| InvitéInvité | ![[St-Valentin] Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore! - Page 3 Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Lun 26 Mar 2012 - 18:25 [justify]Sophie avait visé juste. Ben avait une grande envie de jouer les détectives. C’était vraiment adorable. Il lui rappelait tellement Daniel. D’ailleurs, l’année prochaine, quand son cousin entrerait à Poudlard, il serait sûrement aussi fripon que Ben l’était. S’il allait à Gryffondor, ils feraient la paire tous les deux, voilà qui était certain. Sophie se demanda soudain ce qui se passerait quand ces deux coquins se rencontreraient. Voilà qui promettait d’être intéressant.
Ben la remercia pour faire ne sorte qu’il s’amuse. Et il promit de ne faire aucune bêtise. Sophie était vraiment touchée par la gentillesse de ce garçonnet. Il était peut-être enclin à faire des farces, mais il était vraiment adorable quand on savait le prendre. Pour avoir connu des gens vraiment méchants, Sophie savait que ce garçon ne l’était pas. Finalement, elle était plutôt contente d’être tombée sur Ben. Il y avait pire comme partenaire pour cette journée où ils devraient rester ensemble. Sophie lui fit un clin d’œil.
« Tu sais, ce n’est pas que je n’aime faire des farces, au contraire. Mais je suis préfète, je dois rester sérieuse. Tu as de la chance, toi, tu peux faire autant de bêtises que tu veux. »
Sophie rit à ces mots. Ben sembla pressé de commencer les recherches et il lui proposa de commencer par aller voir chez le Professeur Weasley. Sophie doutait que Charlie Weasley soit impliqué dans l’affaire, mais il fallait bien commencer quelque part et cela amuserait Ben. Donc, elle se contenterait de suivre le garçonnet et de participer à ses interrogations pendant la matinée. Finalement, le cours de l’après-midi serait sûrement le moment que Sophie aimerait le moins de la journée. Et pourtant, elle adorait ce cours.
« D’accord, allons-y ! »
Sophie suivit le petit garçon qui était en train de sautiller de joie parce qu’il allait manquer son cours de l’après-midi. On aurait vraiment dit, en le voyant, un petit farfadet ou un lutin. C’était tellement adorable. Ils se dirigèrent ensemble vers le parc où ils allaient pouvoir démarrer leurs investigations. Sophie savait que Ben était particulièrement pressé de trouver le coupable, même si elle doutait qu’ils y parviennent. Mais ça l’amuserait le temps d’une matinée.
[FINI POUR SOPHIE]
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| NarrateurNarrateur | Dim 1 Juil 2012 - 15:28 La pagaille de la matinée se calma peu à peu. Les élèves, tous pas deux, quittèrent la Grande Salle, qui en maugréant, qui en sautant de joie, qui sans émotion particulière. Restée à table, Minerva regarda son équipe d'un air grave. Mettre une pagaille pareille était inadmissible. Elle chargea Margot Adamson, la directrice adjointe, de retrouver les coupables au plus vite pour qu'ils soient punis sévèrement, puis parti vers son bureau faire quelque chose d'important. Les professeurs restant s'entreregardèrent, certains scandalisés, d'autre découragés par la journée qu'ils allaient passer, d'autres avec un petit sourire.
A midi se posa le problème du repas. Chacun était censé manger à sa table, mais pas mal de couples étaient constitués d'élèves de maison différentes. Les plus débrouillards se mirent d'accord entre eux tandis que d'autres se chamaillaient vigoureusement, jouaient sur la corde sensible (c'était le cas de le dire). Certains professeurs prirent les choses en main et circulèrent dans la salle pour régler les litiges. Minerva, sortie de son bureau le temps du repas, regarda Margot. Celle-ci hocha négativement la tête, indiquant par là que les coupables n'avaient pas été démasqués pour l'instant.
Quand le soir vint, la situation recommença. Le sortilège était encore actif et la directrice adjointe semblait n'avoir toujours aucune piste. Un professeur se permit discrètement de la traiter d'incapable, aussitôt rabroué par un collègue plus compréhensif. C'était que les petits malins qui faisaient ce genre de coup savaient couvrir leurs traces! Le professeur Harris avait passé la journée à la bibliothèque, tentant de trouver quel sortilège ou potion avait été utilisé, sans succès. Les plus pessimistes parlaient de magie noire, mais tout le monde se portait bien, ce qui était contradictoire.
Minerva était donc soucieuse. La malédiction devait être brisée pour la nuit, sans quoi personne n'allait pouvoir dormir! Elle commença à distribuer les ordres pour l'organisation à son équipe:
"Margot, Edmund, reprenez les recherches dès la fin du repas pour rompre ce sortilège. Chloé et Mary-Ann, organisez un transfert de duvets dans la grande salle pour y faire dormir tout le monde, il est hors de question que le secret des salles communes soit dévoilé. Daisy et Peter, vous expliquerez la situation aux élèves. Quant à ceux qui restent, vous aiderez aux recherches. Si nous ne mettons pas fin à cela très rapidement, nous allons nous retrouver avec les parents et le ministère sur le dos!"
Et chacun savait que Minerva ne portait pas le ministère dans son coeur, fut-il dirigé par Kingsley Shacklebolt!
Comme la fin du repas arrivait, certains élèves commencèrent à sortir de la Grande Salle, pour aller on ne savait trop où. Chloé Hellsoft se dépêcha de se lever et de les rattraper, ne voulant pas égarer des élèves dans le château avec cette pagaille. La professeur en attrapa un par le bras et le retint, pensant que l'autre sentirait le problème tout de suite. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque celui-ci continua sa route sans s'apercevoir du problème! Elle l'appela pour lui signaler sa présence. L'élève se retourna et, constatant la distance qui le séparait de son binôme, ouvrit la bouche de surprise. "Miss Eldenstein, éloignez-vous encore s'il vous plait!" demanda la directrice des Gryffondor. La jeune fille obéit et s'éloigna, s'éloigna... sans ressentir aucun malaise. Tout cela prenait fin!
Laissant donc les deux élèves s'en aller, Chloé retourna annoncer la bonne nouvelle à l'équipe pédagogique. Soulagée, Minerva se leva immédiatement, annonçant la chose à l'école entière. Certains songèrent qu'elle était folle: elle voulait vraiment que tout le monde se rue sur la sortie de la Grande Salle! Pourtant, à la grande surprise des adultes, seuls quelques couples se dépêchèrent de se séparer. La plupart finirent leur repas, avant de sortir de manière civilisée et de se séparer. Certes, la plupart étaient soulagés et certains ne se saluaient même pas, mais peu se sautaient à la gorge.
"Eh bien, voilà un bel exemple d'unité entre les maisons. Finalement, cette journée aura eu du bon!" conclu un professeur, philosophe.
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