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La dernière valse... [RP Bal]

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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 2 Déc 2012 - 21:36
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~ Ludmilla Sorjalünd ~
Directrice de Valtivaara

Samedi 26 Novembre 2006, une demi heure avant le début du bal...

En cette glaciale soirée de Novembre, une effervescence des plus inhabituelles régnait sur l'Académie de Valtiraara, comme si un évènement d'une importance considérable était sur le point de se produire dans l'instant. L'épicentre de cette agitation prenait sa source au niveau de la salle de bal dont les battants de la porte ne cessaient de s'ouvrir et de se refermer frénétiquement sur le passage d'enseignants ou de membres du personnel de l'école de magie nordique...
La directrice de Valtivaara finit par faire son apparition dans le couloir de glace conduisant à la salle de bal, accompagné d'un elfe de maison qui marchait tête et oreilles bien basses, comme s'il venait de se rendre coupable d'une faute impardonnable. La voix tranchante de Ludmilla Sorjalünd laissa alors entrevoir son obsession pour les détails.

"Je ne loue pas le service d'Elfes de maison pour voir un travail à moitié fait! J'exigeais de vous la perfection, et vous avez faillit! Lorsque je dis de mettre des verres en Cristal, ce n'est pas me retrouver avec de vulgaires coupes en bois! Par Merlin! Nous accueillons l'une des plus prestigieuses écoles au monde et vous voudriez les faire boire dans autre choses que dans du cristal? Et ne me dites pas que le plus important est le contenu que le contenant ou je me passerai sur le champ de vos service..."


L'elfe de maison, nommé Grolünd, tenta alors de grommeler une vague explication :

"Mais directrice Sorjalünd, nous n'avions pas prévu que ce bal serait décalé au samedi. Moi-même et mes humbles serviteurs n'attendions la commande de verre en cristal que ce Dimanche, date initialement prévue pour le bal. Que pouvons nous faire maintenant que tout a été décalé?"

Ludmilla braqua alors son regard polaire sur lui, et lui répondit aussi sèchement que possible.

"J'attends de vous un miracle! Vous êtes des elfes bercés dans l'art de la magie, alors agissez et ne me décevez point! Si certains peuvent changer l'eau en vin, vous devriez être capable de pourvoir changer des gobelet en bois en coupe de cristal! Nous ne pouvons pas nous attirer des regards désapprobateurs de la part de Poudlard, l'avenir de notre académie en dépend!"

D'un geste de la main, elle fit comprendre à l'elfe de maison qu'il devait s'exécuter au plus vite s'il ne voulait pas se voir congédier encore plus rapidement. La directrice était sur les nerfs depuis son réveil, et l'instant ou elle découvrit que la météo plutôt clémente jusqu'alors venait de se dégrader considérablement. En effet, durant toute la journée, de lourds flocons de neige tombèrent sans discontinuer, recouvrant montagnes et plaines d'un épais manteau blanc. Le personnel de Valtivaara s'était activé à faire fondre la neige qui s'entassait contre les portes en bronze de l'académie, et dans la soirée la pluie de flocons cessa enfin. Mais il était trop tard...
En effet dans un commun accord, et du fait des mauvaises conditions météorologiques qui rendaient dangereuse une sortie nocturne et colorée sous les aurores boréales, il fut décidé d'avancer la date du bal au samedi, au lieu du dimanche. Certes ce choix poussait Ludmilla Sorjalünd a devoir œuvrer dans l'urgence, mais il s'agissait une décision rationnelle et éclairée par un grand sens des responsabilités; celui de ne point mettre en danger la vie des élèves...
Pourtant certain professeur de Poudlard, ne l'entendait pas de la même oreille comme l'antipathique Crispin Dérébusor. Pour le vieil astronome, il était tout bonnement inimaginable et inacceptable de pouvoir manquer ce déluge d'aurores boréales qu'il désignait sous le terme scientifique de "cycle des onze ans". La directrice avait tout fait pour dissuader le vieil aigri de maintenir son module, lui transmettant même des relevés météorologiques qui témoignaient d'une forte chute du baromètre magique et des températures. Ludmilla pensa à tort avoir réussit à convaincre le vieux bougon, quand celui-ci baissa un regard résolument désespéré sur le petit bulletin météorologique qui manqua le faire défaillir. Mais ce n'était point connaitre la pugnacité de l'astronome, qui serrant les poings avec hargne, fit rapidement comprendre à la directrice de Valtivaara que rien ne pourrait le faire reculer, pas même un blizzard! Il était hors de question d'annuler son module, et si ce dernier n'était nullement obligatoire et déconseillé aux élèves au vue des risques, il prenait l'entière responsabilités de ceux qui se décideraient tout de même à l'accompagner! L'ultime beuglante du professeur Dérébusor résonnait encore dans les tympans de la directrice de Valtivaara...

* "Sachez que je ne suis pas venu ici pour passer des nuits encerclé par des ours givrés, ni pour entendre les glapissements éplorés d'un petit goupil qui a peur du noir! Et je ne veux certainement pas faire valser des mijaurée qui ignore combien d'années lumière il faut pour qu'un rayon du soleil n'atteigne le delta du centaure! Je suis un astronome MOI! Et non l'un de ses hurluberlus de professeurs qui ne pensent qu'à prendre du bon temps!!!" *

Ludmilla soupira longuement, exprimant ainsi son regret infini de ne pas pouvoir rabaisser un peu ce vieillard hystérique. Mais pour le bien de son académie, elle devait se contenir et ne provoquer aucun incident. Au moins l'absence de Crispin Dérébusor au bal de fin de séjour, était une corvée de moins à gérer. Elle ne s'inquiétait pas outre mesure pour la petite expédition du vieillard qui ne comptait que deux élèves. Il finirait bien vite par rentrer pour réchauffer ses vieux os...

Ce qui l’inquiétait plus, était l'attitude de Sonja, la petite bonne à tout faire de l'Académie. Depuis son retour d'expédition, elle était absolument méconnaissable. Rien d'inquiétant outre mesure, la lueur de tristesse qu'elle retrouvait habituellement dans son regard ayant totalement disparut. Mais elle se montrait moins docile et obéissante depuis ce jour la. Elle qui n'avait jamais rechigné devant la tâche la plus ingrate, trainait les pieds pour faire quoi que ce soit...
Ludmilla se demandait sincèrement si ce professeur Virtanen ne lui avait point plombé la cervelle avec des rêves d'autres horizons qui lui faisait oublier sa condition si utile de petite cendrillon de Valtivaara.
Peut-être que dans la soirée, elle en toucherait deux mots à son amie Margot Adamson, avec qui elle n'avait guère eut le temps de s'entretenir tant toutes deux étaient fortement accaparées par leur fonction respective.

Ludmilla Sorjalünd chassa toutes ses idées qui se bousculaient dans son esprit, pour se concentrer à nouveau sur l'essentiel : l'organisation de ce fabuleux bal. Arrivée devant la porte en bois de chêne millénaire qui barrait l'accès de la fameuse salle de Cristal, le visage si austère de Ludmilla s'éclaira d'un léger sourire. La douce pensée que dans un esprit de communion partagé, les élèves de Valtivaara et de Poudlard tournoieraient ensemble au rythme d'une belle valse finnoise, cela suffisait amplement à son bonheur...
Elle oublia alors sa mauvaise humeur, ainsi que les verres en cristal, pour pousser la porte de la salle du bal et laisser apparaitre un lieu qui dépassait en beauté toute ceux de l'académie de Valtivaara.




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Ludmilla frappa alors immédiatement dans ses mains autant pour attirer sur elle l'attention que pour féliciter les professeurs et les quelques élèves désignés pour faire de cette salle, un lieu enchanteur. Ludmilla s'adressa alors à eux d'une voix qui respirait la confiance retrouvée, au fur et à mesure qu'elle découvrait toute l'étendue du travail accomplit.

"C'est un travail absolument titanesque que vous avez accomplit, je tiens à vous féliciter!"

La piste de danse avait été dégagée, offrant un espace considérable pouvant accueillir plusieurs centaines d'élèves. L'éclat de l'énorme lustre en cristal se reflétait sur la fine pellicule de neige magique qui recouvrait le sol et sur les voutes de glaces, donnant à ce lieu une aura féérique. Ludmilla Sorjalünd se tourna alors vers l'espace consacré aux instruments magiques, et ne cacha point son admiration devant l'immense orgue de glace dont la hauteur incroyable venait à en toucher le plafond de la salle de bal...
Elle se tourna alors vers le musicien en chef qu'elle avait convié spécialement pour l'occasion, et qui n'était autre qu'un ancien élève surdoué de l'académie, un certain Niklas Potonen. Ce jeune homme d'une vingtaine d'années était considéré comme l'un des plus grands chefs d'orchestre magique, et la directrice se décida à le remercier pour son investissement...

"Mon cher Niklas, je me languis à l'idée de voir votre virtuosité s'exprimer. On raconte que vous êtes capables de faire jouer plus de cent violons à la fois... Et cet orgue majestueux, je n'avais rien vu de pareil. J'espère que vous n'allez point nous interpréter de marche funèbre, cette soirée est censée être joyeuse..."

Niklas secoua la tête ostensiblement de manière négative, alors que ses yeux écarquillés ne cessaient de passer de l'orgue de glace à la glaciale Ludmilla Sorjalünd. Puis il apporta toute les précisions nécessaires...

"Non non! Rassurez vous, professeur Sorjalünd, cet orgue est purement décoratif. Mon répertoire se limitera à des valses moldues passant de Tchaïkovski à Saint-Saëns, auquel j'y ajouterai peut être quelques valses finnoises... Ce soir, je peux vous certifier que tout sera en trois temps et vous pourrez saluer mon professionnalisme!"

La directrice de Valtivaara ne put s'empêcher de sourire en voyant son ancien élève parler de la sorte. Elle lui tapota alors affectueusement sur l'épaule...

"Je n'en doute pas Niklas... Mais cessez de m'appeler professeur, car vous n'êtes plus mon élève à présent. Ludmilla suffira amplement..."

Après avoir opiné du chef, le musicien s'en retourna à ses instruments, et Ludmilla s'adressa alors aux autres occupants des lieux.

Les yeux de Ludmilla se postèrent alors sur deux professeurs aux mines altières qui se tenait au devant d'elle.

"Professeurs Korsaken et Lyorken, je vous prie de bien vouloir réunir les élèves de vos maisons respectives, car je pense qu'il est grand temps que ce bal commence..."

Si le professeur Raimo Korsaken, digne directeur de la maison de Givrerenne obtempéra sans l'ombre d'une hésitation, il n'en fut pas de même pour le haut dirigeant de la maison de Glacelynx. En effet, Valdemar Lyorken, laissa exprimer son dégout de la situation :

"Combien de temps allons nous devoir encore supporter toutes ces humiliations? Je ne suis pas du genre à faire des courbettes et je reste persuadé que cette école Poudlard ne mérite pas tous cet étalage de bonnes intentions..."

Ludmilla n'aimait pas cet homme, aussi ambitieux qu'irrespectueux, qui cachait derrière ses sourires de façade sa sournoiserie et un machisme exacerbé. Bien des fois il lui avait fait comprendre qu'une femme n'avait rien à faire au poste exclusivement masculin de directeur de Valtivaara, et rien que pour cela Ludmilla le détestait ouvertement.
Fort heureusement, le directeur des Glacelynx n'insista pas dans son attitude irrévérencieuse et finit par obéir et quitter la salle de bal. Ludmilla Sorjalünd en fut rassurée, car elle ne souhaitait point voir d'incident émaillé cette soirée de fête. Elle s'adressa alors à une jeune fille blonde qui s'avérait être la préfète en chef de la maison Givrerenne.

"Miss Dobravsen... Veuillez rejoindre les quartier du professeur Adamson, pour lui indiquer qu'elle peut dès à présent réunir ses élèves pour rejoindre notre petite cérémonie et le bal... Vous les ferez entrer par la porte Sud..."

Leena Dobravsen s'éclipsa pour répondre aux ordre de la directrice. Dans quelques minutes la bal allait ouvrir ses portes...




*****
~ Ouverture du Bal ~


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Valdemar Lyorken Ludmilla Sorjalünd Raimo Korsaken
La porte Sud finit enfin par s'entrouvrir sur le visage radieux des professeurs de Poudlard qui précédaient leurs élèves alignés en rang par deux. Immédiatement et comme par enchantement, une musique joyeuse envahit l'espace, alors que Nicklas en chef d'orchestre imperturbable et concentré dirigeait à merveille ses instruments qui jouaient magiquement dans les airs sans commettre la moindre fausse note. En effet, des violons voyaient leurs archets caresser leurs cordes avec souplesse comme actionner par une main invisible, des clarinettes danser les airs, bref un spectacle de virtuose...
Les élèves de Valtiraara ne s’intéressait pas particulièrement à ce prodige musical, plutôt captivés par la cohorte d'élèves et de professeurs de Poudlard. Contrairement au premier jours les élèves des maisons Givrerenne et Glacelynx demeurèrent particulièrement calme. Il faut dire que cette fois-ci, les trois directeurs de Valtivaara les surveillaient de leurs regards acérés, chacun debout sur l'estrade qui dominait la piste de danse. Ludmilla Sorjalünd enjoint les cinq professeurs de Poudlard à venir s'installer auprès d'eux, tout en leur désignant des sièges confortables de part et d'autres du petit promontoire. Se saluant respectueusement entre eux, Ludmilla Sorjalünd exprima alors toute l'étendue de sa joie alors que Margot Adamson passait devant elle.

"N'est-ce point merveilleux de pouvoir assister à cette communion entre nos deux écoles. Nos enfants réunis en parfaite osmose!"

C'est alors que Valdemar Lyorken plomba cet instant solennel par sa mauvaise humeur et son franc parler destructeur.

"Ja tämä kaunis laite kestää kuinka kauan? En anna sinulle viisi minuuttia, kunnes kaikki luistaa. Se ei ole geeneissä meidän pienen pohjoisen sekoita mitään. Mixed Bloods, jästitiedon-syntynyt, pro-Mim pähkinöihin ja niin paljon enemmän ... " (Trad : Et cette belle unité va durer combien de temps? Je ne vous donne pas cinq minutes avant que tout parte en vrille. Ce n'est pas dans les gènes de nos petits nordiques de se mélanger avec n'importe quoi. Des sangs mêlées, des nés-moldus, des pro-Mim à la noix et j'en passe encore..."

Ludmilla Sorjalünd le fusilla du regard avant de se tourner vers ses hôtes pour tenter de calmer la situation.

"Veuillez excuser mon confrère, mais je crains que ses propos ne soient quelque peu déformés par une consommation excessive de liqueur de Lichen..."

La directrice de Valtivaara fut soutenue dans son effort diplomatique par le représentant de Givrerenne qui prit le parti d'en rire plutôt que d'accentuer le malaise. Alors que l'antipathique directeur des Glacelynx se renfrognait, Ludmilla Sorjalünd prit les devants pour s'adresser aux élèves des Poudlard...
Du haut du petits balcons des professeurs, elle prit la parole d'une voix claire.

"Jeunes élèves de Poudlard, je tenais à vous exprimer à quel point j'étais heureuse d'avoir pu vous accueillir durant ces quelques jours, dans notre belle Académie de Valtivaara. J'espère que le bonheur est partagé et que vous garderez de ce lieu de magnifiques souvenirs. Qui sait? Peut-être nous retrouverons nous au travers de vos futures études, si vous étiez amenés à choisir une spécialisation dans l'art des potions magiques... Maintenant même si votre voyage touche à sa fin, le bal de ce soir restera sans doute gravé dans vos mémoires comme l'apogée de votre séjour!"

Elle toisa un a un les visages de ses invités avant de rajouter...

"J'espère que chacun de vous dispose d'un cavalier ou d'une cavalière qui puisse vous accompagner dans la valse. Dans le cas contraire ce n'est pas très grave, puisque que vous trouverez sans doute parmi nos charmants élèves de Valtivaara, une personne susceptible de danser avec vous. Je tenais a vous signaler que nous allons tirer au sort le nom de l'une des jeunes élèves de Poudlard, ici présente... Celle-ci sera alors décorée du titre de "Reine du Bal" et viendra avec son cavalier ouvrir la danse...
Mais avant que je ne tire au sort l'heureuse gagnante, je vous laisse une petite heure pour discuter et profiter des entremets et autres cocktails de bienvenue que mes élèves ont confectionnés spécialement pour vous...
Passez un bon début de soirée.
"

Alors que la musique reprenait ses droits avec les quatre-saisons de Vivaldi, un artiste moldu décédé, les élèves étaient invités à rejoindre des petites alcôves ou les attendaient de quoi se sustenter. En retournant vers les autres professeurs pour poursuivre la discussion, la directrice de Valtivaara espéraient que les choses allaient bien se dérouler et rien ne venir gâcher cette belle fête...

Mais Valdemar Lyorken avait raison en certain point. Cette salle de bal qui grouillait de vie pouvait s'enflammer d'une seconde à l'autre.




*****


La dernière valse... [RP Bal] 121202043701718239La dernière valse... [RP Bal] 121202044226687644La dernière valse... [RP Bal] 121202044300156602

Minna Boloten Jarmo Lorensen Katja Louvtanen

D'un mouvement de droite à gauche, Jarmo faisait craquer ostensiblement sa mâchoire endolorie...
A Valtivaara, il était de notoriété publique qu'il ne valait mieux pas chercher des noises à cet élève aussi arrogant que provocateur de la maison Glacelynx. Entouré de ses deux poupées gonflables, il fixait de ses yeux rancunier la tornade rousse qui avait osé lui décrocher la mâchoire d'une violente gifle et l'humilier publiquement. D'une manière ou d'une autre, cette garce devait payer pour son geste!
L’arrogant finnois avait d'ailleurs tenté sa revanche une première fois, alors que la rouquine se dirigeait vers les portes extérieures de l'Académie, mais celle-ci n'était restée guère longtemps seule, pour rejoindre ce blondin qui devait être son petit copain. Alors que Jarmo fulminait de n'avoir pas suffisamment de temps pour pouvoir se venger de cette furie rousse, il fut soutirer de ses pensées par les propos insipides des deux pouffiasses qui composaient son harem...

Celle que l'on surnommait la "Barbie du Pôle Nord", Minna Boloten, gloussait comme une poule car elle venait de remarquer la présence d'une jeune élève rondouillarde de Givrerenne. Sans ménagement, elle la pointa d'un doigt accusateur et sertit d'un faux-ongles à sa copine, avant de s'exclamer stupéfaite :

"Ei, mutta minä unta vai mitä??? En tiennyt valaita voisi osallistua pallo!" (Trad : "Non mais je rêve ou quoi??? Je savais pas que les baleines pouvaient participer à ce bal!")

L'autre fille fit alors une tête de merlan frit en voyant la pauvre jeune fille. Réputée comme étant l'une des filles les plus vulgaires de Valtivaara, Katja Louvtanen, surnommée "La Crevasse" en raison de ses trop nombreuses conquêtes masculines, ne fit qu'amplifier les propos de sa copine préférée.

"Tämä on inhottavaa, hän uskaltaa aiheuttaa hänen kasa rasvaa silmien alla! Katsoo hänen pikku polvihousut! Koska jos normaali kaveri voisi tulla tällaisen rumuus! Hän lopulta yksin itkeä hänen kanssaan yhtiön kiloa ..." (Trad: C'est répugnant, elle ose nous infliger son tas de graisse sous les yeux! Regarde un peu ses culottes de cheval! Comme si un mec normal pouvait sortir avec une mocheté pareille! Elle finira toute seule à pleurer avec pour seule compagnie ses kilos...")

Une idée lumineuse s'imposa alors dans l'esprit vengeur de Jarmo : Il n'y a rien de pire pour une fille que de se sentir délaissée le jour d'un bal comme celui-ci! Jarmo tourna alors les yeux vers celui qui semblait sans trop prendre de risque être le petit ami de la rouquine. Un sourire malfaisant lui barra alors le visage, alors qu'il proposa un étrange marché aux deux pintades :

"Kuuntele minun pelimerkkejä, ehdotan haaste sinua, että olemme hieman väsynyt tänä iltana häviäjiä.Ensimmäinen sinua sattuu vietellä kaunis blondi siellä, ja monet viettävät yön väsymätön Jarmo! Joten käynnistimet?" (Trad: Écoutez mes puces, j'ai un challenge à vous proposer, histoire que l'on se marre un peu dans cette soirée de tocards. La première d'entre vous qui arrive à séduire le beau blond la-bas, devant les yeux de sa copine, et bien elle passera la nuit avec Jarmo l'infatigable! Alors partantes ou effrayées?)

Jarmo n'avait guère à en dire plus, car les deux méduses passaient déjà en mode chasseuses. Minna se peinturant les lèvres de façon outrageante, et Katja réajustant son décolleté. Puis elle lancèrent toutes deux des promesses à Jarmo qui paraissaient aux anges de ruiner la vie sentimentale de celle qui avait osé lever la main sur son beau visage.

"Tämä kaveri on minun!" (Trad : "ce mec est à moi!) dit Minna
"Hän nopeasti unohtaa hänen tylsä ​​tyttöystävänsä nähdessään kaksoset!" (Trad : "Il va vite oublier sa fadasse de copine en voyant mes jumeaux!)

Les deux filles encerclèrent alors le malheureux Jeremy Baker, capturé par surprise dans cet étau de vulgarité et de sex-appeal. Minna fut la première à passer à l'action, triturant une mèche de sa chevelure peroxydée. Elle se colla contre le gryffondor, avant de lui susurrer à l'oreille les quelques mots en anglais qu'elle connaissait :

"Beau garçon... va danser avec moi... toute la nuit..."

Déjà de l'autre coté, la contre-attaque se fit encore plus forte. Katja, elle aussi se rapprocha, mais ne connaissant pas un mot d'anglais, laissa parler le langage physique, en laissant glisser l'une de ses mains sur le postérieur rebondi du pauvre Jeremy Baker. En finnois, elle lui susurra également quelque chose de très raffinée à l'autre oreille.

"Luulen unohdin laittaa pikkuhousut ..." (Trad: "Je crois que j'ai oublié de mettre ma culotte...")

Le bal n'avait même pas commencer, que débutait déjà pour Jérémy les premiers corps à corps!




*****
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Leena Dobravsen Marja Volondil

Leena Dobravsen oublia l'espace d'un instant les règles de bonnes conduites qu'induisait sa fonction de préfète en chef de la maison Givrerenne, et attrapa au vol le bras de sa meilleure amie, Marja Volondil, occupée à faire le service. Cette dernière manqua de tomber son plateau au sol et protesta de manière virulente contre sa copine :

"Mutta olet hullu! Olen onnistunut pudottaa kaiken!" (Trad :Mais tu es folle! J'ai faillis faire tout tomber!") Puis regardant de plus près son amie qui paraissait toute émoustillée sur sa chaise, alors qu'elle était si calme et discrète d’ordinaire, Marja comprit immédiatement."Voi ei, sinä, sinä rakastui!" (Trad: "Oh non! Toi, tu es tombée amoureuse!"). Leena secoua frénétiquement la tête pour signaler à sa copine qu'elle avait vu juste... "Ja kuka onnekas kaveri?" (Trad: "Et qui est l'heureux élu?")

Les beaux yeux clair de Leena se posèrent alors sur Killian Gray qui se tenait dans une posture de conquérant au milieu de la piste de danse. Suivant son regard, Marja découvrit le bel apollon et secoua la tête de dépit...

"Oma huono ... Guys lajissaan ovat aina mukana fan club bändäreitä valloilleen myöntyväinen tappaa ensimmäinen tyttö, joka uskaltaa tulla liian lähelle. Unohda se! " (Trad: Ma pauvre... Les mecs dans son genre sont toujours accompagnés d'un fan club de groupies déchainées prêtent à égorger la première fille qui oserait s'en approcher de trop près. Oublie! )

Mais Leena ne se laissa pas dissuader par son amie, et lui demanda alors un petit service.

"En uskalla puhua hänelle ... Ette kysyä häneltä, jos hän haluaa kutsua minua tanssimaan? Pyydän teitä, sillä olen nähnyt sydämeni ei enää pysty hidastamaan! Jos teet tämän minulle, minä pidän teidän kani joulunpyhinä, ja minä pyyhi jopa hänen pieni jätöksiä joka päivä ...Kun puhut Englanti ..." (Trad: J'ose pas lui parler... Tu voudrais pas lui demander s'il veut m'inviter à danser? Je t'en prie, depuis que je l'ai vu, mon coeur n'arrive plus à ralentir! Si tu fais ça pour moi, je garderai ton lapin pendant les vacances de noël, et je nettoierai même ses petites crottes tous les jours...En plus tu parles anglais...)

Leena fit alors son petit regard de chaton battu qui faisait tant craquer à chaque fois son amie. Marja soupira, vaincue...

"Se on okei, kysyn häneltä. Mutta ei kasvoja jos otat huono takki, haluan viettää mukavaa iltaa!" (Trad: C'est bon, je vais lui demander. Mais interdit de faire la tronche si tu te prends une méchante veste, je veux passer une bonne soirée!)

Marja se dirigea alors vers Killian Gray faisant mine de lui apporter une coupe de immonde jus de Lichen, la boisson locale non alcoolisée. Lorsque le jeune homme tourna son regard de braise sur elle, Marja sentit un immense frisson parcourir son corps. Ce jeune homme était réellement très beau, et elle comprenait à présent pourquoi Leena s'était montrée aussi insistante. Elle reste un instant bouche-bée, puis en bonne copine se ressaisit très vite. Elle tenta alors de se faire comprendre...

"Bönjour... Pardon avoir dérangé toi, mais ma copine vouloir demander à toi... si toi voulöir danser avec elle..." Marja pointa alors son index en direction de sa copine qui rougissait déjà à vue d'oeil. "Fille très gentille... tu verras... Alors töi vouloir inviter elle?"

Espérant une réponse positive, elle tendit sa coupe de jus de Lichen à une fille qui venait de se porter à sa hauteur...



*****
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Topias Daïtonen
Topias Daïtonen était une véritable machine à calculer...
A peine était-il entrer dans la salle de bal qu'il en avait déjà quantifier le nombre exact de cristaux que possédait l'immense lustre en cristal de celle-ci. Sept-cent quarante-trois! Exactement comme le nombre d'années lumière qu'il faudrait à un rayon solaire pour parcourir l'espace jusqu'au delta du centaure! Sept cent quarante trois étant également, en années terrestre, le temps de réaction qu'il faut à Katja pour comprendre une pensée intelligente et profonde. Topias avait entendu les moqueries de cette dernière au sujet du surpoids de la pauvre Helka, et il détestait ça! Nul doute que si Katja ne se forçait pas à vomir tous les soirs, elle verrait les choses tout autrement!
Quel monde d'une stupidité affligeante!
Topias n'était encore sortit avec aucune fille de son école, car il jugeait qu'aucune d'entre elle ne pourrait soutenir la moindre discussion avec lui. Le jeune homme voyait les choses en grand. La preuve étant qu'il avait tenté de séduire rien de moins que la directrice Ludmilla Sorjalünd en personne, alors que le petit homme n'atteignait même pas la hauteur de son nombril. Mais celle-ci avait poliment décliné son offre de visiter le premier musée finnois sur la turbine rétroactive à impulsion électromagnétique, chef d’œuvre de conception qui allait donner plusieurs années d'avance au puits de forage offshore situé au large de la Norvège.
Tant pis pour elle...
Alors que Topias s'amusait à griffonner sur sa serviette le volume de l'hypersphère selon les lois intrégrales de Wallis en limitant l'espace dans Rn


La mine de crayon de Topias finit par se relever, à l'instar de ses yeux au dessus de ses lunettes.

Une jeune fille d'une beauté infinitésimale venait de traverser son champ de vision. Yeux clair virevoltant d'intelligence, corps subtilement enveloppé dans une magnifique robe blanche, et qui paraissait si triste dans son coin...

Topias définit rapidement par un calcul de probabilité ses chances de séduire une telle déesse, et il conclut qu'elle était proche du néant, s'il ne tentait rien. D'un pas chaloupé, il traversa alors la salle, redressant toujours ses lunettes qui lui tombait sans cesse sur le bout du nez. Puis se planta devant la jeune inconnue...

Le jeune homme était le plus brillant élève de sa promotion, et avait la chance de parler cent quarante-deux langues et dialectes à la perfection. Autant dire que le pratique de l'anglais ne lui posait aucun problème. Il hésitait juste entre l'accent distingué de l'Essex ou celui du Devon, un brin plus populaire mais tellement glamour à la fois...
Il trancha pour l'accent d'Oxford.

"On dit que la beauté gît dans tout qui est l'indéfini et qu'elle est en tout inachevé... Et bien ce soir je peux affirmer le contraire car ce soir j'ai devant moi l'incarnation de la perfection faite femme!"

Topias fit alors un baise main des plus raffiné pour saluer la belle Cassandre Harper.

"Pardonnez mon intrusion dans votre cercle intérieur mais je tenais absolument à faire la rencontre avec une aussi adorable damoiselle. Je me nomme Topias Daïtonen, et voyez-vous je suis sans doute l'élément le plus éclairé auquel vous serez amener à croiser dans ce coin perdu. Mis à part quelques ours polaire, le QI des êtres environnants est des plus pathétiques. Considérez moi donc comme celui qui va vous sauvez de l'obscurantisme de mes confrères. Car si mes déductions sont exactes, et que cet isolement spontané de votre part prouve quoi que ce soit de tangible, je pense être dans mon droit de supposer que vous ne disposez pas encore de cavalier. Même si votre beauté est une éloquence muette, j'aimerai savoir si je fais fausse route en vous demandant de m’octroyer le privilège d'être votre partenaire danseur..."

Topias se racla la gorge avant de préciser :

"Je tiens à vous rassurer, je maitrise à la perfection toutes sortes de pas de danses, du Tango au Madison, ma palette de danseur est infinie. La valse n'est qu'une vulgaire broutille pour un individu de ma trempe. Alors aurai-je le privilège d'être divinement accompagné?"

Les lunettes de Topias lui retombèrent à nouveau sur le nez alors qu'il attendait une réponse...




*****
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Jukka Rosalden
Jukka Rosalden était de nature à détester les bals, et leur diktat bien établit. Toutes ses règles codifiées qui lui donnait envie de vomir. Son rôle d'homme lui donnait juste le droit d'inviter une femme, et de mener la danse comme le voulait cette belle société ou tout se déroulait selon les normes des biens pensants. Mais voila Jukka n'était pas comme les autres, même s'il se forçait à le paraitre...
Comme sa relation avec la douce Marja qui n'était qu'une façade. Pauvre Marja qui devait couvrir ses mensonges, cela en devenait invivable, le mensonge dévorant son âme peu à peu...
Qui était-il?
Pourquoi lui arrivait-il de pleurer seul dans le noir, après avoir fait l'amour avec Marja? Pourquoi les hommes lui plaisaient tant? Pourquoi se refusait-il toujours à sa nature? Était-il si anormal d'aimer se travestir et de s'habiller comme une fille qu'il n'était pas...
Bref un déluge de questions qui tournait dans sa tête comme autant de vautours autours d'une charogne.
Heureusement pour lui, ce bal ne s'annonçait pas si mal, car Marja devait s'occuper du service et elle n'aurait sans doute guère l'occasion de lui accorder une danse. Quel soulagement! Jukka n'en pouvait plus de sentir ce corps féminin se coller au sien, et ce sentiment de culpabilité qui lui collait à la peau...
C'est pourquoi, Jukka s'était tranquillement assis dans l'une des alcôves de la salle de bal, dans l'espoir que cette soirée se passerait rapidement. C'était un solitaire, il l'avait toujours été. Alors qu'il s’apprêtait à se résoudre à boire un de ses immondes sirop de lichen qui se répandait dans l'Académie de Valtivaara comme la peste bubonique, il manque de renverser son verre.

Un jeune homme d'une beauté incroyable se tenait devant lui. Son cœur s’accéléra de manière dangereuse alors que son regard le dévorait des yeux. Non! Il ne devait pas céder à ses pulsions. Cela n'apporterait sur lui que des complications. Il devait continuer de se comporter comme un homme. Insulter les autres de "tapette" alors qu'il en était une, faire semblant, toujours semblant, mentir, fuir, oublier de vivre...
Sous le coup de trop d'émotions, Jukka brisa entre ses mains son verre, manquant de s'entailler cruellement la main...
Il pesta intérieurement de sa maladresse, lorsqu'il vit le regard du séduisant jeune homme se poser sur lui.

Comment dire à un homme qu'on le trouve irrésistible quand une partie de soi s'y oppose?

Jukka balaya ses idées en se disant que d'une part il ne parlait pas la langue de celui-ci, d'autre part celui-ci ne devait pas être du même bord que lui. Jukka lui adressa un petit sourire gêné comme pour s'excuser de sa maladresse. Dommage qu'il ignorait que le jeune homme en face de lui, le dénommé Samaël Smith se posait les mêmes questions...




*****
La dernière valse... [RP Bal] 12120209053026303
Timo Sorjasen
Depuis qu'il avait croisé le regard de cette petite blondinette, Timo ne vivait que dans l'espoir de la revoir!
Et qu'elle plus belle occasion qu'un bal pour revoir l'élue de son cœur! Véritable coup de foudre, il se devait de lui exprimer ses sentiments, mais ce qui était déjà difficile dans sa langue maternelle, l'était encore plus dans une langue étrangère.
Au lieu de réviser ses devoirs de potions, il avait passés ses journées et ses nuits à travailler son anglais. Il apprenait par cœur certaines formules en espérant que celles-ci feraient mouche le jour J!
Et lorsque qu'il revit la fille blonde franchir le seuil de la porte sud de la salle de bal, une évidence le frappa de plein fouet!

C'était la femme de sa vie! La mère de ses enfants! Son seul et véritable amour!

Timo n'entendit même pas le discours de sa directrice, il restait bloquer sur la jeune fille. Puis il se décida...
Chaque pas le rapprochait de la divine Amely Anderson, tel Icare se rapprochant du soleil. Elle lui tournait le dos, et il avança alors sa main pour lui tapoter gentiment sur l'épaule. Lorsqu'elle se retourna enveloppant son âme de tout l'éclat de sa beauté, Timo se sentit complètement perdu! Envolées les phrases toutes faites, disparue sa parole! Il restait muet...

Il sentit que cette situation devenait un brin étrange pour la jeune fille, et sous le poids de l'émotion, il tomba à genoux au pieds de celle qu'il aimerait tant dire qu'il l'aimait mais comment...
Puis un mot lui revint alors à l'esprit, il ne cessa alors de le répéter en martelant sur sa poitrine.

"Danser... Danser... Danser.... Danser... Danser... Danser..."

Ne sachant que faire, il sortit sa baguette de son manteau, et traça sur le fine pellicule de neige au sol, un énorme cœur. Désignant à la fois son dessin, sa poitrine et la jeune fille.
Il ne cessait de répéter :

"Danser...Danser... Danser... Danser... Danser.... Danser..."

La jeune fille restant toujours muette, il se leva d'un bond, et se dirigeant vers un pilier de glace, il fit crépiter sa baguette pour en entailler la surface glacée. Le jeune homme en découpa un cœur parfait en glace qu'il tendit à la jeune fille comme un présent...
Puis il répéta encore :

"Danser...Danser... Danser... Danser... Danser.... Danser..."

Parfois il ne suffit pas de parler la même langue qu'une personne, pour se rendre compte que celle-ci était effroyablement lourde. Mais la vérité d'Amely Anderson était peut être différente devant cet amoureux transi qui frôlait le ridicule...




*****
Bref ce bal fourmillait déjà de petite histoires en tout genre, dont personne ne pouvait deviner l'issue...

Margot Adamson
Margot AdamsonAncien personnage
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 2 Déc 2012 - 23:45
Quelle journée ! Décidemment, ce voyage n’aurait pas été de tout repos. Entre les révélations sur Peter et la météo apocalyptique qui les obligeait à changer leur programme, Margot avait eu son compte d’émotions. Quant au premier, elle n’était toujours pas certaine de la façon dont elle allait gérer ces révélations nouvelles. La seule chose certaine était qu’elle devait épauler Chloé de son mieux… Concernant le bal, elle était soulagée que Ludmilla ait accepté de le décaler. Margot ne se serait pas sentie tranquille à rester à l’académie pour tout préparer pendant que les élèves étaient à l’extérieur par un temps pareil ! D’ailleurs, elle n’était vraiment pas rassurée à l’idée que Crispin emmène Weaver et Whitaker malgré tout… S’il leur arrivait malheur, elle s’occuperait personnellement de le pendre par les pieds dans ses cachots.

Quoi qu’il en soit, cette décision de repousser le bal avait obligé le personnel de l’académie comme les enseignants de Poudlard à mettre la main à la pâte, afin que tout soit prêt à temps. Margot avait couru un peu partout toute la journée, c’est pourquoi elle fut particulièrement heureuse de voir le soir arriver. Enfin, elle allait pouvoir se détendre un peu au son de Vivaldi et en la compagnie de ses collègues et amis. Bien sûr, il faudrait jeter un œil sur les élèves mais cela promettait d’être une contrainte des plus…divertissantes. La plupart des élèves des deux pays ayant du mal à communiquer entre eux, la semaine avait été riche en malentendus gênants et en anecdotes amusantes.

Si la semaine avait été éprouvante par moment, Margot en était dans l’ensemble très satisfaite. Elle avait adoré encadrer son module. Les potions de guérison des différents groupes qu’elle avait constitués parmi ses élèves avaient porté leurs fruits, puisque le yéti qu’ils devaient guérir était maintenant en pleine forme. Margot avait été dans sa caverne afin de lui administrer sa dernière dose de philtre de coagulation dans l’après-midi, trouvant enfin une occasion de porter le bonnet que lui avait offert sa mère cinq ans plus tôt…

Mais toutes les bonnes choses avaient une fin, et le séjour approchait la sienne. Margot n’arrivait pas à croire que le temps était passé aussi vite. Elle avait à peine eut le temps de discuter avec Ludmilla ! L’enseignante espérait bien se rattraper au cours du bal, entre deux verres de vodka ! Eh oui, on ne venait pas aussi prêt de la Russie et du Pôle Nord sans se réchauffer par un bon verre d’alcool… Sans abuser, bien entendu, il ne s’agissait pas que les élèves le remarquent. Une heure avant le bal, Margot avait donc rejoint sa chambre pour se préparer, aussi enthousiaste que les adolescents qu’elle avait la charge de surveiller. C’est que les occasions de s’amuser avaient été rares les derniers mois. Maintenant que son moral commençait à remonter, Margot avait bien l’intention d’en profiter. Et puis elle devait pratiquer ses pas de danse avant le mariage d’André, qui approchait bien trop vite…

Quelques coups frappés à sa porte la sortirent de ses pensées. Après avoir vérifié une dernière fois dans son miroir qu’elle était parée, Margot se leva et, après avoir adressé un sourire à Samuel, entrouvrit la porte. Nul besoin pour le ou la visiteur de savoir qu’elle partageait sa couche avec le professeur Nolan depuis que Chloé avait découvert l’affaire Carrow… Elle reconnut la préfète, une blonde au visage doux du nom de Leena Dobravsen. Celle-ci lui expliqua en un anglais plutôt hésitant que le bal était sur le point de commencer. Margot alla frapper à la porte de ses collègues puis les deux femmes se dirigèrent vers les dortoirs. Comme on pouvait s’y attendre, l’effervescence y régnait et Margot mit un certain temps à réunir tout son petit monde. Le temps qu’elle parvienne à avoir une colonne d’élèves devant elle, ses quatre collègues l’avaient rejoint. Prenant la tête de la délégation poudlardienne, Margot suivit la laponne qui les conduisit jusqu’à l’entrée sur de la magnifique salle dans laquelle le bal se déroulerait. Les portes s’ouvrirent, et le bal put commencer.

Margot sourit avec ravissement à la vue des lieux, et en particulier des violons qui jouaient de la musique classique. Traversant la salle avec ses collègues, elle se dirigea vers les trois professeurs qui leurs faisaient face. Si Valdemar ne lui disait rien qui vaille, elle trouvait ce Raimo plutôt intriguant et – même si elle garderait cette pensée pour elle – particulièrement bel homme. Lorsque Margot arriva à la hauteur de Ludmilla, son amie lui fit part de sa joie face à cette « communion entre nos deux écoles ». Margot approuva vivement, mais Valdemar ne semblait pas partager leur enthousiasme. Bien sûr, elle ne comprit pas ce qu’il raconta mais cela n’avait guère l’air plaisant…

« Il faut que je goûte cette fameuse liqueur de Lichen », commenta Margot, joignant son rire au directeur de Givrerenne.

L’enseignante prit place dans l’un des fauteuils et écouta avec intérêt le discours de Ludmilla, se demandant laquelle de ses élèves serait choisie Reine du bal. Sa préférence allait pour Amely Anderson, puisque la reine du bal toute désignée, Swann Twilfit, n’était pas du voyage... Enfin, les festivités commencèrent et les élèves allèrent se sustenter dans des alcôves. Aussitôt, Margot lança la conversation. Elle ne savait pas vraiment où en étaient Chloé et Peter, aussi espérait-elle que cette soirée changerait les idées de son amie, et voulait-elle éviter une ambiance tendue.

« Cette cuisse de reine est délicieuse », commenta-t-elle après avoir avalé une bouchée. « Culinairement parlant, c’est toujours un plaisir de quitter l’Angleterre… La France ne me manque pas particulièrement, mais la cuisine française, en revanche, oui ! Parlez-moi donc des spécialités de votre pays, chère Ludmilla. »

Mais au fil du temps, Margot finit par se désintéresser légèrement de la conversation pour reporter son attention sur les jeunes.

« Ça fait plaisir de voir que nos élèves apprennent à se connaître », dit-elle à la vue du cœur de glace qu’offrait un lapon à Amely.

Mais le rapprochement n’avait pas que du bon. L’enseignante grimaça ouvertement à la vue des deux poupées barbies finlandaises qui venaient de se précipiter sur Jeremy Baker. Elle fut légèrement soulagée de voir que le garçon ne semblait pas particulièrement ravi de la situation, ce qui s’expliquait probablement par le regard de miss Wright qui se tenait non loin… Un sourire malicieux aux lèvres, elle se pencha vers son voisin qui, par un étrange hasard, se trouvait être Samuel. D’une voix suffisamment basse pour que lui seul puisse l’entendre, elle prononça quelques paroles ouvertement mesquines :

« Je trouve que cette fille avec la robe rose présente une ressemblante frappante avec Ana… »

Puis elle se redressa à temps pour ne pas manquer le clou du spectacle, à savoir le regard suppliant que lança Baker en direction de Wright tout d’abord, puis de la table des professeurs :

« Professeur Virtanen ! Excusez-moi mais…Comment on dit « non merci » en finlandais ? »

Riant aux éclats, Margot se tourna vers son collègue pour entendre la réponse de « l’enfant du pays »… Mais elle ne se sentait pas prête à plaisanter avec un présumé assassin qui avait trompé son monde. Désireuse de passer une bonne soirée, elle reporta donc son attention sur Samuel et Ludmilla.



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Isabelle Adjani, kit par Juliet
Cassandre Harper
Cassandre HarperSeptième année
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeMar 4 Déc 2012 - 17:58
D'un geste assuré, Cassandre releva ses cheveux en chignon sophistiqué qu'elle orna d'un peigne en écaille. Elle avait pris exemple sur une vieille photographie de sa mère et lui ressemblait en tout points ce soir. Ravie, elle adressa un sourire à son miroir. Elle s'était entrainée pendant des heures pour arriver à ce résultat avec ses cheveux. Et c'était dans ce genre de situation qu'elle regrettait de ne pas avoir d'Elfes de Maison. Elle appliqua une dernière touche de maquilla sur ses yeux et se leva.

Elle avait beaucoup hésité avant de faire le choix d'aller à ce bal. Parce qu'évidemment, aucun garçon ne l'avait invité. Mauvais choix. Quand on voyait la dégaine de certaines filles, les cavaliers s'étaient vraiment trompés. Elles oscillaient entre vulgarité et kitch. Dommage. Le bon goût n'est pas donné à tout le monde. Elle se rendrait seule au bal, le menton haut. Pour montrer à tous ce qu'ils avaient manqué. Et aussi, même si cela faisait pathétique de l'admettre, parce qu'elle espérait un revirement de dernière minute. Qu'on se rende enfin compte qu'elle en valait la peine. Qu'elle valait sûrement plus qu'une gamine de onze ans. Parce que même la petite Cindy Hamilton avait trouvé un cavalier ! Un petit garçon lapin, haut comme trois pommes, qui ressemblait à un gnome des neiges. D'ailleurs, cette dernière semblait embêtée avec sa tresse qu'elle faisait et refaisait. Elle portait une robe rose pâle, un peu trop voyante au goût de Cassandre, mais semblait être pleine de volonté. Toutes les autres filles étaient occupées et... Merlin, c'était une robe que Katy Scott portait ? Ou un maillot de corps moulant ? Au vu de la longueur, c'était difficile à déterminer. Quel horreur. Bref, aucune fille ne semblait disponible pour aider Hamilton.
Ce n'est pas qu'elle devenait soudain altruiste, mais Cassie avait un peu l'impression de se revoir dans Cindy, des années plus tôt. Sa mère ayant toujours été si belle et élégante, Cassandre avait voulu être à la hauteur quand elle était sortie pour la première fois. C'était important pour elle, d'être aussi belle que sa mère. Et elle espérait l'être. Elle espérait que sa propre fille pense ça d'elle un jour. Et que comme elle, elle admirera sa mère. Se rappellera des soirs où ses parents sortaient, et où sa maman, parfumée, se penchait sur elle, une mèche de ses cheveux lui chatouillant la joue, l'embrassait en lui murmurant bonne nuit.
Et aux regards désespérés que Cindy Hamilton lançait aux alentours, elle voulait être aussi belle que les grandes autour d'elle. Prise de compassion, chose qui lui arrivait rarement, Cassandre s'approcha d'un pas ferme du lit de la petite Hamilton et se planta devant elle. « Tu t'y prends mal. » Cindy leva de grands yeux effarés vers elle. Oh, qu'elle arrête son cinéma ! Elle ne faisait quand même pas si peur. « Pour quoi ? » interrogea-t-elle d'une voix tremblante. « Pour ta coiffure. » explicita Cassandre. « Je vois ce que tu veux faire, mais ne tu ne vas pas y arriver comme ça. » Ces mots semblèrent la désespérer et firent monter les larmes dans ses yeux. Atterrée - bon Dieu, quelle sensibilité ! - Cassandre leva les yeux au ciel et soupira. « Pleure pas, tu vas ruiner ton maquillage et tu seras aussi ridicule que Katy Scott. Quoique non. Personne ne peut-être aussi ridicule que cette fille. Laisse-moi faire. »

D'un coup de baguette magique, Cassie fit venir son miroir, cadeau de son père. Elle le tendit à Cindy et s'installa derrière la petite fille, en tailleur sur son lit, prenant garde à ne pas froisser sa robe. « Attention, c'est un objet de famille. J'y tiens. » Cindy hocha la tête avec ferveur en s'y mirant. Du bout des doigts, Cassandre sépara les cheveux de Cindy en plusieurs mèches qu'elle démêla soigneusement avec une brosse en plastique rose trouvée sur le bout du lit. Tout était vraiment rose chez cette fille. Mais elle avait de si longs cheveux qui permettaient tant de coiffures différentes que cela aurait été dommage de ne pas les exploiter. Tandis qu'elle finissait une première tresse qui faisait le tour de la tête, Cindy prit la parole revigorée. « Un garçon t'a invitée au bal ? » interrogea-t-elle en gigotant. « Ne bouge pas ! » persiffla Cassandre. « Et les garçons ne m'invitent pas au bal. J'invite les garçons au bal. C'est différent. Je ne parle pas à n'importe qui, merci bien. » Et tant mieux ! songea-t-elle en voyant Jane Mason chasser ce voyeur de Whitaker comme une hystérique. Le bruit de la claque lui arracha un sourire. Mason savait donc faire autre chose que glousser. Bon à savoir. Tandis qu'elle faisait une deuxième tresse un peu en dessous de la première, la petite Cindy semblait décidée à faire la conversation. « Moi c'est un Lapon qui m'a invitée. J'ai dis oui, il avait l'air gentil. Mais j'aurai voulu y aller avec quelqu'un d'autre. » Elle n'avait pas très envie de parler à une enfant de onze ans, mais apparemment, cette dernière oui. Cela lui apprendrait à être gentille. « Qui ? » demanda-t-elle à contrecœur. Hamilton gloussa. C'était quoi cette manie idiote ? Ce dortoir était-il un poulailler en fin de compte ? « Un Gryffondor. » Un peu intriguée quand même - les potins sont toujours bons à prendre - Cassie tenta une valeur sûre. « Baker ? Toutes les filles veulent y aller avec lui. Je ne vois pas ce qu'elles lui trouvent. Il est fade, commun. Un joli garçon parmi d'autres, sans grand-chose dans le cerveau. » Cindy baissa la tête pour le plus grand agacement de Cassandre qui claqua la langue pour la rappeler à l'ordre. « Non, pas Baker. Un garçon de mon année. » Les doigts entremêlés dans la chevelure de Cindy, elle attrapa un élastique fin. « Pourquoi tu ne l'as pas invité alors ? » Se reculant pour guetter les moindres défauts, Cassandre termina par un coup de brosse. « Il n'est pas venu en Laponie... » annonça piteusement Cindy. «Dommage. En attendant, j'ai fini ! » lança-t-elle pas peu fière. Attrapant un autre miroir - rose, quelle surprise - elle le plaça derrière la tête de la petite fille pour qu'elle puisse voir sa coiffure. Ravie, la petite fille se retourna brusquement et sembla presque sur le point de sauter au cou de Cassandre. Pour modérer ses ardeurs d'affection, Cassie se leva brusquement en lui adressant un sourire crispé. Qu'elle ne croit pas qu'elles étaient désormais les meilleures amies du monde !

Désireuse d'échapper à la soudaine amitié de la première année, Cassandre enfila une paire d'escarpins à petits talons et glissa sa baguette magique dans une petite pochette assortie à sa robe. Elle n'aimait pas s'en séparer contrairement aux autres filles, qui pour la plupart, semblait laisser leurs baguettes sur place. Elle poussa la porte du dortoir et se mit à suivre la foule d'élèves qui descendait vers le lieu de réception. Se plaçant à coté d'un garçon qu'elle ne connaissait pas, elle patienta cinq bonnes minutes avec les autres, le temps que les autres filles daignent descendre. Être en retard était du plus mauvais genre. La porte s'ouvrit et les élèves de Poudlard firent leur entrée, côte à côte. Machinalement, Cassandre comptait les temps pour pouvoir marcher élégamment. Et dire qu'elle avait reçu toute une éducation qui la préparait à ce genre de moments et qu'aucun garçon ne partagerait ça avec elle ! Frustrée, elle continua néanmoins de marcher jusqu'à ce que la Directrice de l'Académie prenne la parole. Elle n'entendit que des mots distincts, trop concentrée sur la musique. Qu'elle aimait ces mélodies ! Fermant un instant les yeux, elle s'imagina tourbillonner sur la glace dans sa jolie robe, au bras d'un cavalier. Il fallait vraiment qu'elle trouve quelqu'un avec qui danser. Elle en avait trop envie et ne voulait pas regretter ce moment toute sa vie. Elle rouvrit soudainement les yeux aux mots "Reine du Bal". C'était un titre qui était fait pour elle. Elle était la seule fille de haut parage qui était venue à Poudlard, aucune Richardson ne pouvait lui voler le titre... Qui sera tiré au sort. Quel idiotie ! Ils devraient plutôt choisir la plus méritante !
Contrariée, elle rejoignit une alcôve le menton haut. De toute manière, elle n'avait pas de cavalier avec qui ouvrir le bal. Choisissant un canapé, elle s'installa sur un fauteuil de glace et commença à observer. Jeremy Baker se faisait encore draguer par quelque Kelsey Lorgan vulgaire, tandis que Wright était à coté. Les Laponnes n'avaient vraiment aucune retenue ! Pourtant, la glace devrait refroidir leurs ardeurs ! Killian Gray se faisait déjà accoster aussi. Toutes les filles étaient vraiment idiotes pour tomber dans le même piège ! C'était une caractéristique internationale, visiblement. Apercevant Katy Scott qui se trémoussait dans un semblant de valse alors que l'ouverture n'avait pas encore eu lieu, elle leva les yeux au ciel. C'était une honte. Cette fille embarrassait tout le Royaume-Uni ! D'un geste délicat, Cassandre sortit sa baguette magique et la pointa vers la Poufsouffle. Un sortilège de croc-en-jambe jaillit et frappa Scott de plein fouet, qui s'écroula aux pieds de Maxwell. Dire qu'on entraperçu ses sous-vêtements serait un euphémisme. Pour être tout à fait franc, Scott laissa apprécier sa petite culotte à plus de la moitié de la salle, sa robe maillot de corps étant remontée au dessus de son nombril lors de chute. Plus qu’embarrassée, cette dernière se releva en poussant un petit cri et en tirant au maximum sur son vêtement, comme si cela allait faire oublier ce qui venait de se passer.

Elle était en train de ranger sa baguette magique dans sa pochette, quand elle vit le regard outré de Jane Mason, au bras d'un Lapon. Sirotant sa boisson, Cassandre haussa un sourcil, amusée et satisfaite. «Un problème, Mason ? » Jane fronça les sourcils. « J'ai vu ce que tu as fait, Harper. » Levant les yeux au ciel, Cassandre laissa échapper un petit rire. « Grand bien t'en fasse. » Mais Mason, sûrement animée du stupide esprit de solidarité des Poufsouffle, ne semblait pas décidée à lâcher le morceau. « Je peux le dire à ma mère. » Tapotant sa pochette du bout des doigts, Cassandre planta ses yeux dans ceux de Mason. « Une chute est si vite arrivée sur la glace, Jane. Ce serait dommage que tu en sois victime, non ? Devant ton cavalier, si transi d'amour. » Jane jeta un coup d’œil au garçon qui l'accompagnait et choisit de ne pas tenter le diable. Néanmoins, en s'éloignant, elle persiffla : « En même temps, vu que personne a voulu de toi, faut bien que tu t'occupes, Harper. » Cassandre s'apprêtait à répliquer une remarque acide sur la robe de Mason quand elle vit un garçon s'approcher d'elle avec un air empressé. Fronçant les sourcils, elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il voulait quand il prit la parole, dans un excellent anglais et avec une élocution presque parfaite, que certains anglais ne maitrisaient même pas. Un peu surprise par ce compliment - ils ne se connaissaient même pas - mais néanmoins flattée, elle laissa faire le baisemain sans faire de scandale. « C'est un plaisir de vous rencontrer, Topias. Je ne puis encore déterminer si vous êtes en effet l'élément le plus éclairé de cette école, mais je vous accorde de bon cœur l'élément le plus distingué. » Sans savoir pourquoi, ses bonnes manières étaient ressorties à ce moment-là, elle qui les réservait pour la maison et pour les galas du Ministère auxquels elle allait... avant. « Cassandre Harper, pour vous servir. Fille unique de Cornélius Harper. » Elle ne savait pas si la réputation de son père - après tout, il avait dirigé la Coopération Magique Internationale - était allée jusque là, mais au moins, ici, elle pouvait le mentionner sans qu'on se réecrie sur son nom. Cela lui rappelait de bons souvenirs. Et elle était quasiment sûre que le renvoi de son père n'était pas connu ici. « Je n'ai en effet pas de cavalier. Je veille avec attention à mes fréquentations et j'ai bien peur que le beau monde anglais soit resté au pays. J'ai été la seule attirée par le goût de la découverte. » Se levant, elle plia légèrement les genoux comme sa mère lui avait appris. Ce Topias, avec ses manières, semblait faire partie de la haute société Laponne, elle pouvait donc lui accorder une danse sans hésitation. Lui tendant la main, elle lui adressa son premier vrai sourire de la soirée. « Je serai votre cavalière avec plaisir, Topias. » Elle passa en revue toutes les danses qu'elle connaissait. Oh, elle avait toujours aimé la valse, c'est un fait. Mais elle avait toujours eu un faible pour le... « J'espère que vous dansez le quadrille comme vous maniez les mots, Monsieur Daïtonen. »

Et elle l'entraina par la main.


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Georgiana Wright
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 22:40
Le bal ... Un peu avant le voyage,lorsqu'il avait fallu choisir les modules, la jeune fille avait failli s'inscrire au premier module venu pour éviter un tel supplice. Malheureusement le seul lui permettant d'y échapper était de passer la soirée avec Dérébusor. Vu ce qu'il s'était passé lors de son dernier cours d'astronomie de l'année précédente, c'était à exclure. Surtout qu'elle était prête à parier que le vieux professeur lui ferait durement payer son pseudo irrespect.

Cela dit, maintenant qu'elle y était, ce n'était pas plus mal. Avant de partir elle ne pouvait certainement pas se douter qu'elle finirait avec Jeremy. La Gryffondor aurait sans doute regretter d'avoir esquivé le bal à n'en pas douter. Pour une fois, la jeune fille remerciait l'entêtement de sa mère qui l'avait contrainte à embarquer une jolie robe bordeau avec elle. Elle aurait très certainement l'air ridicule comme toujours là-dedans mais serait beaucoup moins gênée que dans le minuscule bout de tissu qu'elle avait porté pour la soirée mousse. Ses essais pour l'étirer avaient été un échec et elle avait passé sa soirée à tenter de se cacher... Jusqu'au moment où elle avait offert une couronne de fleurs et une bague à Jeremy ... En parlant de bague justement, son père avait lancé un sortilège à l'anneau qu'elle s'était également confectionné ce soir-là afin que la fleur ne reste figée. Elle ne la garderait probablement pas des dizaines d'années mais elle avait encore le temps de voir venir la destruction de l'éphémère bijou. Après tout, ce n'était qu'un bal pas un ring de boxe.

S'examinant rapidement dans le miroir, la jeune fille sortit en hâte du dortoir et gagna directement la salle de bal où Jeremy se trouvait déjà. Après avoir déposé un léger baiser dans le cou du jeune homme pour le saluer sans l'effrayer puisqu'il lui tournait le dos, elle vint se blottir contre lui pour la danse en cours. Tout du moins c'est ce qu'elle parvint à faire durant quelques minutes avant que deux lapones blondes arborant un air aussi intelligent qu'une Kelsey Lorgan tentant d'utiliser le seul neurone fonctionnel qu'elle possédait. Se trémoussant autour de l'homme qu'elle aimait, elle croisa les bras en signe de mécontentement. Après lui avoir jeté une demande d'aide muette, le jeune homme se tourna en direction du professeur Virtanen en quête d'une expression finlandaise le débarrassant des deux pots de colle. C'était étrange, durant tout le séjour ces deux mijaurées avaient gardé leur distance trop occupées qu'elle l'était pour minauder aux pieds du lapon blond que Georgiana avait giflé le jour de leur arrivée. Pourquoi subitement s'intéressaient-elles à Jeremy ? Cherchant du regard le crétin qui avait osé la reluquer avant de donner une claque sonore sur les fesses de Nora, elle le trouva enfin.

* Bingo... Ainsi c'est toi, sale gamin puéril, qui joue à ça. Décidément les trois gifles que tu t'es prises ne t'ont rien appris hein...*

Poussant l'une des bimbos tournant autour du capitaine de Quidditch, elle l'embrassa fougeusement avant de lui murmurer à l'oreille : "Je reviens. Je t'en prie,quoique tu croies voir, fais-moi confiance. Pitié..."
Se détournant, elle adressa son plus beau sourire aux deux idiotes avant de se diriger gracieusement vers leur idole.

- " Salut !", fit-elle amicalement au jeune homme, " Oh voyons, je suis sûre que, malgré la profonde connerie dont tu sembles pourvu au point de dépasser une connaissance Serpentard, tu comprends l'essentiel de ce que je dis, n'est-ce pas?"

Se penchant de telle sorte que les deux pétasses faisant visiblement partie du harem de son interlocuteur croient à l'échange d'un baiser, Georgiana ne se redressa que lorsqu'elle entendit des cris outrés. Se retournant, un large sourire illumina son visage : son plan très basique voire même invraisemblable avait fonctionné vu le peu de cervelle de ses opposantes.

- " Et bien, dis donc, il semblerait qu'en plus d'être idiot, tu t'entoures d'imbéciles. Mon pauvre... Mais je comprends tu sais, tu dois te sentir un brin intelligent dans pareil cas. Cela dit, je ne fais pas partie de ce genre d'andouille et avant de t'en prendre à moi et à ceux que j'aime, tu aurais du ne serait-ce qu'essayer de te renseigner un peu sur celle à qui tu t'attaques."

Se reculant d'un pas du jeune homme qu'elle avait quasiment collé, Georgiana écarta les bras, les paumes vers le ciel.

- " Mauvaise pioche, l'ami, tu t'es attaqué à la Harpie des Gryffondors."

Enfonçant le petit talon aiguille d'une de ses chaussures dans le pied du lapon, elle lui assena quatre nouvelles gifles : une pour l'absence d'excuse ne serait-ce qu'envers son amie, une autre pour avoir tenté de la blesser, encore une autre pour avoir envoyer ses pieuvres sur son petit ami et la dernière pour tenter de le ramener sur terre. Son coup d'éclat attira les regards sur eux mais elle n'en avait cure.

- "Oups... Ce que je suis maladroite.", commenta-t-elle en lui écrasant à nouveau les orteils avant de se détourner pour retrouver les bras de SON Jeremy, " Désolée, je t'assure que je ne l'ai pas réellement embrassé. C'était un leurre. Tu me crois n'est-ce pas ?"

Nerveuse, Georgiana tritura ses doigts en attente d'une réponse de son amoureux...




 
Georgiana Vivien Wright
Harpie des Gryffondors ♥️
Samaël Smith
Samaël SmithAncien personnage
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 13:05
Le dortoir des garçons s'était transformé en ruche en l'espace de quelques heures, chaque adolescent mettait un point d'honneur à être présentable pour le bal qui aurait lieu dans la soirée. Samaël regardait tous ce petit monde s'affairer autour de lui sans prendre part à la parade, affalé sur son lit, il avait décidé qu'il enfilerait sa robe de soirée au dernier moment. Il n'avait pas l'intention de rester deux heures devant un miroir à regarder si oui ou non, il avait des points noirs et à se pomponner comme s'il allait passer la plus merveilleuse des soirées puisque ce n'était pas le cas.

Sam ne voulait pas aller à ce bal stupide, de toute façon il n'avait pas de cavalière, il devait bien admettre que c'était un peu de sa faute, il avait bien remarqué certaines Lapones glousser comme des dindes à chaque fois qu'il passait devant elles, peut-être avaient-elles espéré qu'il en inviterait une au bal mais l'idée de passer la soirée avec une Lapone glousseuse ne l'enchantait pas plus que ça. Tout aurait été différent si Zach avait été là, Samaël se surpris alors à sourire niaisement en repensant au jeune homme, il avait vraiment passé une super soirée dans ce bar.

Il fut alors tiré de ses pensées par Irving Whitaker, installé sur le lit en face du sien. Lui non plus ne semblait pas se préparer pour le bal, finalement peut-être n'était-il pas le seul à ne pas aimer danser.

« Eh Smith, t’aurais dû t’inscrire au module d’Astronomie, t’aurais pu éviter ce supplice ! »

Le Poufsouffle se souvint alors du module d'Astronomie qui devait avoir lieu le soir même. Pauvre Irving passer toute une soirée avec Dérébusor, c'était d'ailleurs la principale raison qui l'avait poussé à ne pas s'inscrire à ce module, passer toute une soirée avec le vieux grincheux très peu pour lui, cependant, il aurait beaucoup aimé voir une aurore boréale, le spectacle devait être magique.

"Ouai, j'y ai pas pensé mais trop tard, répondit Sam en souriant. Tant pis pour les aurores boréales, je vais devoir me contenter des robes de bal ce soir."

Il regarda Irving se préparer en silence et fuir l'effervescence du dortoir, le jeune homme aurait vraiment aimé le suivre, plus l'heure fatidique approchait et moins il avait envie d'y aller.

Poussant un profond soupir, Sam se leva et se dirigea vers son armoire, il prit à contre cœur la robe de soirée qui s'y trouvait et l'enfila, il se passa un rapide coup de peigne, glissa sa baguette dans une poche et sortit du dortoir. Il n'eut pas à attendre longtemps puisque bientôt on leur demanda de se rassembler pour qu'ils puissent rejoindre la salle de réception.

Il dut bien reconnaître que la pièce était magnifique comme le reste de l'académie, tout en glace, un sublime lustre en cristal se reflétait sur les murs, donnant à la salle un aspect irréel. Samaël serait bien resté planté là toute la soirée, à observer tous les détails de l'endroit. C'est donc d'une oreille distraite qu'il écouta le discours de la directrice Lapone et que Les Quatre Saisons de Vivaldi venait rompre le silence provoqué par les paroles de Ludmilla Sorjalünd.

Sam décida alors de se rendre du côté des alcôves, il n'avait pas de cavalière et il n'avait d'ailleurs pas l'intention d'en avoir une non plus, il aurait préféré un cavalier en fait. Depuis qu'il avait partagé un moment intime avec Kelsey, il s'était aperçu qu'il ne ressentait rien de particulier pour la gente féminine, c'était même plutôt le contraire. Leurs courbes avaient désormais plutôt tendance à l’écœurer, il repensa à la douceur des lèvres de Zacharias sur les siennes, à ce qu'il avait ressenti à ce moment là, ça n'avait rien à voir. Il était comme dans un autre monde et puis il n'y avait pas que ça, son regard attiré presque malgré lui vers les autres garçons. Ces dernières semaines lui avaient appris beaucoup de chose sur lui même. Il avait compris et accepté le fait qu'il préférait les hommes aux femmes. Ça lui avait demandé du temps, mais finalement, ces "tests" avaient portés leur fruit.

Alors qu'il allait se servir un verre au contenu indéterminé, Sam entendit un bruit de verre brisé, le Poufsouffle tourna la tête pour voir d'où venait le bruit, lorsque son regard croisa celui d'un Lapon, un verre cassé dans une main. Samaël se fit alors la réflexion que la Laponie cachait beaucoup de trésors finalement. Légèrement inquiet que le jeune homme se soit blessé en cassant son verre, le Lapon lui fit alors un petit sourire gêné, Samaël s'approcha de lui en lui rendant son sourire.

Il prit la main blessée du beau jeune homme entre ses mains, il sortit sa baguette de sa poche, fit disparaître les bouts de verres coupants d'un sort et avec un autre sortilège, fit disparaître les petites coupures qui étaient apparues à cause des débris coupants. Il fit un autre sourire au jeune homme avant de pointer sa poitrine et de déclarer distinctement.

"Je m'appelle Samaël"


Contre toute attente, le Poufsouffle se surprit à penser que finalement cette soirée ne serait peut-être pas aussi ennuyeuse qu'il l'avait d'abord cru.



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Juliet E. Wilson
Juliet E. WilsonCapitaine de l'équipe nationale de Quidditch
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 15:05
Juliet posa un regard amusé sur le dortoir des filles, qui s’était transformé en véritable capharnaüm depuis quelques minutes. Il était temps de se préparer pour ce fameux bal qui avait lieu dans la soirée. L’ambiance était plutôt bonne, dans la pièce. Les plus grandes aidaient les plus jeunes à se coiffer, et de nombreuses remarques pour la plupart sympathiques fusaient, complimentant tenues, coiffures, bijoux… Secouant doucement la tête en regardant Katy Scott enfiler une robe rose pétant courte et près du corps, la jeune femme se leva et alors qu’elle allait sortir sa robe de sa valise, remarqua une petite Gryffondor, Lisa, qui peinait remonter la fermeture éclair de sa robe rose pâle située dans le dos. S’agenouillant près d’elle, elle termina de lui fermer sa robe en lui souriant.

« Merci ! » s’exclama la petite en lui adressant un sourire.

« De rien ! Allez file vite dans la salle de bain, je crois qu’une place vient d’être libérée. » la conseilla-t-elle.

Regardant sa cadette trottiner vers la salle d’eau, la rouge et or s’étira, avant de sortir sa robe de sa valise. Intérieurement, elle bénissait Olivia, qui lui avait ordonné de glisser ce vêtement entre ses énormes pulls juste « au cas où ». Sa meilleure amie devait être une voyante. Ou alors très prévoyante. Possible aussi. Bref, elle la remercierait chaleureusement à son retour.
Se mettant dos aux autres filles pour se dévêtir partiellement et enfiler sa robe, la jeune femme laissa tomber ses vêtements chauds par terre pour enfiler le tissu léger. Une fois vêtue, elle attrapa sa trousse de toilette et gagna la salle de bain, qui était toujours aussi bondée. Se faufilant entre deux de ses camarades, la jeune femme réquisitionna un bout du miroir et commença à appliquer de légères touches de maquillage. Puis, une fois cela fait, commença à brosser ses cheveux pour ensuite les relever en une coiffure haute, dégageant sa nuque.

S’extirpant non sans difficulté de la salle de bain à présent complètement pleine, la jeune femme respira de soulagement une fois de retour dans le dortoir. S’asseyant sur son lit, elle observa une fille appliquer une énième couche de rouge à lèvre, puis se pencha pour attraper son sac… qui n’était pas là. Pestant intérieurement contre cette manie qu’elle avait de laisser ses affaires un peu n’importe où, Juliet se releva et se dirigea vers la porte du dortoir, dans le but de gagner le salon où elle avait probablement laissé son sac. Ouvrant alors la porte, elle découvrit Irving, qui la regarda de haut en bas avant de lâcher un « Ouwaaaahouu », ajoutant que, si elle mettait cette robe pour le premier concert des Dark Boursouf, les garçons du public baveront sur leur tee-shirt. Lâchant un léger, rire, la jeune femme lui adressa un sourire.

« Merci, » répondit-elle avant de reprendre, l’air conspiratrice : « amuse-toi bien au module d’Astronomie ! Et… Si tu pouvais tenter de perdre Dérébusor dans la neige, je pense que nous t’en serions tous reconnaissant. »

Lui décrochant un nouveau sourire, elle le vit regarder par-dessus son épaule afin d’observer les filles du dortoir, avant que Jane Mason ne fonce vers lui pour lui coller une gifle magistrale. Son camarade lui souhaita tout de même une bonne soirée avant de filer vers le hall. Etouffant un léger rire, la jeune femme gagna le salon et avisa son petit sac qui traînait à côté d’un fauteuil, là où elle l’avait laissé quelques minutes plus tôt. L’attrapant, elle fila dans le dortoir et vida le contenu sur son lit. Après avoir examiné quelques secondes ce qui venait de tomber, elle saisit une petite pochette noire et défit délicatement le nœud pour ensuite sortir deux accessoires en argent – cadeaux de sa grand-mère paternelle pour ses dix-huit ans. Un collier et un bracelet tout simple, qui s’accorderait parfaitement avec sa tenue. Enfilant ensuite ses chaussures, elle se regarda rapidement dans le miroir et se déclara prête, ravie de la tenue qu’elle portait.

Juliet suivit alors ses camarades qui descendaient vers la salle où se trouvait le bal, précédés par le professeur Adamson. Une fois en bas, les élèves de Poudlard entrèrent dans une jolie harmonie, sous une musique classique.

Admirant la pièce et l’orchestre magique, la Gryffondor sentir naître un sourire sur ses lèvres et entreprit de chercher ses amis du regard. Elle étouffa un rire en apercevant Jeremy assaillit par deux blondes, et sourit en voyant Georgiana embrasser fougueusement son petit ami sous les yeux des deux pots de colles. Avisant alors Killian qui était en plein milieu de la piste de danse, elle s’approcha de lui, le sourire aux lèvres, avant de stopper sa marche lorsqu’une fille le rejoignit, un plateau dans les mains. De là où elle était, elle pouvait entendre les mots que la jeune fille prononçait. Elle lui demandait s’il voulait bien danser avec son amie, qui était devenue rouge à sa mention.

Réfléchissant rapidement, la rouge et or se raisonna. Hors de question de faire une crise de jalousie. Premièrement parce que ça ne lui ressemblait pas d’être possessive, et deuxièmement parce que si elle commençait à jalouser toutes les filles qui regardaient Killian d’un peu trop près, elle allait passer son temps à ça.

Se portant tout de même à la hauteur du Serpentard et de la Lapone, la rouge et or saisit une coupe de Lichen – qui était visiblement la seule boisson du bal – et déclara d’une façon la plus neutre possible, en désignant du mention Georgiana qui venait d’assener quatre magistrales gifles au même blond qu’elle avait déjà frappé lors de l’arrivée des élèves de Poudlard dans l’académie :

« Georgia est déchaînée ce soir. »

Elle salua ensuite la Laponne d’un sourire et porta la boisson à ses lèvres pour en avaler une gorgée. Elle promena ensuite son regard sur la salle et ne pu retenir un sourire amusé en observant le blondin Lapon, bien amoché par sa condisciple de Gryffondor. Sacrée humiliation, tout de même.
Se dressant ensuite sur la pointe des pieds, elle se pencha vers le Serpentard pour murmurer :

« Je ne veux pas te fliquer hein, et tu es totalement libre de danser avec qui tu veux. Juste… J’espère que tu m’accorderas quelques danses, ça fait bien longtemps qu’on n’a pas dansé ensemble, genre depuis la soirée après le barbecue de cet été, et ouais, je t’avoue que ça me manque assez. » ponctua-t-elle avec un clin d’œil.
Danny Sneals
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 19:20
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Le matin même du bal,

La tête baissée pour éviter la la claque givrée du vent d'hiver, Danny marchait sans réel but, ses pas s'enfonçant dans l'épais manteau de neige qui bordait l'académie depuis la veille. Le jeune homme avait cogité toute la nuit et se demandait si cela valait encore la peine d'insister auprès Artémis, ses chances de devenir son cavalier lors du bal s'amenuisant de jour en jour. Ce soir, la poufsouffle allait sans le moindre doute tournoyer et virevolter dans les bras de Samaël , qui était dix fois plus beau et intéressant que lui...
Qui voudrait danser avec Danny le putois? Certainement par une fille coquette comme Artémis! Danny le savait pertinemment, il serait toujours du coté de ceux que l'on délaisse dans la neige et le froid...
Par dépit Danny décida de s'éloigner un peu de l'académie, pour s'aventurer un peu plus en avant dans la nature enneigée et sauvage. Le jeune poufsouffle espérait trouver dans sa solitude certaines réponses à ses question, comme lui avait inculqué il y a de cela quelques années son grand-père Bobby. Avant de décéder, ce dernier, qui était l'un des meilleurs pêcheurs de crevettes au monde, lui avait confié un sage conseil de marin qui préconisait que toutes les réponses aux questions existentielles que l'on se pose dans la vie se trouvent dans la nature. Ayant toujours un exemple pour appuyer ses propos, le grand père de Danny lui confia alors qu'il avait rencontrer l'amour et sa grand-mère, un jour ou désespéré et marchant le long d'une plage de sable, il était tombée sur deux étoiles de mer se tenant l'une et l'autre par la branche. Un signe du destin à n'en pas douter, car le soir de cette même journée, il rencontrait la femme de sa vie dans un bal portuaire...
Les yeux de Danny cherchaient désespérément un de ces signes de la nature qui lui indiquerait qu'il avait toutes ses chances avec Artémis, mais ce n'est point ce ragondin des neiges, ni ce chien de traineau faisant mumuse avec sa baballe qui allaient l'encourager à se faire violence auprès de l'élue de son cœur...

Danny marcha encore de longues minutes, sans ne voir aucun signe tangible qui puisse lui redonner quelque peu espoir. Complètement dépité, Danny frappa du pied un petit monticule ne neige qui se trouvait sur son chemin. Puis levant les bras en l'air, il exprima à voix haute son désespoir au cieux chargés de neige :

"Pourquoi n'ai-je point le droit au bonheur moi aussi...! Pourquoi devrai-je finir seul...!? Pouarf...!"

Danny acheva brusquement ses invectives célestes, recrachant la neige qui venait de s'engouffrer dans sa bouche. Puis relevant lentement la tête, son regard se posa sur deux silouettes massives qui s'ébrouaient au loin...
Danny resta quelques instants interdits avant de comprendre à quel prodige il était en train d'assister.


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Un sourire radieux se dessina peu à peu sur son visage, lorsqu'il comprit qu'il venait enfin de trouver le signe du destin qu'il avait tant espéré. Cette fois, il n'y avait pas l'ombre d'un doute, Artémis était belle et bien la femme de sa vie...
En effet, du haut de sa colline, Danny contemplait un couple d'ours polaire en train de valser. C'était un spectacle magique et presque envoutant qui indiquait à Danny qu'il n'y avait plus à réfléchir, qu'il devait foncer et inviter Artémis à danser. Et ainsi, elle deviendrait la femme qui illuminerait sa vie...
Danny voulut crier sa joie et encourager le pas de danse des ours mais il s'arrêta tout à coup. L'ours mâle faisait à présent n'importe quoi! Au lieu de continuer sa danse hypnotique et gracieuse, il se roulait à présent bêtement dans la neige, avant d’exécuter une glissade grotesque. Les sourcils de Danny se soulevèrent de stupeur lorsque l'ours se mit alors à cavaler comme un malade sur la surface glacé, avant de s'étaler lamentablement...

Mais Danny préférait retenir la première partie du message de la nature, il avait vu deux ours danser... Point barre!
L'espoir habitant à nouveau son cœur, il s'en retourna vers l'académie avec la ferme intention de tout faire pour séduire Artémis!

Que la danse commence!

Les portes de la salle de bal venait de s’entrouvrir sur une pièce magnifique à l'image de ce qu'était l'académie de Valtivaara depuis le début, c'est à dire un véritable joyau sculpté dans la glace. Mais la splendeur des lieux n’intéressait nullement le poufsouffle, trop occupé à dévoré des yeux la magnifique Artémis Nott et sa sublime robe moulant à la perfection son corps divin. La mâchoire inférieure de Danny faillit tombée béate d'admiration, mais il se ressaisit. Pour l'occasion, lui aussi c'était fait très beau, et on pouvait même dire qu'il sentait très bon l'eau de Cologne, ses cheveux propres voletant avec légèreté dans l'air frais des courants d'air...



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Un petit sourire satisfait éclairait son visage, car il se sentait à la hauteur de l'évènement avec son joli costard, et sa cravate grise à peine froissée dans le voyage. Le poufsouffle avait longtemps hésité avec un nœud papillon, mais il avait opté pour une cravate, se souvenant d'un article de "Sexy Witch" qui disait que celle-ci était une source de fantasme pour la gente féminine.
Danny fut sortit de sa torpeur amoureuse par le déluge mélodique qui envahit les lieux. Un vrai orchestre magique allait accompagner le pas des élèves, démontrant à quel point Valtivaara faisait les choses en grand. Après avoir scruté chacun des instruments, l'attention de Danny revint sur Artémis, éludant complètement le discours de la directrice de l'académie.
La poufsouffle était toujours chaperonnée par cette collante Jane Mason, à tel point que Danny se demandait si ce n'était pas elle qui serait sa cavalière. Puis l'instant propice finit enfin par arriver, lorsque Jane se retira pour aller chercher une boisson un peu plus loin. Danny respira profondément, saisissant deux coupes pleine du cocktail maison de l'académie laponne, avant de se diriger d'un pas aussi assuré que possible vers la sublime Artémis Nott.

Le cœur de Danny battait à tout rompre dans sa poitrine, comme si Donald McWilde en personne s'y était retrouvé piégé! Mais le moment n'était pas venu de faire machine arrière! Lorsque Danny arriva enfin à la hauteur de la poufsouffle, il tenta d'établir le contact d'une voix calme et posée, en tendant une coupe dans sa direction.

"Salut Artémis...! Tu veux du jus de Lichen...?"

Par Merlin! Quelle entrée en matière maladroite et dépourvue de classe. Danny devait se reprendre au plus vite car le regard incroyablement lumineux de la poufsouffle se tournait déjà vers lui.

* Dire un truc pertinent! Vite! Sinon elle va trouver une excuse pour se dérober à nouveau!*

"Tu savais que dans la mythologie grecque, Artémis était la déesse de la chasse...? C'est un prénom magnifique, je trouve... Mais à l'avenir, surveille un peu mieux tes flèches, car l'une d'elles vient de me frapper en plein cœur...!"

Danny sentait peu à peu le sol s'enfoncer sous lui, ses piètres qualités de séducteur l'enfonçant inéluctablement dans sables mouvants de la honte. Il se devait au plus vite de trouver le compliment qui puisse le sauver de cette situation désespérée.

"Ta robe te moule à la perfection...! C'est dingue...!"

Et voila une nouvelle ogive anti-glamour de lancer par le malheureux Danny, qui n'arrivait point à être naturel avec la Poufsouffle tant il était subjugué et éblouit par sa beauté...
Alors qu'il sentait que cette dernière était sur le point de se dérober, Danny captura délicatement sa main pour qu'elle lui laisse une dernière chance.

"Je suis désolé Artémis... Je perds mes moyens en ta présence, et je dis n'importe quoi... C'est la raison pour laquelle j'ai essayé de t'écrire, et te dire ce que j'avais sur le cœur... Mais apparemment, mes rimes pourtant sincères n'ont pas réussit à te convaincre... Loin de moi l'idée de te mettre mal à l'aise... mais ce que j'éprouve pour toi est très fort... et je ne sais comment l'exprimer..."

Danny pour se rassurer tenta alors de se ressaisir en repensant au signe que lui avait adressé la nature ce matin, et il adressa un sourire franc et sincère à Artémis, les yeux brillant d'émotion, tout en saisissant sa seconde main pour la caler à l'endroit ou battait son cœur.

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"Je danse peut être comme un ours, mais si tu me donnes le privilège de t'accompagner le temps d'une danse... Je serai le plus heureux des hommes..."

Donald Mcwilde tambourinait de plus en plus fort dans sa poitrine, faisant bondir son cœur de plus en plus violemment, alors qu'une réponse commençait à se dessiner sur les belles lèvres d'Artémis.


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Artémis Nott
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeMar 11 Déc 2012 - 13:54
Artémis avait enfilé sa robe de bal il y avait un moment déjà. Elle remerciait sa mère qui avait toujours insisté pour qu'elle ait des tenues de soirée. Sa robe, couleur vert bouteille, était une Guipure magnifique. Faite d'un tissu très léger, elle virevoltait autour d'elle à chacun de ses mouvements, et lui tombait jusqu'aux pieds. Elle était très simple, mais Artémis n'aurait jamais pu mettre la robe de Katy Scott, qui ressemblait plus à un trou dans du tissu qu'à un vêtement. A croire qu'elle pensait qu'être habillée comme une traînée lui ramènerait son petit ami qu'elle avait elle-même larguée à cause de Kelsey Lorgan. C'était d'une logique navrante, mais Artémis avait souvent pu constater que les belles filles avaient un nombre de neurones limités.

La jeune Poufsouffle n'était cependant pas très à l'aise avec sa robe. C'était un bustier plongeant qui dévoilait une partie de sa poitrine, ce qu'elle trouvait incroyablement gênant. Aussi avait-elle demander à sa mère de rajuster un peu le haut pour couvrir plus ses formes. C'avait été fait et elle se sentait maintenant très confortable dans sa jolie robe de bal.

Elle était en train de se coiffer quand Jane hurla sur Irving qui avait jeté un oeil dans leur dortoir. Soulagée d'être déjà habillée, elle se permis de rire et jeta un oeil à Nora qui se morfondait sur son lit. La tête qu'elle fit lorsque Katy qualifia le Gryffondor de "pas mal" valait de l'or.

"Allez, ça va bien se passer, tu vas voir!" dit-elle à son amie comme celle-ci quittait le dortoir pour aller en module d'Astronomie.

Artémis ne comprenait pas le choix de Nora et d'Irving. Faire un module avec Dérébusor en pleine tempête lui semblait un lieu bien inaproprié pour se réconcilier. Ils risquaient plus de servir de mûle à l'acariatre professeur d'Astronomie que d'avoir une occasion de parler face à face. Au contraire, au bal, ils auraient chacun été à leur avantage, dans une ambiance joyeuse et détendue qui aurait permi à chacun de mettre ses griefs de côté... Enfin, chacun ses idées... bizarre.

"Eh, tu me raconteras, hein!"

Elle sortit un petit miroir de sa valise et, le faisant adroitement léviter à l'aide d'un Wingardium leviosa, entreprit de se coiffer. Elle savait qu'elle n'aurait jamais la salle de bain, aussi avait-elle prévu le coup. Alors qu'elle remontait ses cheveux en un chignon faussement négligé, comme sa mère le lui avait appris, elle songea à son cavalier du jour. C'était un garçon lapon qui l'avait invitée. A vrai dire, il y en a avait eu deux. Elle avait choisi celui qui lui semblait le plus gentil, notamment parce qu'il parlait un peu anglais. Artémis n'aurait pas su dire combien elle était soulagée qu'un garçon l'ait invitée. C'était très flatteur, déjà, et cela la sauvait de Danny. Aussi se préparait-elle particulièrement, avec l'espoir de passer une soirée agréable. Elle acheva son maquillage très discret et ajouta une discrète parure en argent autour de son coup, ainsi qu'un bracelet et de fines boucles d'oreilles assorties, puis rejoignit Jane qui était déjà prête.

"Bon, on y va?" fit celle-ci, surexitée. Elle avait été invitée par un élève de Poudlard, elle, un septième année dont Artémis avait déjà oublié le nom. Elle était juste heureuse que Jane soit d'assez bonne humeur, car la soirée sans Nora lui faisait un peu peur.

Les deux Poufsouffle quittèrent le dortoir et rejoignirent le groupe qui se formait derrière le professeur Adamson. Lorsqu'elle entra dans la salle, Artémis fut soufflée par la beauté du lieu. Malgré la glace environnante, il faisait suffisamment chaud pour que les demoiselles n'aient pas froid avec leurs précieuses robes. Certains élèves lapons étaient déjà là, ainsi que quelques professeur.

Artémis remarqua le professeur Hellsoft, assise à une autre extrémité de la table des adultes. Elle fut étonnée de la trouver aussi loin du professeur Virtanen, car les rumeurs allaient bon train. Certains affirmaient qu'elle partageait la chambre du professeur de Runes, d'autres allaient même jusqu'à dire qu'elle était enceinte. Artémis pensait que c'était n'importe quoi. Vu l'humeur massacrante de leur enseignant durant leur module, elle doutait que quelqu'un d'aussi extravagant que la directrice des Gryffondor puisse le supporter! Mais c'était vrai que sa robe - exceptionnellement soft au vu de ses tenues habituelles, elle n'avait sans doute pas voulu choquer les professeurs étrangers - laissait entrevoir un ventre étrange, quelque chose qui ne ressemblait pas à de la graisse.
Le professeur Hellsoft triturait son verre tout en parlant distraitement avec l'un des directeurs de l'académie, le professeur Kor... quelque chose. Artémis l'entendit le féliciter "pour la décoration de la salle et le savoir-vivre de leurs élèves". Elle refusa un verre de liqueur de Lichen, et tenta de s'intégrer à la conversation mais on voyait bien qu'elle avait la tête ailleurs.

"Eh, il s'appelle comment ton cavalier déjà?" lui demanda Jane, tirant Artémis de ses pensées.

"Euh... Je ne sais pas, il a un nom imprononçable. Alek... aks... Akseli, je crois. Mais je ne le vois pas, il ne doit pas encore être là, il est tôt."

"Bon, d'accord. Je ne vois pas mon cavalier non plus... Eh, c'est de la valse qu'ils jouent? Mais c'est horrible, ça date d'un siècle au moins! Personne ne sait danser ça!"

"Si, moi, je sais."

Artémis était fière de pouvoir affirmer ceci. Cela faisait partie de l'éducation que ses deux parents lui avaient donné, avant... avant. Et même après, elle avait continué. Sa mère était passée sur beaucoup de principes, mais elle avait continuer à enseigner la danse à ses enfants, arguant que ça ne pouvait pas faire de mal. Sa fille lui adressa un remerciement muet. Elle aurait aimé que Théo et sa mère soient là pour la voir ce soir. Ils auraient été fiers. Elle devait être la seule élève de l'école à savoir danser la valse. Elle avait quelque chose en plus, ce soir.

"Ooooh, une Reine du bal" trépigna Jane comme la directrice de Valtivaara annonçait la nouvelle. "Il faut absolument que je prévienne Anton, je veux être sûre qu'il saura danser au cas ou je serai tirée... Oh, ce serait vraiment un honneur, ma mère serait si fière! Oh, il est vers le buffet, je te rejoins tout à l'heure!"

Artémis n'eut pas le temps d'objecter que Jane était déjà partie. Elle soupira. Elle avait à la fois envie et pas envie d'être tirée au sort. Ce serait tellement bien si c'était elle, la Reine du Bal! Etre sous le feu des projecteurs, avec tous les regards braqués sur elle... Nul doute qu'elle ne se ridiculerisait pas, vu ses compétences en danse. Elle représenterait dignement son école, l'amitié avec les lapons grâce à son cavalier, et personne ne trouverait rien à y redire. Oui, ce serait tellement bien... Mais évidemment, si son nom était choisi, elle savait qu'elle n'y arriverait pas. Trop indimidée, elle rougirait, balbutierait et arriverait même à se tromper dans les pas. Il fallait se faire une raison. Elle allait partir à la rechercher d'Akseli quand...

"Salut Artémis...! Tu veux du jus de Lichen...?"

Oh non, songea-t-elle instantanément. Elle fit néanmoins l'effort d'afficher un sourire aimable en se retournant.

"Bonsoir Danny... Merci, mais..." Elle allait refuser, mais Danny n'avait rien dit pour l'instant. Et puis elle était toute seule. Comme aurait dit Nora, il ne méritait pas d'être traité comme un insecte. "Oh, et puis après tout, merci pour le verre."

Elle tendit délicatement la main pour se saisir de la boisson offerte par Danny. Elle ne but pas, car sa mère lui avait toujours dit de se méfier de l'alcool. Aussi se contenta-t-elle de détailler Danny du regard. Elle fut agréablement surprise. Le garçon était habillé et coiffé correctement. Il n'avait pas la classe de Samaël ou Jeremy, mais on voyait qu'il avait fait un réel effort. Mais Danny étant Danny, il lui sortit très vite une phrase de son cru:

"Tu savais que dans la mythologie grecque, Artémis était la déesse de la chasse...? C'est un prénom magnifique, je trouve... Mais à l'avenir, surveille un peu mieux tes flèches, car l'une d'elles vient de me frapper en plein cœur...!"

La jeune fille ne savait pas trop si elle devait rire. C'était maladroit, mais c'était correct, comme compliment. Et elle était surprise de la culture de Danny. Elle croyait que son camarade ne s'intéressait qu'aux groupes de rock moldus avec des noms étranges, et voilà qu'il lui parlait de mythologie grecque. Peut-être l'avait-elle jugé trop vite. Même s'il n'avait pas compris que son silence après sa lettre d'amour signifiait "non", il revenait vers elle avec toute la délicatesse dont il était capable et avait le mérite de ne pas se ridiculis...

"Ta robe te moule à la perfection...! C'est dingue...!"

Hum, elle ferait celle qui n'avait pas entendu. Parce que lui faire remarquer qu'on voyait tous ses bourrelets, c'était vraiment maladroit. Pour dissiper la gêne, elle parla rapidement du compliment précédent, qui avait au moins le mérite d'être plus délicat.

"Je ne savais pas que tu connaissais la mythologie grecque! Mais oui, mon prénom vient bien de là. Merci du compliment et... tu n'es pas mal non plus. Le costume te va bien."

Elle baissa les yeux en rougissant après cette phrase, se fustigeant de ce moment de gentillesse qui ressemblait trop à Nora. Elle ne voulait pas trop encourager Danny. Elle eu un mouvement de recul, priant pour Akseli quand Danny lui attrapa la main. Le Poufsouffle lui fit alors une déclaration des plus touchantes. Artémis se sentit triste pour lui. Nora avait raison, encore une fois, Danny ne méritait pas son silence, il était trop gentil. Mais que pouvait-elle faire, elle ne pouvait pas se forcer à tomber amoureuse.

"C'est juste que... enfin, ça m'a surprise..." balbutia-t-elle pour se justifier.

Danny acheva sa présentation en lui demandant une danse. Elle voulu lui dire que non, qu'elle avait déjà un cavalier, qu'il allait arriver, que... elle ne savait plus. Danny était là, en chair et en os devant elle, avec les yeux brillants d'espoir, bien habillé, faisant des efforts considérables pour être gentil, aimable et correct... Elle ne pouvait l'envoyer ballader comme ça, c'était trop cruel. Et puis, tout le monde était occupé à jaser sur Georgiana qui trompait Jeremy devant lui, alors...

"Bon, d'accord... mais seulement quand tout le monde dansera. En attendant je... je peux t'apprendre si tu veux?"

Elle retira gentiment sa main de celle de Danny et se positionna face à lui avec un sourire.

"Il faut être très délicat quand on danse la valse. C'est une danse de princesse. Tu présentes ta main paume en l'air, comme ça" dit-elle en lui positionnant le bras. "Et tu ne fais que porter ma main, tu ne l'enfermes jamais dans ta paume, c'est vulgaire."

Toute à son explication, dans un domaine qu'elle maîtrisait, elle sentait sa gêne et sa timidité disparaître.

"Ensuite, il faut poser ton autre main ici." Artémis rosit comme elle posait la main de Danny dans son dos. "Elle ne sert qu'à guider, il ne faut pas coller ta cavalière contre toi, d'accord? De la légèreté, toujours." Cette règle était tout de même bien pratique. Sachant que son camarade avait parfois du mal avec la notion de délicatesse, elle enfonça le clou: "La valse, c'est une danse de riches, tu sais, les sociétés guindées où il faut bien se tenir et ne pas dire un mot plus haut que l'autre? C'est pour ça qu'il y a tant de distance entre le danseur et la danseuse. Tu comprends? Tiens, essaie de m'inviter tout seul."

Et elle le lacha et recula de quelques pas, priant pour qu'Akseli ne croie pas, en arrivant, qu'elle l'avait remplacé. Mais il n'avait qu'à être à l'heure, aussi!"


100e HUNGER GAMES


4

District
Amely Anderson
Amely AndersonPréfète
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 14:09
Amely réajusta pour la dixième fois au moins la mèche qui s'échappait de sa coiffure. il n'y avait ni anxiété ni nervosité dans ce geste machinal : c'était juste mécanique, perfectionniste. Un moyen de se focaliser sur un détail pour passer outre le plus important. La Serdaigle recourrait souvent à ce procédé quand d'autres se pâmaient d'appréhension. Elle partait du principe que quand tout était en règle, tout allait bien ce passer. C'était le cas ce soir là comme tous les autres. Aucun cheveu ne partait de travers, bien qu'elle s'acharne à replacer une mèche folle inexistante ; aucun faux-pli ne froissait la tissu léger de sa robe mainte fois repassée, malgré le mouvement de va-et-vient que sa main gantée effectuait sur l'étoffe. Amely avait suivi les conseils avisés de Clara avant son départ ; elle portant une jolie Guipure de bonne coupe qu'elle inaugurait cette nuit. En même temps, c'était sa première et sa dernière occasion de la porter.

C'est ce à quoi Amely songeait quand elle était plantée devant le miroir poli de la salle de bains. Au quotidien, elle passait énormément de temps dans la salle de bains, mais le miroir était un instrument peu utilisé. Elle lança un sourire à l'image qu'il lui renvoyait. Une agitation qui n'avait rien à voir avec la fébrilité des filles avant le bal se fit entendre dans le grand dortoir. Amely se dit qu'il était peut-être temps de céder la place à une autre et sortit de la salle de bains. Une petite Gryffondor qu'elle ne connaissait pas y pénétra. La petite blonde eut juste le temps de voir Jane Mason, hors d'elle, infliger une correction à un petit voyeur. N'y faisant guère attention, elle alla ranger ses affaires dans sa valise. Elle n'avait pas voulu se changer avec les autres ; certes elles étaient toutes pareilles, mais la pudeur d'Amely n'avait pas pu supporter d'enfiler une robe à deux pas de Katy Scott dont la tenue dévoilait plus de peau que de tissu. Fort heureusement, la voisine de lit de la jeune fille n'était autre que Juliet Wilson ; malgré sa tendance à laisser traîner ses affaires, on avait vu pire.

Ponctualité était l'un des maîtres mots d'Amely Anderson. C'était l'heure. Refoulant la peur qui la contaminait, la jeune fille quitta l'autre de la superficialité pour affronter la fraîcheur du couloir. elle se sentait effroyablement seule ; elle aurait aimé avoir James, Clara et Emma à ses côtés. Mais ce n'était pas le cas, et elle n'avait pas l'habitude. Se mêlant à un groupe d'élèves, elle les suivit et les élèves de Poudlard firent leur entrée dans la salle de bal, qui était en effervescence. Amely ne se lassait pas d'admirer la magnificence du lieu. Pourtant, elle écouta attentivement le discours de Valtivaara. La blondinette était fascinée par le charisme du personnage, une femme plus toute jeune mais d'une beauté de glace incassable. Elle parlait un anglais riche et nuancé et Amely se promit que plus tard, elle serait bilingue et se déploierait dans une langue étrangère dans toute sa faconde.

Une fois le discours terminé, elle se tourna vers le buffet. Manifestement, on n'y servait qu'une seule boisson : du Lichen, qu'Amely connaissait à fond de comble depuis qu'elle avait fini son livre sur les moeurs des Lapons. Elle prit délicatement un verre de ses doigts gantés de blanc. Elle l'approcha de son nez, huma son odeur. Rien de suspect de ce côté là. Poursuivant son examen minutieux, elle pencha imperceptiblement le verre pour évaluer la consistance de la boisson. Elle ne vit ni bulles ni précipité solide se former sur la surface lisse du liquide. Toujours pas convaincue, elle l'approcha de ses lèvres avec lenteur, à la manière d'un Auror cherchant à découvrir la présence d'un quelconque poison. C'était un peu amer à son goût, mais pas mauvais.

Soudain, on lui tapa gentiment sur l'épaule. Amely sursauta et faillit lâcher son verre, qu'elle posa sur la table avant de se retourner. Elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'aborde, étant donné qu'elle ne connaissait personne. Ses yeux s'agrandirent à la vue du Lapon avec qui elle avait déjà "fait connaissance" le jour de leur arrivée. Manifestement, il ne connaissait qu'un seul mot en anglais. c'était une invitation. Ne la jugeant pas assez explicite, il dessina un coeur sr le sol puis lui en découpa un dans la glace pour le lui offrir, sous ses yeux ébahis. Amely qui ne savait plus où se mettre l'accepta de bonne grâce. En ignorant totalement les quelques regards qui se dirigeaient vers le volumineux présent, elle sourit au jeune lapon. Elle ne savait pas quoi dire : la communication était tellement compliquée quand on ne parlait pas la même langue. Il avait l'air très gentil, bien que légèrement benêt, mais Amely se demandait comment un quelconque rapprochement était possible s'ils étaient incapables de se parler. Comprenait-il simplement le sens du mot danser ?

« Oui, je veux bien danser avec toi si tu le désires. »

Elle accompagna sa réponse d'un vigoureux signe de tête sûrement plus compréhensible pour le jeune garçon. Elle détestait éconduire les gens et tant pis si elle avait l'air ridicule, que son cavalier soit stupide ou non, elle pouvait bien lui accorder une danse. Tant qu'il ne s'approchait pas trop près d'elle. Déjà qu'il avait fallu du temps pour accepter le simple contact entre elle et ses amis, elle ne pourrait pas supporter une quelconque tentative d'approche trop entreprenante, même timide. Pour l'instant, son coeur de glace était bien mignon, mais pour danser, cet accessoire était pour le moins encombrant. Amely le posa donc, avec un petit regard d'envie et d'amusement vers Cassandre et son Lapon qui avait l'air si érudit. Amely, elle avait hérité d'un amoureux transi qu'elle ne connaissait même pas. Peut-être que ce n'était pas si mal, après tout. Si au moins elle savait son prénom...

Amely espérait que ce n'était pas le début d'une danse qui-écrasera-le-plus-les-pieds-de-l'autre.
Jeremy Baker
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 22:56
Comme tous les garçons du dortoir, Jeremy était en pleine préparation. Tandis qu’Irving enfilait pulls, gants et bonnets, le Gryffondor boutonnait sa chemise noire et disciplinait tant bien que mal ses mèches blondes. Lorsqu’il s’estima prêt, il ajouta la touche finale, à savoir une fleur prélevée sur la couronne que lui avait confectionné Georgiana à la soirée mousse, qu’il accrocha à sa veste. C’était peut-être un peu niais, mais il s’en fichait. Il avait passé la semaine sur un petit nuage et n’était pas vraiment pressé de retrouver le quotidien stressant de Poudlard… Depuis quand trouvait-il la vie à Poudlard stressante ? Il ne le savait pas exactement, mais c’était récent. En tout cas, cela lui avait fait un bien fou de décompresser pendant une semaine magique. Il n’oublierait jamais les souvenirs qu’il s’était créé ici, et apprendre que Georgiana partageait ses sentiments avait été la cerise sur le gâteau.

Le seul petit bémol dans ce charmant tableau était qu’il regrettait un peu de ne pas s’être inscrit au module astronomie. L’idée de voir des aurores boréales l’enchantait, mais il avait préféré choisir des modules qui seraient plus utiles pour ses études… A l’inverse, il devait donc participer à un bal, à savoir un évènement mondain guidé que tout garçon normalement constitué fuit comme la peste. Ce fut donc avec un léger pincement au cœur qu’il vit Irving s’éloigner pour rejoindre Nora et le vieux crouton. Dire que son ami reviendrait probablement avec des aurores boréales plein la tête ! Enfin, il lui faudrait quand même affronter la plus effroyable des tempêtes pour avoir une chance d’observer le phénomène, ce qui réconforta un peu le gardien. D’ailleurs, l’épreuve du bal n’en était plus vraiment une depuis que Georgiana était devenue sa cavalière attitrée… Un léger sourire fleurit sur ses lèvres à la pensée de la jolie attrapeuse avec laquelle il allait passer la soirée. Il fut tiré de ses pensées par le départ d’Irving, qui ne manqua pas de se moquer de lui au passage :

« Amusez-vous bien les gars ! Tu feras un bisou de ma part à Ma Georgyyy d’Amoûûûûûûr! »

Aussitôt, Jeremy attrapa l’oreiller le plus proche pour le balancer en direction de son camarade, mais Irving fut plus rapide et le projectile se heurta contre la porte. Rouge d’embarras, Jeremy décida qu’il était prêt et quitta le dortoir avant que les taquineries ne reprennent. Il avait eu sa dose cette semaine, et espérait pouvoir un jour se venger. Avec un peu de chance, un voyage romantique au sommet du mont Halti pousserait à un rapprochement définitif entre Nora et Irving… Mais il fallait compter avec la présence fort désagréable de Dérébusor.
Une fois dans le couloir, Jeremy rejoignit le groupe d’élèves qui s’y formait autour des professeurs. Jeremy jeta un coup d’œil en direction des filles et tomba en arrêt devant Juliet, resplendissante dans une robe longue qui lui allait à ravir. Un sifflement d’admiration s’échappa de ses lèvres, et il se dépêcha de tourner la tête avant que quelqu’un ne l’aperçoive en train d’admirer son amie. Malheureusement, il s’avéra que toutes les filles s’étaient mises sur leur trente-et-un pour ce bal lapon. Il était en pleine contemplation plus ou moins discrète d’Artémis Nott – quand avait-elle cessé d’être une fillette dans l’ombre de Nora ? – lorsque les derniers retardataires rejoignirent le groupe et qu’ils se mirent en marche. Il n’aperçut pas Georgiana, et se retrancha donc vers Killian.

La salle de bal était grandiose, l’accueil des lapons était irréprochable. Ils avaient même poussé le vice jusqu’à prévoir un comité d’accueil spécial Jeremy, sous la forme de deux jolies filles qui vinrent l’aguicher. Le gardien ébahi se fit en effet encerclé par deux laponnes dont les intentions étaient plutôt claires.

« Beau garçon... va danser avec moi... toute la nuit... », susurra une blonde qui portait une robe rose tellement indécente que Kelsey elle-même n’aurait osé la porter.

« Euh… », répondit Jeremy, qui avait soudain l’impression que son cerveau était anesthésié. En matière de séduction, il était parfois aussi dégourdi que son cousin naïf d’une autre galaxie… La preuve avec Kelsey, il préférait fuir ou succomber à la tentation que de repousser quelqu’un. Comment expliquer à la Barbie du Grand Nord que sa petite-amie allait lui décoller la tête s’il dansait avec elle toute la nuit ? Mais son manque de réaction ne sembla pas les décourager, puisque la deuxième laponne passa elle aussi à l’attaque. Jeremy sursauta lorsqu’elle glissa une main sur ses fesses avant de prononcer des paroles en finlandais.

« Hé », protesta-t-il enfin, « arrêtez, je suis désolé mais je ne suis pas intéressé, je… »

Mais en voyant que les deux filles semblaient déterminées – elles devaient jouer à la version nordique d’action ou vérité – et ne faisaient que peu de cas de ses protestations, Jeremy lança un regard suppliant à Georgiana, puis à la table des professeurs. Ceux-ci n’étaient pas très loin et, à en juger par l’air très amusé d’Adamson, n’avaient rien manqué de la scène. Jeremy demanda alors l’aide linguistique du professeur de runes.

C’est alors que Georgiana décida (enfin) de le sortir de ce pétrin sensuel, en venant l’embrasser avec fougue sous les yeux des deux filles. Lorsqu’elle lui murmura de lui faire confiance, il fronça les sourcils tel un vampire avec étonnement.

« Bien sûr que je te fais confiance », répondit-il, mais Georgiana s’éloignait déjà.

Jeremy jeta un regard inquiet vers les deux filles, mais elles se tenaient désormais à distance. Il reporta alors son attention sur Georgiana, posant sur elle un regard circonspect. Qu’allait-elle faire ? Qu’allait-elle…PAR LE CALECON ROSE A CANARDS BLEUS D’AARON !!! Qu’est-ce qu’elle faisait ! Pourquoi elle embrassait cet abruti ! Jeremy fit un mouvement en direction de Georgiana et du blond lapon, mais un cri outré des deux greluches le fit s’interrompre. Evidemment qu’elle n’embrassait pas un autre garçon devant ses yeux, et puis elle lui avait dit de lui faire confiance… Georgiana avait visiblement compris l’origine de l’attaque des deux laponnes, à savoir l’abruti qui avait déjà reçu trois baffes le premier soir.

Jeremy fut donc complètement rassuré lorsqu’il vit sa chérie mettre une baffe au garçon. Si la seconde baffe le rendit fier, il commença en revanche à s’inquiéter à la troisième, puis la quatrième. Avait-elle l’intention de lui décoller la tête ? Jeremy avait vraiment intérêt à faire attention à ne pas regarder avec trop d’insistance les jolies Poufsouffle… il tenait de moins en moins à affronter la colère de sa petite-amie.
Heureusement, il était bien trop amoureux pour songer à la tromper ou à l’offenser, et ce fut donc avec un large sourire qu’il l’accueillit lorsqu’elle vint se lover dans ses bras.

" Désolée, je t'assure que je ne l'ai pas réellement embrassé. C'était un leurre. Tu me crois n'est-ce pas ?"

« Je te crois maintenant, mais ça m’a fait bizarre sur le coup... Il faut arrêter de me faire des frayeurs comme ça ! Enfin, merci d’avoir éloigné les laponnes, je crois qu’elles ont peur de toi maintenant ! »

Il éclata de rire puis déposa un petit baiser sur les lèvres de Georgiana.

« Bon, je trouve que nous n’avons pas encore assez attiré l’attention sur nous. Ça te dirait d’aller danser ? »

Il passa un bras dans le dos de la jeune fille, caressant doucement le tissu de sa belle robe bordeaux, puis saisit sa main et l’entraîna parmi les autres couples qui honoraient déjà la piste de danse. Il n'avait plus du tout envie de lâcher Georgiana. Les autres filles avaient beau déployer des trésors de beauté, elles ne lui arrivaient pas à la cheville...sauf peut-être Juliet, et Jeremy fut heureux de constater qu'elle était en compagnie de Killian. Comme quoi engueuler le Serpentard n'avait pas été du temps perdu ! Peu à peu, Jeremy se détendit. Ce bal n'avait pas vraiment bien commencé, mais entouré de ses amis et de sa petite-amie, la soirée ne pouvait que s'améliorer...

Du moins l'espérait-il...


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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 15:59
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Topias Daïtonen
Lorsque Cassandre l'entraina par la main en direction de la piste de danse, Topias émit un petit sourire victorieux. Alors que certaines filles qui peuplaient cette salle de bal étaient un concentré de mauvais goût et de vulgarité, le prodige lapon venait de s'octroyer le privilège d'une danse avec la plus classieuse et raffinée d'entre toutes. D'un habile mouvement du poignet, Topias fit tournoyer sur elle-même la belle Cassandre, faisant élégamment virevolter également l'étoffe de sa jolie robe. Puis la regardant toujours dans les yeux, il la rassura sur ses qualités de danseurs.

"J'espère que vous plaisantez, Miss Harper...
Je maitrise à la perfection les cinq mesures de cette danse depuis mon plus jeune âge. Je me demande même si je ne suis pas né en sachant danser le quadrille. Si vous le souhaitez, je peux très bien glisser un billet ou deux à l'aimable musicien qui nous fait honneur de sa présence, pour que la mélodie de la "Chauve-Souris" de Johan Strauss accompagne nos prodiges. Croyez-moi, il n'y a pas meilleur hymne pour danser le quadrille...
"

Topias Daïtonen fit alors une démonstration parfaite de son talent, en exécutant un en avant-deux, un chassé à droite, et à gauche, puis s'éloignant quelque peu de sa danseuse par un habile demi-balancé; il la fit revenir à lui d'un sublime tour de main. Le lapon la couva alors d'un regard enjôleur par dessus ses lunettes.

"Mais voyez-vous, Miss Harper...
Le souci avec le quadrille est qu'il se danse à plusieurs, et de ce fait je devrai donc me résoudre à devoir partager avec d'autres, le privilège de pouvoir danser avec vous. Et je ne connais pas un homme sensé sur cette triste terre qui pourrait envisager, ne serait-ce qu'une seule seconde, se priver de votre inestimable présence. Pardonnez-moi miss Harper de vouloir conserver et protéger égoïstement le moment de grâce que vous êtes sur le point de m'accorder...
"

Tout à coup, le musicien Niklas Potonen agita sa baguette musique, faisant se soulever violons et autres instruments de musique dans les airs. Puis les prémices d'une musique se mirent à résonner, fleurissant la salle des bal et les oreilles des élèves d'une douce et apaisante mélodie.



En connaisseur, Topias Daïtonen reconnut l'immense classique de Tchaïkowski dès les premières notes de l'introduction, et désireux d'étaler sa culture comme de la confiture sur une tartine, il adressa un sourire des plus charmeur à Cassandre Harper, tout en relevant ses lunettes.

"Je dédie cette sublime valse des fleurs à la plus belle d'entre elles..."

Puis se détachant quelque peu de la sublime Gryffondor, il désigna d'un rapide coup d'oeil le balcon des professeurs, ou Ludmilla Sorjalünd s'avançait pour y tenir un nouveau discours. Elle s’apprêtait sans le moindre doute à délivrer le nom de la future reine du bal, qui aurait le privilège d'ouvrir la danse devant tous les regards admiratifs des autres danseurs qui attendraient leur tour.

"J'espère que pour une fois le hasard fera bien les choses et que la logique sera respectée, car je ne vois pas plus digne "reine de bal" que vous. J'espère alors que mes pas pourront s'unir aux vôtre le temps d'une danse, rien ne me ferait plus plaisir."

La voix de Ludmilla Sorjalünd troubla alors Topias dans son déluge de compliments, pour enjoindre les jeunes danseuses de Poudlard à venir au devant de la scène.

"Chères danseuses de Poudlard! Veuillez vous regrouper devant moi, afin que je désigne officiellement laquelle d'entre vous aura le privilège d'ouvrir la danse, et de devenir ainsi notre reine de Bal!"

Topias adressa alors un sourire confiant à Cassandre Harper, avant de lui adresser ses encouragements.

"Quoiqu'il se produise Miss Harper, vous demeurerez à mes yeux la plus belle des reines..."

Les jeunes filles, toutes vêtues de leurs plus belles robes, commençaient à se regrouper au devant de la scène, toutes espérant devenir l'heureuse élue, enfin pour la plupart d'entre elles...


*****

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Jukka Rosalden
Un frisson immense saisit le jeune garçon tourmenté lorsque Samaël vint à poser sa main sur son poignet. Relevant son regard d'encre sur lui, il ne put que constater de la beauté du jeune élève de Poudlard qui prenait gentiment soin de lui. Une bonté rassurante brillait dans son regard clair et Jukka bloque l'espace d'une seconde sur les lèvres charnues et sensuelles du jeune homme...
Se ressaisissant très vite, il secoua la tête pour faire comprendre à son gentil guérisseur que cela ne valait pas la peine qu'il se donne autant de mal pour un blessure aussi bénigne, et ne tarda point à le remercier brièvement dans sa langue natale...

"Kiitos!" (Trad: Merci)

En garçon introverti, Jukka n'usait guère des longs discours, et ne parlait qu'en de maigres occasion. Pourtant, cette fois-ci, il se sentait affreusement frustré de ne pouvoir rien dire au charmant jeune homme. Ce dernier finit par lui répondre en pointant son index sur sa poitrine, et dévoiler son prénom.

"Je m'appelle Samaël"

Samaël... Le jeune lapon se répéta intérieurement plusieurs fois ce beau prénom, dont il aimait particulièrement la consonance presque mélodique. A son tour il plaqua sa main sur sa poitrine, ou son cœur y battait la chamade.

"Jukka!"

Mon dieu que c'était sommaire et prodigieusement frustrant de ne pas pouvoir dire ce que l'on a sur le cœur à un jeune inconnu qui ne parle pas un mot de se langue. Alors que Jukka secouait la tête maladroitement, ne sachant quoi ajouter pour signifier à Samaël à quel point il était enchanté de le rencontrer, un air de valse emplit la salle, signe que le bal était sur le point de commencer. Machinalement Jukka jeta un œil à Marja, qui était encore affairée à son service de table. La directrice de Valtivaara s'exprima alors dans la langue de Shakespeare, afin d'annoncer sans doute la désignation de la reine de bal, ce qui corroborait d'ailleurs au fait que les jeunes filles de Poudlard se rapprochaient de l'estrade des professeurs.

Jukka se dit que c'était le moment d'agir! Faute de pouvoir parler, l'attention de Samaël semblait se détourner peu à peu de lui, et c'est alors qu'il vit la jeune Mïa Vurtonen griffonner quelque chose sur un bout de papier, à l'aide d'une plume magique. Alors que Samaël s'était quelque peu détourné de lui pour écouter le discours de la directrice Sorjalünd, Jukka s'approcha de la fillette pour constater que celle-ci détenait le seul moyen d'établir un contact avec le bel étranger.
Mïa utilisait une plume magique qui traduisait automatiquement ses écrits en anglais, et elle semblait vouloir utiliser cette méthode pour demander à un élève de Poudlard de devenir son cavalier. Jukke se précipita vers elle, et sans lui demander son avis lui extirpa la plume des doigts, provoquant un petit glapissement énervée de la jeune fille.

"Mutta ho! Tämä on minun kynä! Troll vittu!" (Trad: Mais ho! C'est ma plume! Bordel de Troll!)

Jukka joignit les mains comme pour lui adresser une prière, et la convaincre de lui prêter ne serait-ce qu'une seconde le précieux objet qui lui permetrait d'établir le contact.

"Lainaan sinua toinen, ja lupasin takaisin heti!" (Trad: Je ne te l'emprunte qu'une seconde, et promis tu la récupères tout de suite!)

Jukka griffonna en toute hâte quelque chose sur une serviette de table; puis se levant de sa table, il rendit la plume à la jeune Mïa, avant de quitter l’alcôve de glace. Jukka passa alors devant Samaël, et lui glissa subtilement son message au creux de la main, avant de dire :

"Toivottavasti nähdään pian ..." (Trad: J'espère te revoir bientôt...)

Puis le jeune lapon se fondit dans la foule pour se diriger en direction de la porte qui conduisait vers la salle éternelle, laissant ainsi à Samaël tout le loisir de lire et de découvrir la teneur de son message...


*****

La dernière valse... [RP Bal] 121216094426678042La dernière valse... [RP Bal] 121216094509614348La dernière valse... [RP Bal] 121216095059375709

Minna Boloten Jarmo Lorensen Katja Louvtanen
Jarmo ne comprenait toujours pas ce qui lui était arrivé, une tornade rousse venait de s’abattre sur lui sans même lui laisser le temps d'esquisser le moindre geste. Se remettant tout juste des trois précédentes gifles du hall d'entrée, l'arrogant élève de Glacelynx venait de s'en prendre quatre nouvelles, et cette fois-ci ses joues étaient piquées au vif. La honte empourpra son visage, sur lequel les empreintes de mains de la harpie de Gryffondor s'affichaient comme une cuisante humiliation. Devant tout le monde et pour la seconde fois consécutive, Jarmo Lorensen venait de se prendre une correction par une fille.
Les mains massant ses joues rougies et sa mâchoire endolorie, le Glacelynx porta alors son attention aux alentours ou les autres élèves de sa maison le scrutaient avec amusement. De toute part, des quolibets fusèrent et mirent à mal l'amour propre du jeune homme sévèrement humilié.

"Jarmo Sitten on maku? Otit päätäsi lyö tilauksen?" (Trad: Alors Jarmo, on y prend gout? Tu as pris ton abonnement tête à claques?)



"Liian häpeä! Se vain kestää wanked jonka poikasen!" (Trad: Trop la honte! Il vient de se prendre une branlée par une gonzesse!)

"Jos olisin hänelle voin piilottaa ..." (Trad: Si j'étais lui je me cacherai...)

Rouge de colère, Jarmo finit par retirer sa baguette d'un pan de son costume, avec la ferme intention de s'en servir et de faire payer au centuple l'humiliation qu'il venait de subir. Il s'adressa alors de manière virulente à la foule de camarades qui le cernait.

"Näytän tämä hullu saa koskaan aiheuttaa vihan Jarmo!" (Je vais montrer à cette folle furieuse qu'il ne faut jamais provoquer la colère de Jarmo!)

Jarmo n'eut alors le temps de faire qu'un seul pas en direction de l'endroit ou se trouvait la Gryffondor, lorsqu'il vit horrifié, ses deux Barbies enragées fondre sur lui! Jarmo resta bouche bée la seconde de trop, celle qui permit à Minna de lui expédier un coup de pied bien placé qui le fit se tordre en deux; alors que Katja lui griffait le visage de ses ongles manucurées...
Très vite, ce petit règlement de compte frisa le ridicule absolu...

"Comment peux-tu embrasser une autre fille que nous?" s'embrasa immédiatement Minna.

"C'est vrai quoi!? Déjà que je dois te partager avec cette godiche!" lança alors Katja

"Moi godiche!!!!? C'est pas parce que tu es en rogne à cause de ta culotte de cheval qu'il faut monter sur tes grands chevaux!" vociféra alors Minna.

"Mais j'ai fais quoi, moi??? Arrêtez!!! Pitié!!!" geignait le blondin au sol, alors que les filles commençait sérieusement à se crêper le chignon.

Alors que la foule d'élève à proximité de ce grotesque règlement de compte commençait à se secouer de rire, un professeur de Valtivaara finit par intervenir et mettre fin à celui-ci. En effet, Valdemar Lyorken descendit de l'estrade des professeurs et se porta à hauteur des trois fauteurs de trouble pour leurs signifier son mécontentement.

"Olet häpeäksi talomme, sinun tulee tehdä minulle ilo liittyä asuntolan heti!Pallo on ohi sinulle kolme! Ja olet kutsuttu työhuoneeni huomenna, tai näemme, mitä rangaistus tarvitaan!" (Trad: Vous êtes la honte de notre maison, alors vous allez me faire le plaisir de rejoindre immédiatement votre dortoir! Le bal est terminé pour vous trois! Et vous êtes convoqués demain dans mon bureau, ou nous verrons alors quelle punition s'impose!)

Têtes basses, les trois élèves quittèrent alors la salle de bal sous les sifflets et les railleries des autres élèves. Le directeur de Glacelynx finit par faire revenir le calme et rejoindre l'estrade ou Ludmilla s’apprêtait à désigner la reine du bal...


*****

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Leena Dobravsen Marja Volondil

Le jeune homme dont s'était entiché Leena semblait sur le point de délivrer une réponse, quand une belle jeune femme se porta à hauteur de Marja. Cette dernière comprit immédiatement que la coupe de Lichen n'était pas la raison principale de cette arrivée impromptue au milieu de ses négociations. Avec complicité, la jolie jeune femme s'adressa alors à celui qui devait probablement être son petit ami, mais Marja ne comprit pas distinctement le sens de ses propos. Toutefois elle comprit très bien le regard que lui adressa la jeune femme et son sourire gracieux qui disait : "Celui la il m'appartient, alors pas touche!"
Les joues de la lapone s'empourprèrent alors qu'elle tentait d'esquisser à son tour un timide sourire. Ce n'était pas dans sa nature ni dans celle de Leena de marcher sur les plates-bandes des autres, et cette situation commençait à la gêner.

"Sï vouloir autre boïsson... moï faïre servïce pour vous... Bonne soïrée!"

Marja se déroba, pour rejoindre son amie et lui révéler que séduire ce beau jeune homme, était purement une mission impossible. Levant les yeux au plafond, elle maudit quelque peu Leena qui la mettait parfois dans des situations embarrassantes.
Lorsqu'elle arriva enfin à la table ou était assise son amie. Cette dernière l'interrogea du regard pour savoir la résultante de ce petit stratagème.
Marja soupira et secoua la tête à la négative.

"Anteeksi rakas ... Se vain ei ole mahdollista! Näet tyttö hyper ase vierellään, annan käteni polttaa hän on hulluna häneen. Tämä kaveri ei ole ilmainen, unohda se! Meidän täytyy löytää sinulle toisen mount jos haluat tanssia tänä iltana ..." (Trad: Je suis désolée ma belle... C'est juste pas possible! Tu vois la fille hyper canon à ses cotés, je donne ma main à bruler qu'elle est raide dingue de lui. Ce mec n'est pas libre, laisse tomber! Il va falloir te trouver une autre monture si tu veux danser ce soir...)

Leena jeta de dépit sa paille dans son sirop de Lichen, faisant une petite moue trop dépitée.

"Miksi kaikki kuumat kaverit otetaan? Harmi! En halua pelata kaksintaistelussa tämän Miss Universe kauneus korkokengät ...
Minä taidan takaisin juoman ja suklaata, ja jutteleminen tyttöystäväni kanssa. Mutta mielestäni se on tai miehesi sinua
?" (Trad: Pourquoi tous les beaux mecs sont pris? Tant pis! J'ai pas envie de jouer au duel de beauté avec cette Miss Univers sur talons hauts...
Je crois que je vais me rabattre sur la boisson et le chocolat, et bavarder avec ma copine. Mais j'y pense, il est ou ton homme à toi?)

Alors que le nom de la reine de bal était sur le point d'être annoncée, Marja cherchait désespérément du regard son cavalier dans la foule de danseurs. Mais cela faisait bien plusieurs minutes que Jukka avait quitté la salle de bal...


*****

La dernière valse... [RP Bal] 121216115939439812

Timo Sorjasen
Lorsque la jeune fille blonde sembla acquiescer à sa supplique, et dire quelque chose en anglais ou Timo reconnut le mot "danser", il fut littéralement ivre de bonheur, et se redressa pour se jeter au cou de sa princesse!
La tête collée sur son épaule, il finit par lui réciter son sempiternel refrain à l'oreille.

"Danser... Danser... Danser... Danser... Danser... Danser..."


Puis se reculant un peu, délivrant ainsi de son étreinte passionnée la jeune fille. Il tomba à nouveau à genoux, et lui adressa alors un énième couplet d'amour transi, qui cette fois-ci dépassait largement le stade de la simple danse.

"Olen aina odottaa minun enkeli ja täällä olet vihdoinkin! Olet niin kaunis kuin aamukaste, ja olen innokkaasti tullut iankaikkinen tilaaja. Jos hyväksyt tulla vaimoni ja minä tehdä kauniita lapsia, niin täytät sydämeni ilolla ...
Pyydän teitä kertomaan minulle niin kaunis kyyhky, ja minä bercerai elämäsi minun kaikkein tarjous rakkautta! Jos hyväksyt tämän niin sinun olla minun tanssia kunnes kuolema meidät erottaa
..." (Trad: Je t'ai toujours attendu, mon ange et te voila enfin! Tu es belle comme la rosée du matin, et je veux ardemment devenir ton éternel abonné. Si tu acceptes de devenir ma femme et de me faire de beaux enfants, tu comblera alors mon coeur d'allégresse...
Je t'en conjure dis moi oui belle colombe, et je bercerai ta vie de mon plus tendre amour! Si tu acceptes cette danse tu seras alors mienne jusqu'à ce que la mort nous sépare...)

Ses petits yeux imploraient la jeune fille de l'accepter comme étant l'homme de sa vie, Timo restant persuadé qu'elle avait comprit le sens de son message, même si celui-ci avait été prononcé en finnois. Car le langage du cœur pouvait dépasser les moindres barrières linguistiques! Timo se rendit compte qu'il ignorait le prénom de son coup de foudre.
Toujours à genou, le lapon pointa alors son index dans sa direction, avant de rajouter.

"Timo!"

Même si en vérité tout le monde l'appelait Timmy, il préféra donner son prénom exact. Timmy était un tel pot-de-colle que bon nombre d'élève le fuyaient comme la peste. Il avait même hérité d'un dicton qui traduisait ce triste constat :"Timmy vient quand je m'en vais!"
Mais en ce moment Timo s'en fichait pas mal des autres, tout ce qu'il voulait était devant lui. Il questionna son ange blond, un dernière fois :

"Danser?"

Le jeune lapon attendait une réponse alors que la directrice de Valtivaara s’apprêtait à désigner la reine du bal...


*****

La dernière valse... [RP Bal] 121216010005440547

Luukas Dakobsen
Luukas contemplait l'orchestre avec envie, et même si ce n'était pas dans son registre musical beaucoup plus sauvage et adepte de gros sons, il aimait l'art de la musique par dessus tout. Voir les violons se déplacer dans les airs au rythme du chef d'orchestre était tout bonnement prodigieux, et demandait sans doute une rigueur et une précision dont il était encore dépourvu. Par Merlin, comme il aurait préféré se retrouver de l'autre coté de la barrière avec les musiciens, et non avec les danseurs. Car une chose était certaine, Luukas détestait par dessus tout danser, se trouvant beaucoup trop raide et jamais en rythme, ce qui était le comble de l'énervement pour un musicien.
Mais voila, le monde était ainsi et il devait à présent tuer le temps. Chose certaine, ce n'était point en ingurgitant une centaine de litres de sirop de Lichen qu'il y parviendrai. Pourquoi ces soirées pseudo-mondaine étaient-elles toujours non alcoolisées? Les élèves ne pouvaient-ils pas se permettre de boire juste ce qu'il fallait pour être un minimum joyeux? Non, impossible! Il était programmé qu'ils devaient passer des soirées mortellement ennuyeuses à tenter de suivre des pas de danse incompréhensible, qui ne les amèneraient qu'à se vautrer magistralement...
Alors qu'il déambulait sans but dans la grande salle de bal, l'animation vint un moment de ce crétin de Jarmo Lorensen qui était en train de recevoir le juste châtiment féminin qui couronnait l'ensemble de son œuvre misogyne. Un brin moqueur, Luukas n'hésita point à siffler sa sortie et celles de ses deux bimbos écervelées.
Luukas souffla sur sa mèche qui lui barrait continuellement le visage, et s'avança au milieu de la foule de danseurs, à la recherche d'une cavalière pas trop prise de tête qui pourrait lui éviter de se montrer trop ridicule. Luukas qui était parfaitement bilingue, son père étant natif d'Angleterre et sa mère étant finlandaise, avait d'en l'idée de tromper l'ennui, en faisant la discussion avec l'une des filles de Poudlard. Pourquoi ne pas en inviter une à danser? Cela pouvait s'avérer utile d'apprendre la valse...
Dans sa recherche de la danseuse idéale, Luukas tomba presque nez à nez avec la bien trop vulgaire Katy Scott, qui ne semblait apparemment point souffrir du froid, bien au contraire. Bien qu'amusé de la voir se trémousser dans un semblant de valse, il préféra s'en détourner, car ce n'était pas le genre de fille qu'il recherchait.
Luukas voulait juste s'amuser et bien délirer avec une fille classe, suffisamment apte à comprendre son second degré sans se prendre la tête. C'est alors, qui vit une jeune fille de son âge, des plus sublimes...

En effet, à deux pas de lui, se tenait la magnifique Avalon Rainsworth...

De long cheveux châtain tombaient en cascade sur les belles épaules dénudées de cette somptueuse créature, alors que ses yeux d'un bleu d'une beauté rare parcourait avec admiration la salle de bal sculptée dans la glace. Le temps sembla s’arrêter quelques instants pour laisser à Luukas tout le loisir de l'admirer. Finalement cette soirée n'allait pas être aussi ennuyeuse...

Luukas n'était point timide et il décida d'aborder la jeune fille. Pour ne point l'effrayer, il l'aborda avec le plus grand des sourires et une attitude décontractée. Il ne voulait surtout pas se faire passer pour un dragueur notoire, et il était toujours difficile d'aborder une jeune fille inconnue sans lui donner cette impression.
Luukas tenta alors de jouer la carte de l'humour.

"Salut jeune fille solitaire, j'espère que cela ne te dérange pas si nous faisons connaissance.
Je m'appelle Luukas, avec deux "u", je sais que cela fait bizarre mais c'est comme ça. C'est un truc de mon pays de rendre les mots simples compliqués. Heureusement, comme tu peux l'entendre, j'ai la chance de pouvoir parler anglais, et je me suis dis qu'en discutant avec toi, c'était l'occasion rêvé de la pratiquer un peu...
"

Il marqua une courte pause, avant de tiquer légèrement.

"Non en réalité, je cherche une jeune fille libre de tout cavalier et qui serait suffisamment charitable pour pouvoir supporter de se laisser marcher sur les pieds le temps d'une valse, sans porter plainte par la suite...
Crois-moi tu ferais ta bonne action de la soirée si tu me choisissais comme cavalier, car tu m'empêcherai de boire plus que de raison cette affreuse liqueur à base de lichen. Alors ça te tente de sauver ma soirée et de pourrir la tienne? Je m'excuse d'avance auprès de tes jolis pieds...
"

Luukas tenta de faire le sourire le plus aimable qu'il connaisse.

"Ne t'en fais pas, ce n'est pas un stupide numéro de drague à deux noises. C'est juste que tu m'avais l'air bien sympathique, et que j'aimerai t'inviter à danser... Même si je ne sais pas le faire..."

Alors qu'il attendait une réponse de sa part, la directrice Sorjalünd empêcha que cette divine réponse ne vienne jusqu'à ses oreilles, en se présentant debout sur l'estrade des professeurs. Un air de valse résonnait, signe que le départ du bal était imminent...

"En tout cas si tu cherches un cavalier, sache que je serai toujours disponible pour toi."

Luukas rejoignit alors les cotés de la salle de bal pour laisser les danseuses prétendantes au titre de reine de bal au milieu de la piste de danse.


*****

La dernière valse... [RP Bal] 121216031842421136
Ludmilla Sorjalünd
~ Directrice de Valtivaara ~

La "valse des fleurs" de Tchaïkovski finit par envelopper de sa douce mélodie la salle de bal, signe qu'il était enfin venu le moment d'tant attendu d'ouvrir la danse. Ludmilla Sorjalünd se leva de son siège et adressa au passage un clin d'oeil amusé à son amie Margot Adamson. Puis de manière aussi discrète que possible, elle lui glissa.

"J'espère que tu as trouvé un cavalier..."

Puis elle se dirigea de sa démarche gracieuse vers le petit balcon qui dominait la piste de danse. A présent, son visage n'était plus troublé par l'anxiété car tout ce passait pour l'instant à merveille, mis à part une petite rixe entre élèves de la maison Glacelynx. D'ailleurs ce petit incident l'avait en partie amusée car cela clouait le bec à cet insupportable Valdemar Lyorken qui ne se targuait que trop de la discipline qui régnait dans sa maison.
Ludmilla appuya sa main sur sa la rampe du petit balcon, et incita alors les élèves à venir la rejoindre...

"Chères danseuses de Poudlard! Veuillez vous
regrouper devant moi, afin que je désigne officiellement laquelle
d'entre vous aura le privilège d'ouvrir la danse, et de devenir ainsi
notre reine de Bal!
"

Sortant sa baguette, Ludmilla fit glisser jusqu'à elle une coupe sculptée à même la glace et quel déposa sur un petit socle en pierre sur sa gauche.

"A l'intérieur de ce vase repose le nom de la future élue, qui devra une fois qu'elle sera désignée, appelée son cavalier et entamer une valse dans les plus grandes règles de l'art. Je sais que vous êtes toutes aussi impatiente de savoir qui sera pour vous l'heureuse gagnante, alors je ne vais point vous faire languir plus."

Ludmilla Sorjalünd plongea alors sa main dans le vase de cristal, et en retira un petit glaçon sur lequel était inscrit le nom de l'heureuse gagnante. La directrice haussa un sourcil satisfait avant de dire

"Notre reine de bal sera donc..."

[Voici donc la liste des éventuelles "Reines de bal", je vais leur attribuer un numéro pour savoir laquelle d'entre elles est élue : Cassandre, Juliet, Gergia, amely, Avalon,

Si le dé fait 1, la reine de bal sera :
Georgiana Wright
Si le dé fait 2, la reine de bal sera : Artémis Nott
Si le dé fait 3, la reine de bal sera : Cassandre Harper
Si le dé fait 4, la reine de bal sera : Amely Anderson
Si le dé fait 5, la reine de bal sera : Juliet E.Wilson
Si le dé fait 6, la reine de bal sera : Avalon Rainsworth

Bonne chance! La dernière valse... [RP Bal] 1071211947]
Merlin
MerlinCompte fondateur
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 15:59
Le membre 'Métamorphomage' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé à 6 faces' : 3
Killian Gray
Killian GrayAncien personnage
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeMer 19 Déc 2012 - 21:56
Après un dernier sourire colgate à son miroir, Killian s'arrangea une dernière fois les cheveux, puis se détourna complètement. Il était fin prêt à faire chavirer toutes les lapones, faire succomber à nouveau toutes les anglaises et, plus que tout, à embraser le coeur et le corps de sa douce Juliet. Vraiment, il était parfait ce soir. 18 ans tout frais, beau comme un dieu, que devait-il demander de plus ? Classe comme il le fallait pour un bal de cet envergure, et pourtant toujours lui même. Son parfum, qui le représentait très bien, lui conférait comme toujours cette attitude charmeuse, séduisante et viril. Il était vraiment lui, ce soir, prêt à faire vibrer la salle de bal. Souriant, Killian se dirigea vers Jeremy, lui prenant le bras :

" Mec, ce soir, on va en faire tomber, des nanas ! C'est pas parce qu'on est casés, ou presque, qu'on ne va plus s'amuser, pas vrai ? " ajouta-t-il avec un clin d'oeil, bien que sachant pertinemment que Jeremy n'oserait jamais trahir, même d'un regard, sa douce et, surtout, effrayante Georginette d'amouuur !

Évidement, lui non plus n'irait pas voir ailleurs que chez Juliet, elle lui suffisait amplement, et même plus, mais c'était toujours amusant de voir les autres gonzesses se pâmer devant lui... Et puis, après tout, il restait Killian Gray, le Sex-Symbol, le Tombeur de cette génération ! Il ne pouvait pas arrêter le service juste parce qu'il avait quasiment une nana, pas vrai ? En plus, c'était son anniversaire, on ne pouvait lui refuser ce plaisir !

" Allez viens, on y va, les femmes nous rejoindront plus tard !"

Entrainant Jeremy derrière lui, qu'il le veuille ou non, Killian se dirigea, plein d'entrain, vers la grande salle de balle. Arrivé, il émit un sifflement appréciateur devant la beauté du lieu ; cette académie ne cessait de le surprendre. Puis, évidemment, son regard se posa sur les jolies demoiselles lapones qui peuplaient la pièce. Gourmand, il se tourna vers Jeremy et murmura :

" Qu'est-ce que je t'avais dit, mec, les lapones, toutes des bombes !"

Seulement, il remarqua ensuite que toutes ses camarades les avaient suivis et que, Merlin, elles étaient toutes aussi belles et affriolantes que ces étrangères. Avec un grand sourire, il tomba sur sa Juliet, enchanteresse comme toujours. Il allait pour la rejoindre lorsqu'il aperçut une demoiselle, boissons sur plateau à la main. Aussitôt, ses pieds dévièrent, et il se dirigea vers elle. Seulement, à cet instant, une ravissante jeune femme agrippa la serveuse, le regard braqué sur lui. Séducteur, il lui renvoya un regard des plus attirants, un léger sourire en coin se formulant sur ses lèvres.

Quelques secondes plus tard, la serveuse s'approchait de lui, lui tendant avec sympathie une coupe de la boisson. Suspicieux, Killian regarda un instant l'étrange mélange avant de reposer ses yeux sur l'élève lapone. Il lui offrit un de ses plus beaux regards et sourit de la voir frémir, totalement attirée par lui. Merlin, qu'il aimait ce sentiment de puissance, de sexytude absolue. Néanmoins, la jeune femme finit par se reprendre et, dans un anglais plus qu'hésitant, lui annonça qu'une de ses amies, la délicieuse blonde qu'il avait aperçu tout à l'heure, souhaitait danser avec lui. Alors qu'un grand sourire fleurissait sur ses lèvres, il sentit une présence s'approcher d'eux et, quelques secondes plus tard, Juliet se tenait près de lui. Il posa une main possessive sur sa hanche, déposa un baiser sur sa tempe et, après l'avoir une nouvelle fois dévorée des yeux, lui murmura qu'il la trouvait à tomber dans cette robe, encore plus que d'habitude. Et, pour une fois, sa voix suintait de sincérité.

La serveuse était quasiment oubliée, son amie également. Il n'y avait plus que son adorable Juliet, qui détourna justement la discussion vers Georgiana, après avoir pris le verre que lui tendait la lapone - cette dernière s'éclipsa aussitôt après. Amusé, Killian posa son regard sur sa condisciple et sourit largement devant le spectacle qu'elle offrait.

" Dis-moi, Jeremy ne s'est pas entiché de la plus douce d'entre vous ! "

Il rit doucement devant la scène, puis reporta son attention sur Juliet. Elle était vraiment belle, ce soir, nom de Dieu. Prenant délicatement une de ses mains dans la sienne, il lui fit un élégant baise-main, murmurant :

" Je me répète, j'deviens sénile, mais t'es vraiment incroyablement belle, mon amour. "

Puis, alors qu'elle se penchait vers lui, il en profita pour humer son parfum, son odeur, qu'il adorait plus que tout... Punaise, ce qu'il devenait niais ! Aussi, quand Juliet lui dit qu'elle ne le fliquerait pas, qu'il pouvait danser avec qui il voulait, Killian mit un moment à raccorder les deux bouts, ayant totalement oublié la lapone. Aussitôt, il sourit doucement ; puisque Juliet l'autorisait, il n'allait certainement pas refuser une danse avec une demoiselle aussi canon - et blonde- que la lapone. Seulement, évidemment, il danserait avec Juliet avant tout. Prenant sa main, il la fit tournoyer un coup en s'exclamant :

" Tu seras ma première et ma dernière danse, Juliet ! Mais, je t'avoue, j'irais bien faire danser quelques lapones, juste pour qu'elles voient à quel point les anglais ont la classe, tu vois ?"

Killian ramena ensuite sa copine vers lui, la prenant dans ses bras. La musique retentissait dans les airs, entrainante et joyeuse ; elle fut néanmoins coupée par une voix, annonçant la proclamation de la reine de la soirée. Il murmura aussitôt au creux de son oreille :

" Si c'est pas toi, je fais un scandale !"

Malheureusement, Merlin fut contre lui, puisque ce fut Cassandre Harper qui fut nommée. Scandalisé, Killian se dégagea de Juliet et s'exclama :

" Cassandre !? Harper, reine du Bal ! Mais ils sont fous ? Ou aveugles, au choix ! Pff, ils sont trop nuls. C'est toi la Reine, Ju !" ajouta-t-il, d'un ton boudeur, en embrassant la joue de sa petite amie.

Puis, retrouvant le sourire, il prit une gorgée de sa boisson avant de s'étouffer bruyamment.

" C'est infecte ce truc ! J'vais me plaindre auprès d'Adamson, quoi, c'est quoi ces boissons qu'ils nous refilent ! "

Et s'il arrêtait de se plaindre, un peu ? Réalisant qu'il avait l'esprit ronchon depuis quelques minutes, Killian arbora un grand sourire et demanda :

" Dis, Ju, tu m'accordes cette première danse ? Allez, comme cadeau !"

C'était son anniversaire, après tout. 18 ans. Ptain, il était vieux.


La dernière valse... [RP Bal] Tumblr10
Hello, I'm Awesome !
Samaël Smith
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeSam 22 Déc 2012 - 1:07
Lorsque Sam eut terminé de soigner le Lapon, ce dernier le remercia. Du moins, Samaël supposa que "quitoce" signifiait merci, puisqu'il ne comprenait pas un mot de cette langue.

Le Poufsouffle fit comprendre par un sourire que ça ne l'avait pas dérangé, il trouvait la gêne du jeune homme très mignonne. Mais peut-être que cette gêne n'était pas de la timidité mais juste du dégoût parce que le Lapon n'était pas gay et qu'il trouvait leur promiscuité dérangeante.

Se reculant légèrement, Sam posa la main sur sa poitrine et se présenta. Au début, il supposa que le Lapon n'avait pas compris et s'apprêtait à prononcer son prénom une nouvelle fois, quand le jeune homme se désigna à son tour "Jukka!"

C'était doux et réconfortant comme prénom Jukka, il aimait. Il aurait aimé le prononcer à haute voix, juste pour savourer la douceur qui se dégageait de ce nom. Il aurait aimé lui expliquer qu'il trouvait son prénom joli, il aurait aimé apprendre à le connaitre, le faire parler de lui, mais la langue instaurait une barrière entre eux. Une barrière qui semblait infranchissable.

L'attention de Samaël fut alors détourné de Jukka lorsque la directrice de l'école annonça le tirage au sort de la reine du bal. Le Poufsouffle espérait que Juliet serait choisie, il l'avait aperçu un peu plus tôt et l'avait trouvé très jolie dans sa robe de bal. Bien qu'elle soit en couple avec Gray, il ne voulait que son bonheur, mais Sam guettait, au moindre faux-pas du Serpentard, il serait là pour expliquer sa façon de penser à ce coureur de jupon. Il n'était pas encore né celui qui pourrait faire souffrir son amie impunément.

Malheureusement ce fut Cassandre Harper qui fut tirée, le jeune homme plaignait sincèrement les camarades de dortoir de la jeune fille, elles n'allaient pas oublier de sitôt que Cassandre avait été élue reine. Elle allait sans doute en parler pendant des mois. Tout ça pour un mini-bal, tout ça pour un titre non mérité car tiré au sort. Car au final, Cassandre n'avait rien fait pour mériter cette couronne, au contraire, elle se comportait comme une petite peste imbuvable avec tout le monde.

Enfin Sam s'en fichait, de toute façon il n'avait pas l'intention de participer à ce bal, parce que deux hommes qui dansent ensemble aurait fait tâche au milieu de ce tableau si parfait et il était hors de question que Samaël invite une fille à danser. Il reporta alors son attention sur Jukka qui s'était levé et semblait vouloir quitter la salle. Cependant avant de partir, il glissa une serviette en papier dans la main de Sam tout en prononçant d'énigmatiques paroles.

"Toivottavasti nähdään pian ..."

Le Poufsouffle hocha la tête pour faire croire qu'il avait compris et regarda Jukka s'éloigner. La gorge de Samaël se serra légèrement, il aurait bien passé le reste de sa soirée avec le jeune homme, à essayer de comprendre ce qu'il pourrait bien lui raconter. Il posa son regard sur la serviette que tenait encore son poing fermé, il la déplia et repéra le message écrit dessus.

Les mots, couchés sur le petit bout de papier absorbant, émurent plus qu'ils ne l'auraient dû le jeune homme. Il ne s'attendait pas à faire ressentir autant de choses à un garçon qu'il venait juste de rencontrer.

Il ne savait que faire, une partie de lui voulait rejoindre Jukka, là bas, dans le Hall pour faire plus ample connaissance. Mais une autre partie de lui, lui hurlait qu'il ne fallait pas que ce n'était pas bien. Que ce serait comme s'il trompait Zaccharias, il n'avait pas le droit c'était mal. Mais d'un autre côté, ce qui se passait en Laponie restait en Laponie, personne n'irait raconter ce qu'il s'était passé, puisque personne ne connaissait l'ancien Serpentard.

La conscience de Samaël tournait à plein régime, lorsqu'il finit par conclure que ce n'était pas tromper Zach que d'apprendre à connaitre un jeune homme tout à fait charmant. Il suffirait juste de faire comprendre à Jukka qu'il était déjà avec quelqu'un et qu'il ne désirait rien de plus qu'une amitié sans ambiguïté.

Le Poufsouffle traversa la salle de bal et poussa la porte qui menait au hall, pendant un instant, il eut peur que Jukka soit parti, mais il aperçut le jeune homme dans un coin de l'immense entrée de l'école. Sam s'approcha donc de lui, un immense sourire aux lèvres.

"J'ai eu peur que tu sois parti. Excuse-moi d'avoir été aussi long."

Samaël croisa le regard de Jukka et fut légèrement troublé par l'intensité qu'il dégageait. Il se demanda alors s'il avait fait le bon choix et s'il serait capable de résister à l'appelle du gouffre naissant dans sa poitrine. S'il serait capable de résister à ces lèvres tentatrices qui semblaient le narguer.



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Juliet E. Wilson
Juliet E. WilsonCapitaine de l'équipe nationale de Quidditch
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeJeu 27 Déc 2012 - 12:03
Alors que Killian commentait l’action de Georgiana en disant que Jeremy ne s’était pas entiché de la plus douce, Juliet esquissa un léger sourire. Elle était persuadée que sa camarade n’était pas aussi violente avec le capitaine de l’équipe des Gryffondor. Elle haussa toute fois les épaules, et détourna les yeux du spectacle – fort divertissant – pour tourner la tête vers son petit-ami.

« Je suis certaine que Jerem est très heureux avec sa Georgy d’amoûr » déclara-t-elle avec un grand sourire, réutilisant l’expression d’Irving.

Ou du moins, il avait l’air d’être heureux, à en juger par le sourire qu’il avait lorsqu’il se trouvait avec Georgiana. Alors qu’elle allait rajouter quelque chose, Killian la devança en saisissant sa main pour déposer un baiser dessus, lui murmurant qu’elle était incroyablement belle. Un sourire lui échappa tandis qu’elle embrassait le Serpentard en le remerciant. Après l’avoir également complimenté sur sa tenue, elle se pencha vers lui, pour lui expliquer que non, elle ne le fliquerait pas.

Elle ne le fliquerait pas, parce qu’elle n’aimait pas être possessive. Et surtout, parce qu’elle détesterait qu’il le soit avec elle. Juliet se connaissait assez bien pour savoir qu’elle n’irait pas voir ailleurs et avait décidé quelques jours plus tôt d’accorder sa confiance à Killian. Alors soit, elle ne le fliquerait pas. Riant alors qu’il la faisait tournoyer, elle se laissa ensuite attirer contre le jeune homme. Elle haussa les épaules et hocha la tête, un sourire aux lèvres, en réponse à ce qu’il avait dit plus tôt. Oui, il pouvait aller faire danser quelques lapones. Tant qu’il ne s’agissait que de danser…

Alors qu’elle allait lui proposer d’aller danser, la directrice de Valtivaara fit stopper la musique, tandis qu’elle annonçait que la reine de la soirée allait être élue. Alors que son petit-ami se penchait sur elle pour lui murmurait que si ce n’était pas elle, il faisait un scandale, la jeune femme eut un grand sourire, touchée par ses paroles. Seulement, ce fut Harper qui fut élue. Oh Merlin. Merlin, Merlin, Merlin. Tandis que Killian exprimait son mécontentement, elle secoua imperceptiblement la tête, une mine faussement tragique sur le visage. Cependant, le ton boudeur du Serpentard lui arracha un nouveau sourire.

« Putain, si tu savais à quel point je t’envie, là, en ce moment même, de ne pas être à Gryffondor. »

Elle leva les yeux vers lui.

« Oui, parce que toi, au moins, tu ne vas pas entendre parler de cette histoire pendant des ans ! » termina-t-elle en riant.

Elle s’en fichait, d’être élue ou non. Un bal restait un bal, et elle n’avait aucunement besoin ou envie du titre de reine de ce dernier. Mais elle aurait tellement préféré que Georgiana, ou Amely soient élues. Pas qu’elle ait quelque chose contre Harper – bon, certes, la fin de leur altercation l’avait laissé légèrement furieuse – mais elle aurait préféré éviter passer les dix prochain mois de sa vie à entendre des : « "Mon père fut le Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale et j'ai été élue Reine du Bal en Laponie. » dans la salle commune.

Après que Killian ait avalé une gorgée de la seule boisson servie au bal, pour ensuite se mettre à tousser, Juliet, un sourire en coin. Une fois qu’il eut terminé de maudire cette boisson, menaçant même de se plaindre à Adamson, elle lui saisit la main, tandis qu’il l’invitait à danser. « Comme cadeau » disait-il. Elle n’avait pas oublié, que c’était son anniversaire, aujourd’hui. Bon, certes, elle n’avait pas prévu de se réconcilier avec lui – et encore moins de se mettre en couple avec lui – et n’avait donc logiquement pas de cadeaux pour le Serpentard. Elle approuva son idée, et tandis qu’ils se dirigeaient vers la piste de dance, elle s’arrêta au niveau de Jeremy et Georgiana pour lancer, désignant Cassandre du menton :

« Courage. » fit-elle en riant. « Plus sérieusement, je vous parie qu’on va en entendre parler pendant longtemps… »

Elle leur adressa un sourire puis leur souhaita de passer une bonne soirée, tandis que Killian l’entraînait sur la piste de dance. Posant une main sur l’épaule de son petit ami, elle lui adressa un nouveau sourire, tandis que la musique repartait et que leur dance commençait. Plongeant ses yeux dans ceux de son petit-ami, elle déclara :

« Pour la… Je ne sais combientième fois de la journée… Joyeux anniversaire, mon amour. »

Elle déposa délicatement ses lèvres sur les siennes, puis rompit et le baiser et reprit :

« Tu m’excuseras hein, mais je n’avais pas vraiment prévu… Ça. » expliqua-t-elle faisant référence à leur couple. « Donc… Bref, tout ça pour dire qu’on pourra fêter ça dignement une fois rentrés en Angleterre… »

Adoptant une mine faussement innocente, elle lui adressa un clin d’œil, et continua de tournoyer, heureuse.
Cassandre Harper
Cassandre HarperSeptième année
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeJeu 27 Déc 2012 - 17:35
Si Cassandre avait eu l'élégance d'une Olivia Folwer ou d'une Jane Mason, elle aurait gloussé. Merlin soit loué, elle avait reçu une excellente éducation ce qui l'empêcha de tomber dans ce vice. Certes, son cavalier en faisait un peu trop. Mais c'était plaisant, surtout qu'elle s'était attendue à passer la soirée seule ! Et on ne pouvait dénigrer la galanterie, une valeur en perdition.

- Certes, le quadrille se danse à plusieurs. Mais c'est tellement amusant ! La trénis est ma partie favorite. Et vous ?

Elle ne put s'empêcher de sourire en reconnaissant les premières notes de la musique. Les compositeurs moldus étaient véritablement les meilleurs, quoi que puisse en dire certains sorciers. D'ailleurs, ses parents n'écoutaient que cela. Elle les avait surpris à valser une fois, dans leur salon, pieds nus sur leur tapis, plus qu'amusés. C'était un des rares souvenir de couple qu'elle avait de ses parents. La tendresse et la complicité n'était pas vraiment ce qui les réunissaient... Ils se vouaient un profond respect, mais il n'y avait plus aucune trace d'affection. Et cela datait bien avant de sa naissance. Cela la peinait quelque peu, mais elle n'avait jamais vraiment connu que ça. Et puis ses parents seraient toujours liés par leur plus grand point commun. Elle. Leur fille unique et leur fille chérie. Si le divorce se faisait en bonne société, elle était persuadée que ses parents se seraient rendus là si elle n'était pas née. Elle était le pilier qui maintenait sa famille unie, elle en avait conscience depuis quelques années déjà.
Chassant ce genre de pensées de son esprit, elle se rapprocha des autres filles qui s'étaient rassemblées pour attendre le nom de la Reine du Bal. Parcourant ses concurrentes des yeux, elle en identifia peu de sérieuses. Certaines laponnes semblaient être les cousines, voire les enseignantes de Kelsey Lorgan. Comment pouvait-on porter aussi peu de tissu alors qu'il faisait aussi froid ? Cela en était indécent. Avisant une blonde au traits émaciés, maigre comme une baguette, elle en fut presque abasourdie. Elle mourrait d'envie de lui dire que, non Miss, ce n'est pas une robe que vous portez mais un soutien-gorge. Mais passons, elle était de toute manière incapable de le dire en lapon. Apercevant Artémis Nott, étonnamment élégante, elle songea que c'était sa seule concurrente véritable. Elles étaient toutes les deux d'une grande famille et Nott avait également reçu une bonne éducation, ce qui signifiait qu'elle devait aussi savoir danser. Néanmoins... C'était sérieusement Danny Sneals qui l'accompagnait ? Elle venait alors de griller toutes ses chances. On ne pouvait pas infliger à la salle la vision de Danny Sneals se mouvant. C'était à coup sûr provoquer un incident, voire un accident diplomatique.

- Notre reine du Bal sera donc...

Cassandre ferma les yeux. C'était un tirage au sort finalement, elle n'avait donc pas plus de chance que les autres mais elle espérait tellement. Elle valait quand même mieux que les poupées peroxydées ! Et quoi de mieux que la fille de l'ancien Directeur de la Coopération Magique Internationale, jeune fille de la bonne société, bénéficiant d'une éducation irréprochable et sachant danser, pour représenter l'Angleterre ? C'était mieux que des furies de Gryffondor comme Wright, des filles aux mœurs légères comme Wilson - tout le monde avait en tête ce qui s'était passé dans le Parc - ou des enfants de Mangemort comme Nott !

- Miss Cassandre Harper !

Un large sourire s'épanouit sur ses lèvres et elle lança un regard méprisant à la fille à la robe-soutien-gorge qui s'était retournée, l'air furieux. Attrapant la main de Topïas entre ses doigts, elle l'entraina vers la piste. Lui adressant un sourire rayonnant, ainsi qu'à la foule - pour une fois, elle était heureuse - elle plaça ses pieds en position et releva le menton tandis que les premières notes retentissaient. C'était comme dans les livres que lisaient une de ses camarades de dortoir, ceux à l'eau de rose où tout finit bien et où l'héroïne connait toujours un moment de gloire. Et bien c'était le sien. Son moment de gloire. Le premier et surtout pas le dernier. Heureuse, elle ne put s'empêcher de commencer dans sa tête la lettre destinée à ses parents tandis qu'elle commençait à virevolter, les jupons de sa robe tournant autour d'elle. Sa mère serait tellement fière !

- La valse est peut-être terriblement classique, souffla-t-elle à Topïas. Mais il n'y a rien de plus joli.

Surtout dans le décor féérique de l'Académie, avec ses murs en glace, ces sculptures qui étincelaient de partout et les notes de musiques qui flottaient dans l'air. Moment parfait.


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Amely Anderson
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 17:24
Amely poussa un cri strident quand le jeune finnois lui sauta dessus. Ce geste ressemblait plus à une marque d'affection qu'au comportement des jeunes filles qui tournaient autour de Jeremy Baker, mais tout s'était passé trop vite. Fort heureusement, l'animation de la salle avait suffisamment couvert son cri, n'éveillant que l'attention de quelques jeunes gens autour deux, attention vite atténuée à la vue du finnois. Il ne semblait pas avoir une très bonne réputation. Ça ne dérangeait pas Amely, qui n'était pas assez bête pour s'arrêter à ce critère, bien qu'elle aimât être irréprochable. Elle se dégagea doucement de l'étreinte forcée du jeune homme et lui sourit gentiment en écoutant son charabia, alors qu'il se jetait à genoux. Elle était assez avisée pour deviner que le finnois lui déclarait sa flamme, mais elle ne saisissait pas un mot de sa faconde. Il lui dit son prénom : Timo, et répéta son mot favori : danser. Amely se demanda si Timo connaissait véritablement le sens du mot danser, on ne le confondait pas avec un autre. Elle voulait bien danser avec lui, pas l'épouser !

La Serdaigle bénit la directrice de Valtivaara quand celle-ci prit la parole, lui accordant un court instant de répit. Se tournant vers Ludmilla Sorjalünd, elle entendit annoncer l'élection de la Reine du Bal. Amely ne voulait pas être la Reine du Bal. Si par hasard elle était choisie, elle devrait alors jouer un rôle, celui d'une personne qu'elle n'était pas - et elle détestait ça. De plus, danser avec Timo devant tout le monde n'était pas une perspective très enchanteresse. Elle n'était pas timide, loin de là, mais elle maîtrisait mieux les placages que les pas de la valse. Certes elle avait appris les différentes formes de danses au cours du temps dans les livres, mais elle avait découvert - à ses dépends - qu'il y avait un fossé entre la théorie et la pratique. Connaître des pas de danse, c'était bien beau, mais ça ne voulait pas dire qu'elle savait parfaitement danser.

Cassandre Harper. C'était donc la Reine du Bal. Amely se réjouit pour elle ; et en même temps quelque chose lui disait que cette expérience n'aiderait certainement pas la Gryffondor à dégonfler son ego monstrueux. Mais en un sens, ce choix était justifié : elle était la fille de l'ancien Directeur de la Coopération Magique Internationale, quoi de mieux pour souder les liens entre le Royaume-Uni et la Laponie ? Mais il n'y avait pas que ça. En la regardant se tenir aux côtés de ce jeune brun à lunettes, elle donnait une impression de grâce et d'impérialisme. Elle était bien élevée. Elle savait danser. Elle était véritablement fascinante dans sa jolie robe. Elle méritait le titre de Reine du Bal, ce soir-là, quoi qu'elle ait pu faire avant. Amely joua un peu des coudes pour se positionner stratégiquement, de manière à ce qu'elle ne soit pas visible des professeurs mais que Cassandre dansant la valse avec légèreté puisse l'apercevoir au premier rang, au dessus de l'épaule de son cavalier.

Le visage rayonnant, la Serdaigle leva discrètement ses deux pouces en l'air en signe de félicitations à la Gryffondor.

Une fois le geste accompli, Amely se fondit dans la masse : elle devait répondre à Timo. Aussi se retourna-t-elle à l'abri des regards, et elle lui chuchota, même si il ne comprenait rienà ce qu'elle disait (chacun son tour de parler dans le vide) :

« Je ne te connais pas, Timo, et je danserai avec toi si tu veux... »

Elle désigna la Reine du Bal qui virevoltait au bras de son cavalier.

« Mais... »

*Ne me touche pas trop ? Sois un peu délicat ?*

« Doucement, d'accord ? »

L'unique contact masculin - à l'exception de son père - qu'elle n'ait jamais pu avoir, c'était une bise à peine effleurée sur la joue de James. Et encore, il lui avait fallu du temps, beaucoup de temps pour s'y habituer. Et voilà qu'un garçon qu'elle ne connaissait pas l'approchait et la touchait. Elle était désolée, elle ne voulait pas le blesser, mais elle était comme ça.
Danny Sneals
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 18:42
Danny n'arrivait pas en croire ses oreilles, mais Artémis venait bel et bien d'accepter son invitation à danser! Le poufsouffle avait l'impression de vivre un rêve éveillé, ou du moins l'un de ces contes illusoires du genre la belle et la bête, ou les moches pouvaient sortir avec les princesses. Le jeune homme eu toute la peine du monde à retenir des larmes d'émotion, tant sa surprise et sa joie étaient grandes. Danny ne lâchait plus la douce main d’Artémis qui devait ressentir les coups de bélier qu'administraient son cœur contre la paroi de sa poitrine, à tel point que Danny commençait à se demander si celui-ci n'allait point gicler hors de lui et rebondir au gré de ses battements sur la piste de danse...

"Tu veux vraiment danser avec moi... c'est trop cool... Je sais pas quoi dire de plus... si ce n'est que je suis trop heureux..."

Danny était prodigieusement amoureux, et ne souhaitait que le bonheur de la belle Artémis. Et pour cela, il devait assurer dans ses pas de valse, et ne pas s’emmêler les pinceaux, lui qui dansait comme un pingouin manchot. Le poufsouffle se demanda subitement si ses piètres qualités de danseur ne risquait pas de compromettre ses chances avec la merveilleuse jeune fille. Comme un blaireau se repliant peu à peu dans son terrier, la tête de Danny s'enfonça lentement dans ses épaules sous la pression de devoir assurer en tant que cavalier. Le cerveau de Danny se mit alors en action, tentant de trouver une solution à l'épineux problème qui se présentait face à lui.

Comment se danse la valse?

Le poufsouffle cherchait dans les plus lointains de ses souvenirs des personnes exécutant la valse, mais rien ne venait. Danny en arrivait presque à regretter d'avoir toujours esquivé le film "on ne peut plus cucul la praline" de Sissi Impératrice, alors que sa mère le tannait chaque Noël pour venir le regarder. Même au mariage de son cousin, il avait louper la valse des mariés, se retrouvant coincer dans les sanitaires de la salle des fêtes. Bref, la valse et Danny, c'était deux mondes radicalement opposés. Le jeune homme préféra alors exposer ses doutes plutôt que de gamberger, et de faire subir une humiliante expérience en public à la belle Poufsouffle.

"Heu... Tu sais quand je disais que je dansais comme un ours... C'est que vraiment je danse comme un ours... la valse c'est pas trop mon registre... A vrai dire, je connais mieux les danses actuelles... Mais je veux bien apprendre les bases..? Au moins savoir comment éviter de te marcher sur les pieds..."

C'est totalement émerveillé que Danny vit alors Artémis lui administrer un cours particulier de valse. Rien que pour lui...
Que sa main était douce, lorsque celle-ci effleura la sienne au gré d'un mouvement. Lui qui n'avait retenu aucune leçon, ni aucun cours de magie, buvait chacune des paroles de la jolie poufsouffle et se forçait à mémoriser les moindres conseils.

"Ok je ne serre pas ta main... ça fait vulgaire... C'est promit, j'y veillerai..."

Tout à coup, le visage de Danny s'empourpra comme une tomate trop mure, quand sa main se déposa sur le dos de la belle Artémis. Ce geste était franchement intime, et le fit frissonner comme une truite en train de rissoler dans une marmite d'huile.

"Ah d'accord... sur ton dos... carrément... c'est super..."

Une pensée victorieuse tournait en boucle dans la cervelle de Danny.

* J'ai ma main sur le dos d'Artémis Nott...! J'ai ma main sur le dos d'Artémis Nott...! J'ai ma main sur le dos d'Artémis Nott...!*

Danny fut quelque peu rassuré à l'idée de savoir qu'il n'avait pas à coller sa cavalière Artémis, car il ne voulait point subir de décharge émotionnelle trop important. Rien que de sentir le dos d'Artémis contre sa paume suffisait à le troubler, alors sentir son corps contre lui, c'était une autre histoire...
Rien à dire, la valse était une première approche remarquable, et Danny se félicitait d'avoir osé franchir le pas. Mais voila qu'il devait tout recommencer, quand Artémis lui demanda de l'inviter à danser à nouveau, mais cette fois-ci dans les règles de l'art. Le poufsouffle décida de jouer le jeu de cette danse guindée destinée à une élite de privilégiés.
Danny fit semblant de lisser le duvet de ses moustaches, s'inclina de façon magistrale, puis relevant le menton avec orgueil, il prit la parole de manière cérémonieuse.

"Ma gente demoiselle, auriez-vous l'amabilité et la courtoisie de bien vouloir m'accorder le privilège et l'usufruit de cette danse...?"

Danny s’apprêtait alors à répéter les mouvements que lui avait appris Artémis lorsqu'il fut interrompu par la directrice de Valtivaara qui demandait aux jeunes filles de se présenter devant elle, afin d'élire la reine du bal. Danny adressa un petit clin d'oeil complice à la jeune fille qui s'éloignait de lui, et lui souffla quelques encouragement un brin déplacé.

"Vas-y Artémis... Défonce tout... Tu vas les massacrer les autres gonzesses...!"

Danny manqua se gifler tant sa remarque était stupide et reflétait toute l'étendue de son immaturité. Il devait absolument se surveiller et se montrer moins puérile. Danny ne devait pas laisser passer cette chance, et se concentra sur le discours de la Directrice. Après quelques secondes de faux suspense, celle-ci désigna l'heureuse élue...

"Notre reine de bal sera donc... Cassandre Harper!"

Danny se plaqua alors la main sur le front en signe de dépit! Le poufsouffle ne pouvait pas imaginer que cette peste soit désignée comme reine du bal. Le hasard faisait vraiment mal les choses, car elle n'allait point cesser de s'en vanter et de jacasser comme une perruche devant le miroir de ses exploits. Certes Cassandre était une jolie fille, et sa robe ce soir la était tout simplement sublime, mais son orgueil et la manière dédaigneuse qu'elle avait de regarder les gens ne plaisait guère à Danny, qui cherchait déjà du regard sa reine à lui...
Le poufsouffle rejoignit Artémis et lui adressa un petit sourire gêné.

"Je suis content que l'on ouvre pas le bal... Car tu ferais une bien plus belle reine et moi un bien meilleur danseur... On aurait fait crever de jalousie cette pauvre Cassandre Harper..."

Danny reporta à nouveau son attention sur l’exécrable petite peste qui valsait avec un lapon binoclard dont les lunettes avait tendance à tomber sur le bout de son nez. Pas de doute, ils savaient danser, et ne faisaient qu'un, offrant réellement un spectacle à couper le souffle dans le décor superbe de l'académie de Valtivaara. En les voyant tournoyer la reine du bal et son lapon, Danny se remémora alors de vieux souvenirs, et se dit que la valse n'était peut être pas aussi étrangère pour lui. En effet, une multitude d'image de son enfance rejaillir et il comprit une chose essentielle : Pour savoir bien valser, il suffisait juste de trouver sa princesse... et cela, il venait de la faire en la personne d'Artémis. Les belles images de son enfance défilèrent alors dans sa tête, faisant s'envoler sa peur de danser.





Danny sortit de ses rêveries, lorsqu'il pensa reconnaitre un air de violon. En effet, la musique que venait d'entonner l'orchestre magique lui était étrangement familière, et Danny se dit que c'était l'occasion rêvée pour entamer son tour de danse avec Artémis. D'ailleurs les autres couples s'élançaient et tournoyaient déjà sur la piste, ce qui l'encouragea à se tourner vers Artémis.

"Je connais ce morceau... Je crois que c'est la musique d'une pub moldue, non...?"

Sans se soucier le moins du monde de son manque de culture en musique classique moldue, Danny se retourna vers Artémis et plaqua sa main sur la sienne pour l'inviter à danser.

"Paume ouverte... toujours... pour ne pas faire vulgaire..."

Puis il s'élança dans la joyeuse farandole des couples dansant...


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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 0:28
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Ludmilla Sorjalünd
~Directrice de Valtivaara~

Ludmilla Sorjalünd avait de quoi se réjouir tant la soirée semblait placée sous les meilleurs auspices. La reine du bal qu'elle avait désigné, la dénommée Cassandre Harper, se débrouillait à merveille et ne paraissait pas avoir de leçon de danse à recevoir de la part de son cavalier, aussi doué soit-il. La directrice émit un léger sourire, en voyant que Topias Daïtonen, le jeune élève surdoué de la maison Givrerenne, venait enfin de trouver une jeune personne à la mesure de son talent.
Ludmilla continuait de scruter ce couple de danseurs qui réunissait les deux écoles de magie, et se tourna alors vers sa voisine de droite qui n'avait point desserrée la mâchoire depuis son arrivée.

"Madame Hellsoft. Laissez moi vous dire que vous disposez d'une prodigieuse danseuse en la personne de cette Cassandre Harper. Quel jolie duo de danseurs! C'est une image parfaite pour représenter l'osmose qui a régné entre nos deux écoles le temps de ce séjours. Maintenant que celui-ci tire à sa fin, j'espère que nous pourrons renouveler cette expérience dans le futur. N'est-ce point une bonne idée?"

La marée de danseurs venait d'envahir la piste de danse à présent, le bal étant définitivement lancé. Bien que captivé par la masse mouvante des élèves, Ludmilla se laissa distraire, entamant de nombreuse discussions avec ses confrères professeurs. Puis elle finit par se retourner vers son amie Margot Adamson, pour se lancer dans une discussion un brin nostalgique. La liqueur de lichen que la directrice de Valtivaara avait consommé produisait quelque peu ses effets, car elle parut brisée quelque peu la carapace de retenue qui l'habitait d'ordinnaire.


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Les yeux brillant, elle paraissait heureuse et soulagée de pouvoir faire un brin de causette avec son ancienne amie.

"Margot? Cela ne te rappelle pas nos tendres années ou nous enflammions les pistes de danse? Tu étais toujours celle qui dégotait les meilleurs danseurs, alors que moi je me coltinais ceux dont la spécialité étaient d'écraser bien fort les pieds..."

Ludmilla laissa éclata un petit rire enchanteur, signe qu'elle était désormais dans un très bon soir. Après avoir plaisanté toute deux, Ludmilla se lança dans des discussions beaucoup plus personnelle.

"Comme tu vois je me suis résignée, et j'ai décidé d'éviter de me faire écraser plus longtemps les pieds. Je suis heureuse en femme indépendante et libre. La gestion de mon académie me convient largement..." La directrice de l'école nordique marque un petit temps de pause, avant d'interroger son amie du regard. "Et toi, tu en es ou? Arthur doit être un beau jeune homme maintenant! Tu vois toujours son père? Oh, excuse moi, je suis indiscrète. J'arrête de t'embêter avec cela, je voulais simplement prendre des nouvelles de Arthur..."

Les heures passèrent et la piste de danse ne désemplit pas, preuve que la valse, cette invention des moldus, avait du succès auprès des jeunes sorciers du monde d'aujourd'hui. Niklas Potonen, le musicien d'orfèvre qu'elle avait convié ne commettait pas la moindre fausse note, et enchainait, sans montrer le moindre signe de fatigue, les musiques les plus entrainante qui soient. Son répertoire passait allègrement des plus belles valses viennoises à des chansons plus contemporaines...
Ludmilla Sorjalünd, qui possédait une culture musicale de tout premier ordre, appréciait le spectacle, qui lui donnait presque l'envie de danser. Mais alors qu'elle écoutait attentivement les prouesse musicales de son ancien élève, un petit carillonnement irrégulier alerta son oreille aiguisé, et fit disparaitre quelque peu son sourire de ravissement...
D'abord anodin ce petit tintement devenait de plus en présent, comme s'il s'amplifiait au fur et à mesure de l'envolée musicale. Un étrange pressentiment parcouru alors l'échine de la directrice comme si quelque chose de grave était sur le point de se produire. Demeurant silencieuse, elle se leva alors de son siège pour se diriger vers le petit balcon, ses yeux cherchant désespérément d’où pouvait venir, ce petit bruissement anormal...


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La directricee de Valtivaara posa ses mains blanches sur la rembarde qui dominait la piste de danse. Ce mystérieux carillon avait la consonance du verre qui s'entrechoque, ce qui poussa Ludmilla à lever les yeux en direction de l'immense lustre de cristal qui ornait le plafond de la salle de bal. De Elle venait enfin de découvrir l'origine du bruit, et son sang s'accéléra quelque peu dans ses veines quand elle vit les cristaux du lustre s'entrechoquer entre eux, comme sous l'effet d'une mystérieuse secousse invisible.
Ludmilla tourna ses yeux vers l'orchestre, et intima le silence d'un geste de la main au musicien. Ce dernier abaissa sa baguette, et les instruments s'arrêtèrent alors à l'unisson. Bien que consciente que son attitude risquait d'interloquer quelque peu la petite foule réunie, elle préférait toutefois mieux s'assurer que cet étrange phénomène ne revêtait aucune forme danger. Peut être que le bruissement du lustre venait uniquement du fait des ondes sonores.

"Silence, je vous prie...!"

Elle fixa alors l'imposant lustre, et celui-ci ne tarda par à répondre au regard de la directrice, en entonnant à nouveau son petit teintement lugubre, signe que chose faisait vibrer l'académie...



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Les yeux de la directrice s’agrandirent sous l'effet de la peur, et les élèves si bruyant et enthousiastes quelques secondes auparavant comprirent vite que chose d'anormal était sur le point de se produire. Ludmilla sentit ses jambes trembler légèrement... Non, elle ne tremblait pas. C'était le sol sous ses pieds lui-même qui paraissait s'animer de petit secousse.

Soudain, un grondement lointain résonna contre les parois de l'académie de Valtiraara. L'heure n'était plus à la suspicion du danger, car ce dernier était bien réel. Le lustre ne frémissait plus, désormais il se balançait dangereusement au dessus de la foule d'élèves réunies. Ludmilla prit alors ses responsabilité et hurla un ordre très précis à l'intention des élèves stationnés en dessous.

"Évacuer au plus vite le centre de la piste!!! Rejoignez immédiatement les alcôves sur les cotés et protégez vous! Nous sommes en..."

Ludmilla n'eut pas le temps de terminer sa phrase, et de prononcer le mot "danger", que le grondement sourd recouvrait déjà sa voix. Ce n'était plus un simple grondement d'ailleurs, mais un rugissement qui provenait de l'extérieur et faisait trembler le sol. Quelque chose de gigantesque se dirigeait sur l'Académie, et très vite la panique s'installa parmi les élèves...
Comme sous l'action d'un tremblement de terre l'académie fut secouée de toute part, et la glace qui composait les murs craqua de manière inquiétante. Le temps sembla suspendre son vol un instant, Ludmilla jeta alors un regard de détresse à Margot Adamson avant d'être projeter violemment au sol.


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Ce fut un choc d'une rare violence, comme si l'Académie entière venait d'être heurtée par une force incommensurable et encore non déterminée. Le lustre de cristal et une partie du plafond de glace s'effondra, projetant de toute part des éclats tranchants. Les murs se fissurèrent de tout part, manquant de s'effondrer sur les élèves apeurés qui couraient dans toutes les directions. Cet endroit magique quelques secondes auparavant venait de se transformer en antichambre de la mort. L'imposant orgue de glace sortit de son socle et manqua écraser de peu le chef d'orchestre qui se jeta au sol pour éviter la mort de justesse. Le balcon des professeurs s'affaissa sur toute sa longueur, jetant un à un les professeurs au sol. Ludmilla Sorjalünd échappa sa baguette sous la force de l'impact et se retrouva aussi impuissante qu'une vulgaire moldue.
Dehors le chaos résonnait comme un millions de tambours, dans un vacarme assourdissant. Nul ne pouvait dire combien de temps dura cette vision d'apocalyspe, mais une chose était certaine, elle resterait à jamais gravé dans l'esprit de ceux qui auraient la chance d'en réchapper. Puis aussi rapidement que la catastrophe était arrivée, elle disparut d'un seul coup comme par enchantement, plongeant la salle de bal dans l'obscurité la plus totale.

Un silence des plus morbide hanta alors les lieux, comme si la mort en personne s'était invitée dans la danse. Les ténèbres n'offrait désormais plus que le néant et une terrible question. Quel mal venait de frapper l'académie de Valtiraara?

Heureusement des plaintes et des cris finirent par jaillir de toute part et troubler le silence de l'obscurité, signe que la vie reprenait peu à peu ses droits. Ludmilla Sorjalünd tâtonnait désespérément dans le noir, à la recherche de sa baguette, mais ses mains ne rencontraient que des débris de glace. Sentant la panique s'installer dans le rang des élèves, elle finit par prendre la parole pour apporter des solutions qui les aideraient à évacuer leur angoisse.

"Écoutez-moi! Ceux qui ont leurs baguettes à disposition, veuillez user d'un sortilège "Lumos" pour la faire étinceler et dissiper l'obscurité..."

De toute part jaillir alors des petites lueurs d'espoir comme autant de vie sauvées de la catastrophe. Une lumière vacillante éclaira la salle de bal, permettant aux uns et aux autres de se situer et de se retrouver. La directrice de Valtivaara n'osait lever les yeux sur la salle dévastée, de peur de croiser le visage froid d'une victime de la catastrophe...
Elle finit toutefois par se relever, et d'une voix chancelante sous l'effet de l'appréhension, elle osa demander :

"Si vous êtes blessés, veuillez vous manifester afin que l'on puisse vous venir en aide! Je vous demande de bien vouloir rester calme, afin que l'on puisse définir la bonne conduite à adopter en pareille circonstance..."

Ne connaissant pas l'origine du mal qui venait de les frapper de plein fouet, Ludmilla perdait un peu de ses moyens et tourna un regard implorant vers les autres professeurs afin qu'il l'aide à prendre la suite des opérations. La salle de bal profondément fragilisé menaçait de s'effondrer d'une seconde à l'autre, et il fallait certainement définir un plan pour évacuer les lieux au plus vite.

Au delà du risque de voir les murs s'effondrer, un autre problème commençait à pointer dangereusement le bout de son nez. Un froid mordant s'emparait peu à peu des lieux, comme si les sources de chaleur magiques venaient d'être réduites à néant. Si le danger brillait dans sa diversité, les solutions pour le contrecarrer manquait encore terriblement...

e]Jeune gens! Je vais me faire le relais d'un message des administratrices. Vous venez de vous faire piéger par une catastrophe dont l'origine est encore inconnue. Pas de panique, toute situation, même la plus dangereuse qui soit offre toujours une solution. Par contre j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer...
Sept personnes parmi celles qui peuplaient la salle de bal vont se retrouver blessées. Évidemment, ce ne sont pas des blessures mortelles, mais je vais déterminer par un lancé de dé, les malchanceux qui se retrouveront blessés après le passage de la catastrophe. Si vous en faite partie, à vous de déterminer les causes et la gravité de vos blessures...

Bref voici la liste des participants de ce bal funeste. Suite à mon lancé de dé sept d'entre vous feront partis des malheureuses victimes accidentées. Je vous souhaite bonne chance pour n'en pas faire partie. (si le même numéro était tiré deux fois, le blessé est alors le chiffre qui succède à celui-ci.)
Voici la liste des participants à cette dangereuse roulette russe :


1/ Chloé Hellsoft
2/ Samaël Smith
3/ Danny Sneals
4/ Margot Adamson
5/ Georgiana Wright
6/ Amely Anderson
7/ Jeremy Baker
8/ Artémis Nott
9/ Avalon Rainsworth
10/ Daisy Mason
11/ Killian Gray
12/ Juliet Wilson
13/ Peter Virtanen
14/ Samuel Nolan
15/ Cassandre Harper


Je vais tenter à présent de manoeuvrer le dé...]
Merlin
MerlinCompte fondateur
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 0:28
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'Dé Personnages' :
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Résultat : 5, 11, 14, 15, 1, 4, 15
Métamorphomage
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 10:16
Comme blessés nous avons donc pour l'instant :

- Georgiana Wright
- Killian Gray
- Samuel Nolan
- Cassandre Harper (deux fois le sort s'est acharné sur elle, on peut en conclure qu'elle davantage blessé que les autres)
- Chloé Hellsoft
- Margot Adamson

Comme le dernier lancé de dé est du genre à s'acharner sur notre pauvre reine de bal, et que les joueurs suivant et précédant Cassandre sont déjà parmi les blessés. Pour déterminer le dernier blessé, je vais procédé à un second tirage parmi les huit survivants qui sont respectivement :

1/ Samaël Smith
2/ Danny Sneals
3/ Amely Anderson
4/ Jeremy Baker
5/ Artémis Nott
6/ Avalon Rainsworth
7/ Juliet Wilson
8/ Peter Virtanen

J'ai exclu Daisy Mason volontairement, parce qu'aujourd'hui, c'est le jour de son anniversaire et qu'elle a déjà la petite Cassie de blessé. Donc faut pas abusé!
La dernière valse... [RP Bal] 1881463262

Nous allons voir si la malédiction des profs persiste. Si Peter Virtanen est blessé, il n'aura pas fait le voyage pour rien!
Twisted Evil

Let's Go!
Merlin
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 10:16
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'Dé à 8 faces' : 2
Cassandre Harper
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 12:13
La robe virevoltante et les joues rosées, Cassie fit un tour sur elle-même sans lâcher la main de Topïas. Cette soirée se passait décidément mieux qu'elle ne l'avait imaginé et en toute honnêteté, c'était une des meilleures soirées qu'elle avait jamais passé. Elle adressa un sourire rayonnant à Amely Anderson qui venait de lui faire un signe dans la foule et continua de tournoyer, les jupons de sa robe volant dans bruit de tulle. Bientôt les autres danseurs les rejoignirent sur la piste et elle fut noyée au milieu des autres danseurs. Certains lapons lui adressèrent des félicitations balbutiantes en Anglais à qui elle répondait chaleureusement. Ses camarades n'étaient pas heureux qu'elle soit élue, elle avait entendu leurs chuchotements et leurs grimaces. Mais les lapons, eux, s'en fichaient. Ils ne la connaissait pas, la voyait comme une élève normale et n'avait absolument rien contre elle. Et rien que pour ça, rien que parce qu'elle était un tant soi peu appréciée, ou du moins vue de manière neutre, elle adorait cette école. Cela faisait un bien fou, autre chose que des regards moqueurs ou méprisants. Au comble de la joie, Cassandre tournoya encore une fois. Elle s'apprêtait à interroger Topïas sur lui, ses passes-temps et ses goûts quand la directrice réclama le silence. Pensant encore à une surprise, elle s'arrêta de danser comme tous les autres et en profita pour reprendre son souffle.

Un léger bruit retentissait dans la salle, comme au dessus de leurs têtes. Levant le visage vers le plafond, elle distingua le lustre qui... vibrait ? Fronçant les sourcils, elle se tourna vers Topïas.

- C'est la première fois que cela arrive ?

Après tout, peut-être que ce n'était... Soudain, le sol se mit à trembler. Légèrement vacillante, Cassandre porta machinalement la main à sa hanche pour... Non. Elle n'avait pas de poches. Elle n'avait donc pas de baguette magique. Elle était dans sa petite pochette, qu'elle avait abandonnée un peu plus loin, sur une table quand Topïas l'avait invitée à danser. Non, non, non. Elle détestait être désarmée, surtout quand l'atmosphère était pesante comme maintenant. Il se passait quelque chose. Et elle refusait d'être en difficulté, de ne pas pouvoir se défendre.

- Je reviens, souffla-t-elle à son cavalier.

Se faufilant dans la foule, parmi les élèves angoissés, elle accéléra le pas sans savoir pourquoi. Elle coinça derrière son oreille une mèche qui s'était échappée de son chignon pendant qu'elle dansait et atteint la table. Merlin soit loué, sa pochette n'avait pas été déplacée. Elle l'ouvrit frénétiquement et en ressortit sa baguette magique, en poussant un soupir de soulagement. Elle se sentait tout de suite mieux, plus rassurée. Elle s’apprêtait à rejoindre Topïas quand la voix paniqué de la directrice, hurlant de rejoindre les alcôves retentit. Elle y était déjà, mais elle préférait s'assurer que...

Elle n'eut même pas le temps de continuer à penser, un violent choc la projeta au sol, tandis que sa tête heurtait une chaise de glace. Oh Morgane, quelle idée d'avoir du mobilier aussi dur ! Grimaçant, elle se releva en portant la main à l'arrière de son crâne. Heureusement, elle ne semblait pas blessée. Et elle avait toujours sa baguette magique en main. Les lumières vacillaient, des cris de panique retentissaient et son cœur battait à toute allure. Elle s'efforça de rester calme et inspira un grand coup. De nombreux élèves se bousculaient et tentaient d'échapper aux blocs de glace qui s'effondraient de toute part. Autant pour se rassurer elle-même que pour parer à toute éventualité, elle brandit sa baguette magique en avant et murmura un Lumos. Il fallait rester calme, à tout prix, céder à la panique n'apporterait rien. Elle devait retrouver les professeurs de Poudlard et entrainer le plus de camarades avec elle vers eux. Ainsi, ils seraient guidés. Voilà, retrouver les professeurs et protéger les plus jeunes incapables de se défendre eux-même.
Une illumination la frappa soudain. Il y avait une gamine dans leur dortoir, la petite qu'elle avait coiffée. Elle devait être paniquée, toute seule dans son coin. Elle parcourut la salle des yeux à sa recherche mais ne vit que des élèves lapons, incapable de reconnaitre ses camarades. Elle avait vu la petite la dernière fois sur la piste de danse. D'un pas pressée, sa baguette illuminée, elle se précipita vers l'espace de glace, manquant de se faire écraser par un stalactite tombé du plafond. Si elle pouvait éviter de se faire tuer, ça serait un plus.

- Cindy ! cria-t-elle.

Mais aucune réponse de la petite blonde. Un peu affolée, Cassandre avisa l'estrade des professeurs. En dessous. Elle devait être en dessous. De nombreuses personnes y étaient réfugiées, par faute de place dans les alcôves. Elle se mit à courir vers elles en évitant de glisser sur la glace - fichus talons - quand elle avisa plus loin une chaise, qui devait être celle d'un professeur, en équilibre sur l'estrade, qui menaçait sérieusement de venir s'écraser sur... Artémis Nott. Car c'était bien sa camarade, là-bas, et qui ne semblait pas voir ce qui allait bientôt lui briser le crâne. Quelle idée de faire des meubles en glace, elle se le redemandait ! Étouffant un juron, elle se mit à courir vers sa camarade en aboyant son nom. Mais elle n'était pas la seule à crier, de terreur, de peur, ou de colère.

- Nott ! Hé ! Nott !

La chaise glissa. Le sort fusa.
Sans même y penser, un Expulso jaillit de sa baguette magique et s'en alla frapper la jambe de Nott en l'envoyant glisser un peu plus loin, tandis que la chaise venait exploser à l'endroit où elle était avant. Laissant échapper un sourire de soulagement, elle fit un geste de la main à Nott pour s'excuser. Se prendre un Expulso était loin d'être agréable. Mais sûrement plus que de se prendre un bloc de quatorze kilos sur le crâne. Abandonnant Nott, Cassandre repartit à la recherche de Cindy et se précipita sous l'estrade des professeurs, qui craquait de manière étrange. De nombreux élèves avaient d'ailleurs fuit ce craquement. Levant les yeux en l'air, elle ne put que constater la présence d'une immense fissure. Et elle était dessous. Elle se détestait parfois, elle et ses pulsions de Gryffondor à vouloir sauver tout le monde. Elle avait intérêt à ne pas rester longtemps dans le coin.

- Cindy ? Si tu te montres pas, je te jure que je te laisse te débrouiller ! Cindy !

Elle augmenta son Lumos pour mieux distinguer les recoins, mais il n'y avait rien. Où est-ce qu'elle pouvait bien être passée ? Un nouveau craquement se fit entendre et Cassandre leva les yeux. Elle vérifiait encore le coin droit et déguerpissait de là. Alors qu'elle s'approchait de l'extrémité du dessous balcon, elle entendit un cri strident de gamine quelque part dans son dos.

- Cindy ?!

Elle se retourna brusquement mais ne vit rien d'autre que du vide. Elle était seule en dessous du balcon désormais, seule élève dans son ombre. Il n'y avait plus de lumière en dessous, alors que cela avait été un coin romantique à souhait, à l'abri du regard inquisiteur des professeurs. Un craquement plus fort se fit entendre. Là, elle s'en allait. Elle se mit à courir, mais son regard fut attiré par un éclat dans la salle et elle stoppa net. Les stalactiques du plafond commençaient tous à tomber, répandant la panique chez les élèves. Et il y a en avait un, particulièrement pointu, juste au dessus de la tête de Juliet Wilson. Tout le monde avait décidé de se faire écraser ou quoi ? C'était le nouveau petit jeu à la mode ? Et pourquoi, Merlin, elle se sentait toujours obligée d'intervenir. Elle avait l'angle parfait pour viser. Mais le balcon craquait de plus en plus. Il allait céder d'un seconde à l'autre. Mais elle n'avait besoin que d'un seconde pour lancer son sort, non ? Malgré leur différent, elle n'allait pas laisser Wilson se faire perforer la tête, non ? Elle leva les yeux une dernière fois vers le balcon et cessa de réfléchir.

- Protego !

Le bouclier se dressa entre le stalactite et Juliet. Elle croisa son regard et lui adressa un maigre sourire. Entre Gryffondor, après tout... Au moins, elle serait la Reine du Bal et la Sauveuse de Poudlard ! Ça sonnait bien. Et aurait des histoires à raconter à son père, qui serait quand même vachement fier. Elle se remit à courir, il fallait quand même qu'elle retrouve Cindy. Et puis peut-être qu'elle pourrait rejoindre le professeur Hell...

Un horrible craquement, encore plus fort que les autres retentit. Elle entendit un cri. Peut-être le sien. Et puis plus rien. Finalement, c'était vraiment sa dernière valse.


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Margot Adamson
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 14:06
Malgré le petit incident diplomatique qui avait vu trois lapons se faire exclure du bal, la soirée se passait plutôt bien. Margot était heureuse de voir des affinités se nouer entre les élèves des deux écoles et des couples se former sur la piste de danse. Elle ne put s'empêcher de commenter par une remarque peu charitable la nomination de la reine du bal.

"Eh bien il va y avoir de l'ambiance dans la salle commune des Gryffondor..."

L'enseignante posa néanmoins un regard affectueux sur son élève, qui dansait admirablement bien avec son cavalier. Margot aimait cette ambiance de fête et de mondanité qui lui rappelait ses jeunes années... Comme pour faire écho à ses pensées, Ludmilla évoqua leurs folles nuits de danse, de nombreuses années auparavant. Margot posa son verre de lichen et répondit en pouffant :

"C'est parce qu'aucun danseur ne t'arrivait à la cheville, Ludmilla ! En tout cas on faisait la paire, ça c'est sur..."

"Comme tu vois je me suis résignée, et j'ai décidé d'éviter de me faire écraser plus longtemps les pieds. Je suis heureuse en femme indépendante et libre. La gestion de mon académie me convient largement..."

"Tu fais une directrice formidable", confirma Margot en embrassant la somptueuse salle du regard. "Je saurais sur qui prendre modèle si un jour je me trouvais directrice à mon tour..."

Margot adressa un clin d'oeil mutin à son amie, consciente d'en révéler un peu trop sur ses possibles ambitions. Mais elle savait que Ludmilla saurait se montrer discrète, et il était vrai que Margot avait bien besoin de quelques conseils. Cependant, la conversation ne s'éternisa pas sur le sujet. Lorsque Ludmilla la questionna au sujet de sa famille, Margot esquissa un petit sourire énigmatique.

"Et toi, tu en es ou? Arthur doit être un beau jeune homme maintenant! Tu vois toujours son père? Oh, excuse moi, je suis indiscrète. J'arrête de t'embêter avec cela, je voulais simplement prendre des nouvelles de Arthur..."

"Arthur se porte très bien, les cognards ne l'ont pas encore trop abimé... Quant à son père, il se marie le mois prochain Avec une femme charmante."

Margot haussa les épaules avec fatalité :

"J'ai eu un peu de mal à me faire à l'idée mais...ça va mieux, bien mieux."

Elle glissa un petit regard en coin en direction de Samuel, puis dévia la conversation assez vite. La soirée avança ainsi dans la bonne humeur, au rythme des discussions animées. Les élèves se tenaient bien et tout le monde semblait apprécier la soirée, Margot y compris. La danse qu'elle partagea avec Samuel n'y était pas pour rien... Elle était de retour à la table des professeurs lorsqu'elle perçut une expression inquiète sur le visage de Ludmilla. Fronçant les sourcils, Margot regarda autour d'eux, cherchant ce qui pouvait bien la perturber.

"Ludmi...", commença Margot, avant de s'interrompre. Les musiciens avaient cessé de jouer. C'est alors qu'elle l'entendit. Le tintement...

"Silence, je vous prie !"

Comme son amie, Margot leva les yeux au plafond et posa le regard sur le lustre de cristal qui était à l'origine de ce bruit sinistre... De petites secousses se firent alors ressentir, provoquant une peur insidieuse chez l'enseignante qui agrippa la table face à elle. Que se passait-il ? Le ciel leur tombait-il sur la tête ?Voilà ce qui arrive quand on lit dans une pièce pleine de BD Astérix... Lorsqu'un grondement sourd se fit entendre, Margot se leva de sa chaise, tentant d'identifier le danger. Heureusement, Ludmilla fut plus réactive qu'elle puisqu'elle cria aux élèves de se mettre à l'abris dans les alcôves. Mais c'était trop tard, le grondement s'était transformé en véritable vacarme alors que l'académie semblait secouée de toute part, comme sous l'effet d'une gigantesque main invisible... Margot put voir le reflet de sa propre panique dans le regard glacé de Ludmilla, juste avant que le balcon ne s'effondre.

Un cri s'échappa de sa poitrine alors qu'elle se sentait tomber, projetée au sol avec ses collègues. Elle esquissa un mouvement pour se redresser, mais elle sentit quelque chose s'enfoncer dans son bras. Elle cria à nouveau sous l'effet de la douleur aiguë, mais son cri se perdit dans le vacarme du tremblement de terre. Celui-ci s'acheva bientôt, laissant la salle dans le noir le plus complet. Ayant à peine conscience de Ludmilla qui tentait tant bien que mal d'organiser les élèves, Margot porta sa main droite à son bras gauche, qui était désormais tout endolori. Elle tâtonna sur la chose qui s'y était enfoncé et identifia un objet tranchant et de froid, sans doute tombé du plafond ou de l'estrade. Le temps qu'elle parvienne à cette réalisation, de nombreux élèves avaient allumé leur baguette, chassant quelque peu les ténèbres.

"Samuel ? Ch...Chloé ?", souffla-t-elle avec difficulté.

En l'absence de réponses, Margot dégagea tant bien que mal sa baguette qu'elle avait accroché à la ceinture de sa robe, et s'efforça de prendre plusieurs grandes inspirations. Il ne fallait pas paniquer. Il y avait sans doute plusieurs autres blessés, sinon quelqu'un serait déjà venu l'aider. Ludmilla avait besoin d'elle, il fallait identifier la menace qui pesait sur eux, soigner les plus graves blessés, mettre les élèves à l'abris... D'une main tremblante, Margot pointa la baguette sur l'objet qui était enfoncé dans son bras et ferma les yeux, anticipant la douleur.

"Levicorpus !", s'exclama-t-elle avant de grincer les dents. L'objet sauta magiquement de son bras pour retomber un mètre plus loin.

*Bordel de troll bordel de troll bordel de troll ça fait mal !!!*

Sans tarder, Margot tenta de son mieux un sortilège de fermeture des plaies qu'elle avait appris quelques années plus tôt. Connaître quelques sortilèges de premiers secours était toujours utile lorsque ses élèves étaient des cornichons qui s'amusaient à faire exploser des chaudrons... Elle parvint à stopper le flux de sang qui s'échappait de son bras. Elle acheva son auto-guérison par le plus puissant sort anti-douleur qu'elle connaissait, et se sentit envahie par une vague de soulagement. Ce n'était pas du grand art, mais cela devrait bien tenir le temps que la situation s'améliore. Elle s'accorda un instant pour reprendre ses esprits puis finit par se remettre sur ses pieds, regardant autour d'elle pour analyser la situation. Ce n'était pas brillant. La chute de l'estrade ayant quelque peu assommé l'équipe professorale et Ludmilla semblant sur le point de céder à la panique. Margot clopina jusqu'à elle, toute endolorie par la chute, et murmura :

"Occupe-toi des élèves, je vais essayer de voir où est le problème."

Chancelante, elle finit par s'appuyer contre un mur et sursauta devant la froideur de celui-ci. Elle s'en décolla aussitôt et suivit du regard une large fissure qui s'étendait le long de la glace pour trouver son origine au plafond. Margot avait d'abord pensé à un tremblement de terre, mais c'était étrange, on aurait dit que quelque chose faisait pression contre les murs de l'académie qui semblait sur le point de céder... Il faudrait tenter d'aller à l'extérieur, mais il fallait parer au plus pressé. Pour l'instant, Margot n'avait pas la moindre idée du nombre de blessés ni de leur gravité. Elle préférait ne même pas envisager la pire des possibilités, c'était tout simplement inimaginable.

Un soupir de désespoir franchit ses lèvres alors qu'elle tentait de faire fonctionner son cerveau confus.

*Réfléchit, Margot...*

Elle avait besoin d'une illumination... Et ce fut justement l'illumination qui lui vint. Elle se souvint alors des recherches qu'elle avait fait récemment sur les enchantements du plafond de la Grande Salle, qu'elle s'amusait à modifier chaque huit décembres en l'honneur à la fête des lumières de sa ville universitaire. Si elle pouvait faire refléter le ciel à un plafond, elle pouvait très certainement le rendre invisible ! Levant la baguette de son bras intact, elle la pointa sur le plafond de glace fissuré et prononça une longue formule latine.

Le plafond devint effectivement transparent, mais ils ne purent voir le ciel... Tout était d'une blancheur immaculée, comme s'ils étaient sous une large arche de neige. L'horrible vérité fit alors son chemin dans le cerveau de Margot.

"Une avalanche..."

Ils étaient enfermés dans un cercueil de glace...


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Daisy Mason
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La dernière valse... [RP Bal] Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 17:34
Objectivement, Daisy devait avoir passé l'âge de se réjouir pour un bal. Dans les faits, elle était enthousiasmée par cette idée. Après tout, le séjour s'était merveilleusement bien passé : les élèves avaient été très sages et son module avait eu du succès. Passer une semaine sans magie avait été un exploit pour certains, trop accoutumés à se servir de leur baguette pour tout et n'importe quoi. Ils avaient dû repenser leurs gestes quotidiens, comme faire leur lit, ranger, effacer leurs tâches d'encre... Mais elle était satisfaite de leur attitude, la plupart avaient pris ça à la dérision. Juliet Wilson, une élève adorable, lui avait même affirmé que cela avait été "cool" et qu'elle "avait pu mettre en pratique ce qu'on voit en cours", le tout avec un grand sourire. Bref, elle était ravie. Et tout à fait persuadée que ce bal serait l'apogée du séjour, qu'il permettrait de détendre les élèves tout en les amusant. Et les professeurs, aussi, il fallait l'avouer. Chloé avait demandé à partager sa chambre, s'étant visiblement disputée avec Peter. Margot avait migré chez Samuel tandis que Peter et Crispin se retrouvaient à partager une couche. Elle n'avait pas posé de question à Chloé, qui, au vu de sa mine préoccupée, n'avait pas très envie d'en parler, ce qui était compréhensible. Les disputes de couple étaient toujours ennuyantes mais Daisy savait que ça s'arrangerait avec le temps, après tout, avec le bébé qui arrivait...
Enfin, tout cela pour dire qu'elle était ravie de ce bal qui approchait. Elle avait choisi une robe dans sa valise et même si elle savait qu'elle devrait surveiller la salle avec ses collègues, pour éviter tout débordement, elle espérait pouvoir danser un petit peu. Elle était parfois pire qu'une adolescente et elle le savait. Après tout, il n'y avait aucun mal à s'amuser un tant soi peu, l'organisation du voyage avait été stressante. Évidemment, Crispin en avait géré la plus grande partie mais c'était la première fois qu'une expérience de ce genre avait lieu à l'école Poudlard, voire dans une école magique tout court. Les voyages scolaires étaient beaucoup plus fréquents dans le monde moldu mais ce n'était pas dans la culture sorcière. C'était vraiment dommage car c'était très enrichissant. Il suffisait de jeter un coup d’œil à la salle pour voir que de nombreux liens s'étaient tissés entre les Anglais et les Lapons. Peut-être que le succès de cette expédition pousserait le Conseil d'Administration à en organiser d'autres. La France et Beauxbâtons étaient vraiment intéressants et surtout d'une splendeur sans nom, tandis que Salem aux États-Unis était l'une des plus grande communauté magique au monde. Tiens, peut-être qu'Ana et Edmund, qui connaissaient tous les deux le pays pourraient établir le contact entre les deux écoles. Savait-on jamais, un voyage aux États-Unis...

Tout en sirotant un verre d'eau - elle n'avait pas vraiment aimé la boisson servie - Daisy parcourait la salle du regard. Elle venait de partager une danse avec Peter - plutôt bon danseur d'ailleurs - et était remontée sur l'estrade des professeurs en attendant l'élection de la Reine du Bal. Même si elle ne l'avouerait pas à voix haute, sous peine d'être accusée de favoritisme, elle espérait que ça serait Jane. Sa fille s'était faite toute jolie pour un garçon lapon à l'air gentil et avait l'air de beaucoup s'amuser. Mais beaucoup d'autres filles le méritait aussi, après tout, elle n'était pas objective. La petite Artémis, si gentille mais si timide, était ravissante ce soir et avait été adorable de danser avec un Danny Sneals à l'air béat. C'était vraiment généreux de ne pas le laisser tout seul ce soir. C'était un garçon gentil, évidement, mais un peu particulier parfois. Et puis les plus âgées, comme Juliet Wilson, en beauté ce soir, ou même Miss Rainworth, ravissante dans sa robe. Même les plus petites, comme Miss Hamilton, s'étaient mises sur leur trente-et-un. Il n'y avait pas de raisons que Jane soit particulièrement honorée, mais bon, elle ne pouvait s'empêcher d'espérer un petit peu.
Mais ce fut la jeune Cassandre Harper qui fut élue et qui s'empressa d'entamer une danse avec son cavalier, un garçon lapon. Daisy fut ravie de constater que les couples étaient assez mixtes. Certains élèves de Poudlard étaient ensemble évidemment, souvent des couples, mais beaucoup avaient un élève de l'autre école comme cavalier ou cavalière. Cela prouvait que l'objectif international de ce voyage était atteint.

- Ne faisons pas de mauvais esprit, répondit-elle à la remarque de Margot tout en sirotant son verre d'eau. Au moins nous avons une Reine qui sait danser !

La soirée s'écoulait, animée et bon enfant, tout le monde semblant ravi du moment qu'il passait. Vu comment Jane dansait avec son cavalier, elle ne semblait pas déçue de ne pas avoir été élue. Tant mieux, mine de rien. Une fois vexée, impossible de la dérider avant des heures. La musique était agréable et elle ne pouvait s'empêcher de tapoter en rythme sur la table. Elle s'apprêtait à interroger Peter sur ses compositeurs préférés quand la voix de la directrice retentit. Elle tourna la tête vers cette dernière, juste à temps pour distinguer sa mine préoccupée. Relevant le visage vers le lustre comme tout le monde, elle sentit son cœur manquer un battement en le voyant trembler. Tout cela ne disait rien de bon. Lorsqu'un grondement sourd se fit entendre, elle se leva de se chaise et porta la main à sa baguette dans un réflexe, elle qui apprenait à ses élèves à ne pas abuser de la magie. Mais tandis que Ludmilla lançait ses ordres, elle n'eut même pas le temps de réagir.

Le balcon s'écroula dans un craquement sourd et elle se sentit chuter. Sa rencontre avec le sol fut brutale et elle ressentit une vive douleur dans le bas du dos. Grimaçant, elle ferma les yeux quelques instants. Tout autour d'elle n'était que cris et bruit de chute. Le seul mot qui s'imposa à son esprit fut celui de Jane. Rouvrant brusquement les paupières, elle se releva en évitant de prendre appui sur quelque chose de tranchant. La glace, si belle auparavant, était devenue dangereuse. Tout cassait, s'écroulait, manquait de tuer quelqu'un. Les stalactites au plafond tremblaient de manière inquiétante et beaucoup d'entre eux étaient déjà tombés. Portant la main à sa baguette, elle marmonna un Lumos. Elle n'avait pas l'impression d'être blessée, c'était juste la chute. Machinalement, elle releva les yeux vers l'endroit où était le balcon. C'était haut, tout de même. Tandis que la voix de Ludmilla retentissait pour essayer de rétablir le calme, elle aperçut Margot qui semblait aller bien. Rassurée de la voir en bonne santé, elle commença à scruter les visages des élèves présents. Jane, Jane, Jane. Elle ne savait même pas si elle avait pris sa baguette magique, s'il lui était arrivé quelque chose, si elle allait bien. Le ventre tordu par l'angoisse, Daisy s’efforçait de ne pas céder à la panique. Il y avait de nombreux élèves, de nombreuses baguettes allumées. Jane devait être parmi elle. Elle était forcément en sécurité. Tandis que la panique l'envahissait par vague, il y eut un léger mouvement dans la foule et elle y distingua enfin le visage de sa famille. Elle avait l'air un peu perdue mais en bonne santé. Sans pouvoir s'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement, Daisy s’efforça de reprendre son costume de professeur.

Elle s'approcha de Ludmilla, qui avait l'air très marquée par ce qui venait de se passer, et augmenta son Lumos.

- Je vais compter les élèves de Poudlard, pour être sûre qu'il ne manque personne. J'espère qu'aucun d'entre eux n'a eu l'idée de sortir sans qu'on s'en rende compte.

Elle eut une pensée pour la petite Weaver, Crispin et Irving Whitaker, qui était coincés dehors. Elle espérait de tout cœur qu'il ne leur soit rien arrivé ! Elle s'apprêtait à commencer par les Serpentard, étant donné que Margot s'était éloignée quand la voix de cette dernière retentit. Une avalanche. Pour la troisième fois de la soirée, Daisy leva les yeux vers le plafond et ne put que constater la présence d'une épaisse couche de glace. Son cœur manqua un battement. Ils étaient enfermés. Coincés sous de la glace. Combien de temps le plafond tiendrait-il ? Et, oh Merlin, Nora, Crispin et Whitaker dehors. Papillonnant des paupières, elle du s'y reprendre à deux fois pour arriver à parler.

- On ne doit pas sortir de la salle. On ne sait pas si d'autres parties de l'école sont plus atteintes, on ne sait même pas si l'infirmerie est en état. On va devoir soigner les blessés ici, les mettre dans un coin de la salle et faire avec les moyens du bord. Et puis stabiliser la situation ici, j'ai peur que d'autres blocs se détachent, et puis... Oh, Merlin, souffla-t-elle.

Elle porta la main à son visage. Quel cauchemar.



   
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