-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Eiluned Cadwallader

Eiluned Wellington
Eiluned WellingtonMédicomage
Messages : 168
Profil Académie Waverly
Eiluned Cadwallader Icon_minitimeMer 29 Avr 2020 - 19:44
Eiluned Cadwallader

Danser c'est comme parler en silence.

Age24 ans

Date de naissance17 mars 1986

Lieu de résidenceEiluned vit dans un minuscule studio à Leopoldgrad. Avant de prendre son indépendance, elle vivait chez ses parents à Godric’s Hollow.

BaguetteBois d’aubépine, plume de Phoenix, 23 centimètres.

Animal de compagnieAucun.

AvatarHaley Lu Richardson

AutreSon prénom, gallois, se prononce Aïlinad


Curriculum Vitae

Métier / Année d'étudeEiluned est étudiante en cinquième (et dernière avant le clinicat) année de médicomagie. Elle a redoublé une fois sa première année.  

Maison / Ancienne MaisonSerpentard

Vie associative / hobbies: Eiluned pratique la danse classique depuis l’âge de deux ans, et cela plusieurs fois par semaine. Elle a longtemps cultivé le rêve devenir danseuse étoile, rêve qu’elle a abandonné à l’âge de quinze ans, suite à une mauvaise blessure du genou droit. Elle se rend dès qu’elle peut dans les locaux de l’association Fasollasidanse, où elle pratique assidûment sa discipline. Elle donne également un coup de main, quand elle le peut, pour encadrer les groupes des plus petits.

Bord politiqueEiluned avait voté APPEL lors des dernières élections ministérielles, parce qu’elle apprécie la continuité en politique.

Relation au régime MarchebankEiluned fait partie de la majorité silencieuse, qui ne se sent pas particulièrement privée de ses libertés, sans pour autant soutenir le gouvernement dans toutes ses réformes. Elle est globalement satisfaite des moyens qui sont apportés aux étudiants et à l’hôpital, sans se questionner particulièrement sur la légitimité de la milice dans les rues. Plutôt égoïste, Eiluned a dû mal à se rebiffer contre quelque chose qui ne l’a pas atteint directement.

Devant le miroir du Risèd, tu vois…Leonard, l’amour de sa vie et meilleur ami, qui refuse tout contact avec elle depuis plusieurs mois sans qu’elle n’en comprenne la raison.

Si tu étais un Animagus tu serais…Une souris, petite et discrète.

Ton Patronus est (ou sera)…Une gazelle.


Description physique

Quelle est la première chose que les autres remarquent chez toi ?Tout dépend de qui vous êtes et de comment vous la regardez.
Ses parents s’amusent de son visage encore enfantin, de ses joues rondes et de ses pommettes très apparentes. Selon la rumeur familiale qui fait sourire tout le monde sauf elle, Eiluned n’a pas changé depuis sa naissance ; mêmes traits enfantins, mêmes mimiques.

Ses amies danseuses admirent son maintien parfait et son port de tête savamment étudié. Du fait de ses nombreuses heures de pratique de danse hebdomadaire, Eiluned a réussi à développer une musculature fine, qui va de pair avec ses amples mouvements de danseuse classique.

Ses amis saluent son sourire généreux et communicatif – qui n’est pas assez présent à leur goût sur son visage. En effet, Eiluned aborde généralement ce qu’ils ont appelé de façon charmante sa « bitch resting face » qui lui donne l’air méprisante et peu chaleureuse au premier abord.


Quand tu te regardes dans le miroir, qu’est-ce que tu aimes et que voudrais-tu changer ?Eiluned a une relation particulière avec son corps, qui se traduit par un TCA – Trouble du comportement alimentaire – diagnostiqué à l’âge de seize ans. Elle sait s’apprécier physiquement, mais ne supporte pas de perdre le contrôle sur son corps – à vrai dire, de perdre le contrôle tout court. Lorsqu’elle se retrouve dans des situations où elle est dépassée par les évènements, Eiluned se raccroche à son corps pour avoir la sensation de garder un minimum de contrôle. Elle a ainsi des tendances boulimiques avec des vomissements induits.  
Elle oscille donc entre appréciation de son physique et haine de son corps, selon son état d’esprit – qui, lui aussi, est assez instable.


Si tu devais choisir entre passer ta vie en salopette et passer ta vie en tailleur/costume, qu'est-ce que tu choisirais ?Eilune est une femme très féminine et coquette, elle opterait donc pour un tailleur – voire, si on lui laissait le choix, une robe.


Caractère

Si un de tes parents devait te décrire, que dirait t-il ?Eiluned est la dernière-née d’une famille de cinq enfants. C’est, assez logiquement, la petite chouchoute, celle à qui on a toujours tout passé. Si ses aînés avaient interdiction de rentrer après vingt-et-une heure pendant les vacances d’été, ses parents ont très vite accordé à Eiluned la permission de minuit – et lui proposaient même de venir la chercher !
Sa mère le reconnait aujourd’hui : agir ainsi avec sa fille l’a rendu capricieuse. Son père temporise la chose : « Elle sait seulement ce qu’elle veut, ce n’est pas un si grand mal… » Ce trait s’est doucement affaibli avec l’entrée de la jeune femme dans la vie active, qui a fini par comprendre que si ses caprices avaient toujours fonctionné relativement bien avec son père, ils laissaient le reste de la population de marbre, voire passablement énervée.
A capricieuse, sa mère rajouterait aussi « susceptible ». Eiluned n’accepte que très difficilement les critiques, et à tendance à prendre la mouche assez facilement lorsqu’elles viennent de ses proches (son sens du second degré étant lui-même assez limité). Lorsque ces critiques viennent de l’extérieur (de ses tuteurs de stage, notamment), Eiluned le vit tout aussi difficilement, mais les intériorise beaucoup. Elle a appris, au fil des années, à insulter copieusement ses supérieures dans sa tête, en veillant à retenir ses larmes. Ces reproches entachent cependant rapidement sa confiance en elle, qu’elle peine à maintenir.

Son père, quant à lui, peignerait un portrait beaucoup plus élogieux de sa fille. « Décidée à réussir », « obstinée » seraient d’ailleurs ses premiers mots. Eiluned a, il est vrai, une tendance à se fixer des objectifs et à vouloir s’y tenir. Elle a d’ailleurs toujours choisi des disciplines assez exigeantes (comme elle, au final) que ce soit la danse classique comme la médicomagie. Mais la jeune femme a aussi un véritable problème de contrôle. Elle a besoin de se sentir en contrôle de sa vie, sinon elle se sent rapidement perdre bien. Ses obsessions prennent alors une tournure beaucoup plus pathologique et se traduisent par un TCA.

Ses amis salueraient sa loyauté, sa constance. Ensemble, ils forment une petite bande composée des mêmes individus depuis plusieurs années. Eiluned n’étant pas une grande amoureuse du changement, elle trouve parfaitement son compte dans ces amitiés de longue date.

Ses amis les plus proches vous révèleraient, quant à eux, qu’Eiluned est capable de se montrer sournoise, un peu manipulatrice sur les bords lorsque la situation le permet.


Risquerais-tu ta vie pour tes idées et/ou pour tes proches ?Eiluned n’a pas été répartie à Serpentard pour rien. Elle vit selon la philosophie égoïste du « moi d’abord », cultivée en tant que petite-dernière d’une famille qui n’a jamais connu une vie bien difficile. Elle n’est pas du genre à prendre des risques inconsidérés pour les autres – à vrai dire, elle n’est pas du genre à prendre des risques inconsidérés tout court, son niveau de courage étant relativement proche de zéro. Plus jeune, elle était la fille de la bande qui refusait les escapades dangereuses que peuvent proposer tous les adolescents idiots – comme celle dans la Cabane Hurlante, où elle a toujours refusé de poser un pied.

Eiluned est, de fait, assez prudente – et justifie cela par le traditionnel « Oui, enfin, quand on voit l’état dans lequel certains patients arrivent aux urgences, on ferait bien d’être tous un peu plus prudent ! ». Avoir des idées, d’accord, mourir pour elles, sans façon.


Qu’est-ce qui t'horripile le plus dans le comportement des autres ?Beaucoup de choses – vous découvrirez rapidement qu’Eiluned n’est pas une grande adepte des autres. Elle déplore particulièrement la vulgarité et la négligence. De même, plutôt réservée, elle a dû mal avec les personnes trop enthousiasmes et trop chaleureuses dès le premier contact.

Quelle est ta plus grande peur ?Outre la mort, qu’elle redoute (pour elle et pour ses proches, car elle s’y est habituée pour les autres, au fil de ses études), il s’agirait du changement, très probablement. Eiluned est le genre de personne qui aime prévoir sa vie longtemps à l’avance, ne laissant que très peu de place au hasard, qu’elle n’apprécie que très peu.


Relations

Qui est la personne que tu aimes le plus au monde ? C’est une question difficile pour Eiluned, qui aime pourtant beaucoup hiérarchiser les choses. Chez les Cadwallader, on s’aime fort, et de manière inconditionnelle. Qu’importe si Llewella déplore le style vestimentaire d’Aderyn, ou que Gawain jalouse son frère ainé pour son attitude irréprochable aux yeux de leurs parents. On s’aime, on se le dit ou se le montre, et on se soutient à travers les épreuves qu’on traverse. Impossible alors de choisir qui, parmi ses frères, ses sœurs ou ses parents, Eiluned aime le plus au monde – elle les aime tous, de la même manière, et extrêmement fort.

A cette question, il serait difficile de ne pas évoquer Leonard Wellington, qu’elle connait depuis des années, puisqu’ils sont voisins. Les deux meilleurs amis d’enfance ont développé des sentiments plus profonds et plus intimes en grandissant, jusqu’à officialiser leur couple lorsque Eiluned était encore en septième année à Poudlard. Il est son âme-sœur, l’amour de sa vie, et les cinq années qu’ils ont passées ensemble ont été merveilleuses. Eiluned voyait en Leonard son avenir, son futur mari et le père de ses enfants – comme en témoigne leur emménagement ensemble, peu de temps après sa sortie de Poudlard. Leur rupture brutale et inexpliquée il y a quelques mois a profondément ébranlé la jeune femme, qui n’a pas réussi à comprendre les raisons de cet éloignement aussi violent que soudain. L’amour qu’elle porte à Leonard est intact mais son ego, lui, est profondément touché. Elle est autant en colère que profondément triste.


À quel point es-tu proche de ta famille ?Eiluned s’entend très bien avec l’intégralité de sa famille. Les Cadwallader sont une famille très soudée, unie et les parents ont tout fait pour que leurs enfants s’entendent bien. Eiluned est particulièrement proche de sa fratrie, qui s’est toujours montrée d’un soutien sans faille. Bien évidemment, comme dans chaque famille, il y a des non-dits, des disputes qui éclatent, des tensions cultivées depuis quelques temps… Mais qui sont mineures, comparées à l’amour qu’ils se portent tous respectivement

As-tu des difficultés à te sociabiliser avec les autres ? Oui, sans aucun doute. Eiluned est loin d’être cette jeune femme sociable et enthousiaste, le genre qui est capable de se faire des amis en quelque seconde. La vérité est qu’elle ne souffre pas vraiment de la solitude et qu’elle se sent suffisamment entourée pour ne pas ressentir le besoin de nouer de nouvelles relations. Elle n’est pas pour autant d’une timidité maladive qui l’empêcherait de parler à autrui – et, de toute façon, cela serait très compliqué pour elle si elle en exerçant à l’hôpital. Elle est cependant assez discrète, plutôt du genre à se laisser porter par le groupe qu’à en prendre la tête.

Accordes-tu facilement ta confiance ?? Idem que le point précédent : Non vraiment pas. Il lui faut déjà du temps pour qu’une simple connaissance passe au stade de « connaissance agréable » puis de « potentielle copin-e » puis enfin de « ami-e ». Les gens en qui Eiluned a réellement confiance se comptent sur les doigts de la main.


Histoire

Raconte-nous une scène marquante de ton enfance« Llewella, finis tes petits pois, s’il-te-plait ! »
« Mais j’ai pas enviiiiie. » soupira la petite fille, qui avait hérité sa chevelure bouclée de son père – qu’elle n’avait pourtant jamais connu avec des cheveux.

Gwladys posa un regard sévère sur sa fille, qui saisit sa fourchette de mauvaise grâce. La mère de famille observa la tablée affectueusement. On était dimanche et, comme tous les dimanche quand les enfants n’étaient pas à Poudlard, ils se rassemblaient tous autour d’une grande table pour un déjeuner familial. Il faisait beau, on était en juillet, et, comme le soleil tapait haut dans le ciel, la grande famille s’était abritée sous un grand parasol. Une brise enchantée rafraichissait l’air et faisait voleter leurs cheveux.

« Lili, termine ton assiette aussi s’il-te-plait. » lança Cadfael d’une voix douce.
« J’peux pas. » fit la petite-fille en observant son assiette d’un mauvais œil.
« Et pourquoi ça ? »
« Parce que j’aime pas le vert. » répondit-elle en tournant vers son père un regard d’une détresse absolue, qui tira un sourire amusé et attendri à Cadfael. Il disparut bien rapidement sous le regard sévère que lui jeta sa femme : ils en avaient parlé hier soir. Ils avaient tendance à tout passer à Eiluned sous prétexte qu’elle était leur petite-dernière. « Tu vas voir, à l’adolescence… » avait prévenu sa femme en secouant la tête.

« Je ne veux pas le savoir, Eiluned. Tout le monde est au même régime ici ! » intervint Gwladys.
Eiluned ramassa sa fourchette et la plongea sans enthousiasme dans le petit tas de petits-pois qu’elle avait rassemblé dans le coin gauche de son assiette.
« Et dépêche-toi. La maman de Leonard t’attend pour quatorze heures. »

Le regard de la petite-fille s’éclaira brusquement. Elle jeta un coup d’œil inspiré à son assiette, avant de soupirer avec théâtralité.

« Allez Lili, tu vas pas faire attendre ton amoureux, quand même. » se moqua Gawain du haut de ses quinze ans.
« C’est pas mon amoureux ! Papa ! »
« Laisse ta sœur tranquille Gawain. » soupira Cadfael, en songeant intérieurement que l’été venait seulement de commencer.

Eiluned tira la langue à son frère aîné, une moue boudeuse sur le visage. Elle contempla ses légumes et en mâcha un de mauvaise grâce.
« Psst. » souffla à sa droite, la voix de Drystan.
Eiluned se retourna vers lui, curieuse. Son frère aîné, tout juste majeur, avait sorti sa baguette magique discrètement et la pointa sur son assiette. En quelques secondes, les petits-pois avaient disparu. Eiluned lui renvoya un sourire ravi.
« Mamaaaaan, j’ai finiiii. » chantonna-t-elle.

Gwladys, occupée à converser avec Cadfael, lui jeta un regard soupçonneux. Elle prit Aderyn, assise en face de Eiluned, à partie :
« Adi, c’est vrai ? »
La fillette blonde – comme tous les autres – avait bien évidemment remarqué la supercherie. Mais, dans la fratrie Cadwallader, on ne se dénonçait pas. Elle hocha la tête avec conviction.
« Oui oui, je l’ai vu. »

Si Gwladys ne sembla pas convaincu, elle ne put pas prouver la supercherie. « Très bien. »
« Maman, j’peux y aller ? »
« Tu ne veux pas de dessert ? »
« Non c’est bon j’ai assez mangé, merci. » répondit poliment la petite-fille au regard suppliant.
« Très bien d’accord. » Eiluned plia précipitamment sa serviette de table et sauta sur ses pieds. « Tu diras bonjour aux parents de notre part ! » s’exclama la mère de famille. Mais Eiluned avait déjà filé.


Quel est le meilleur enseignement que tu aies tiré de ta scolarité et de ta vie en général ?La persévérance. Petite, Eiluned avait tendance à rapidement laisser tomber les activités qu’elle ne réussissait pas, frustrée par ses échecs. Plus que sa scolarité, ce fut son parcours de danseuse classique qui  lui inculqua ce trait de caractère qui lui permis de ne pas abandonner ses études de médicomagie après l’échec cuisant de sa première année. Si Eiluned a dû mal à avoir confiance en elle, la persévérance dont elle sait faire preuve lui permet de compenser et de surmonter ses échecs plus facilement.



Qu'est-ce que tu te voyais faire, comme métier, quand tu étais petit ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Comment expliques-tu l'écart entre les deux ?Petite, Eiluned voulait être danseuse étoile. Pas étonnant, vu sa passion pour la danse, qui a commencé alors qu’elle savait à peine marcher ! Elle a suivi des cours, au début dans une petite association de quartier dans laquelle sa mère l’avait inscrit, puis au conservatoire de Londres, avant de rentrer à Poudlard. Lorsqu'elle eut onze ans, elle fut scolarisée à Poudlard, comme tous les enfants sorciers, mais ne renonça pas pour autant à une pratique intensive de danse, suivie à distance par un professeur du conservatoire. Elle décrocha quelques petits rôles, l’été, dans des ballets mineurs, mais en tira une immense fierté. La scène lui permettait de se sentir vivante comme jamais auparavant ; et cela compensait tout : les mois de travail acharnés auparavant, les répétitions jusqu’à tard dans la nuit, les orteils meurtris, les ongles cassés, les régimes intensifs qu’elle s’infligeait pour contrôler son poids…

A l’âge de 15 ans, durant une répétition au conservatoire au mois de juillet, Eiluned enchaîne les grands jetés. Elle se réceptionne mal sur l’un d’entre eux, et s’effondre à terre. Son ménisque est déchiré et le médecin est formel : elle ne pourra reprendre son activité avec la même intensité. Eiluned doit faire une croix sur ses rêves d’entrer à l’Opéra Magique de Londres. Bonne élève, elle a des résultats suffisants à ses BUSES pour poursuivre un cursus axé sur la médicomagie. Elle intègre la formation après sa sortie de Poudlard, mais redouble sa première année à cause de notes insuffisantes, dues notamment à une méthode de travail inefficace.


Qu'est-ce que tes parents ont fait (ou n'ont pas fait) pour que tu sois aujourd'hui la personne que tu es ?Les parents d’Eiluned, ainsi que l’intégralité de sa fratrie, ont eu un grand impact sur la personne qu’elle est aujourd’hui. A l’inverse des personnes qui se construisent mieux seules, une fois qu’elles ont quitté le nid familial, Eiluned s’est construite en famille – « en réseau » comme dirait Gwladys. Eiluned a eu besoin de ses parents, de ses frères et sœurs pour grandir, et ils ont tous joué sur le caractère qu’elle a aujourd’hui – en bien, comme en mal, évidemment. Sa mère lui a transmis son côté exigeante, envers les autres comme envers elle-même. Si Eiluned ne s’est jamais trouvée assez bien, c’est en partie à cause de cela. De son père, elle a pris son côté discret et réservé. Petite dernière d’une famille, Eiluned est un melting-pot de toutes les influences qu’elle a reçu, fascinée comme elle l’était par ses aînés. La coquetterie de Llewella, la loyauté de Drystan, la susceptibilité d’Aderyn… A part Gawain, avec qui elle n’a rien en commun et qu’elle aime pourtant profondément.
Son éducation de « petite-dernière » lui a offert un petit caractère capricieux avec des tendances égoïstes.


Anecdote libre« Et voilà la salle-de-bain ! » fit l’agent immobilier en ouvrant la porte de la seconde – et dernière – pièce du minuscule appartement qu’Eiluned visitait. La jeune femme hocha la tête, le visage naturellement fermé, observant les lieux avec autant de curiosité que de méfiance.

Comme tous les logements à Leopoldgrad, le studio était neuf. Tout était joliment décoré, de façon moderne – et, accessoirement, très impersonnel. C’était un « appartement clé en main » comme le stipulait l’annonce qu’elle avait reçu un peu plus tôt dans la journée sur son Pear. A part quelques effets personnels, des draps et de la vaisselle, Eiluned n’avait rien à acheter, rien à apporter. Elle se sentait soulagée d’un poids immense ; elle n’avait pas cœur à personnaliser un espace pour l’instant ; elle voulait s’installer dans cet appartement comme dans une parenthèse, une partie de sa vie qui, elle l’espérait, se refermerait très rapidement.

« Alors ? Vous le prenez ? » s’impatienta l’agent immobilier devant cette drôle de fille, qui n’avait pas décroché plus de dix mots depuis le début de la visite.
« Oui, oui, c’est très bien. » fit Eiluned en tendant à l’agent son épais dossier.

Elle savait que les loueurs étaient toujours un peu méfiants à l’idée de louer à des étudiants – en médicomagie en plus, des études particulièrement longues ! Dans le dernier appartement qu’elle avait visité, l’agent n’avait pas tiqué, parce que Leonard était milicien, avec une position stable. Aussi, pour parer à d’éventuels questionnements, elle avait demandé à ses parents et à quelques membres de sa fratrie de se porter garants pour elle. Son père, évidemment, ainsi que Drystan et Aderyn lui avaient fourni tous les documents nécessaires à sa nouvelle installation.

« Oui, oui, très bien, c’est bien ce dont nous avions convenu par téléphone… » Il lui tendit un contrat et un stylo, visiblement pressé : « Vous signez ? »

Eiluned regarda le stylo en silence. C’était la première fois qu’elle allait habiter seule. En sortant de Poudlard, la question ne s’était même pas posée : elle avait emménagé avec Leonard, à Londres. Ils étaient deux dans un appartement encore plus petit que celui-là, avec des tâches d’humidité dans la salle de bain et des voisins bruyants à des heures incongrues de la nuit. Pourtant habituée aux grands espaces – elle avait vécu à Godric’s Hollow, dans une grande maison bourgeoise – Eiluned ne se souvenait pas avoir autant aimé un endroit, ni s’être jamais sentie aussi bien. Leonard lui avait fixé – lui qui adorait bricoler – une barre au mur du salon, parce qu’elle s’était un jour plaint de ne jamais trouver le temps, avec ses études, de faire ses exercices de danse. Lorsqu’ils avaient quitté l’appartement, l’agent immobilier n’avait pas vu ce petit ajout d’un bon œil – il avait même retiré plusieurs galions à leur caution pour ça ! Le jeune couple n’en n’avait pas spécialement souffert – comme à son habitude, Eiluned avait tout de même pester sur lui pendant plusieurs minutes – trop heureux d’aller s’installer dans leur nouvel appartement, plus grand et mieux placé, à Leopoldgrad. Ils y avaient vécu quelques mois, à peine, avec le projet de le racheter à la fin de la cinquième année d’Eiluned, qui signait son entrée dans son clinicat. Puis, Leonard l’avait quitté. Comme ça, du jour au lendemain, sans explications. Il refusait de répondre à ses messages, à ses appels, ni même de lui ouvrir lorsqu’elle était allée frapper, en plein milieu de la nuit, chez son frère. Alors Eiluned, le cœur meurtri, brisé, était retournée chez ses parents un temps. Mais il fallait rebondir, comme disait si bien sa mère, d’un naturel optimiste. Il fallait aller de l’avant, répétait-elle sans comprendre que sa fille ne voyait plus « l’avant » sans Lenny.

La jeune femme attrapa le stylo et signa. « Parfait. Le premier loyer sera à payer au début du mois prochain. »
« C’est noté, merci. » répondit-elle du bout des lèvres, avant de lui offrir un vague sourire lorsqu’il quitta le studio.

La porte se referma, et elle se retrouva seule. Elle observa les lieux, intruse au milieu de ce mobilier probablement semblable à celui de sa voisine de palier qu’elle avait croisé en arrivant. Eiluned déglutit difficilement, sentit ses yeux s’humidifier et battit rapidement des paupières pour en chasser les larmes. Comme à chaque fois qu’elle ressentait une tristesse intense, une détresse absolue, une sensation de faim s’empara d’elle. Diagnostiquée d’un Trouble du Comportement Alimentaire depuis ses seize ans, Eiluned n’était pas sans savoir que la plupart de ses comportements étaient nocifs pour son corps. Elle sautait des repas, testait tous les régimes possibles en diminuant parfois les quantités de manière drastique, puis connaissait des périodes de boulimie où elle était capable d’ingurgiter l’intégralité de ses placards alimentaires, avant de se faire vomir volontairement. Elle était à peu près stabilisée, avant, après une thérapie qu’elle avait suivi de mauvaise grâce, chez un collègue de son frère Drystan. Cela faisait quelques mois, désormais, qu’elle retombait dans de vieux travers, qu’elle dissimulait à sa famille, pourtant à l’affut du moindre signe qui aurait pu indiquer une rechute. Mais à quoi bon aller bien, quand rien n’allait plus ?


Que fais-tu si...

Le monde entier apprend que tu dors avec un doudou dragon rose ?Eiluned serait particulièrement gênée, et outrée que ce secret soit révélé. Elle démentirait avec force cette accusation, la faisant passer pour une rumeur stupide répandue par ceux dont la vie est si inintéressante qu’ils ne savent plus quoi inventer.


Tu assistes à une arrestation musclée de la Milice en pleine rue ?? Eiluned s’arrête loin de l’attroupement. Elle observe, par curiosité, mais détourne vite le regard – ce ne sont pas ses affaires.  

Ton patron critique violemment ton travail ?Elle encaisse difficilement les critiques sans rien dire, la gorgée nouée. Elle versera quelques larmes plus tard, dans l’intimité relative des casiers des étudiants en médicomagie. Parfois, elle incendie intérieurement son interlocuteur, pour essayer de tenir le coup.

Tu te perds en plein milieu de la Forêt Interdite ?Il ne serait jamais venu à l’idée à Eiluned de mettre un pied dans la Forêt Interdite – on parle tout de même d’un endroit sombre, dangereux, avec des créatures magiques qu’on a tout sauf envie de croiser. Si par mégarde (ce qui serait d’ailleurs tout aussi étonnant) elle se retrouverait perdue dans la forêt interdite, Eiluned se dissimulerait avec précaution le temps d’analyser la situation. Si possible, elle demanderait à l’un de ses amis bien plus téméraire qu’elle de venir l’aider. Sinon, elle procéderait avec logique, convoquerait une boussole magique et progresserait lentement mais sûrement jusqu’au moment où elle serait capable de transplaner – très loin de cet environnement angoissant.  

Tu as un Retourneur de Temps entre les mains ?Eiluned n’a pas de regrets du passé – du moins, pas à cause d’une décision qu’elle a prise. Peut-être ferait-elle en sorte d’éviter sa blessure du genou, qui l’empêche de vivre pleinement sa passion.


Famille et entourage
Cadfael Cadwallader - Père
Cadfael est un homme assez mince, et très grand. Il exerce comme banquier d’abord à Gringott’s puis, récemment, à la Marchebank. Il était d’ailleurs présent dans la structure le jour du terrible attentat, et s’est est tiré in-extremis, bien qu’il garde une cicatrice sur le bras et des douleurs dans le dos depuis ce jour. Sous son air sérieux se cache un homme doux, patient, bien que discret – il laisse volontiers le devant de la scène à sa femme, bien plus exubérante. Cadfael aime profondément tous ses enfants, même s’il est difficile pour lui de leur dire – il préfère le leur montrer par des gestes discrets. Il est très proche d’Eiluned, qu’il considère encore comme son bébé.

Gwladys Cadwallader - Mère
Gwladys est une femme au large sourire communicatif. Elle est enseignante pour les jeunes sorciers – d’abord au Pays de Galles où ils vivaient avant la naissance d’Aderyn, puis à Londres. C’est une mère débordante d’amour – un peu trop, si vous écoutez ses enfants – et qui, du coup, tendance à se mêler de ce qui ne la regarde pas vraiment. Elle vit parfois mal le fait que ses cinq enfants la tiennent parfois éloigner d’eux. Gwladys est une personne plutôt intransigeante – trait de caractère qu’elle a passé à sa dernière fille d’ailleurs – et, sous couvert de « vouloir le mieux pour ses enfants » ne se rend pas compte qu’elle fait parfois peser une lourde pression sur leurs épaules.

Drystan Cadwallader - Frère
Drystan est l’aîné de sa fratrie et il y a toujours pris ce rôle très à cœur. Il a toujours été celui qui donne de bons conseils, celui qui prête une oreille attentive aux soucis de ses frères et sœurs, et celui qui temporise leurs conflits. Il est installé en tant que psychomage dans son cabinet, à Londres, depuis quelques années. Il est marié avec Ciara, une jeune femme irlandaise, depuis presque dix ans maintenant, et est père de deux enfants – Eanna (8 ans) et Ifan (5 ans).

Gawain Cadwallader - Frère
Gawain, en opposition à son frère ainé, est aussi extraverti que Drystan est calme. Il est « l’impulsif » de la famille, comme dirait affectueusement sa mère en ébouriffant ses cheveux (oui, même à trente-trois ans). Il est devenu Maître-Fléreur, profession qu’il exerce avec passion depuis de nombreuses années. Gawain a épousé Joan à l’âge de 26 ans. Ensemble, ils ont trois enfants : Nathaniel (âgé de 5 ans) et Aneirin et Elain, des jumelles qui auront trois ans en juillet.

Aderyn Cadwallader - Soeur - 30 ans.
Aderyn est une jeune femme passionnée par le monde moldu depuis qu’elle a découvert cette matière à Poudlard, en troisième année. Elle est devenue ingénieure spécialisée en technomagie et travaille chez Vargas, pour sa plus grande fierté. Très arrêtée sur ses idées et ne supportant pas la contradiction, Aderyn a un caractère difficile, qui lui a valu une place chez les Gryffondor. Elle est fiancée à Oliver – Oli – et planifie un mariage pour l’année prochaine. Malgré les questionnements incessants de sa mère, Aderyn n’est pas du tout intéressée par la maternité.

Llewella Cadwallader - Soeur - 28 ans
Llewella est une jeune femme coquette, qui pourrait passer ses journées en talons hauts si on le lui demandait – et, comme son travail de chargée de communication au sein du ministère lui demande justement une tenue professionnelle correcte, elle est absolument ravie de pouvoir agrandir sa collection d’escarpins ainsi. Elle assume parfaitement son côté superficielle et son amour pour le luxe. A côté de ça, Llewella est une jeune femme agréable et facile à vivre – contrairement à ses deux sœurs – avec qui il est facile de se lier.





Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire? L'appel de la trame

Comment avez-vous trouvé le forum? Il était déjà ouvert sur mon navigateur
Roy Calder
Roy CalderPropriétaire d'un haras
Messages : 2891
Profil Académie Waverly
Eiluned Cadwallader Icon_minitimeJeu 30 Avr 2020 - 12:37
FICHE VALIDÉE  
Félicitations !

Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller
- Coller le code de présentation (en bas de ta fiche) dans le Répertoire des personnages
- Donner le nom de ton avatar dans le Bottin des avatars
- Donner ton nom pour qu'il soit ajouté dans la liste des membres et des multicomptes (si tu es un ancien joueur, signale juste qu'il faut ajouter ton nouveau compte dans le sujet).

Ensuite, tu peux aller rechercher un partenaire de jeu ici ou , ou encore demander comme bon te semble à n'importe qui ! Bon jeu  Eiluned Cadwallader 3246920224



Roy Calder

Walking on the sunny side

KoalaVolant