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Tell me something girl [Florence & Urban]

Urban Williams
Urban WilliamsJournaliste sportif
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeVen 4 Déc 2020 - 3:48
1er mai 2011

Le visage tourné vers le soleil, Urban inspira à pleins poumons l'air vif de l'île de Søren. Un léger sourire s'étira sur ses lèvres alors que les chiens gambadaient joyeusement autour de lui. Il s'était aventuré dans les landes sauvages de l'île, se perdant dans la promenade, admirant le paysage environnant. Il avait profité de cette journée de repos pour se recentrer sur lui, il avait pratiqué un long entraînement de Quidditch le matin, s'imposant un rythme intense. Il devait absolument repousser ses limites s'il voulait se présenter aux sélections de juillet, les sélectionneurs commençaient déjà le repérage des nouvelles recrues et il comptait bien réintégrer les Chauves-Souris. Il avait un rendez-vous médical avec les médicomages du sport fin juin et d'ici là, il devait absolument travailler sur ses pertes d'équilibres et les nausées qui le prenaient encore lorsqu'il touchait terre. Il avait cette même sensation de malaise dès qu'il transplanait, il sentait parfaitement que son oreille interne n'appréciait pas le traitement qu'il lui faisait subir. Mais il était hors de question qu'il s'écoute et qu'il passe le reste de sa vie sur le banc de touche.

Il n'avait parlé de son projet à personne, jusqu'à présent, il voulait attendre ses examens médicaux avant de dire quoique ce soit. Et en attendant, il repoussait ses limites, se forçant à suivre des entraînements similaires à ce qu'il avait pu avoir lorsqu'il était à haut niveau. Même s'il s'entraînait de manière moins intense et moins longtemps. Seul ce n'était jamais pareil. Mais il avait vraiment de bons espoirs de réussir. Quitte à minimiser un peu son état post-entraînement. Il savait parfaitement que sa famille estimerait qu'il n'était pas prêt, que c'était encore trop tôt. Mais il avait assez attendu, c'était maintenant ou jamais. Il avait manqué de parler de son projet à Florence lorsqu'il l'avait rencontré fin mars afin de justifier son refus. Mais il savait aussi que s'il l'avait fait, la chose serait devenue concrète, on l'aurait attendu au tournant. En ne disant rien, il provoquait la surprise et surtout, il ne provoquait pas de déconvenue si jamais il était recalé après ses tests d'aptitude.

Bien entendu, le fait qu'il décline l'offre lui avait valu une sévère remontrance et surtout une certaine incrédulité de la part de ses sœurs. Il avait donc fortement été poussé à recontacter la jeune femme. Il devait bien admettre qu'il avait beaucoup apprécié son échange avec la rédactrice en chef. Mais de là, à envisager quoique ce soit avec elle... Il ne la connaissait pas vraiment, ils n'étaient pas amis, rien du tout. Bien sûr, elle était très jolie mais... ce n'était pas ce que recherchait Urban dans un premier temps. Et puis surtout, comment une femme comme elle pouvait s'intéresser à un gars comme lui ? Il était bien trop banal pour attirer vraiment l'attention. Mais il avait tout de même cédé à la pression de Katrine et finit par envoyer un hibou à Florence fin avril pour lui proposer une sortie.

Il n'avait pas menti dans sa missive en affirmant qu'il avait sincèrement apprécié leur échange dans le petit pub de l'île de Wright et que malgré son refus de travailler avec elle dans l'immédiat, il espérait sincèrement qu'ils pourraient rester en contact. Étonnamment, elle avait aussitôt répondu par l'affirmative. Le journaliste avait été surpris par cette réponse directe et avait donc proposé qu'ils se retrouvent quelque part si elle le souhaitait. Encore une fois la réponse avait été favorable. Il lui avait donc proposé qu'ils se retrouvent sur le chemin de Traverse. Il avait une petite idée de l'endroit où il souhaitait l'emmener. Surtout pour une fin d'après-midi. Il s'était dit que dix-huit heures était une heure correcte pour un verre entre amis. Un rapide coup d'œil à sa montre lui permit d'ailleurs de constater qu'il allait devoir regagner son cottage s'il ne voulait pas être en retard. Il siffla doucement pour rappeler les chiens à lui commença à rebrousser chemin d'un pas vif.

Urban prit une douche rapide avant de s'interroger sur ce qu'il allait bien pouvoir mettre. Il examina sa garde-robe très succincte et se décida pour l'une des créations de Katrine. Sobre mais élégant, décontracté mais chic. Ce serait parfait. Il examina son reflet dans le miroir et passa une main dans ses cheveux encore humides. Il les sécha d'un mouvement de baguette et laissa quelques mèches retomber sur son front pour un effet coiffé décoiffé. Si Kat avait été là, elle aurait été fier de lui, pour une fois qu'il prenait soin de son apparence. Il n'y aurait eu que lui, il y aurait été avec sa tenue habituelle. Sans faire particulièrement d'effort. Mais il pouvait presque entendre la voix désapprobatrice de son aînée dans sa tête.

Une fois prêt, il s'assura que les trois chiens étaient bien à l'intérieur et il sortit en fermant bien la porte derrière lui. Un transplanage plus tard et il se trouvait sur le chemin de Traverse bondé. Il souffla par le nez et esquissa une grimace mal à l'aise. Il y avait trop de monde. Beaucoup trop de monde. Heureusement pour lui, il avait donné rendez-vous à Florence près de la boutique de Quidditch où se trouvait une petite ruelle transversale. Il n'aurait qu'à l'attendre ici. Il se fraya un passage plus ou moins facilement et attendit la jeune femme avec patience. Un immense sourire s'esquissa sur ses lèvres lorsqu'il la vit avancer dans sa direction et il sortit de l'ombre pour l'accueillir.

"Bonjour Florence", salua-t-il joyeusement. "Comment allez-vous ?"

Il se décala pour ne pas gêner la circulation des passants et attendit que la jeune femme lui réponde avant de reprendre la parole.

"Je connais un pub très sympa près d'ici si ça vous dit", avoua-t-il avec un sourire, les joues rougissantes. "Ce sont des amis à moi qui le tienne, il a ouvert il n'y a pas très longtemps et j'avais peur que vous ne trouviez pas si je vous donnais rendez-vous là-bas, c'est pour cette raison que j'ai préféré vous donner rendez-vous ici. J'espère que ça ne vous a pas trop dérangée."

Une petite moue désolée s'esquissa sur ses traits alors qu'il se tournait vers l'allée centrale, commençant à avancer lentement.

"Si vous voulez bien me suivre", proposa-t-il avec un léger sourire. "C'est par ici."

Il la conduisit jusqu'à l'entrée du Hufflepub et s'arrêta devant la porte d'entrée qu'il ouvrit en grand pour permettre à la jeune femme d'entrer.

"Après vous"

Il la laissa galamment passer avant de la suivre et de refermer la porte sur eux. Il fit un grand salut de la main à James et Grady accompagné d'un grand sourire enjoué avant de se tourner vers Florence.

"Je vous en prie, installez-vous où vous désirer."

Urban la laissa choisir leur table et s'installa face à elle avec un sourire un peu gêné. Maintenant qu'il y était, il ne savait plus vraiment quoi lui dire. Il n'avait jamais été très doué pour faire la discussion de façon générale. Il n'avait pas franchement l'art et la manière de combler les blancs. Pas comme Blair. Il tenta tout de même une approche qu'il espérait payante mais surtout qu'il métrisait.

"Qu'avez-vous pensé du match d'hier entre les Flèches et les Frelons ?"

Le Quidditch. Une valeur sûre. Il ne lui avait jamais fait défaut jusqu'à présent.





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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 13 Déc 2020 - 8:59
Tell me something girl [Florence & Urban] 736dd152df3d64ac6509f8a006515ef4
Florence Seigal, Rédactrice en chef de Quidditch Mag.


« Hum, j’hésite. »
Les mains posées sur ses hanches, Florence observait les deux propositions de couvertures de Quidditch Mag disposées au centre de la table de rédaction. Toutes les autres pages du magazine avaient été validées par la rédactrice en chef et l’équipe attendait son verdict avant d’envoyer les fichiers chez l’imprimeur dès ce soir pour que le numéro soit en kiosque demain matin. Ils étaient tous installés autour de la table  de la salle de rédaction attendant le bouclage : journalistes, graphistes et photographes.

« On va partir sur la couv’ avec Josh Bennet, décida finalement la rédactrice, Par contre Troy tu peux agrandir la phrase d’accroche et ajouter un filet en bas pour teaser le dossier transfert ? »

Le maquettiste hocha la tête et s’installa face à son PearPro XL afin d’effectuer les modifications en direct. Il projeta l’hologramme dans les airs et se tourna vers Florence pour obtenir sa validation.

« C’est parfait. Elle esquissa un sourire avant de taper dans les mains, C’est bon. On boucle ! Le brouhaha significatif de la fin de journée s’éleva dans la pièce  alors que tout le monde commençait à s’agiter, Merci à tous et bon week-end ! Stan tu peux envoyer les fichiers à l’imprimerie s’il te plait ? demanda Florence en rassemblant les pages de la maquette d’un coup de baguette. Elle jeta un coup d’œil à la grande horloge située au dessus de la porte et dû se résoudre à revoir son programme en cette heure avancée. Elle avait prévu de repasser chez elle pour se changer avant son rendez-vous mais elle n’avait plus vraiment le temps maintenant. Et puis, elle se connaissait. Elle allait perdre vingt bonnes minutes à choisir une tenue adéquate pour finalement opter pour un ensemble similaire à celui qu’elle portait présentement. Ni trop habillé, ni trop décontracté : jeans,  talons hauts et un blaser porté sur un tee shirt casual.

Si Florence était une habituée des dates en afterwork, elle avait la sensation que son rendez-vous avec Urban Williams allait être quelque peu  différent des autres. Par les autres, elle entendait toutes ces fois où elle avait retrouvé après le travail de beaux garçons sélectionnés sur des applis de rencontre. Depuis sa séparation avec Lisandro – l’ex-homme de sa vie qui l’avait trompée avec une de ses amies de Poudlard- elle avait multiplié les contacts sur Twitcher ou Adopte-un-Mage sans jamais parvenir à trouver le bon. Il y avait bien cet ingénieur de chez cosmos avec lequel elle avait eu un bon feeling mais le fait qu’il soit père de famille divorcé freinait quelque peu ses ardeurs. Il lui avait d’ailleurs envoyé un message, constata-t-elle en regagnant son bureau pour récupérer son Pear personnel rangé dans un tiroir. Il lui proposait une sortie ce soir «  Je n’ai pas les enfants. » disait-il.

« Cela aurait été avec plaisir mais je ne suis pas disponible. Une prochaine fois peut-être. » pianota-t-elle, incapable de fermer complètement la porte à une relation potentielle.
Elle claqua son Pear sur lui-même, attrapa son sac qu’elle posa sur son épaule  et regagna l’open space de Quidditch Mag sans tarder.

« Stan je suis joignable sur mon Pear s’il y a un souci. »  L’assistant en charge du transfert vers l’imprimeur hocha la tête avant de lui souhaiter une bonne soirée puis elle quitta la rédaction située dans le quartier Dalhiatus de Leopoldgard. Une fois n’est pas coutume, elle allait sortir sur Londres. Elle trouvait ce lieu de rendez-vous un peu old-school  -Florence ne jurait plus que par la ville mouvante depuis sa création- mais elle avait compris qu’Urban était un homme à part. C’était justement parce qu’il lui proposait une sortie dans un petit pub confidentiel londonien plutôt que dans un bar branché de Leopoldgrad qu’elle était intriguée…

Quand elle l’avait reconnut dans ce salon de thé de l’île de Wright, elle n’avait pas hésité une seconde avant de l’accoster. Elle suivait son travail dans la Team depuis quelques temps déjà et elle avait vu là l’opportunité de recruter un journaliste et rédacteur de talent. Au final, Urban avait décliné sa proposition d’embauche mais Florence  avait passé un agréable moment en sa compagnie.  Elle avait ressentie une pointe de frustration quant elle avait dû se résoudre à le quitter, ne voulant pas s’imposer dans sa réunion familiale avec ses deux sœurs.

Elle l’avait trouvé vraiment charmant mais les choses s’étaient arrêtées là, du moins, jusqu’à ce qu’elle reçoive un hibou de sa part directement à la rédaction. Il ne semblait pas avoir changé d’avis professionnellement parlant mais il lui proposait de se revoir dans un cadre privé. Florence avait rapidement évalué la situation – était-ce une bonne idée de sortir avec un confrère travaillant pour un journal concurrent ?- avant de balayer ses doutes : Elle savait faire la part des choses.
Elle venait donc de transplaner non loin de la boutique d’article de Quidditch pour retrouver son rendez-vous du jour qui patientait déjà devant la vitrine. Il était si grand que sa tête dépassait au dessus de la foule de badauds pressés dans la rue piétonne.

« Bonjour Urban, lança-t-elle en arrivant à sa hauteur, je vais bien merci. Elle se pressa un peu contre la devanture pour laisser passer un groupe de sorcières venues faire du shopping et ajouta, ça fait une éternité que je ne suis pas venue  sur le Chemin de Traverse." Pour être tout à fait honnête, elle trouvait la rue un peu oppressante. Elle s’était habituée aux espaces dégagés et ouverts de Leopoldgrad et elle avait du mal à se sentir parfaitement à l’aise dans cette ruelle biscornue et bondée de monde. Les événements du Bloody Sunday ne l’aidant pas à se sentir mieux.

« Je vous suis. » lança-t-elle pressée de se trouver dans un endroit un peu plus calme. Urban la conduisit jusqu’à l’entrée d’un bar à la décoration rustique. Florence avisa l’enseigne. « L’Hufflepub ? »  Ce nom lui disait vaguement quelque chose «  Roy Calder en est l’actionnaire non ? » demanda-t-elle en levant les yeux vers Urban.

Elle avait entendu parler de ce projet de bar financé par l’homme d’affaire bristolien mais elle avait cru comprendre qu’il s’agissait là d’un pub pour les jeunes tout juste sortis de Poudlard. Les gens de l’âge d’Urban, souffla une petite voix dans sa tête. Florence n’était pas bien vieille pourtant – 26 ans, une vraie jeunette !- mais elle savait -pour avoir suivi la carrière de joueur d’Urban- qu’il  était plus jeune qu’elle…. D’ailleurs, ils avaient surement du se croiser à Poudlard mais la jeune fille de 17 ans qu’elle avait été n’avait aucun souvenir du petit garçon de 11 ans fan de quidditch qu’il avait dû être.

Florence adressa un léger signe de tête au barman en guise de bonjour puis elle s’installa devant un tonneau, dans un coin du pub. Avant même de regarder la carte, elle posa son Pear sur la table et adressa une grimace d’excuse à Urban.

« Ce n’est pas dans mes habitudes mais c’est soir de bouclage au journal. Il faut que je sois joignable en cas de problème. » Habituellement, elle ne rentrait pas vraiment dans les détails de son activité avec ses rendez-vous galants mais elle pouvait se permettre quelques précisions avec un confrère, On a fait notre couverture sur Bennet. » révéla-t-elle donc.

Urban lui demanda justement ce qu’elle avait pensé du match entre les Flèches et les Frelons, l’équipe de Josh Bennet justement.

« Vous voulez dire la rencontre entre les Flèches et Josh ? Elle laissa échapper un bref rire, Il a porté son équipe durant tout le match. Littéralement. Il mérite une place en équipe d’Angleterre. J’espère que Fields va le tester sur les matchs barrages de la coupe du monde. »

Florence ouvrit la carte des boissons et un cocktail accrocha d’emblée son regard, Oh, je vais prendre un vif d’or et vous ? » Elle attendit la réponse d’Urban pour passer commande avant de reprendre la discussion là où elle l’avait laissée, Vous étiez au stade ? Je ne vous ai pas vu dans les loges réservées aux journalistes par contre j’ai croisé votre collègue, Anastasia. »

Elle releva les yeux sur le jeune homme et esquissa un sourire en le détaillant du regard. Urban Williams avait vraiment le charme des beaux garçons qui s’ignorent.

« J’ai lu son papier dans votre édition de ce matin. » Elle avait d’ailleurs quelques critiques à émettre sur l’analyse de sa consœur mais elle se garda bien  de les formuler à voix haute. Critiquer le journal dans lequel officiait Urban n’était pas la meilleure entrée en matière qui soit pour un premier rendez-vous.

« On pourrait peut-être se tutoyer, non ? » proposa-t-elle alors avant d’axer la discussion sur un terrain un peu plus personnel : Alors, comment vont tes sœurs ? J’espère que je ne vous ais pas trop dérangé la dernière fois, s’excusa-t-elle avant de reprendre, Tu sais que j’ai fait le rapprochement seulement après notre entrevue que ta sœur est Katrine Williams, la chapelière. Je connais bien Sheba Twilfit – Florence achetait une grande partie de sa garde robe au T&T de Leopoldgrad- et elle m’a parlé de son projet GirlBoss dont Sheba est la marraine.  Elle a raison de valoriser l’entreprenariat des femmes. »

Si Urban avait une sœur aussi progressiste, il ne pouvait pas être un mauvais garçon…
Urban Williams
Urban WilliamsJournaliste sportif
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 3 Jan 2021 - 2:29
"Il n'a pas beaucoup changé", répondit-il alors que Florence laissait entendre qu'elle n'avait pas mis les pieds sur le Chemin de Traverse depuis une éternité. "Mais je ne m'y rends pas très souvent non plus pour être honnête."

Urban esquissa un léger sourire et conduisit son rendez-vous d'un soir jusqu'à l'Hufflepub. Il fut d'ailleurs surpris qu'elle connaisse le lieu, ou plutôt qu'elle en connaisse l'actionnaire principal. Mais il oubliait que la jeune femme était une journaliste et qu'en ce sens, elle devait se tenir au plus près de l'actualité.

"En effet, Roy Calder en est l'actionnaire principal. Mais les gérants sont James et Grady, nous étions dans le même dortoir à l'école. J'aime l'ambiance, j'ai l'impression de retrouver la salle commune de mon ancienne maison", avoua-t-il avec une forme de nostalgie.

La jeune femme s'avança dans le pub et il la suivit jusqu'à l'un des tonneaux. Il apprécia le fait d'être dans un coin, presque dissimulé du regard des autres clients. Il n'était pas très à l'aise en société et il ne l'avait jamais vraiment été. Il ne prêta vraiment attention au Pear qu'elle avait laissé sur la table que lorsqu'elle s'en excusa. Il posa alors les yeux sur l'appareil.

"Vous n'avez pas à vous justifier", répliqua-t-il avec un sourire.

Elle était libre de faire ce qui lui plaisait sans lui en référer. Qui était-il pour juger de ses actions ? Ou encore pire pour lui dire ce qu'elle devait était en droit de faire ou non. Il n'était pas de ce genre, à attendre une justification pour chaque action ou chaque choix que pouvait faire son ou sa partenaire. Même s'il ne savait pas bien comment se déroulait un rendez-vous galant, il était certain que les droits fondamentaux de Florence restaient les mêmes que s'ils n'avaient pas été ensemble.

"Mais je suis ravi d'apprendre que vous faites votre ouverture sur Josh. C'est un gars super sympa et un très bon joueur. Dommage qu'il soit chez les Frelons."

Son sourire se crispa légèrement, il avait encore un grand ressentiment envers l'équipe qui lui avait valu son arrêt forcé. Le joueur responsable de sa blessure avait été renvoyé et il avait eu l'occasion de faire plusieurs soirées avec des joueurs des frelons, mais il en gardait un arrière-goût amer. Si certains, comme Josh, étaient sympa, d'autres étaient de vrais cognards et il y avait à son avis, plus de gros cognards chez les frelons que de bons joueurs, fair-play et talentueux. Il enchaîna donc tout naturellement en lui demandant ce qu'elle avait pensé du match de la veille et hocha la tête avec un signe de tête approbateur. L'équipe d'Angleterre. Il en avait rêvé. Søren était une île et par conséquent, il aurait uniquement pu rejoindre l'équipe d'Angleterre de par sa nationalité. Josh était dans le même cas que lui sauf s'il obtenait une dérogation pour rejoindre l'équipe Ecossaise vu qu'il habitait Glasgow avec sa femme, il y avait eu des précédents.

"Fields serait idiot de ne pas le tester", approuva Urban. "Il a parfaitement sa place en équipe nationale. Déjà à Poudlard, c'était un très bon joueur et un très bon capitaine. Son niveau n'a fait que progresser depuis. Et s'il n'est pas pris dans l'équipe d'Angleterre, il peut essayer l'Ecosse. Il peut certainement obtenir une dérogation vu qu'il y vit même s'il n'y est pas né."

Tout le désignait pour être sélectionné. Que ce soit dans l'une ou dans l'autre des équipes. Et si ce n'était pas Josh qui faisait les demandes, Gwen les ferait pour lui. Elle était bien trop heureuse de vivre ses propres rêves brisés à travers son époux. Le jeune homme s'attarda sur la carte alors que Florence lui demanda ce qu'il souhaitait et opta pour le même cocktail.

"Un vif d'or également."

Il esquissa un léger sourire en direction de la jeune femme alors que leurs regards se croisaient, il se sentit rougir légèrement et il secoua négativement la tête à la question qu'elle lui posa.

"Non", répondit-il "Je... J'évite les matchs des Frelons dès que je le peux."

Il baissa le regard un peu honteux. Son comportement était certainement puéril mais il y avait encore trop de ressentiment en lui. Même s'il tentait de se faire une raison en se disant qu'il devrait bien affronter ses traumatismes s'il voulait passer les sélections. Mais regarder un match de cette équipe et jouer contre elle étaient deux choses totalement différentes.

"Et puis, j'avais d'autres obligations, hier soir.", ajouta-t-il avec un sourire timide. "J'ai donc découvert son article ce matin également."

Il ne pouvait pas dire si ce qu'elle avait écrit était qualitatif ou nom, il n'avait pas suivi le match. Il avait eu une réunion de l'OFFRE et il s'était investi jusque tard dans la nuit. Il fut surpris et un peu gêné de la proposition, n'ayant pas songé lui-même à soumettre l'idée du tutoiement. Il hocha donc la tête avec un sourire. Il laissa passer son flot de question et grimaça quand Florence évoqua Katrine. Ainsi donc, elle connaissait Sheba, un sourire en coin s'esquissa sur ses lèvres alors qu'elle lui parlait du projet valorisé de sa sœur.

"Mes sœurs vont bien, merci de demander", répondit-il sans se départir de son sourire. "Et je suis effectivement le frère de Katrine Williams, la talentueuse chapelière", ajouta-t-il dans un éclat de rire. "Il n'y a que des stars dans ma famille. Ole mon frère aîné est champion du monde de surf sur balai. Blair, que tu as rencontré l’autre jour, est une future joueuse de Quidditch et je pense qu'elle percera. Mia, ma soeur aînée est présentatrice à la RITM et il y a Jannick qui rentre à Poudlard à la rentrée", finit-il. "Je suis vraiment content que Sheba Twilfit ait accepté de parrainer Girlboss, Kat a fait un travail de dingue. Elle a longuement hésité avant de se lancer, mais je savais que son projet était plus viable. On en a beaucoup discuté. C'est important, je trouve, de voir que les femmes osent se lancer et qu'elles se soutiennent. Il y a encore beaucoup trop d'inégalités entre les hommes et les femmes. Il est temps que cette société patriarcale meurt si tu veux mon avis."

Il se tut et se recula légèrement sur son siège alors que leurs consommations étaient déposées devant eux. Urban se saisit de son verre et bu une gorgée avant de reporter son attention sur Florence.

"Désolé, c'est un sujet qui me tient à cœur", s'excusa-t-il, conscient qu'il avait tendance à s'emporter parfois. "Je fais partie de l'OFFRE", avoua-t-il. "Il y avait une assemblée hier soir, c'est pour cette raison que je n'étais pas dans les tribunes pendant le match."

Il hésita une seconde avant de sortir un tract de sa sacoche et de le tendre à Florence. Vu ce qu'elle venait de dire un peu plus tôt sur l'entreprenariat.

"Il y a une nouvelle réunion vendredi prochain, si tu veux venir", proposa-t-il. "J'y serai. Kat aussi. Si tu veux parler avec elle de Girlboss."

Son sourire se fit taquin et il se sentit rougir à nouveau alors que son regard croisait celui de la jeune femme.

"Et sinon, à part le Quidditch, tu as d'autres passions ? Des associations dont tu te sens proche ? J'imagine que tu as peu de temps libre. Rédactrice en chef est un boulot à quasi temps plein."

Il désigna le Pear posé entre eux avec un sourire amusé. Il était curieux de découvrir quelle femme se dissimulait derrière la rédactrice en chef. Qu'aimait-elle faire de son temps libre ? Quel était son livre préféré ? Le style de musique qu'elle écoutait ? Aimait-elle les animaux ? Tant de questions qu'il voulait lui poser mais il se réfrénait, il ne voulait pas l'effrayer. Ils avaient tout le temps devant eux pour en discuter.





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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 10 Jan 2021 - 11:18
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Florence Everton, rédactrice en chef de Quidditch Mag

Florence avait estimé que le quidditch était un sujet de discussion parfait pour une entrée en matière sans risque. Ils étaient tous les deux passionnés par cette discipline et surement intarissables .Elle avait toutefois omis un détail important. L’accident d’Urban qui lui avait couté sa carrière de joueur et qui avait justement eu lieu contre… les frelons.
« Oh.  Bravo Florence, les pieds dans le plat, Pardon j’avais oublié. » S’excusa-t-elle véritablement embarrassée.

Le traumatisme devait être encore vif pour qu’Urban ne daigne pas assister aux matchs de ses anciens adversaires.  Pour tant, l’équipe de Wimbourne avait quasiment renouvelée son effectif depuis ce regrettable incident mais certains souvenirs désagréables pouvaient s’avérer particulièrement vivaces.

La rédactrice en chef esquissa un sourire contrie et changea d’angle d’attaque : La famille. Un sujet sûr, surtout qu’elle savait Urban très proche de ses sœurs. Elle demanda des nouvelles de Katrine et Blair – qui se portaient bien-  et fut étonnée d’apprendre qu’ils n’étaient pas une fratrie de quatre enfants -comme elle le pensait initialement- mais de six !

Pour travailler dans le monde sportif, elle connaissait évidemment Ole Williams, quadruple champion du Royaume-Uni et champion du monde en surf sur balai. Elle se souvenait avoir parlé de lui dans le portrait qu’elle avait rédigé sur Urban au tout début de sa carrière. Portrait qu’elle avait très justement titré  à l’époque «  Le sport, une affaire de famille chez les Williams. » sans savoir que  la numéro cinq de la fratrie, Blair, se destinait aussi à une carrière dans ce domaine.

"Il n'y a que des stars dans ma famille. »

Cette remarque aurait très clairement pu paraitre prétentieuse d’autant plus que Jannick n’avait que 11 ans, qu’il était totalement inconnu, et que Florence n’avait pas entendu parler de Blair alors qu’elle avait questionné les recruteurs pas plus tard que la veille pour connaitre les jeunes joueurs prometteurs à suivre. On lui avait parlé d’une Moreen Avner, mais pas d’une Blair Williams. Urban devait un peu surévaluer les compétences de ses frères et sœurs mais il parlait d’eux avec un tel enthousiasme et une telle fierté que Florence lui passa volontiers cette remarque.

Pour sa part, elle n’avait qu’un jeune frère, Malory,  employé administratif à la comptabilité du Ministère. Bref, rien de très exotique comparé à la famille exceptionnelle d’Urban. Malo n’avait pas créé un label pour promouvoir l’entreprenariat des femmes par exemple. Il tirait sa seule satisfaction de ses tableaux Mexcel interminable  où la colonne des dépenses était parfaitement équilibrée avec celle des recettes. A la mornille près. C’était ça, le don de Malory mais Florence se voyait mal le mettre en avant. Alors que le label Girlboss faisait davantage rêver...
Elle avait entendu parler du projet par Sheba Twilfit lors d’un déjeuner entre quelques femmes influentes du monde magique. Florence avait été intronisée dans ce club fermé par Emmeline Gardiner, la dirigeante de Mesley, une entreprise spécialisée dans l’agroalimentaire fabriquant entre autre les patacitrouilles et les dragées surprises. Les femmes d’affaires avaient justement évoqué l’initiative positive d’une jeune chapelière qui s’avérait donc être la sœur d’Urban que Florence avait rencontrée sur l’île de Wright.

Urban n’hésita pas à louer la qualité du projet de Katrine et plus généralement l’entreprenariat des femmes dans leur pays.

« Je ne peux qu’être d’accord avec toi ! » s’exclama-t-elle lorsqu’il suggéra de faire tomber cette société patriarcale.

Merlin, c’était bien la première fois que l’un de ses dates tenait un discours si progressiste ! C’était étonnant mais également très plaisant. Restait à savoir si Urban était aussi féministe dans ses actes que dans son discours.

"Je fais partie de l'OFFRE. Il y avait une assemblée hier soir, c'est pour cette raison que je n'étais pas dans les tribunes pendant le match."


Non, ce n’était pas possible. Florence n’avait qu’une envie. S’échapper au toilettes pour envoyer un message à ses amies : *Les filles, je crois que j’ai trouvé la perle rare ! *

Elle utilisait souvent ce subterfuge pour se débarrasser des gars lourds et collants, elle l’avouait. Elle prétextait devoir se repoudrer le nez et elle envoyait un SOS à ses copines pour que l’une d’elle l’appelle dans les cinq minutes  et invente une excuse bidon pour qu’elle puisse s’échapper.
« Désolée ma meilleure amie a un souci, il faut que j’y aille. A la prochaine. » A jamais, oui.

Florence n’était pas vraiment fière de ce comportement mais il y avait peu de chance pour qu’elle y ait recours ce soir. Urban était tout à fait charmant… et carrément mignon, songea –t-elle tandis qu’elle laissait son regard courir sur ses larges épaules. Elle s’arracha à sa contemplation pour répondre à son invitation.

« Si je suis disponible, je viendrais avec plaisir. » dit-elle lorsqu’il lui suggéra de se revoir plus tard dans le cadre d’une réunion de l’OFFRE. Florence connaissait cette association mais elle n’en faisait pas partie. Elle n’avait pas vraiment de temps pour le milieu associatif et Urban sembla le deviner à travers sa question suivante.

« J'imagine que tu as peu de temps libre. Rédactrice en chef est un boulot à quasi temps plein."

« C’est vrai que c’est un travail très prenant,
admit-elle en jetant un regard appuyé à son Pear posé sur la table, mais j’adore ça. J’aime  entretenir le réseau du journal, déterminer notre ligne éditoriale, choisir mes collaborateurs et les axes de nos articles… J’ai une grande liberté mais aussi de grandes responsabilités. Le journal employait une vingtaine de personnes, je ne peux pas me tromper donc je me donne à fond. » Elle esquissa un sourire,  Cela laisse peu de temps pour des activités annexes mais je parviens tout de même à m’en dégager pour être tout à fait honnête, Elle but une gorgée de son cocktail et avoua finalement, J’adore sortir.  Théâtres, opéras, clubs, concerts, expos… J’aime cette effervescence, ce bouillonnement culturel et festif. Voilà pourquoi elle ne se voyait pas vivre ailleurs qu’à Leopoldgrad, Et toi ? Qu’est-ce que tu fais quant tu ne rédiges pas des articles sur les fléreurs de L’Île de Wright ? »
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 24 Jan 2021 - 13:09
Les excuses de Florence le mirent légèrement mal à l'aise et il se contenta de les balayer d'un haussement d'épaules nonchalant. Elle ne pouvait pas savoir que de vieilles histoires le torturaient encore. C'était lui le plus idiot pour ne pas avoir réussi à tourner la page. Il avait bien conscience que c'était le passé et que beaucoup de choses avaient changé en presque deux ans. Mais il lui était difficile d'oublier et de pardonner à ceux qui avaient brisé son rêve. C'était une chose dont il n'était pas particulièrement fier d'ailleurs. Comme si elle avait senti son embarra, la jeune femme changea de sujet et la discussion dériva vers un terrain moins hostile pour lui. Il fut ravi de constater qu'elle partageait la même vison que lui sur le patriarcat et un léger sourire fleurit sur ses lèvres.

Florence Everton était une femme forte et indépendante, c'était évident. Elle n'aurait pas été rédactrice en chef d'un magazine sportif s'il en avait été différemment. Urban n'était donc pas surpris du regard qu'elle pouvait porter sur leur société actuelle. Il avait beau faire partie de l'OFFRE et être contre le patriarcat, il n'était pas non plus, comme certaines membres semblaient l'entendre, pour le matriarcat. Il était pour une parité parfaite. C'était à n'en pas douter utopique mais il croyait fermement à ce genre de société. Il avait eu l'espoir de voir les choses changer sous le gouvernement de Marchebank avant que sa politique ne montre un visage parfaitement totalitaire sous certains aspects. Sur le papier, le FREE était progressiste mais la réalité était bien différente de la théorie malheureusement.

Son regard sonda furtivement la journaliste et pendant un instant, il se demanda si elle cautionnait les idées du pouvoir en place. Était-elle de mèche avec eux ? Ou simplement aveuglé par la poudre aux yeux qu'il leur lançait ? Peut-être était-elle secrètement révoltée. Il avait l'espoir un peu fou qu'elle partage d'autres point commun avec lui que simplement l'amour du Quidditch et l'utopie de la fin d'un monde patriarcal. Il était difficile dans ces temps troubles de savoir à qui faire confiance et entreprendre une relation intime avec une personne lui semblait irréaliste. Il devait se montrer prudent et il avait la sensation de faire tout l'inverse actuellement alors qu'il demandait à Florence la nature de ses centres d'intérêt.

"Ça se voit que tu aimes ton travail", affirma-t-il avec un sourire. "À la façon dont tu en parles.", précisa-t-il. "Tu es passionné."

Il aurait aimé pouvoir dire la même chose. Il aimait le journalisme, il avait découvert qu'il appréciait écrire des articles et aller au contact des personnes qu'il interviewait. Mais il ne ressentait pas la même étincelle que lorsqu'il était sur un balai. Il ne vibrait pas à l'idée des rencontres qu'il allait faire comme il vibrait à l'idée des challenges qui l'attendaient sur le terrain. Il n'avait pas trouvé cette flamme dans le journalisme. Mais il était heureux que d'autres l'ait à sa place. Il écouta avec une certaine fascination la façon dont elle occupait son temps libre. La première chose qui le frappa fut la totale différence qui les liait.

Elle aimait l'effervescence alors qu'il recherchait le calme, il appréciait particulièrement le silence paisible de la campagne. Silence n'était d'ailleurs pas le terme, la nature n'était jamais silencieuse. Mais il pouvait deviner sans hésitation le goût pour l'urbanisme de la jeune femme alors qu'il était plus à l'aise en milieu rural. Deux mondes diamétralement opposés. Elle évoluait dans un milieu qu'il ne connaissait absolument pas. Il n'avait même jamais mis les pieds dans un opéra ou un théâtre, il ne pouvait pas dire s'il aimait ça. Il aimait la littérature mais n'avait jamais pris le temps d'aller voir ses œuvres favorites jouées sur scène. Un sourire amusé s'étira sur ses lèvres alors qu'elle lui retournait la question.

"Je suis actif dans plusieurs associations", commença-t-il prudemment. "Comme tu le sais déjà, je milite pour l'OFFRE mais également pour l'APRES. Je trouve que c'est important de protéger notre écosystème. La terre nous accueille et nous offre un grand nombre de merveilles. J'estime qu'il est important de la préserver si nous voulons continuer à profiter de ses bienfaits. L'homme a un pouvoir destructeur énorme et il ne se rend pas compte que ce qui l'entoure disparaît chaque jour un peu plus.", expliqua-t-il avec un doux sourire. Il ne voulait pas se montrer moralisateur, il exposait simplement des faits qui représentaient une réalité. Chacun était ensuite libre de prendre les décisions qu'il souhaitait. "Et je suis aussi bénévole à la SPAF. J'adore les animaux depuis que je suis tout petit alors je donne un peu de mon temps pour ceux qui n'ont pas eu de chance.", continua-t-il tout en jouant avec la paille dans son verre. "Et quand il me reste un peu de temps, je me vole au dessus des landes de mon île ou je joue au Quidditch. J'entretiens ma musculature", ajouta-t-il avec un sourire en coin. "Il paraîtrait que je me suis ramolli dernièrement."

Un léger rire secoua ses épaules alors que la remarque de Blair lui revenait en mémoire. Même Adrian le lui avait souligné.




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Florence Everton

"Ça se voit que tu aimes ton travail. À la façon dont tu en parles. Tu es passionnée."

Urban l’ignorait sans doute mais Florence estimait qu’on ne pouvait pas lui faire de plus beau compliment que celui-là : Passionnée, elle l’était et toutes les personnes qui l’inspiraient dans la vie partageaient cette caractéristique commune. Elle avait l’immense chance d’exercer un métier/passion si bien qu’elle n’avait aucun problème pour se rendre au bureau le matin et qu’elle ne rechignait jamais à l’idée de finir un peu plus tard le soir. Quidditch Mag ne représentait pas une contrainte dans son existence mais une formidable source d’épanouissement personnel. Et visiblement, Urban l’avait compris.

Un immense sourire rayonna sur ses lèvres à cette idée. Elle était séduite, indubitablement. Les compliments du jeune homme et sa clairvoyance la touchaient. Elle avait envie de poursuivre cet échange pour apprendre à le connaitre davantage.

Elle enchaina donc assez logiquement sur des questions portant sur ses centres d’intérêt et elle nota d’emblée l’altruisme d’Urban. Non seulement il s’investissait dans des combats féministes au sein de l’OFFRE  mais il n’hésitait pas à donner de son temps pour la planète et même pour la cause animale.
En comparaison, Florence apparaissait presque comme une grande égoïste. Si elle prenait le temps de trier ses déchets, elle devait avouer qu’elle adorait prendre de longs bains chauds, qu’elle abusait des sortilèges de chauffage en plein hiver et qu’elle ne regardait pas toujours la provenance des légumes qu’elle achetait. Bien sûr, sur le principe, elle était d’accord avec les idéaux d’Urban – que ne le serait pas !- mais dans les faits, elle avait un peu de mal à adopter un comportement plus éco-responsable. Elle nota mentalement de ne pas évoquer tout de suite les multiples trajets professionnels qu’elle faisait par portoloins alors qu’elle aurait parfaitement pu transplaner. Soucieuse de se montrer sous un jour avantageux, elle passa ce petit caprice sous silence ( le transplanage la rendait migraineuse) et elle préféra rebondir sur leurs points communs plutôt que sur le reste.

« Tu es bénévole à la SPAF ? Le monde est petit ! C’est dans un refuge de cette association que j’ai rencontré le compagnon qui partage ma vie actuellement, dit-elle alors en arborant une moue mutine à l’idée de déstabiliser un peu Urban et de l’entrainer sur un terrain plus intime. Elle ne le fit pas languir très longtemps et déverrouilla son Pear à l’aide de son empreinte pour lui montrer la photographie qu’elle avait mise en fond d’écran holographique.

« Je te présente  Whisp – l’image montrait un boursouf crème lové dans un coin de canapé- Il est mignon n’est-ce pas ? » lança-t-elle d’un ton taquin, Il tient son nom de mon auteur préféré. » Auteur que devait forcément connaitre Urban.  Florence reposa son Pear à plat sur la table et verrouilla l’écran pour éviter qu’une publication intempestive ne s’affiche. Ses amies étaient tout à fait capables de lui envoyer un « T’AS PECHO ? » dépourvu de la moindre subtilité, « Je l’ai adopté l’été dernier au refuge de Leopoldgrad. Quand j’ai vu sa bouille, j’ai craqué. » Expliqua-t-elle alors.
Initialement, elle était venue faire un reportage sur les reconversions professionnelles des joueurs de quidditch. Elle avait rendez-vous avec le directeur du refuge, ancien attrapeur  international dans les années 80, et elle était repartie de cet entretien avec un joli papier à rédiger…et une adorable boule de poil.

« Il est assez indépendant. Heureusement. » Certaines bêtes n’auraient surement pas appréciées d’être seules toute la journée. « Et donc, mise  à part militer pour un monde meilleur, qu’est ce que tu fais d’autre ? » s’enquit-elle en se penchant un peu plus au dessus de la table, visiblement impatiente d’en savoir plus. Urban Williams ne pouvait pas seulement sauver le monde ! Il devait bien avoir quelques petits loisirs inavouables. La réponse qu’il lui fit tira un éclat de rire à la rédactrice en chef. Enfin, il admettait prendre soin de sa plastique. Un petit plaisir aussi narcissique que décomplexant pour elle . Florence saisit la perche tendue pour laisser courir son regard sur la silhouette avantageuse de son rendez-vous galant.

« Tes muscles n’ont pas l’air ramolli du tout, dit elle alors avant de prendre conscience du sens des mots qui venaient de franchir sa bouche, Je parle de tes biceps bien sûr, ajouta-t-elle en sentant le rouge lui montrer aux joues. La précision n’était peut-être pas utile finalement songea-t-elle en se pinçant les lèvres d’un air coupable. Mais quelle idée de parler de muscle ramolli ? Merlin, mais faites moi taire, ajouta-t-elle dans un léger rire emprunt de gêne face à cette remarque qui trahissait ses pensées concupiscentes.   Je voulais juste dire que je te trouve  très bien comme tu es, reprit-elle plus posément. Son regard étincela d’une lueur espiègle  et un brin provocante avant qu’elle n’ajoute, et sache que moi aussi j’entretiens ma musculature. Je suis des cours de gainage et je fais de la zumba chez K&K.   Tu connais ? C’est le club de fitness de Kessy Brooks-Marchebank.  J’y vais plusieurs fois par semaine, il est vraiment très  bien fréquenté et les cours sont qualitatifs. » Par « bien fréquenté » elle sous-entendait, fréquenté par tous les pontes du régime et les membres du gouvernement. Bien évidemment.
Urban Williams
Urban WilliamsJournaliste sportif
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 31 Jan 2021 - 1:35
Le sourire rayonnant de Florence donna une bonne indication à Urban sur le fait qu'elle semblait passer un bon moment en sa compagnie. Son sourire se fit plus serein et il prit un peu plus confiance en lui. Il n'avait vraiment pas l'habitude de ce genre de rendez-vous, généralement, il passait du temps avec ses amis ou avec les membres de ses différentes associations ou du LEXIT. Mais être en tête à tête avec une femme dont il ignorait tout sauf peut-être le fait qu'elle aimait le Quidditch était assez perturbant. Il agissait comme il avait coutume de le faire, se montrant honnête et franc, il ne voulait pas montrer une personne différente de ce qu'il était, il n'était pas du genre à enrober la réalité dans des faux-semblants et il n'avait pas l'intention de commencer aujourd'hui. Pas même pour plaire à la plus merveilleuse des femmes.

À n'en pas douter, la jeune femme était très belle, très talentueuse, incroyablement intéressante et intelligente. Mais il n'avait pas l'intention de lui mentir pour briller un peu plus à ses yeux. Il admit donc sans gêne être très investi dans le milieu caritatif, il ne s'en cachait pas. Il était engagé dans tout ce qui lui tenait à cœur et il n'avait pas honte de la personne qu'il était. Il estimait qu'il activait pour des causes très importantes mais n'attendait pas pour autant que les autres en fassent de même. Il esquissa donc un sourire et ne réussit pas vraiment à dissimuler sa surprise quand elle avoua avoir rencontré son compagnon à la SPAF. Il avait dû louper un épisode ou mal compris quelque chose. Il avait cru que Florence était célibataire quand elle avait accepté son invitation.

Mais peut-être avait-elle accepté uniquement dans le but de passer un bon moment. Tout ceci n'était peut-être que purement amical ? Un poids s'enleva des épaules du jeune homme et il eut l'impression de respirer à nouveau. C'était une sortie entre amis, rien de plus. Pas de pression à se mettre, pas d'appréhension sur la suite des événements à avoir. Il allait pouvoir agir plus naturellement sans craindre de blesser la jeune femme et de prendre le risque de ruiner toutes ses chances. Il n'en avait de toute évidence aucune. C'était bien la peine de se montrer plus entreprenant. Il allait pouvoir en toucher deux mots à Katrine qui le voyait déjà en couple avec la belle journaliste avant même leur rendez-vous. Il esquissa un léger sourire en coin avant de poser les yeux sur le Pear que Florence tendait dans sa direction et sur la photo de son... Boursouf ? Ah. Bon. Cette fois-ci, il ne put réprimer un éclat de rire. Elle l'avait bien eu.

"Il est adorable", admit-il les yeux encore pétillants de son fou rire. "Il a une jolie couleur, très assorti à ton canapé", ajouta-t-il taquin avant d’enchaîner sur l'information qu'elle lui avait subtilement glissé au passage. "Quelle est ton œuvre préférée de Whisp ?"

Ses chefs-d'œuvre étaient nombreux et il était difficile de dire lequel était le plus réussi. Urban avait apprécié beaucoup de ses livres et il était bien incapable de dire celui qu’il avait préféré. Même s'il avait été touché au plus profond de lui-même par certains. La discussion était agréable et il se surprit à passer un très bon moment, Florence était une partenaire drôle et avec une conversation intéressante. Et sans qu'il comprenne trop comment, ils en arrivèrent à parler de ses muscles. Il se sentit rougir sous le regard inquisiteur de la jeune femme et encore plus alors qu'elle parlait de ses muscles pas ramolli du tout. Il ne discerna la subtilité de sa tournure de phrase que lorsqu’elle s'empressa de préciser qu'elle parlait de ses biceps. Le rouge s'accentua davantage, montant à ses oreilles, alors qu'il comprenait quel autre muscle de son anatomie pouvait être dur.

Le genre de sous-entendu que Katrine, Ole ou Blair aurait tout de suite compris mais que lui mettait toujours trois plombes à assimiler. Il lâcha un rire un peu nerveux, pas très à l'aise avec le sujet alors que la jeune femme faisait de même en s'intimant le silence. Heureusement pour lui, elle rebondit de façon habile et enchaîna sur sa propre pratique sportive. Ce qui permit à Urban de calmer les battements de son cœur dans son verre. Ohlala, mais, il était pas prêt pour ça. Il faisait des blagues douteuses bien sûr, comme tout le monde. Des fois. Il avouait que ce n'était pas le sujet avec lequel il avait le plus de facilité. Mais il avait fréquenté les vestiaires des terrains de Quidditch après les matchs. Et le niveau des blagues était parfois très... cru. Il avait rougi d'embarras plus d'une fois, dissimulant sa gêne sous le jet de la douche ou en mêlant un rire un peu forcé à celui des autres.

S'il y avait bien une chose qui ne lui manquait pas, c'était bien ça. Ils semblaient tous avoir une vie sexuelle très active. Pas lui. Il aurait pu sans doute, s'il avait voulu. Mais... il n'avait jamais trouvé ça très respectueux. La façon dont la plupart des joueurs pros traitaient leurs coups d'un soir qui s'avéraient souvent des groupies éperdues d'amour. Il s'était toujours appliqué à parler à tout le monde avec gentillesse et respect. Il avait conscience que cela n'avait fait qu'augmenter sa cote de popularité et attiser certaines jalousies, mais il n'avait jamais agi dans le but de retirer de la gloire ou de la célébrité.

"Juste de nom", répondit-il en secouant la tête. " Kessy Brooks-Marchebank était dans ma promotion à Poudlard. Nous avons suivi quelques cours en commun", ajouta-t-il avec un sourire. "Mais je suis content d'apprendre que son club fonctionne bien."

Ce n'était pas franchement étonnant, les pontes du gouvernement devaient se ruer dans le club de fitness de la fille du grand manitou pour se faire bien voir. C'était d'ailleurs assez intéressant d'apprendre que le lieu était "bien fréquenté" pour reprendre les mots de la journaliste. Encore une fois, Urban s'interrogea sur ce que pouvait bien penser Florence du régime en place. Cherchait-elle à se faire bien voir de ces bonnes fréquentations ou au contraire les méprisaient-elles ?

"Mais à partir du moment où tu le fréquentes", glissa-t-il taquin et un peu charmeur aussi. "Toutes les autres personnes qui fréquentent le club font bien pâles figures si tu veux mon avis. Qui peut bien rivaliser avec la rédactrice en chef de Quidditch Mag, Florence Everton ? ", demanda-t-il dans une tentative de séduction ouverte. "À mes yeux, personne."

Florence lui plaisait, il l'admettait bien volontiers et il se doutait que si Katrine avait été présente, elle l'aurait poussé à prendre les devants. Alors... Il essayait. Il mettait en pratique les phrases que Ole avait déjà prononcé. Il devait être un peu plus comme lui dans ce genre de situation. Même s'il avait l'impression d'être totalement à côté de la plaque. Il avait dû être terriblement mauvais dans la pratique. Il secoua la tête et cacha son visage entre ses mains avec un soupir et un rire un peu désespéré.

"C'était nul hein ?", demanda-t-il dans un éclat de rire. "Je suis vraiment pas doué pour ça, désolé", s'excusa-t-il avec une petite moue. "Pas étonnant que je sois encore célibataire avec ce genre de phrase d’accroche."

Son rire était gêné et il se recoiffa un peu nerveusement, le regard fuyant. Ça craignait. Sur une échelle de un au truc le plus craignos de la galaxie, il avait atteint le plafond. Il y était. Il espérait juste qu'elle n'allait pas prendre ses jambes à son cou maintenant et qu'elle prendrait sa tentative de drague pour une blague un peu douteuse. Heureusement que personne de sa famille n'était témoin de ce grand moment de solitude. Il en aurait entendu parler pendant des années autrement.




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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeSam 6 Fév 2021 - 11:47
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Florence Everton

« Tu me poses vraiment cette question ? Le quidditch à travers les âges bien sûr ! C’est mon livre de chevet… révéla-t-elle avec un sourire gracieux. Elle en possédait plusieurs exemplaires – dont une édition limitée totalement illustrée et  personnellement dédicacée- mais elle avait une préférence pour son vieil ouvrage tout corné – et sur lequel elle avait renversé un verre de jus de fruit - qui l’avait suivi de sa première année à Poudlard jusqu’à aujourd’hui, J’ai eu la chance de rencontrer Whisp pour une interview. Nous avons eu une discussion passionnante. »

Elle laissa son esprit voguer vers le souvenir de cet échange avec le vieil homme avant d’évoquer des aspects plus personnels de sa vie au quotidien, comme son abonnement au club de fitness de Kessy.  Florence s’y rendait trois à quatre fois par semaine, pour les cours de zumba, évidemment, mais aussi pour quelques séances de gainage ou de cardio. Il n’était pas rare qu’elle y croise des personnalités influentes du monde magique et même de nombreux employés du ministère. Elle avait même réussi à nouer quelques liens là-bas avec d’autres abonnés.

« Si tu veux je peux te parrainer pour une séance gratuite, proposa-t-elle, Kessy sera surement contente de retrouver un ancien camarde de promotion. »

Comment-ça elle cherchait un prétexte pour obtenir un autre rendez-vous avec Urban ? Mais pas du tout !

Florence était tout à ses projets futurs lorsqu’Urban se lança dans une drôle de tirade pour le moins … déconcertante. Flo n’était pas née de la dernière pluie. Elle avait appris à se méfier de ces formulations usitées et vides de sens. Pour elle, cette technique de drague était rédhibitoire et si elle n’en laissa rien paraitre, elle fut profondément déçue qu’Urban y ait recours. Il avait si bien commencé en restant tout à fait naturel, pourquoi avait-il fallu qu’il gâche tout avec son « Personne ne peut rivaliser avec toi à mes yeux. »

Enfin quoi, ils se connaissaient à peine ! Certes, il y avait un bon feeling entre eux – indéniablement- mais de là à tenir de tels propos enjôleurs, il y avait un pas énorme. Rien ne pouvait sonner plus faux…

Florence se contenta d’esquisser un sourire poli avant de boire une gorgée de cocktail. Si Urban Williams était fait de ce bois là, elle comptait bien écourter leur rendez-vous. Les hommes qui vous servaient ce genre de compliment au premier date ne recherchaient qu’une chose. Si elle s’était laissé séduire par le passé par des paroles semblables, Florence était lassée de ses rencontres d’un soir.  Elle déverrouilla distraitement son Pear pour regarder l’heure – et guetter la réception d’un message qui lui permettrait de s’éclipser- et reporta son attention sur Urban dont l’expression se décomposa littéralement.

« Que se passe-t-il  ? » demanda Florence en fronçant légèrement les sourcils. Elle avait de plus en plus de difficultés à le suivre.

"C'était nul hein ? » S’il faisait référence à sa tentative de séduction ouverte elle ne pouvait qu’abonder dans son sens – *Oui tout à fait. Parfaitement nul. *-  mais ce faux pas avoué l’invita à plus de clémence dans ses propos «  Disons que ça ne te ressemblait pas vraiment… Pour ne pas dire, pas du tout. »  Elle grimaça  d’un air désolé avant de  laisser échapper un léger rire emprunt d’un réel soulagement à l’entente des lamentations d’Urban.

« Cela aurait pu être pire. Tu aurais pu parler du déluminateur de mon père, Elle faisait bien évidemment référence à la pire accroche que l’histoire de la drague sorcière ait connue,  Tu sais, celui avec lequel mon père a volé toutes les lumières de la ville pour les mettre dans mes yeux. »

Au fond, elle était rassurée de voir qu’Urban s’était trouvé parfaitement ridicule lui aussi. Le malaise précédent semblait totalement envolé et Florence était même soulagée qu’il se soit dissipé si vite et qu’ils puissent en rire tous les deux. Encore un bon point.

"Pas étonnant que je sois encore célibataire avec ce genre de phrase d’accroche."

Florence capta le regard du jeune homme. Cette remarque ressemblait fortement à un appel du pied. L’allusion d’Urban à son célibat ne pouvait pas être anodine. Elle lui plaisait -elle le savait désormais puisqu’il avait tenté fort maladroitement de le lui faire comprendre- et l’inverse était également vrai. Alors pourquoi attendre ? Florence était une femme d’action et elle savait saisir une opportunité lorsqu’elle se présentait. La jeune femme déposa délicatement son verre sur la table avant d’esquisser une moue aussi énigmatique que magnétique.

« Dans ces cas là, il vaut mieux privilégier  les actes aux paroles… »  Suggéra-t-elle en se penchant doucement au dessus de la table du Hufflepub pour venir déposer un tendre baiser sur les lèvres d’Urban. Elle recula très légèrement  et plongea ses pupilles brunes dans les siennes : « Exactement comme ça. »
Urban Williams
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeSam 27 Fév 2021 - 18:32
Sa question pouvait effectivement paraître idiote au vu de la réponse de Florence, c'était presque logique qu'elle réponde Le Quidditch à travers les âges. C'était une référence et son livre le plus complet. Urban esquissa donc un sourire désolé avant d'ouvrir des yeux de surprise à la révélation de la jeune femme.

"Vraiment ?", s'exclama-t-il. "Mais quelle chance tu as eu de pouvoir discuter avec Whisp. C'est genre... le rêve de tout fan de Quidditch", lâcha-t-il dans un éclat de rire incrédule. "Je suis clairement jaloux."

Son aveux fut accompagné d'un large sourire pour signifier qu'il n'avait en réalité aucune rancune à son égard. C'était juste génial d'avoir eu ce genre d'opportunité et il ne doutait pas que Florence en avait profité à fond. La conversation dériva sur le fitness et la proposition de la journaliste de le parrainer pour une séance gratuite. Il devait bien admettre que ce n'était pas le genre de sport qu'il aimait pratiquer. Il avait bien entendu eu des séances de gainage et de musculature obligatoires entre deux entraînements mais ce n'était clairement pas ce qu'il préférait. Il n'osa tout de fois pas refuser et hocha la tête avec un sourire poli.

"Oui, pourquoi pas", accepta-t-il finalement. "Ce sera sympa de revoir Kessy."

Il n'avait jamais considéré la jeune fille comme une amie mais il ne pouvait pas non plus dire qu'il la détestait. Elle était gentille et n'avait jamais été antipathique avec lui et il ne pouvait décemment pas juger sa camarade sur les actions de son père dont elle n'était absolument pas responsable. Il n'avait pas de raison valable de démentir les propos de la jeune femme. Rendu mal à l'aise sans doute par la situation qui se profilait, il décida de changer de sujet et commença la pire tentative de drague jamais réalisé. Il vit l'expression de Florence changer pour prendre un visage neutre de ceux qu'on réserve aux personnes pour qui vous n'avez plus aucun intérêt. Il était mauvais, terriblement mauvais et il s'en rendait compte. C'était peut-être ça le pire. Il prit donc un air affligé et s'excusa auprès d'elle dans une tentative maladroite de réparer son fiasco. Elle eut d'ailleurs la délicatesse de ne pas l'affliger d'avantage et se montra fort courtoise à son égard.

Le soulagement s'empara de lui alors qu'elle mêlait son rire au sien, elle ne lui en tenait visiblement pas rigueur et préférait en plaisanter avec lui. Il admira la jeune femme avec un sourire désolé aux lèvres avant d'éclater de rire quand elle avoua que finalement son essai aurait pu être pire. Il n'avait pas sorti le déluminateur de son père. Pour dire vrai, il n'y avait même pas pensé, c'était tellement à un univers de ce qu'il était qu'il ne connaissait absolument aucune phrase d'accroche. Pas même la plus standard. Il n'avait fait que répéter ce qu'il avait cru entendre sortir de la bouche d'Ole. Sauf qu'avec lui, ça fonctionnait. Et même, il semblait qu'il n'avait pas besoin de ça. Son frère était un Don Juan qui n'avait pas besoin de phrases d'accroches ridicules. Il charmait comme il respirait et par moment c'était assez agaçant. Perdu dans ses pensées, il ne perçut pas le changement chez Florence, il fut donc légèrement pris au dépourvu quand il sentit ses lèvres sur les siennes.

Il écarquilla les yeux de surprise et resta figé jusqu'à ce qu'elle recule. C'était la première fois qu'il se faisait embrasser. La première fois qu'on était entreprenant de cette façon avec lui et... il devait bien avouer que ce n'était pas désagréable. Il sentit ses joues le chauffer alors qu'un sourire un peu niais se dessinait sur ses lèvres. Il n'avait aucune idée de la façon dont il devait réagir. Il posa les yeux sur Florence, incertain. Devait-il lui rendre son baiser ? Lui prendre la main ? Lui proposer de partir ? La panique commença à monter en lui alors qu'il ne savait absolument pas ce qu'il devait faire. Il déglutit difficilement et s'apprêta à prendre une gorgée de sa boisson avant de se dire que ce n'était peut-être pas une bonne idée. Elle risquait de mal interpréter son geste. Il esquissa donc un mouvement pour aller effleurer doucement sa joue et lui rendre son baiser avant de s'immobiliser à mi-chemin.

"Je peux ?", demanda-t-il timidement.

Il ne voulait pas faire d'impair et même si Florence avait agi de façon impulsive, ce n'était pas dans sa nature d'agir de cette façon et d'écouter ses pulsions. Il préférait agir prudemment, prendre son temps et surtout, surtout ne pas faire quoique ce soit qui pourrait mettre l'autre mal à l'aise.






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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeLun 22 Mar 2021 - 18:37
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Florence Everton, rédactrice en chef de Quidditch Mag

Florence s’écarta des lèvres d’Urban non sans arborer un léger sourire mutin. Elle n’avait aucune réticence à prendre le lead dans la vie en général si bien qu’elle appliquait ce même précepte dans ses relations amoureuses. Si elle avait envie d’embrasser quelqu’un, elle le faisait plutôt que d’envoyer des milliers de signaux positifs pour que son partenaire prenne les devants et fasse le premier pas.

Dans le cas d’Urban, elle craignit toutefois d’avoir été un peu trop entreprenante. Les réactions de surprise et de gêne qu’elle lu sur son visage ne l’encouragèrent pas vraiment à réitérer l’exercice. L’avait-elle choqué en se montrant pour le moins entreprenante ? Elle avait pensé deviner une attirance partagée mais elle n’était plus si sûre d’elle maintenant qu’Urban était rouge jusqu’aux oreilles. Elle s’apprêtait à lui demander si elle s’était trompée sur ses intentions lorsque le jeune homme esquissa un sourire béat qui la fit doucement rire. Elle cacha son sourire derrière sa main avant de souffler un  « T’es trop mignon. » affectueux.  Elle ne se moquait pas – loin d’elle cette idée- mais Urban était vraiment trop chou.  Il y avait quelque chose de naïf chez lui  - d’inattendu- et elle le trouvait… rafraichissant.

Elle ne pouvait pas encore assurer que ce trait de sa personnalité la faisait complètement craquer – elle avait plutôt fréquenté des garçons ténébreux et un peu trop sûr d’eux jusqu’alors- mais  elle devait admettre qu’elle était assez séduite et plutôt curieuse  de ce nouveau profil…
D’ailleurs, Urban s’illustra une nouvelle fois en tant que parfait gentleman puisqu’il lui demanda son consentement avant de l’embrasser à son tour.

« Evidemment. » dit-elle en réduisant la distance entre eux pour capturer de nouveau les lèvres du jeune homme. Elle glissa sa main libre sur sa nuque pour approfondir cette douce étreinte. Il embrassait plutôt bien à vrai dire. Un 7/10 - au moins- songea-t-elle avant de se morigéner.  Ses copines lui déteignaient dessus. Avec sa petite bande d’amies trentenaires elles avaient établies des critères de performance très précis lors d’une soirée arrosée : Intensité/ Douceur/ Pression/ Rythme et enfin Taux d’Humidité, critères capable de renverser complètement la donne. Depuis, Florence n’arrêtait pas d’y penser à chaque nouvelle conquête !

Pour être tout à fait honnête, elles avaient établi le même genre de grille pour le sexe mais la rédactrice en chef de Quidditch Mag refusa de laisser voguer son esprit dans cette direction pour se concentrer sur le moment présent. Les choses allaient trop vite ? Peut-être mais elle avait décidé de s’écouter. Or, son for intérieur lui dictait de foncer.
Urban avait l’air d’être un garçon tout à fait charmant et intelligent. Il lui plaisait…et il était, avouons-le, hyper bien foutu. Que demander de plus ?
Florence mit fin çà ce baiser à contre cœur.  Songer au perfect-body d’Urban Williams lui avait donné chaud et elle but une gorgée de son cocktail pour se rafraichir tout en risquant un regard en direction du barman, plein de savoir-vivre. Il nettoyait ses verres, complètement indifférent (en apparence tout du moins) à la relation qui était en train de se nouer au sein même de son établissement.

« Ce n’est pas vraiment dans mes habitudes d’embrasser des confrères. »
révéla-t-elle alors en reportant son attention sur Urban. Comme partout, la concurrence au sein du journalisme  allait bon train et les réputations se faisaient rapidement.  Surtout les mauvaises. Florence essayait tant bien que mal de cloisonner vie professionnelle et vie personnelle mais elle devait admettre que cela restait compliqué. Sans être une star à part entière, elle était devenue au fil des ans une personnalité médiatique, connue des amateurs de Quidditch, si bien qu’elle essayait d’être irréprochable. Elle avait de l’influence, d’une certaine manière, et elle ne tenait pas à être qualifiée de cougar séductrice abusant de son pouvoir sur les jeunes pigistes.

Soudainement plus sérieuse, Florence remua distraitement  son cocktail avec sa touillette en forme de mini-balai magique « Cela ne m’arrive même jamais.» avoua-t-elle avec un léger sourire «  D’habitude je fréquente des hommes qui n’y connaissent rien au quidditch… mais là, je sais pas, elle haussa les épaules brièvement, j’ai eu un bon feeling. » Curieuse de savoir si cette impression était partagée, un léger sourire encourageant la confidence étira ses lèvres.
Urban Williams
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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeDim 3 Oct 2021 - 13:31
Pendant une seconde, Urban se demanda si Florence se moquait de lui. Son "Tu es trop mignon" lui laissa une impression étrange. Il n'avait pas particulièrement envie d'être mignon, encore moins dans ce genre de situation. Le qualificatif mignon était parfait pour son petit frère de dix ans mais certainement pas pour lui. Du moins... il l'avait cru. Il baissa les yeux un peu gêné et décida de prendre les choses en main, d'être moins... mignon. Toutefois, il ne voulait pas se montrer intrusif et il préféra s'assurer que la jeune femme était consentante. Ce ne fut qu'avec son accord qu'il se permit de poser délicatement sa main sur sa joue, caressant du bout des doigts sa peau douce, appréciant le contact avec délectation. Ce deuxième rapprochement fut plus doux et il put prendre le temps de l'apprécier à sa juste valeur, loin de la surprise et de la furtivité du premier. Le jeune homme se laissa porter par le moment, oubliant tous les conseils qu'avait pu lui donner Ole lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent. Tout ceci n'avait pas la moindre importance alors que ses lèvres goutaient celles de Florence.

Il se recula à regret mais heureux d'avoir pu partager ce moment avec la jeune femme, son regard brillait d'un désir qu'il ne se connaissait pas. De nouvelles sensations montaient en lui et il lui fallait les apprivoiser. C'était plutôt agréable, grisant. La gêne n'avait plus vraiment sa place alors qu'il l'observait silencieusement, se demandant ce qu'elle pouvait bien penser à cet instant précis derrière son cocktail. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il remettait nerveusement ses cheveux en place. Ils venaient de franchir une barrière et Urban devait bien admettre qu'il redoutait autant qu'il désirait connaître la suite des événements. Il y avait tellement de paramètres à prendre en compte. Le fait qu'ils travaillaient dans deux journaux différents. Il ne faisait aucun doute que les rumeurs iraient bon train, surtout s'il s'avérait qu'il ne puisse plus jouer du tout au Quidditch et qu'il doive à nouveau changer ses plans d'avenir. Sa proposition de la dernière fois était réellement intéressante.

Mais s'il n'y avait eu que ça, il ne se serait pas posé autant de questions, il n'était pas du genre à écouter les rumeurs ou à lire la presse people et encore moins à traîner sur les réseaux sociaux. Il n'avait même pas de Pear et il en était très heureux ainsi. Non ce qui l'inquiétait le plus, c'était son engament auprès de la Résistance. Il n'avait pas envie de cacher cette aspect de sa vie à la personne avec qui il partagerait sa vie mais rien ne lui indiquait que Florence partageait ses idées. Pire, peut-être irait-elle jusqu'à le dénoncer si elle venait à l'apprendre. Le risque était beaucoup trop grand et il ne savait pas si c'était bien raisonnable d'aller plus loin avec elle. Pourtant, pour une fois qu'on s'intéressait à lui, il avait envie de se montrer égoïste, envie d'essayer, de voir où cette histoire pouvais aller. Peut-être que ça ne mènerait à rien de plus que quelques rendez-vous mais au moins, il aurait essayé. Il avait l'opportunité de vivre quelque chose qui ne concernait pas le Quidditch ou dans lequel sa famille ne participait pas.

Ce n'est pas vraiment dans les miennes non plus, assura-t-il avec un léger sourire amusé. J'admets également que ce n'est pas dans mes habitudes d'embrasser quelqu'un, tout court.

Il détourna légèrement le regard mal à l'aise, quitte à être dans les révélations autant qu'elle sache son inexpérience. Il dissimula son embarra dans son verre avant de relever les yeux sur la journaliste alors qu'elle reprenait la parole et il écarquilla les yeux à sa révélation, il ne se serait pas vu sortir avec quelqu'un qui n'y connaissait absolument rien au Quidditch, ce n'était pas difficile de partager quand la personne en face ne comprenait rien à votre passion ? Il repoussa ses questions dans un coin de sa tête alors que les paroles de Florence lui tirait un sourire et provoquait une étrange sensation dans son estomac. Comme si une nuée de papillons venaient de l'envahir.

Je suis heureux que tu aies décidé de changer tes habitudes alors, son sourire s'agrandit légèrement alors qu'il prenait délicatement sa main dans la sienne, la caressant doucement. Je dois t'avouer que je suis particulièrement novice, tu es la première avec qui je sors dans un cadre... romantique dirons-nous. Je suis plus du genre à être le bon copain si tu vois ce que je veux dire.

Un éclat de rire lui échappa alors qu'il secouait légèrement la tête, il n'était pas totalement à l'aise, il avait clairement quitté sa zone de confort et il en venait à la conclusion très claire qu'il était beaucoup plus à l'aise avec les animaux. Ils n'avaient pas beaucoup d'attentes et généralement ce qu'ils souhaitaient et plutôt clair à comprendre. Pour lui du moins.

Enfin bon... tout ça pour dire que si jamais quelque chose ne te convient pas ou si tu attends plus de moi ou si tu souhaites quelque chose en particulier, n'hésite pas à me le dire. Je ne suis pas sûr de réussir à comprendre tout seul.

Un léger rougissement envahit ses joues alors qu'il jouait avec les doigts de Florence pour dissimuler le stress qui commençait un peu à monter en lui.






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Tell me something girl [Florence & Urban] Icon_minitimeJeu 11 Nov 2021 - 11:09
Florence était très heureuse de la tournure des événements. Urban lui avait rendu son baiser et il semblait sous son charme. Curieusement, elle ne se sentait pas mal à l’aise à l’idée d’avoir séduit un confrère. Elle se refusait à ce genre de relations habituellement mais, cette fois, elle avait l’impression – peut-être tout à fait fausse- qu’ils allaient réussir à cloisonner vie professionnelle et vie personnelle.

Elle chercha d’ailleurs à  rassurer son date sur ses intentions. Si elle était parfaitement consciente de ne pas avoir à faire à un bourreau des cœurs draguant n’importe quelles consœurs, elle lui expliqua qu’elle n’avait pas non plus fréquenté de journalistes avant lui ( Enfin, pas de journaliste sportif : Matt du service politique de la Gazette ne comptait donc pas !)
La réponse que lui donna Urban la fit franchement sourire. Comment ça il n’avait pas l’habitude d’embrasser quelqu’un tout court ? Elle n’y croyait pas une seconde. Mignon et gentil comme il était, il devait rencontrer un succès fou !

« Je suis sûre que tu joues les modestes. » répondit-elle en jouant distraitement avec sa touillette.
« Je dois t'avouer que je suis particulièrement novice, répondit-il tout à fait sérieusement, tu es la première avec qui je sors dans un cadre... romantique dirons-nous. Je suis plus du genre à être le bon copain si tu vois ce que je veux dire. »

« Mais, quand tu veux dire la première,  tu parles de la première journaliste ou la première…première ? »

A l’expression faciale d’Urban, Florence comprit qu’il s’agissait plutôt de la deuxième option. Elle ne masqua pas son étonnement et laissa même échapper un bref « Oh » surpris qu’elle regretta presque aussitôt. Elle aurait voulu réagir autrement à cette nouvelle et à tout ce qu’elle sous-entendait. Se pouvait-il vraiment qu’Urban ait si peu d’expérience ?

Les jeunes joueurs de Quidditch avaient souvent beaucoup d’opportunités de ce côté-là : Ils étaient adorés, adulés par les fans des clubs dans lesquels ils jouaient. Ce n’était pas difficile pour eux de rencontrer des filles ou des garçons particulièrement enclins à les fréquenter…Si certains y trouvaient leur compte ce n’était pas le cas de tous. Au contraire,  ces multiples occasions pouvaient avoir un effet sclérosant pour de jeunes joueurs qui doutaient d’être appréciés pour ce qu’ils étaient vraiment. Était-ce le cas d’Urban ?

« Tu n’as pas eu d’histoire à Poudlard ou même après en tant que joueur ? » Elle, elle avait eue trois amoureux différents rien qu’entre sa quatrième et sa septième année de scolarité. Ensuite elle avait fait la connaissance de Lisandro – l’ex-homme-de-sa-vie-qui-l’avait-odieusement-trompée- puis elle avait enchainé avec des dizaines de conquêtes rencontrées sur Adopte-Un-Mage ou sur d’autres applis sans jamais se fixer plus que quelque mois avec l’un d’entre eux. Autant dire qu’ils n’avaient pas tout à fait le même vécu.

Soucieuse de ne pas mettre mal à l’aise Urban et de présenter cette inexpérience comme une tare, elle enchaina rapidement :

« Quoi qu’il en soit ça ne change rien entre nous, elle sourit légèrement et pressa ses doigts, on prendra le temps qu’il faut et je n’hésiterai pas à te dire si je vois que tu ne perçois pas  mes signaux». Puisqu’il lui avait demandé de manifester ses attentes, elle n’allait pas se gêner. « Là par exemple, j’aimerai bien que tu m’embrasses. » dit-elle alors d’un air espiègle.
Un sourire étira ses lèvres rouges. Même si cette nouvelle était quelque peu déroutante, Florence ne comptait pas s’arrêter à ça…
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