Mordred Lannister

Bon, je ne peux pas prendre le Loki de ces dames en avatar et en faire un monstre de laideur, soyons honnêtes. Non qu'il soit le plus bel homme du net, loin de là, mais je ne tiens pas à me faire crucifier par une bande de fangirls en furie (si, les filles, avouez!). Mordred sera donc beau, grand, musclé, bien proportionné, regards et sourires ravageurs et brushing de boucles soignées… Bon, allez, on peut bien enlever le grand pour lui donner une taille moyenne qui ne complexera pas trop Roy lorsqu'il devra l'interroger. Et dire que ses bouclettes ne feront jamais concurrence à celle d'Irving - en même temps, il garde les cheveux courts.

Niveau garde robe, j'ose espérer qu'il s'habille mieux que certains gifs ne le laissent entendre. Mais bon, il est Auror et non Ministre, il s'habille donc avec sa paie d'Auror, quelque part entre Jules et T&T, et peut-être Guipure parce qu'une partie de mon cerveau me reproche de faire marcher la concurrence. Plutôt sorcier et plutôt simple donc - je suis une joueuse un peu caricaturale: mes filles font attention à leur garde robe, mes garçons se contentent d'être corrects. Ce n'est pas demain la veille que j'aurai la palme du féminisme de l'OFFRE !

Mordred a une démarche… normale, pas plus vantarde que ça, quoiqu'il ait une tendance à gambader fort agaçante, et qu'il puisse se mouvoir assez vite. A noter qu'avant onze heure du matin, il peut parfois ressembler à un Seamus Finnigan sans son café.

La première chose que l'on voit chez Mordred, et que l'on ne peut pas éviter, c'est sa bonne humeur. Il est toujours de bonne humeur. Toujours, tout le temps. Il est même trop de bonne humeur: exubérant et bavard, il a toujours la phrase pour faire rire, ne tient pas en place et ne peut s'empêcher de mettre son grain de sel partout. Cette attitude positive, qui peut être une qualité au premier abord, devient très vite un défaut. Bien qu'il ne soit pas du genre farçeur au sens des jumeaux Weasley, il a la répartie facile et mordante et peut facilement vexer les gens susceptibles ou peu habitués à son comportement. C'est un véritable acteur et ce depuis son enfance. Il aime rire et faire son numéro. Cela lui a d'ailleurs causé pas mal de problèmes à l'adolescence, incapable qu'il était de savoir quand s'arrêter. Et s'il se contrôle un peu plus maintenant, il n'est pas rare qu'il franchisse les limites et donne régulièrement l'impression qu'il ne prend rien au sérieux.

Le problème, c'est que ce n'est pas qu'une impression. Certes, Mordred se cache souvent derrière son humour, et s'en sert tant d'arme que de bouclier. S'il vous a lancé une blague lourdingue sur le poids du cercueil de votre grand-mère quand vous reveniez de son enterrement, ce n'est pas qu'il se moquait de vous: c'est juste sa manière peu délicate d'essayer de vous remonter le moral… ou de ne pas trop s'impliquer. En effet, pour Mordred, l'optimisme est une véritable philosophie de vie et il fuit comme la peste tout ce qui implique des sentiments négatifs. Il ne sait pas gérer ce genre de choses, et a un peu tendance à paniquer dès qu'un visage larmoyant l'approche à moins de six cents mètres. Autant dire qu'il a élevé l'esquive au rang d'art, notamment lorsqu'il faut aller annoncer une mauvaise nouvelle aux familles durant les enquêtes.

Déterminé à ne pas laisser l'irritabilité lui gâcher l'existence, ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas ses petites humeurs comme tout le monde. Il prend simplement à coeur de les laisser glisser sur lui le plus possible, ce qui en fait quelqu'un de peu rancunier. Ce n'est pas qu'il oublie tout, mais il n'a pas l'amertume facile et préfère se venger de façon grotesque. En fait, extérieurement, Mordred est tout noir ou tout blanc: soit il affiche son exubérance et son insolence habituelle, soit il est silencieux comme une tombe, vide d'expression et froid. Fort heureusement (ou malheureusement si vous travaillez avec lui depuis plusieurs années), cette seconde facette de lui est très rare. Elle apparaît subitement, sans avertissement, le rendant un brin lunatique, lorsqu'il subit un grand choc émotionnel ou vient d'apprendre quelque chose qui le met particulièrement de mauvaise humeur. Mieux vaux s'éloigner de lui lorsque cela lui arrive car il peut alors devenir assez violent, toute sa verve disparue. Il en faut cependant vraiment beaucoup pour l'atteindre à ce point, et vous ne devriez rien perdre de plus que votre nez si vous le menacez d'étrangler son chat préféré. Suite à quoi, il retournera en gambadant embêter les collègues près de la machine à café.

Bien qu'il soit capable de garder son irritable bonne humeur dans des circonstances étranges ou décalées (il a manqué de rendre fou le dernier trafiquant grognon qu'il a interrogé, paraît-il), il sait tout de même être sérieux - parfois. Sur le terrain, notamment, lorsque concentration ou discrétion sont nécessaires. Lorsque, du fond de son détachement, il sent que la personne en face de lui ne veut plus l'entendre parler. Quand il réfléchit - même s'il peut le faire en parlant, contrairement aux rumeurs lancées par la secrétaire du BDA. Ou lorsqu'il observe son entourage et ne fait profiter que lui-même de ses remarques piquantes.

Car c'est l'un des autres aspects de la personnalité de Mordred. Curieux depuis toujours, mais ne tenant pas en place, il a appris à repérer très vite les détails du monde qui l'entoure et à y réagir tout aussi rapidement. Un coup d'oeil sur une salle lui permet de saisir une kyrielle d'informations qui en font un auror très précieux dans le feu de l'action. C'est d'ailleurs un bon duelliste. En revanche, vous avez plutôt intérêt à le mettre en binôme avec quelqu'un qui sait - et aime - écrire, car il ne compte pas rédiger ses rapports lui-même: il aura toujours une bonne excuse pour ne pas le faire!

Côté défauts, eh bien… Il n'est pas exactement patient - mais je suppose que vous vous en doutiez. Il n'a pas une mémoire très vive sur le long terme - trop de choses à savoir! - et s'il fait toujours ce qu'il faut, notamment au travail, il n'est pas vraiment disposé à faire plus. Son manque de tact et d'engagement, ses étourderies et son show perpétuel font qu'il est souvent considéré comme quelqu'un de superficiel, ce qui n'est pas forcément faux.

Mais s'il a commencé à prendre ses airs de joyeux luron à l'adolescence, il y a bien une raison. Oh, rien qui soit à même de l'amener à déprimer, non, il a dépassé ce stade depuis longtemps. Mordred a juste du mal à s'attacher aux gens. Il a un bon fond, il aime bien être entouré, discuter, sortir… mais, comme dit le dicton, loin des yeux, loins du coeur: l'homme n'est pas doué pour garder le contact et ne s'aperçoit que les gens lui ont manqué que lorsqu'il les a retrouvé. Il n'a donc pas vraiment de relations sur le long terme. Il a souffert de cela en sortant de Poudlard, mais s'est depis longtemps résigné - ou adapté, dit-il selon sa philosophie d'éternel optimiste. Il est comme ça, il ne peut pas se changer, alors autant ne pas en faire un drame. Après tout, même s'il oublie les gens, il est certain qu'être, lui, un phénomène inoubliable...

Il s'est donc "adapté" et se porte très bien. Il a laissé tombé l'idée de s'installer avec une fille et entretient plus ou moins l'image d'éternel Dom Juan qu'on lui a collé d'office alors même qu'il n'avait jamais embrassé personne. Il profite de ses petites amies au maximum jusqu'à ce que l'un d'eux se lasse, en essayant d'éviter le conflit. Il n'a pas connu ce truc étrange qu'on appelle "l'Amour" et n'est pas du genre à remettre en cause l'ordre établi.

En résumé, son masque d'humour qui lui servait au début à cacher ses complexes et ses pensées devient de plus en plus sa peau et de moins en moins son costume...

Que dire de Mordred? Comme tous les êtres humains, il est né. Le 15 août 1974, histoire que sa mère ne puisse pas profiter du jour férié. Il fait partie de cette génération née durant la première guerre des Sorciers, mais qui était trop jeune pour s'en souvenir. Comme de nombreux sorciers, ses parents, sang-mêlés tous les deux, se sont contentés de se faire tout petit en attendant que l'orage passe. Il est passé et a épargné le couple et leur fils, mais pas quelques oncles, tantes et cousins, dont Mordred ne se souvient pas. Il n'est donc, heureusement, pas traumatisé.

Mais, selon la loi des Histoires qui veut qu'au moment où tout est censé aller mieux, ça devienne pire, en 1982, le couple Lannister divorça. Sans la peur et la guerre pour les maintenir ensemble, ils ne semblaient pas être capables de vivre sur le même toit sans se lancer dans des joutes verbales qui se finissaient en cris et en insultes. Et en verre brisé, pour faire bonne impression. La seule chose sur laquelle ils se mirent d'accord, ce fut de divorcer selon les lois moldues, car les sorciers et le divorce, à l'époque, ce n'était pas trop ça. Mordred devint donc l'objet d'une bataille juridique entre ses parents, et la justice décida de la garde partagée.

Après coup, les parents s'inquiétèrent de la réaction de leur progéniture face à cette guerre intestine. Sa mère s'inquiéta qu'à cause d'eux, il ne devienne l'un de ces "adolescents en rupture" dont parlaient les magasines. Pourtant, il n'en fut rien. Si le jeune Mordred accusa le coup, il ne devint ni taciturne ni suicidaire en grandissant, et se fit même à la situation avec une facilité remarquable. Il eu du mal à comprendre pourquoi il avait soudainement deux maisons, pourquoi ses parents n'habitaient plus ensemble, mais ils eurent tant à coeur de ne pas le délaisser qu'il accepta facilement la chose. Il n'était pas, par nature, un enfant contrariant, et trouva même vite des avantages à avoir deux maisons: deux chambres, deux lits, deux magasines, deux fois Noël… Et plus aucune dispute, qui irait se plaindre? Bon, il pouvait effectivement y avoir double punition, mais il se gardait bien d'être deux fois moins sage.

Ses parents refirent leur vies à l'aube de ses onze ans. Son père lui présenta une belle-mère sorcière qui avait elle-même une fille de deux ans son aînée, Catherine dite Cathy. Les deux pré-adolescents s'entendirent tout de suite très bien, Mordred faisant de son mieux pour attirer l'attention de sa nouvelle soeur. Ce fut avec elle qu'il fit sa première rentrée à Poudlard. Le Choixpeau l'envoya rapidement à Gryffondor et commencèrent pour notre jeune héros des années dont il gardera un excellent souvenir.

Mordred avait toujours été un enfant plein d'énergie, quoique pas méchant, et cette facette de lui explosa avec son entrée dans l'adolescence. Il ne tenait pas en place, avait tendance à faire exploser la salle de Sortilèges trois fois par heure et à redécorer son dortoir chaque semaine. Comme il se faisait systématiquement prendre, ses parents se félicitaient qu'il ne soit pas plus enclins aux maraudes dangereuses et aux horaires contraires au règlement. Il lui fallu passer trois ans en retenues avant qu'il ne trouve un exutoire à toute cette énergie: le quidditch. Il devint Batteur de Gryffondor, au grand damn de ses adversaires. Le sport lui permi de mieux se maîtriser et il progressa rapidement dans les matières pratiques. Il resta cependant moyen voire médiocre dans les matières théories et plus tard, ce fut un miracle s'il obtint son ASPIC de Potions. La troisième année fut également la période où il commença à s'intéresser aux filles et à découvrir que le duo comique qu'il formait avec Arthur, son camarade de dortoir, fonctionnait plutôt bien en la matière. D'une façon générale, Mordred était connu et apprécié dans l'école.

Il termina sa scolarité avec des notes honorables et, attiré par le statut d'Auror, postula pour intégrer le BDA. Sa formation fut laborieuse. Mordred était certes, très motivé et aussi sérieux qu'il le pouvait, mais il avait un gros problème avec tout ce qui impliquait des activités calmes ou contrôlées. Il échoua aux examens lors de sa deuxième année. Cela aurait normalement du l'exclure de la formation. Cependant, têtu comme une mûle, il plaida sa cause tant et si bien que le Commandant l'autorisa à retenter sa chance. Ses qualités en duel et sa façon de ne jamais lâcher le morceau n'étaient pas négligeables pour le métier, et il fut si appliqué à réussir qu'il obtint finalement son année et la suivante, où il put enfin être titularisé. Son formateur le laissa partir avec bonheur, priant pour avoir un étudiant plus calme en binôme la prochaine fois.

Mordred fut très occupé durant sa formation et ne garda que peu de contacts à Poudlard. Lorsqu'il s'en aperçu, cela l'attrista, lui qui était la coqueluche de l'école. Il réalisa aussi que nombre de ses anciens camarades se parlaient encore alors qu'il se retrouvait tout seul dans son coin. Mais, avec son optimisme coutumier, il passa vite outre cette déception et se concentra à mieux connaître ses collègues de travail.

Lorsque Voldemort pris le pouvoir, Mordred avait 23 ans. Il hésita à quitter le Ministère. Mais son courage se rappela à lui et il resta, après avoir fait sortir sa mère et son mari moldu du pays, il se plia aux ordres du nouveau et détestable commandant du BDA. Cependant, comme plusieurs de ses collègues, il s'appliqua à alléger le sort des victimes et à en laisser fuir un maximum. Hélas, Mordred n'ayant jamais été quelqu'un de très discret, il se fit rapidement repérer par les partisans de Voldemort et passa la moitié de l'année 1998 en cavale dans la campagne écossaise.

Depuis la fin de la guerre, il a réintégré le BDA et repris sa petite vie "tranquille": haute en couleur, mais sans changements notables...

Willa Bohamson - Binôme
Jeune femme calme, organisée et efficace, Willa a été mise en binôme avec Mordred tant pour compenser son trop plein d'énergie que pour sa patience et les qualités qui font défaut à son coéquipier. Discrète, elle est également très conservatrice et voit d'un mauvais oeil tous les bouleversements apportés successivement par le MIM et par le FREE.

Charlotte Meyer - Collègue de bureau
A définir

Nom Prénom - Binôme
A définir

Catherine Lannister - Belle-soeur
Catherine a 36 ans et est cadre à la Cité Nimbus. Mariée et mère de famille, elle excelle en potions et a évité de justesse le licenciement après l'affaire Nimbus, et ne doit d'avoir gardé son poste qu'à la nationalisation de l'entreprise. Elle apprécie beaucoup la nouvelle politique de Marchebank, par conséquent. Elle s'entend très bien avec celui qu'elle considère comme son frère, bien qu'ils n'aient aucun parent en commun.

Stan et Celina Lannister - Père et belle-mère
Le couple parental préféré de Mordred. Ils habitent et travaillent tous deux à la Cité Nimbus, et commencent à essayer de caser le jeune homme, désespérant d'avoir de nouveaux petits enfants.

Marie-Louise et Robin Ceredion - Mère et beau-père
D'origine galloise, Marie-Louise s'est remariée avec Robin quelques années après son divorce. Mordred s'entend bien avec eux mais les voit rarement. Ils vivent à Bristol.