau des cadeaux, j’ai l’air malin moi maintenant avec mes chocolats ! »

Redonnant l’enfant à Sam, Théo se dirigea vers la table pour servir deux verres de Vin des Elfes – la célébration semblait plus indiquée que jamais, même s’ils n’allaient pas abuser, maintenant qu’ils avaient une vie entre leurs mains. Il rejoignit Sam qui s’était installé sur le canapé, songeant qu’il faudrait ensuite faire un saut en urgence chez Juliet et Jeremy pour leur piquer des affaires pour le bébé, tous les magasins seraient fermés à cette heure. Mais Sam avait l’air d’avoir besoin de se poser pour l’instant, et ils savaient une décision importante à prendre !

« Alors, comment on va l’appeler, ce petit ? », se demanda Théo en dévisageant le bébé fixement, comme si son prénom était inscrit sur son front.

Une étincelle de malice brillait dans le regard de Sam, qui finit par révéler…

« En fait… c’est une fille. »
Juliet E. Wilson
Juliet E. WilsonCapitaine de l'équipe nationale de Quidditch
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Profil Académie Waverly
Christmas is coming Icon_minitimeSam 26 Déc 2015 - 22:17
Pour continuer sur la lancée, voici mon petit OS de noël Ship Il était destiné à Julia, et j'ai donc choisi d'écrire sur le meilleur ship du monde le Jeremiet, en tant que jeunes parents Christmas is coming 1935446143 Eden

24 décembre – 21h

Depuis qu’elle savait marcher, Gabrielle était intenable. Ce soir, elle gambadait joyeusement autour du sapin éclairé, sans prêter attention aux ordres de ses parents. Debout dans le salon, Juliet et Jeremy la regardaient, à la fois amusés et attendris par la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Exceptionnellement, ils avaient laissé Gabrielle veiller un peu plus tard que d’habitude. Ils lui avaient pourtant proposé d’aller se coucher dans l’ancienne chambre de son papa, alors qu’ils étaient en train de dîner avec les parents et le frère de Jeremy, mais la petite avait refusé, débordante d’énergie. L’excitation y était pour beaucoup : si elle avait encore un peu de mal à s’exprimer, elle comprenait très bien ce qui se passait autour d’elle.

Elle comprenait donc très bien que ce jour était spécial. Et pour cause, c’était noël. Sans comprendre réellement la signification de cette fête, Gabrielle s’était fait une joie de déballer ses cadeaux – jouant autant avec l’emballage qu’avec le cadeau en lui-même, comme c’est le cas pour la plupart des enfants en bas-âge. Et des cadeaux, il y en avait eu beaucoup ! Elle était la première petite fille de la famille – la première fille tout simplement – et ses grands-parents l’avaient gâté. Si bien que Jeremy et Juliet avait eu du mal à rapporter chez eux tous les paquets ! Car, malgré les parents du jeune homme qui leur avaient proposé maintes fois de rester dormir chez eux, le couple avait tenu à rentrer dans leur maison. Ils avaient envie de passer le matin de noël en famille, juste tous les trois, et de profiter de ce moment privilégié. D’autant plus qu’ils devaient aller à Londres pour déjeuner avec la famille de Juliet. Les Flint organisaient également un repas de noël, quelques jours plus tard, auquel Juliet tenait à être présente. En effet, sa grand-mère maternelle avait été d’une grande aide depuis la naissance de Gabrielle, et ses relations avec Juliet étaient de moins en moins froides. Et, si la jeune femme avait d’abord été étonnée de l’affection qu’Isadora Flint portait à son arrière-petite-fille, elle avait fini par se convaincre que cet amour était réel.

Juliet finit par s’avancer vers Gabrielle, qui gambadait toujours en chantonnant autour du sapin. Dès qu’elle aperçut sa mère, elle s’empressa d’accélérer le pas.

« Allez ma puce, au dodo ! » annonça la jeune femme en soulevant sa fille pour la porter dans ses bras.

« Cadeaux ! A moi ! » rétorqua Gabrielle en pointant le doigt vers le sapin.

« Demain matin les cadeaux, chérie. » intervint Jeremy.

La petite avait un mal fou à comprendre pourquoi elle avait eu une partie de ses cadeaux ce soir, mais qu’elle devait attendre jusqu’au matin – c’est-à-dire une éternité ! – pour déballer les autres.

La mine renfrognée, Gabrielle accepta de bonne grâce d’aller au lit. Malgré son envie de rester debout, ses paupières commençaient à devenir lourdes, et elle finit par s’endormir.



25 décembre -  2h du matin

Juliet dormait profondément, blottie dans les bras de son mari. Exténuée, elle était loin de se réveiller. Mais, depuis qu’elle était maman, elle n’était plus la seule à choisir l’heure de son réveil…

« Maaaamaaaaan ! Paaaaapaaaaaa ! » s’écria Gabrielle en sautant sur le lit de ses parents, atterrissant de tout son poids sur leurs jambes et les réveillant en sursaut.

Le couple ouvrit brusquement les yeux, et Juliet se redressa brusquement, pour se retrouver nez-à-nez avec une petite fille souriante, visiblement très fière de son coup.

« Les cadeaux ! » poursuivit-elle, en essayant de se relever, avant de retomber sur le lit, empêtrée dans les draps. « C’est le matin ! »

« Non ma puce, c’est la nuit. » déclara Jeremy, les yeux gonflés par le sommeil. « Ce n’est pas encore l’heure d’aller chercher les cadeaux. »

Gabrielle, absolument insatisfaite par la réponse, croisa les bras, prête à bouder.

« Allez, viens te recoucher Gaby. » fit le jeune homme en se levant pour prendre sa fille dans ses bras et la ramener dans sa chambre.

Remerciant son mari intérieurement, Juliet s’allongea de nouveau et ferma les yeux, prête à retrouver les bras de Morphée. En réalité, ce fut ceux de son mari qu’elle retrouva, lorsque ce dernier revint se coucher.


25 décembre – 6h du matin.

Gabrielle ouvrit la porte de la chambre de ses parents avec la plus grande discrétion dont elle était capable de faire preuve. Elle s’approcha de sa mère sur la pointe des pieds, et se planta devant elle, avant de poser sa petite main sur son épaule.

« Maaaman, maaaman… » souffla-t-elle.

Les yeux de Juliet s’ouvrirent, pour découvrir une nouvelle fois sa fille. « C’est l’heure ? » demanda-t-elle en chuchotant. Après un coup d’œil au réveil qui se trouvait sur sa table de chevet, Juliet secoua la tête en grimaçant. Puis, n’ayant pas le courage d’aller remettre Gabrielle au lit – et sachant pertinemment qu’elle se relèverait dans la minute – elle écarta les bras pour l’inviter à grimper sur le lit. Poussant un cri de joie, Gabrielle s’empressa de monter et passa au-dessus de sa mère pour se retrouver entre ses deux parents, réveillant Jeremy au passage.

« Gabrielle mais qu’est-ce que tu… » commença-t-il.

Gabrielle, sans attendre la fin de la phrase, s’était collée contre son père et avait entouré son cou de ses petits bras. L’expression de Jeremy se transforma en un sourire attendri alors qu’il câlinait sa fille. « Serpentarde » pensa Juliet, amusée, en observant la scène. Elle se rapprocha d’eux et entoura Gabrielle d’un bras, avant de fermer les yeux.


25 décembre – 9h

Gabrielle dormait paisiblement dans le lit de ses parents, dissimulée dans la couette. Sans bruit, et prenant garde à ne pas la réveiller, ses parents se levèrent et quittèrent la chambre. Lorsqu’ils arrivèrent dans le salon, ce fut non sans surprise qu’ils découvrirent la peluche lion de Gabrielle abandonnée devant le sapin. Un sourire amusé étira les lèvres de Juliet. La petite avait sans doute passé une grande partie de la nuit à attendre devant l’arbre de noël, pas étonnant qu’elle ne soit pas encore réveillée !

D’un coup de baguette magique, Jeremy fit venir les cadeaux dissimulés sur une étagère en hauteur, et les plaça sous le sapin. De son côté, Juliet s’affairait à la préparation d’un petit-déjeuner de noël digne de ce nom. Une fois qu’il fut disposé sur la table, elle rejoignit son mari pour l’enlacer.

« Et dire que ce n’est ce que le premier noël… » plaisanta-t-elle en posant sa tête sur son épaule, tandis que Jeremy refermait ses bras dans son dos.

« Selon les dires de mes parents, j’étais encore pire que Gaby ! » répondit-il avec un sourire.

« J’ai toujours dit qu’elle tenait de toi pour les bêtises… » lança Juliet, malicieuse.

« Ah bon ? J’ai pourtant entendu dire que tu avais toujours été plutôt casse-cou… N’est-ce pas miss je-combats-des-araignées-dans-la-forêt-interdite ? » rétorqua Jeremy en haussant les sourcils.

« Je peux te retourner le compliment ! » fit-t-elle en riant.

Jeremy allait répliquer lorsque des petits pas se firent entendre sur le parquet. Gabrielle apparu quelques instants plus tard et se précipita vers eux, ses cheveux blonds encore tout ébouriffés. Juliet se baissa pour la prendre dans ses bras, et l’embrassa tendrement sur la joue.

« Tiens, le Père-Noël est passé Gaby… Visiblement, tu as été assez sage ! » commenta Jeremy.

La petite fille poussa un petit cri de joie et battit des mains, avant de se tortiller pour sortir des bras de sa mère, qui la reposa sur le sol. Ni une ni deux, elle s’empressa de courir vers le tas de cadeaux. Elle se laissa tomber devant, s’apprêtait à porter la main sur le premier, et suspendit son geste, le temps d’une question :

« C’est l’heure ? »

« Oui ma puce » répondit Juliet en souriant.

Sans se faire prier, Gabrielle se lança dans le déballage de ses cadeaux, sous le regard attendri de ses parents. Jeremy entoura la taille de Juliet, et posa sa tête sur son épaule. Il lui embrassa le cou, avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille, qui eut don de faire sourire la jeune femme.

« Moi aussi, je t’aime. » souffla-t-elle en caressant doucement son alliance. « Et ne l’oublie jamais. » finit-elle, avant de se retourner pour l’embrasser.

Cette famille, c’était tout ce dont elle avait toujours rêvé. C’était l’équilibre qu’elle avait toujours cherché, c’était ce qui lui permettait de se sentir complète, entière, vivante. C’était le sens qu’elle avait donné à sa vie, un choix qu’elle n’avait jamais
regretté, et qu’elle ne pensait jamais regretter. C’était ce qui la comblait de bonheur.
Daisy Mason
Daisy MasonPersonnage décédé
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Christmas is coming Icon_minitimeSam 26 Déc 2015 - 23:37
Je devais écrire pour la demoiselle du dessus Christmas is coming 2774444739 Et comme je ne savais pas qui choisir en personnage, j'en ai fais plusieurs Christmas is coming 2222602150

24 décembre

Cette année, il ne neigeait pas, songea Marlene avec un peu de dépit en jetant un coup d’œil à la fenêtre de la cuisine de ses grands-parents maternels. C'était un peu cliché un Noël blanc mais elle aimait bien, cela mettait dans l'ambiance, avec la cheminée, les chocolats, les guirlandes lumineuses, les enfants partout, tout ce qu'on pouvait voir dans les téléfilms qui passaient l'après-midi à la télévision. Les Noël en vrai avaient moins de charme, surtout sans enfants pour croire au Père Noël et courir partout... Elle était chez ses grands-parents maternels, avec son père, ses deux frères - Albert était rentré de mission - ses cousines et d'autres membres de sa famille. Elle y était bien, elle était arrivée tout à l'heure pour aider sa grand-mère en cuisine, elles avaient fait des truffes au chocolat, des sablés à la cannelle, du vin chaud et plein d'autres bonnes choses qui embaumaient la maison. Il y avait des rires dans le salon tandis qu'elle finissait de poser sur un plateau les débuts de l'apéritif pour commencer la soirée. Ils dîneraient ensuite, dormirait sur place et ensuite, demain matin, ouvriraient leurs cadeaux et c'était la partie qu'elle préférait.

Marlene avait toujours aimé Noël, c'était sa fête favorite. Cela pouvait sembler stupide à son âge mais elle aimait l'ambiance qui s'en dégageait, trouver des cadeaux pour son entourage pour leur faire plaisir, cuisiner des gâteaux, décorer la maison et le sapin. Même son petit studio avait subit son enthousiasme avec des guirlandes et des bougies un peu kitschs mais adorables partout et une couronne sur sa porte d'entrée. Elle mettait toujours une jolie robe, une paire de talons pour le réveillon et finissait la soirée avec ses cousines, à papoter toute la nuit. Sauf que cette année, elle avait un peu de mal à se mettre dans l'ambiance et jetait de réguliers coups d’œils à son téléphone posé sur le comptoir qui restait très silencieux. Évidemment, elle n'avait pas besoin d'un message de son petit-ami pour passer une bonne soirée, elle n'était pas si dépendante mais elle lui avait écrit voilà deux heures sans avoir de réponse et elle n'arrivait pas tellement à le sortir de sa tête. James était en famille comme elle et il devait sûrement être très occupé mais elle aurait bien aimé qu'ils se souhaitent un joyeux Noël avant le début de leurs soirées respectives...

Elle était en train de remplir des flûtes de champagne quand son frère Albert rentra dans la cuisine, volant un peu de chips au passage. Avec un sourire, il passa une main dans son dos tandis qu'il décalait l'un des plateaux pour faire de la place sur le plan de travail.

- T'as pas lâché ton portable depuis tout à l'heure, tout va bien ?

Elle hocha la tête avec un sourire en attrapant un torchon pour essuyer quelques tâches de citron - qui allait avec le saumon fumé - mais Albert insista en attrapant son téléphone pour ouvrir la messagerie et lire les derniers échanges.

- Hé ! protesta Marlene en tendant la main pour le rattraper. C'est pas tes affaires !

Mais son ainé était plus grand qu'elle et tendait le petit appareil à bout de bras tout en essayant de lire à voix haute, d'un ton un peu moqueur, les derniers SMS. Peu décidée à se laisser faire, Marlene s'était précipitée vers lui pour le récupérer, ce qui donnait une scène assez comique au vu des rires qu'ils entendirent à l'entrée de la cuisine.

- Vous avez quel âge ? interrogea leur père avec un sourire. Arrête donc d'embêter ta sœur.
- Ma sœur, reprit Albert en rendant son téléphone à une Marlene contrariée, qui écrit des messages à son James chéri, j'espère que tu passes...

Sans la moindre élégance mais avec toute la maturité du monde - évidemment - Marlene décrocha dans le tibia de son frère un coup de pied magistral tandis qu'elle se drapait dans sa dignité. Et bien oui, elle écrivait des messages un peu niais parfois, avec des cœurs dedans mais c'était son affaire ! Tss.

- On va prendre l'apéro, reprit leur père sans se soucier vraiment de leur petite querelle, vous apportez les plateaux ?

Albert s'empressa de s'exécuter avec un petit sourire amusé à l'égard de sa sœur tandis que cette dernière attrapait les assiettes de blinis, qu'elle reposa aussitôt en sentant son portable vibrer dans la poche de sa robe, ce qui tira un rire à son frère. Elle parcourut le message des yeux avec un sourire, le rose un peu aux joues et le baume au cœur, et, il faut l'avouer, ravie comme tout. Elle renvoya rapidement un "Je t'aime" sous le regard attendri d'Albert qui finit par passer un bras autour de ses épaules.

- Contente ?
- Contente !

Il rit avant de lui planter un baiser sur la joue de sa sœur, relevant les yeux quelques secondes après.

- Hé, frangine... Il neige !

En effet, quelques flocons blancs timides tombaient dans le jardin, ce qui tira un cri de joie à Marlene. Voilà, , c'était Noël.

OOOO

- Regarde ma puce, c'est de la neige !

Emmitouflée dans un épais plaid, plantée au milieu du jardin de ses parents avec Bianca dans les bras, Charlotte regardait les flocons tomber sur le nez de son bébé, qui contemplait ce tout nouveau spectacle avec étonnement. Laissant échapper des petits cris de contentement, la petite fille battait ses petites mains dans l'air, toute engoncée dans une épaisse combinaison et un petit bonnet pour bébé avec des cornes de renne.

- C'est cool, hein ? C'est froid ?

Tendant la main pour récupérer quelques flocons sur son gant, Charlie en déposa un sur le nez de Bianca qui éternua légèrement, tirant un rire à sa mère. Il avait commencé à neiger il y a demi-heure et cela ne tiendrait sûrement pas longtemps mais c'était la première fois que sa fille avait l'occasion de voir ce phénomène. Elle avait habillé Bianca et elles étaient sorties toutes les deux, laissant le reste de la famille, les Meyer, leurs invités et Eliott, dans la salle à manger où le diner avait commencé. Resserrant un peu plus l'épais plaid autour de leurs épaules, Charlotte tourna légèrement sur elle-même pour mieux admirer le jardin, son regard se posant sur une silhouette familière.

- Et qui c'est, ça ? C'est tata Lilly !

En ces temps troublés, Charlotte avait ressenti le besoin d'être entourée par les gens qu'elle aimait. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait encore faire cela alors en attendant, elle profitait de la sécurité du monde moldu pour accueillir ses amis chez ses parents, afin de fêter Noël. S'approchant d'un pas vif de sa meilleure amie qui était sortie les rejoindre, Charlotte l'étreignit, faisant toutefois attention à Bianca entre elles.

- Joyeux Noël ma Lils, souffla-t-elle à son oreille. Je suis contente que tu sois là.

Elle déposa un baiser sur sa joue avant de se reculer avec un sourire, désignant le jardin qui commençait à être enneigé.

- Cela ne te rappelle pas Poudlard ? Moi si ! C'était la belle époque...

Calant Bianca dans ses bras, elle se baissa précautionneusement, comme pour ajuster d'une main le lacet de sa botte... Avant de se relever avec un peu de neige dans les mains et d'en faire une légère boule, discrètement. Boule qui alla évidemment s'écraser sur le manteau de Lilly dans un éclat de rire, avant qu'elle ne recule précipitamment.

- Tu ne peux pas répliquer, ça serait attaquer ta filleule !

Et c'était assurément criminel, évidemment. Prenant la petite main de Bianca cachée dans une moufle, Charlie la secoua doucement en direction de Lilly.

- Tata Lilly, fit-elle d'une voix plus aigüe, ne m'attaque pas !

Et malicieuse, de se pencher encore pour balancer une nouvelle boule, dans un grand éclat de rire et un sourire, le jardin illuminé par les guirlandes extérieures de la maison. Un Noël sans bataille de boules de neige de Gryffondor, ce n'était pas Noël !

OOOO

La boule de neige d'Andrew alla s'écraser sur le manteau de son grand-père qui remontait l'allée et ce dernier se retourna d'un air sévère, la moustache frémissante, tandis que le jeune homme prenait son air de petit garçon le plus innocent. Ils étaient installés à table depuis quelques temps mais Andrew n'avait pas résisté à l'envie d'aller profiter un peu de la neige qui avait commencé à envahir le jardin : l'occasion était trop belle ! Et quand son grand-père maternel était passé, les bras chargé de bûches pour la cheminée, il n'avait pas résisté...

- Il fait froid, non ? lança-t-il, devançant son grand-père qui avait ouvert la bouche pour le sermonner. J'vais rentrer, moi ! ajouta-t-il joyeusement en décampant vers la porte d'entrée sans demander son reste.

Il retira ses chaussures pleines de neige, son manteau et son écharpe en pénétrant dans le couloir de la maison de sa mère chez qui il passait Noël cette année. Réajustant le col de sa chemise - on lui avait dit de se faire beau - il allait revenir à table quand une illumination le frappa et il courut dans la cuisine où sa mère sortait le rôti.

- Maman ! J'ai oublié d'envoyer un cadeau, je peux t'emprunter ton hibou ?

Sarah lui retourna un regard un peu désabusé avant de soupirer. Quand est-ce que son fils apprendrait à être organisé ?

- Vas-y, mais sois discret !

Sa famille maternelle était moldue et ne comprendrait sûrement pas de voir leur petit-fils avec un volatile le soir de Noël - en dehors de la dinde évidement - aussi Andrew remonta-t-il les escaliers qui menaient à sa chambre de manière la plus discrète possible. Dans le bazar de cette dernière, il dénicha un bout de parchemin sur lequel il griffonna son message et le paquet qu'il avait oublié d'envoyer avant de rejoindre la chambre de Doug, son beau-père, et de sa mère pour ouvrir la cage de leur hibou, enfermé pour la soirée. Il attacha solidement le paquet à sa patte avant d'ouvrir la fenêtre pour le regarder s'élancer dans l'obscurité. Il avait fait tous ses paquets avant, même ceux pour ses amis, mais il avait acheté celui-là la veille et avait donc oublié de l'envoyer.

- Andrew, lança-t-on d'en bas, à table !

Il referma le battant de la fenêtre et la porte de la cage avant de rejoindre la salle à manger. Il avait longtemps hésité sur le choix de cadeau mais quand il l'avait vu, il n'avait pas hésité : une tétine en forme de Vif d'Or, il n'y avait pas plus classe ! C'est ce que contenait le paquet qui volait vers la maison de Jeremy et Juliet, pour Gabrielle. Malgré le temps qui passait sans se voir, Andrew considérait toujours la jeune femme comme son amie et il était content pour elle et Jeremy qu'ils aient eu un bébé, même si, il fallait le dire, le Quidditch... Dans tous les cas, il comptait leur offrir un beau cadeau et une jolie lettre qu'il avait glissé avec ! Alors il y avait quelques fautes d'orthographe mais surtout, plein de choses gentilles et d'esprit de Noël parce qu'il aimait cette fête. Filant comme une flèche à travers le salon - au point d'en faire vaciller le sapin et ses guirlandes - il s'assit sur sa chaise au moment où le rôti était posé sur la table, dans des exclamations ravies.

- Bon appétit ! lança sa mère. Et joyeux Noël !
- Oooh, fit sa grand-mère, il ne neige plus...

En effet, on ne voyait plus de petits flocons qui tombaient dans le jardin, ce qui tira un soupir à Andrew.

- Tant pis, fit-il. Ça sera pour l'année prochaine !  

Ou pour le lendemain, comme ils constateraient tous en se levant. Le vingt-cinq décembre serait blanc.


   
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Christmas is coming Icon_minitimeDim 27 Déc 2015 - 0:51
Je devais écrire pour Nora Christmas is coming 2774444739 Christmas is coming 42730786 Mais j'ai fait moins choupi que vous, pardon Christmas is coming 1317810029

24 décembre 2024


Chère Kelsey,

Je ne sais pas bien comment commencer cette lettre. On me prendrait sûrement pour un fou, ou on aurait pitié de moi si quelqu’un d’autre savait. Je crois que c’est l’idée la plus étrange que j’ai pu avoir dans ma vie. Toi-même si tu pouvais vraiment me lire, je suppose que tu ne comprendrais pas, sauf si ce qu’on imagine sur l’au-delà est vrai et que vous pouvez avoir un oeil sur le monde des vivants. Dans ce cas, tu dois bien être contente de ne plus appartenir à notre monde de fou, non ?

Enfin, tout cela pour dire que je n’aurais jamais pensé t’écrire un jour, encore moins dans ces circonstances, mais cela fait un moment que je ressens le besoin de faire quelque chose. Quelqu’un d’un peu sensé se serait sûrement rendu sur ta tombe, pour se recueillir. Pour exorciser. Je n’ai jamais réussi à faire le chemin jusqu’à toi. Cette lettre changera peut-être les choses, je ne sais pas. Je ne savais pas quoi faire, je ressentais juste ce poids sur moi, inqualifiable. Puis il y a eu dans les faits divers cette histoire d’une mère atteinte de la Consumeuse qui aurait écrit plusieurs lettres à sa fille, pour tous les futurs moments importants de sa vie. Tu vas me dire quel rapport, la situation n’est pas la même, tu es déjà morte et c’est un vivant qui t’écrit. Il n’y a pas de futurs moments pour toi, il n’y en a plus. Mais il y a un passé, un lourd passé qu’on a partagé sans le savoir.

Parce qu’on ne se regardait pas à Poudlard, n’est-ce-pas ? Enfin… Tu devais savoir qui j’étais, vu que j’étais assez tristement célèbre. Tout comme toi en quelque sorte, même si la réputation d’un premier de la classe fils à papa n’est pas celle d’une couche-toi là, mais au fond c’est la même chose. On sortait du lot, on nous pointait du doigt, pour dire des choses pas très sympathiques. Je n’essaye pas de compatir, honnêtement, à cette époque, mon opinion sur toi n’était pas très reluisante, et aujourd’hui dans le même contexte, elle ne le serait sans doute pas non plus. Disons simplement qu’on avait un point commun, à ce moment-là.

C’est dérisoire, comparé au reste. Pas plus que Cassandre Harper, pas plus que Kessy Brooks, je dirais même encore moins qu’elles, je ne t’imaginais avoir le même père que moi. Je m’y suis fait. Pour les deux premières en tout cas. Toi, tu es arrivée comme un cheveu sur la soupe, après que l’enquête sur ta mort ait été rouverte, sous l’impulsion du seul ami qu’il semble te rester, le grand Darren O’Connor… La vie est tellement ironique. J’ai eu l’impression la première fois que toute ma vie avait été bâtie sur un terrible mensonge. Aujourd’hui c’est mon père qui n’est plus là pour découvrir ce que la vie lui cachait encore. Je ne peux pas lui réclamer des explications, encore, je ne peux pas tempêter, je ne peux pas le maudire. Je n’en ai plus envie.

Pour tout le temps qu’il m’a fallu pour surmonter ces secrets, j’écris. Je ne veux plus en parler, demain, plus personne ne m’évoquera ton nom, parce que je le renierai. Je t’aurai tout dit à toi, ici, et personne n’en saura jamais plus sur les liens troubles qui t’unissaient aux Marchebank. Je ferai les démarches judiciaires pour que ce secret reste dans la cellule confidentielle de l’enquête. Enquête que je ne suivrai pas. Demain, tu seras partie comme tu es apparue dans ma vie, brusquement. Parce que si je m’accroche à un fantôme, je vais réveiller tous ceux qui t’accompagnent, et je vais réveiller ce que j’avais réussi à exorciser, avant que tu n’arrives.

Je sais pas si c’est dans l’esprit de Noël tout ce que j’écris. A Noël, on offre des cadeaux. A défaut, on pardonne les rancoeurs du passé. Ce n’est peut-être même pas à toi que je devrais écrire tout ça, c’est sûrement mon père qui devrait lire cette lettre, alors s’il est à côté de toi dans l’au-delà, montre-la lui, qu’il sache que je lui pardonne. Et pardonne-lui toi aussi. Moi je n’ai pas le courage de lui adresser ces mots, mais j’avais besoin de me confier à quelqu’un d’assez proche pour comprendre, d’assez éloigné pour ne pas me juger. Je crois que pour ça, je ne pouvais pas trouver meilleur destinataire qu’une soeur qui ne m’a jamais connu.


Joyeux Noël,

Dave Marchebank.


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Christmas is coming Icon_minitimeDim 27 Déc 2015 - 12:52
Et voici mon petit OS de Noël What a Face J'étais le père noël mystère de Mildy, il m'a donc paru logique de ressortir Adonis Christmas is coming 2222602150





Le miracle de Noël

Noël... Rien qu'une mascarade mondaine de plus. Un sourire éclatant et une tenue parfaite en toute circonstance au cours d'un repas interminable. Remercier gracieusement les félicitations d'usages pour l'heureux événement à venir. Ne pas grincer des dents lorsqu'on faisait remarquer la rapidité dudit événement à peine six mois après leur mariage. Un mariage qui avait défrayé la chronique au cours de l'été. Le second événement le plus important après le mariage du ministre lui même l'année passée et la naissance du nouvel enfant ministériel. Le sien grandirait donc au côté du fils du ministre avec quelques mois d'écarts, ils deviendraient certainement de très bons amis. Cela ne faisait aucun doute. Ils partageraient les mêmes sphères et se côtoieraient dès leur plus jeune âge.

Il ne faisait aucun doute pour Adonis que le futur enfant à venir serait un fils. C'était la seule raison pour laquelle il avait épousé Caecilia. Qu'elle lui offre un héritier digne de sa lignée. Et plus vite il obtiendrait satisfaction, plus vite ils seraient dispensés de la présence l'un de l'autre. Il ne faisait aucun doute que ce mariage n'était rien d'autre qu'une union arrangée entre deux personnes adultes et désirant uniquement préserver leur patrimoine génétique. Néanmoins, il ne s'était pas douté que supporter la meilleure amie de Rosaleen serait un tel cauchemar. Il avait bien évidemment choisi avec soin son épouse. Et le fait que cela puisse toucher la première dame en plein cœur n'était pas anodin.

Il n'avait cependant pas pris en considération l'esclandre que lui ferait Mildred Magpie à l'annonce de ses fiançailles. Il lui avait pourtant promis que ce n'était que passager et qu'elle restait sa favorite. Malheureusement, il semblait que la cougar avait des projets d'avenir plus ambitieux que de rester la maîtresse cachée du bras droit du premier ministre. Il fallait reconnaître que c'était finalement une femme avec du caractère et qui savait ce qu'elle voulait. Leur relation c'était donc terminée de manière peu cordiale. Et il avait senti le poids de son regard haineux tout au long de la cérémonie de mariage. A laquelle, elle avait été gracieusement invitée pour couvrir l'événement médiatique à travers Multiplette. Ce n'était évidemment pas la situation idéale mais après tout, c'était également une sorte de vengeance après la parution de Cinquante nuances de Green. Il n'avait pas été dupe le moins du monde. Et il avait parfaitement saisi qui était le protagoniste sado-masochiste aux côtés de l'héroïne timorée et rousse. Comme par hasard.

Mais en cette période de Noël, peut-être était-il temps d'enterrer la hache de guerre. Il en était là de ses réflexions alors qu'il remerciait une fois encore après avoir reçu des félicitations pour la venue de son futur fils. Il serait un battant comme son père c'était certain. Et il allait bientôt falloir annoncer la nouvelle au monde entier. Après l'annonce en comité restreint à la famille. Quel meilleur moment que Noël alors que tous les oncles, tantes, cousins, cousines et grands-parents étaient réunis. C'était le premier pas. Avant l'annonce officielle dans les médias. Et l'événementiel le plus en vu pour ce genre de chose n'était autre que la feuille de chou de Mildred.

Et s'il voulait que son futur enfant apparaisse sous un bon jour sans intervention de Leopold pour refréner les ardeurs courroucés de la femme bafouée, il devrait se déplacer lui même pour lui pré-senter ses excuses, le tout accompagné d'un somptueux cadeau pour mieux faire passer la pilule. Il avait déjà tout prévu depuis plusieurs jours. Mais de son point de vu, il était mieux de laisser passer Noël et d'aller la voir le 26. Alors qu'elle serait à peine remise de sa journée du 25. Il esquissa un demi sourire amusé en voyant Daphné raconter une nouvelle blague sur l'un de ses clients. Lui fai-sant oublier pour la journée la question Magpie.

La journée s'écoula lentement, sans heurts particuliers. Un Noël semblable à beaucoup d'autres. Se terminant par une soirée sans grande prétention. Il frôla la joue de son épouse en guise de bonne nuit avant de rejoindre sa chambre. Il avait été convenu qu'en dehors de leurs devoirs conjugaux, ils feraient chambre séparée pour ne pas gêner le repos ni de l'un ni de l'autre. Cela lui laissait surtout la possibilité de ramener quelques maîtresses sans que Caecilia n'en soit avisée. Il était toutefois défendu à sa femme d'en faire de même tout pendant qu'elle porterait son héritier. Risquer de perdre l'enfant était une chose impensable. Les termes de leur contrat étaient clairs sur ce point. Il n'avait jamais été question de sentiments ou quoique ce soit de ce genre. Rien qu'un arrangement à l'amiable. Une chose qui finalement les arrangeait tous les deux. Malgré le fait que la Selwin soit une mégère doublée d'une tête de mule acariâtre.

Toutefois, ils avaient réussi à se mettre d'accord sur l'éducation de leur enfant et sur son prénom. Pour Adonis, il ne faisait aucun doute qu'il s'agirait d'un garçon et le prénom Narcisse avait rapi-dement était prononcé. Mais la mère avait émis l'hypothèse qu'il s'agirait peut-être également d'une petite fille et le prénom Proserpine n'avait donc pas été complètement écarté. Au cas où. Et dans le meilleur des cas, il n'y aurait pas un mais deux bébés et ainsi tout le monde serait comblé. C'était ce qu'avait fortement suggéré le gynécomage. Deux enfants n'étaient pas à exclure. Mais il était encore un peu tôt pour l'affirmer pleinement. La magie avait parfois ses zones d'ombre. Et la nature pouvait réserver bien des surprises. Tout un blabla que le futur père avait à peine suivi tant cela lui était insignifiant. Tout ce qu'il retenait c'était que tout allait bien et qu'il n'y avait rien à craindre pour la santé du ou des futurs bébés à venir. C'était tout ce qu'il voulait savoir. L'unique et seule raison de sa présence.

La journée du 26 arriva fatalement. Et bien trop vite à son goût. Mais dans un sens, il lui faudrait passer par là. Il rassembla tout son courage et pensa à prendre le présent qu'il avait prévu d'offrir à son ancienne amante. S'il avait été tout à fait honnête, il aurait avoué que par moment leurs ébats sauvages lui manquaient. Sa femme n'étant pas satisfaisante du tout sur ce plan. Et en tant qu'homme, il avait certains besoins qu'une femme frigide ne pouvait pas lui offrir. Mais ce n'était pas le moment de penser à cela non plus. Surtout pas alors qu'il franchissait les portes du cabaret. Avec un peu de chance, il croiserait Roy et perdrait un peu de temps à discuter avec son ami. Mais aucune trace du petit mafieux. Il devait certainement encore dormir.

Il traversa plusieurs couloirs sans croiser personne sur son chemin. Arpentant les lieux en vieil habitué pour rejoindre les appartements de la femme qu'il venait voir. Avant qu'un miaulement stri-dent ne se fasse sauvagement entendre derrière une porte close. Il se stoppa net en se retenant de rire. Toujours aussi discrète à ce qu'il constatait. Et elle semblait finalement bien s'être remise de son grand chagrin d'amour après plus de dix mois de drame. Il attendit patiemment que la maîtresse des lieux termine son affaire. Ne pas l'interrompre et la laisser dans de bonnes dispositions étaient primordial.

Mais plus le temps passait et moins, elle semblait encline à sortir de son antre. Il dut se résoudre à rejoindre le bureau de la journaliste à scandale pour ne plus entendre ses cris ignobles. Avant de finir par aller s'accouder au bar du casino, espérant voir redescendre la rousse plantureuse qu'il était venu voir. Mais aucune trace de la femme. A aucun moment, il vit juste un jeune blond redescendre plusieurs heures plus tard. Les cheveux savamment recoiffés et un air béat sur le visage. Et une légère moue se dessina sur son visage lorsqu'il reconnut le gamin qui s'approchait vers lui.

"Monsieur Greengrass ! Comment allez-vous ? Vous vouliez voir Mildred ? Je crois qu'il va falloir repasser, elle souffre d'une migraine atroce !"

"Monsieur Lloyd... Quel plaisir de vous revoir. Et bien, je vous remercie pour ces précieuses infor-mations. Je repasserai sans doute alors."

Il esquissa un hochement de tête sec en direction du mannequin avant de quitter Les Folies Sorcières sans demander son reste. Il avait suffisamment été humilié comme cela. Magpie recevrait son cadeau et ses excuses par hibou et cela irait très bien. De toute manière, elle ne méritait rien de plus. Il avait été idiot de croire qu'elle le recevrait à peine se présenterait-il. Elle était passée à autre chose. Et c'était bien mieux comme cela. Chacun pourrait ainsi travailler de façon sereine la prochaine fois qu'ils se reverraient pour une interview et qu'il lui annoncerait la naissance de Narcisse et Proserpine ainsi que son divorce imminent. Tout était bien dans le meilleur des mondes finalement.



Klemens Dabrosky
Roy Calder
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Christmas is coming Icon_minitimeSam 2 Jan 2016 - 12:52
J'ai fait un autre texte surprise pour Mordred, que j'avais tiré en premier lieu Christmas is coming 1935446143 C'est un texte délire à prendre avec des pincettes Christmas is coming 1317810029

ACTE I, Scène 1

(Entrent sur la scène deux hommes en vive discussion)

MORDRIO
Je dis simplement que je n’en ai pas besoin.

ROYMEO
Ah le sottard ! Tous les hommes en ont besoin, très cher.

MORDRIO
Je formule autrement : je me satisfais sans rien débourser. Arrête-toi donc, je sais où tu m’emmènes et je ne t’accompagnerai pas !

(Roymeo s’arrête en plein milieu de la scène, bras grands ouverts, tandis que plusieurs femmes font leur entrée, sur des pas de danse et des éclats de rire)

ROYMEO
Trop tard ! Prends-le comme un cadeau de Noël ! Vas-tu donc me faire croire que telles femmes ne méritent pas que l'on paye pour elles ?

MORDRIO (narquois)
Eh bien mon Roymeo, toi tu dois payer quand moi je me contente de sourire !

ROYMEO
Évidemment ! C’était donc là les raisons de ton mépris ! Crois-tu être le seul pouvant se targuer de charmer les femmes sans artifice ? Hilarant. Sais-tu quel est mon surnom, dans la cité ?

MORDRIO
Le coquelet ?

ROYMEO
L’homme aux mille femmes, ignorant !

Spoiler:

(La scène s’éclaire d’un rouge tamisé, sur les premières notes de musique, et Roymeo se met à chanter pendant que les femmes entament des danses sensuelles)

ROYMEO
Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre mille femmes que j’aime
Entre mille femmes qui m’aiment
Faut-il que je me clone à l’infini ?

Déchiré, je suis un homme désiré
Déchiré, entre mille femmes que j’aime
Entre mille femmes qui m’aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme sexy ?

(Mordrio fait mine de lever les yeux au ciel, tandis que Roymeo s’approche de deux femmes à qui il offre des roses)

L’une pour l’aurore
Et l’autre pour midi
L’une pour son corps
Et l’autre pour le lit

L'une pour mon or
Jusqu’au bout de la nuit
Et l'autre pour une nuit
Encore plus fort

Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre mille femmes que j’aime
Entre mille femmes qui m’aiment
Mais ce n'est pas à moi qu’on donne sa fille

Déchiré
Je suis un homme désiré
Déchiré
Entre mille femmes que j’aime
Entre mille femmes qui m’aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme exquis ?

L'une pour le jeu
Et l'autre pour l’ego
L'une par les yeux
Et l'autre par sexto

L'une à laquelle
J’offre tous les bijoux
Et l'autre avec laquelle
Je joue l’homme doux

(Roymeo et les femmes entraînent Mordrio danser)

Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre mille femmes que j’aime
Entre mille femmes qui m’aiment
Faut-il que je me clone à l’infini ?

Déchiré
Je suis un homme désiré
Déchiré
Entre mille femmes que j'aime
Entre mille femmes qui m'aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme sexy ?

Déchiré
Déchiré
Déchiré
Déchiré
Déchiré

Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre mille femmes que j'aime
Entre mille femmes qui m'aiment
Faut-il que je me clone à l’infini ?

Déchiré Déchiré Déchiré


Spoiler:




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Christmas is coming Icon_minitimeSam 2 Jan 2016 - 13:35
Roy, je te hais Christmas is coming 2222602150 *retourne à ses révisions en hum humant la chanson* Mais très chouette texte Christmas is coming 1881463262

J'ai moi écrit pour Azénor, en empruntant sa soeur Arielle.

"24 Décembre 1999

Comme tous les ans, le réveillon de noël était bruyant dans le petit manoir des Reynolds. Arielle s’était souvent plaint des pleurs, des cris, et de ses frères et sœur qui courraient partout, mais maintenant qu’elle passait le plus gros de son année à Poudlard, elle était contente de retrouver sa famille un peu envahissante et sa maison en désordre et en perpétuelle travaux. Son enthousiasme n’était cependant pas partagé par tous, à en croire la moue boudeuse de sa sœur. Azénor avait les coudes posés sur la table, son menton dans ses mains, et écoutait leur ainée parler avec un regard où se mêlait lassitude et colère. Arielle pensait bien y déceler une certaine jalousie également.

C’était vrai que Rosalyn parlait depuis longtemps, mais c’était comme ça, elle avait tendance à monopoliser la parole et l’attention. D’ailleurs, la jeune Gryffondor était persuadée d’avoir déjà entendu cette histoire à propos de son premier cours de vol qui avait failli se solder par un accident de balais mortel entre deux élèves de sa maison, mais leurs parents semblaient toujours aussi captivés par son récit.  Le regard d’Arielle passa de Rosalyn à Azénor et elle sourit à cette dernière pour attirer son attention. Lorsque sa jeune sœur posa finalement les yeux sur elle, l’adolescente lui tira puérilement la langue, ce qui eut le mérite de les faire toutes les deux éclater de rire. Changer les idées d’Azénor quand elle était d’humeur boudeuse était un des passe-temps préférés de la jeune Gryffondor.

Sa cadette était rarement de mauvaise humeur mais lorsque c’était le cas c’était souvent dû à Rosalyn. Azénor était persuadée qu’elle accaparait tout l’amour et la fierté des parents. Arielle n’était pas tout à fait d’accord, il suffisait de voir de quelle façon Destiny arrivait toujours à avoir ce qu’elle voulait ou comment Marcus se faisait chouchouter par tout le monde. Mais il était vrai qu’elle et Azénor, coincée au milieu de cette grande fratrie, bénéficiaient peut-être d’un peu moins d’attention. Arielle était loin de s’en plaindre, elle était contente d’avoir un peu d’indépendance et d’autonomie, elle était de nature débrouillarde et, sans aller jusqu’à dire qu’elle était solitaire, elle se passait de compagnie et d’attention assez facilement. Mais elle savait que cela pesait à sa sœur, et ça l’embêtait, beaucoup. Mais elle ne changerait pas sa famille, que ce soit Rosalyn ou ses parents. Ce qu’elle pouvait faire, en revanche, c’était s’arranger pour que sa sœur passe un heureux noël malgré tout. Ça, c’était dans ses cordes.

Une fois tous les enfants couchés avec la promesse de cadeaux au réveil s’ils dormaient sagement, leurs parents rejoignirent leur chambre à leur tour et toute la maison se retrouva plongée dans le silence et la pénombre. Arielle se glissa hors de son lit, enfila ses chaussons et traversa la chambre qu’elle partageait avec Rosalyn en prenant garde à ne pas réveiller cette dernière. Après avoir soigneusement refermé la porte derrière elle, elle fit quelques pas dans le couloir et s’arrêta devant la chambre de ses deux sœurs cadettes. Elle poussa doucement la porte et s’approcha du lit d’Azénor qui s’était endormie.

« Az ! souffla-t-elle en lui secouant l’épaule. Hé, Az ! »répéta-t-elle un peu plus vigoureusement.

La fillette finit par ouvrir les yeux et Arielle lui fit signe de lui faire une place au bord du lit et se glissa sous les couvertures à côté de sa sœur à moitié endormie.

« J’aimerais bien que tu viennes à Poudlard avec moi à la rentrée, commença-t-elle en chuchotant pour ne pas réveiller Destiny qui dormait sur le lit voisin. Je suis sûre que tu seras à Gryffondor toi aussi !
- L’année prochaine, lui répondit sagement Azénor sans parvenir à masquer son impatience.
- Tu verras, la salle commune est géniale, et les gens sont vraiment cool ! Tu vas adorer. Il y a des matches de Quidditch presque tous les mois, toute l’école y va, et… »

Arielle se lança dans une description de Poudlard bien différente de celle que leur avait proposée Rosalyn un peu plus tôt et Azénor ne tarda pas à y apporter son grain de sel. Son naturel bavard retrouvé, elle se joignit à sa sœur ainée pour refaire le monde, ou du moins Poudlard. Les deux fillettes se mirent à rêver d’un Poudlard où les escaliers seraient remplacés par des toboggans géants, où les petits-déjeuners seraient servis directement dans les dortoirs et où les hamsters seraient autorisés. La nuit était déjà bien avancée quand la fatigue commença à les gagner et les nouvelles idées à se faire rares.

« Joyeux noël, lança finalement Azénor d’une voix déjà lointaine.
- Joyeux noël Az’, lui répondit Arielle les yeux fermés. Tu veux que je te dise un secret ?
- Hum
- C’est toi ma préférée. »

Sa mère n’aurait pas aimé l’entendre dire ça, et lui aurait répondu qu’elle aimait forcément touts ses frères et sœur de la même façon, et c’était le cas. Elle adorait chouchouter Marcus, jouer avec Destiny, faire tourner Rosalyn en bourrique. Elle les aimait tous très fort et ils étaient tous les quatre les personnes les plus chères à ses yeux, mais Azénor restait celle dont elle était la plus proche, et elle avait le sentiment qu’elle avait besoin de l’entendre ce soir.  

« Toi aussi, lui répondit Azénor d’une petite voix plein de sommeil.
- Bonne nuit… »


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