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Where's my Fucking Human Sextoy? [Pv Fergus + guests]

Mildred Magpie
Mildred MagpieLe loup garou bizarre
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Profil Académie Waverly
Where's my Fucking Human Sextoy? [Pv Fergus + guests] Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 9:30
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*Toniii!? Bon sang! Où es-tu mon canard quand j'ai foutrement besoin de toi!? Where's my Fucking Human Sextoy? [Pv Fergus + guests] 1778165800 *

Dimanche 10 Octobre 2010, à l'heure ou Tonino était sensé faire son boulot!

Fulminant face au miroir de sa chambre des Folies Sorcières, Mildred n'arrivait point à accepter le fait que l'on puisse lui poser un lapin ; Surtout quand l'odieux coupable du-dit lapin, devait l'aider à se détendre avant une reprise de semaine bien chargée, en jouant lui-même le rôle de chaud lapin! Bref, seule dans son terrier, Mildred enrageait à l'idée que son sextoy préféré puisse la prendre pour un lapin de six semaines! Pour la première fois, Toni négligeait les termes de leur précieux contrat tacite, qui ne reposait à vrai dire sur rien de rien de concret, si ce n'est leur épanouissement respectif. Contrairement aux autres gigolos qui monnayaient leurs services, Toni était une savoureuse exception : Un cadeau des cieux, un homme libre, un être gratuit! En effet, le bel étalon semblait prendre autant de plaisir que sa cavalière, dans les folles chevauchées nocturnes et endiablées auxquelles ils s'adonnaient de manière aussi régulière que ponctuelle. Mais voilà, depuis peu et l'intervention mesquine d'un échange Pear Anonyme ; Ce beau jouet, cette fabuleuse mécanique de précision semblait s'être quelque peu enrayée, alors qu'il ne répondait point à l'appel de la débauche. Où était-il? Où se trouvait-il? En l'absence de son précieux jouet humain, Mildred se desséchait littéralement dans l'aigreur de sa propre frustration...

Par la barbe foisonnante de Merlin : Où diable était donc son précieux amant à l'accent de miel? Quelle sombre raison pouvait bien supplanter l'hygiène de vie de l'insatiable milliardaire!? Mildred n'en revenait pas que SON Toni puisse la faire passer au second plan! C'était inimaginable! Un scandale! Une folie sans nom! Folle de rage, la romancière frustrée balaya d'un revers de la main son canard vibro-magique qui la toisait avec un sourire moqueur. Le bec lubrique de Duffy alla s'écraser violemment contre le mur opposé de sa chambre, tandis que Mildred se détourna avec détermination de son reflet courroucé. L'immonde discussion Pear qu'elle avait échangé quelques jours auparavant avec un anonyme mystérieux, sous-entendait que SON étalon italien entretenait une relation amoureuse... Était-ce là qu'une sombre rumeur? Qui cherchait donc à lui nuire et ruiner son confort charnel? Un mystère qui l'épouvantait, malgré le fait que Mildred n'était pour autant aucunement amoureuse de l'infatigable veilleur. Car depuis peu même si le cœur de la romancière battait essentiellement pour un autre, elle ne tolérai pas de voir son human sextoy se détourner aussi facilement de sa fosse innommable! Non, Non et NoOon! Personne n'était en mesure de la remplacer! Voilà pourquoi elle était bien décidée à tordre le cou de cette affreuse rumeur, et cette prétendue relation amoureuse! Si Toni lui cachait véritablement des choses, elle finirait par le découvrir. Dès cette nuit, elle allait mettre un terme définitif au petit manège trompeur qui se tournait dans son dos.  

Répondant à l'appel anonyme du corbeau, Mildred se drapa dans sa robe de chambre noire satinée, avant de filer en direction de l'endroit où elle pensait avoir le plus de chance de surprendre SON Toni en flagrant-délits. Signe qu'elle était véritablement la reine des lieux, ou que son personnel avait fini par s'habituer à ses frasques ; Mildred traversa le hall supérieur bondé de noctambules, sans pour autant éprouver la moindre sentiment de gêne quand à sa tenue aussi légère que inadaptée à ses fastes soirées. Qu'importe! Elle avait un chat autrement plus vicieux à fouetter que sa pudibonderie! Lorsqu'elle pénétra dans l'allée interdite pour rejoindre les alcôves privées derrière lesquelles transpiraient le vice et la petite vertu ;  Bon nombre des filles s'écartèrent du chemin de la maquerelle, tandis que bon nombre de veilleurs la saluèrent avec respect. Mais parmi cette foule d'employés, aucune trace de SON Toni!

Aussi insatisfaite que impatiente, elle finit par bifurquer dans un énième corridor où son regard se posa enfin sur la silhouette élancée d'un homme, qu'elle connaissait seulement comme étant le toutou de service de son bel étalon italien. Le genre de morpion insignifiant qui s'accrochait si bien au poil pubien de Toni, que l'on arrivait presque à l'oublier ou le confondre avec l'ombre de son ami charismatique. Le regard mauvais de Mildred se plissa sur ce personnage singulier, tandis que sa bouche se pinça avec sévérité. Lui au moins, il devait savoir où trouver Toni dans ce joyeux bordel! Mais comment s'appelait-il déjà? Ce gugusse aussi discret que invisible, dont le nom lui échappait encore et toujours. Mais quelle importance après tout! Elle était la déesse des lieux, et elle ne pouvait point se souvenir du noms de tous les sbires de son associé Roy. Si bien qu'elle se décida elle-même trouver un nom ! Ce gugusse avait une tête à s'appeler Frank. Un prénom aussi fade que anonyme qui lui collait parfaitement à la peau. Sans ménagement, elle claqua des doigts dans sa direction comme elle l'aurait fait pour alerter l'attention de son boursouf!

"Vous, là! Votre nom m'échappe! Fraaank! Oui, c'est ça! Au lieu de faire le planton et d'écouter aux portes ; Vous feriez de me dire où se trouve votre ami Toni! J'ai quelques mots bien sentis à lui glisser aux oreilles! Allez! Dépêchez-vous, ne me faites pas perdre mon temps! "

Telle une panthère fondant sur un koala tombé de sa branche, elle s'approcha de la silhouette malingre de l'éternel anonyme, quand tout à coup, il lui sembla reconnaitre une voix familière surgissant de derrière la porte. A moins que ce ne soit un râle... Venait-elle d’halluciner? Avait-elle bien entendu? Mildred tourna un visage circonspect et tendu en direction de l'employé de sécurité.

"Vous avez entendu quelque chose? Il y a quelqu'un, non? "

Mildred tourna alors son buste imposant en direction de la chambre aux secrets...  


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Where's my Fucking Human Sextoy? [Pv Fergus + guests] Icon_minitimeDim 21 Avr 2019 - 21:52
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Fergus Avner, 34 ans, Veilleurs

Fergus se sentait vaguement fatigué : la soirée avait été dense. D’abord, Grace était venue récupérer Laoise vers dix huit heures. Elle avait traversé les Folies Sorcières avec sa présomption naturelle, le menton relevé, son nouveau collier en diamants occupé à éblouir les chalants sur son passage. Elle avait interpellé Roy, interpellé Jayce, avant de tomber nez à nez avec Toni qui, tout en arborant un sourire d’oncle bienveillant, expliquait à la petite Avner comment fonctionnait le jeu de la roulette et la faisait miser avec son propre argent. Grace, qui avait des problèmes d’adiction assez évident et résistait difficilement à un paris, avait cru devenir folle. Elle avait fondu sur Toni avec la rapacité d’un vautour pour lui arracher sa fille des bras en lui hurlant un jet d’insultes acides, enrobé de son accent britannique le mieux élevé. Franchement peu enclin à accueillir la jeune femme avec un ton de bienveillance, Tonino avait répliqué, s’était fait un devoir de l’incendier en Italien, sans oublier qu’elle le parlait, avait eu un échange musclé, Laoise reniflant entre eux, jusqu’à l’arrivée de Fergus qui avait déclenché une nouvelle passion et essuyé le feu croisé de son ex femme et de son meilleur ami. Sensible aux arguments de Grace, il lui avait fallut un effort sensible pour garder son calme, rendre la fille à sa mère, et achever l’épisode avec un puissant mal de crâne.

Une heure plus tard, Moreen passait les portes du casino avec un aspect de tornade et des gestes de fin du monde. Elle avait intercepté son frère, décidée à régler un litige sur le sol des Folies, alors que Fergus essayait calmement de faire son travail. Il avait mis de longues minutes à comprendre les récriminations de sa soeur qui, au fond, cherchait Toni avec ferveur, souhaitait lui soumettre un problème incluant une amie d’école, une trahison et 200 gallions, mais à défaut s’était contentée de se jeter sur lui, Toni restant introuvable. Il avait dû la chasser du hall et s’enfermer avec elle dans un bureau attenant pour que les clients ne profitent pas d’un deuxième scandal, qui nuisait aux affaires. Par ailleurs, Fergus supportait de moins en moins de se faire hurler dessus par sa famille en pleins milieu de son lieu de travail, et sous le nez de ses subordonnés. Il avait été dur avec Moreen, et froid. Elle était repartie furieuse et triste, sans avoir vu Toni, et sans avoir la moindre idée d’un début de solution.

Il avait ensuite reçu une floppée d’appels sur son pear, de la part de sa mère, lui intimant une suite incohérente d’actions à achever avant la nuit. « Parle à Aisling. Elle a besoins d’une potion » « ok mais laquelle » « je sais pas tu l’appelles elle va te dire, et puis Moreen est déprimée tu demandes à Elva de passer, elle a les papiers du divorce mais faut que tu l’aides à les remplir... » Fergus avait repoussé l’appareil et l’avait laissé parler dans le vide pour éviter de jeter son pear contre le mur et de l’achever à coup de sortilèges. Parfois, toute sa vie personnelle semblait se liguer le même soir pour lui concasser les parties. Il respirait lentement, fermait les yeux cinq minutes après s’être isolé, et choisissait calmement d’ignorer une partie des demandes qu’on lui suggéraient poliment d’accomplir, sans s’inquiéter du fait que la moitié des choses qu’on lui demandait se régleraient sans lui.

Damnhait avait tendance à éxagérer son importance.

Parfois les autres savaient se débrouiller sans lui.

Vers minuit, il avait commencé à respirer un peu mieux. Les Avner étaient globalement couchés, ou en tout cas semblaient enfin l’avoir oublié pour quelques heures. Laoise lui avait souhaité bonne nuit par pear, ce qui n’avait pas manqué de lui tirer une petite satisfaction attendrie considérant le fait que, bien que Fergus entretenait à ce sujet une pudeur excessive, sa fille lui manquait assez vite lorsqu’elle n’était pas dans les parages et qu’il s’inquiétait par ailleurs de l’altercation dont elle avait été témoins. Enfin, les clients du casino s’étaient consacrés à leurs affaires en se résumant aux initiés du genre, quelques groupes franchement gérables, moyennement ivres, et plutôt calme pour un soir de week-end. Fergus faisait un tour dans l’aile ouest pour s’assurer que tout allait bien et qu’aucun incident Robin ne se reproduisait, dans l’optique de s’assoir cinq minutes au bar pour souffler et avaler un demi sandwiche, lorsqu’un ouragan d’une violence qui n’avait rien à envier à la tornade Moreen se jeta sur lui.

Vous, là ! » L’ouragan hurlait. Il était roux, vêtu d’une robe de chambre en soie noire, virevoltait avec l’agressivité d’un oiseau qui fond sur un cadavre. « Votres nom m’échappe ! Fraaank! Oui, c’est ça ! » Fergus se tourna lentement, très lentement vers Mildred qui accourait vers lui de l’autre côté du couloir. Il n’était pas encore bien sur, à ce stade, qu’elle s’adressait à lui mais sâchant parfaitement qu’il était le sul disponible sur des mètres à la ronde, il sentit monter en lui une forme de soupir profond en réalisant que Mildred Magpie, l’associée de Roy, celle qui possédait la moitié des Folies Sorcières, celle qu’il croisait presque tous les jours, celle qui sautait son meilleur ami et serrait la main régulièrement à un patron qu’il connaissait par coeur et dont il aurait pu avoir la place si les choses s’étaient déroulés differement, Mildred Magpie, donc, n’avait strictement aucune idée de qui il était. « Au lieu de faire le planton et d’écouter aux portes, repris t-elle mais il lui sembla qu’elle n’avait pas repris sa respiration du tout. Vous feriez mieux de me dire où se trouve votre ami Toni ! J’ai quelques mots bien sentis à lui glisser aux oreilles ! Allez ! Dépêchez-vous ne me faites pas perdre mon temps ! » Fergus s’immobilisa. Il laissa passer un mince, très mince filet d’air, déstiné à calmer l’agitation qu’il commençait à monter dans sa poitrine, un mélange de fatigue, de résignation, et peut être un fond de colère qui lui glissait doucement à l’oreille qu’il s’était suffisament fait hurler dessus à l’impératif pour les six prochains mois.

Par ailleurs, s’il savait très bien où se trouvait Toni, il n’ignorait pas que la sorcière flamboyante qui dirigeait Multiplette était connue pour entretenir des passions dévorantes qui incluaient un taut de jalousie difficilement contrôlable. Fergus se sentait moyennement capable d’affronter la crise à venir, mais il ne tenait pas à griller son frère d’armes aux yeux de la journaliste, ne sachant pas exactement à quoi il l’exposait. « En fait, » commença t-il, mais Mildred l’interrompit en saisissant les râles profonds qui s’échappaient de derrière la porte. « Vous avez entendu quelque chose ? Il y a quelqu’un, non ? » Interrogea t-elle en collant son oreille contre la chambranle, persuadée, sans doute, que Fergus faisait le piquet pendant que Toni tirait son coup avec une danseuse des folies, ce qui n’avait strictement aucun sens. « C’est une des filles, Mildred. Elle est au travail. » Répondit-il gravement, en mettant tout ce qu’il pouvait de calme dans le ton de sa voix grave, qui avait habituellement la capacité d’assagir instantanément la majorité de ses interlocuteur. « Je suis Fergus Avner, sinon. Le second de Roy ? Je comprends que vous soyez en colère Mildred mais vous me manquez un tout petit peu de respect. » Lâcha t-il, en ésperant d’une part dégager l’esprit de Mildred de sa recherche de Toni, d’autre part rétablir quelque peu la blessure qu’elle venait de commettre à l’attention de son égo.

Cette journée allait réussir à le mettre en colère.
Mildred Magpie
Mildred MagpieLe loup garou bizarre
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Where's my Fucking Human Sextoy? [Pv Fergus + guests] Icon_minitimeMer 24 Avr 2019 - 10:24
Tel un crotale dévisageant une dernière fois sa proie, Mildred pencha légèrement la tête sur le coté. La tenancière de Cabaret n'aimait guère voir les hommes de Roy Calder, son associé, prendre trop ouvertement leurs aises au sein des Folies Sorcières. Qui étaient tous ces veilleurs pour jouer les gros bras au sein de son propre cabaret familial? Oubliaient-ils qui possédait réellement la pierre qui cachait leur fructueuse entreprise de dépravation? Car à qui appartenait les Folies Sorcières si ce n'était à la dernière héritière vivante de la lignée Magpie? Roy ou pas Roy, en un claquement de doigt, elle pouvait viré n'importe quel locataire devenu trop encombrant. Mais était-ce véritablement toujours le cas? L'influence grandissante de Roy n'était-elle pas une menace en devenir depuis qu'elle passait énormément de temps à l'extérieur de son Cabaret? Entre Leopoldgrad, Poudlard, son Palace Doré...

La sorcière n'était souvent que de passage sur Bristol, essentiellement pour la gestion de Multiplettes, donc bien contrainte de déléguer bon nombre des activités des Folies Sorcières à Roy. Certes, elle avait une confiance aveugle en lui, tant il avait la fibre des affaires et connaissait le métier. Mais Mildred tenait tout de même à marquer son territoire, de peur de se faire doubler définitivement par cet associé si brillant en affaire, et si dangereusement influent dans la Voie des Miracles. Car si dans ce duo gagnant-gagnant, la multimillionnaire avait toujours entretenue une relation de confiance presque complice avec son petit Roy ; Un évènement funeste avait depuis peu bouleversé ses certitudes, au point de lui faire éprouver des craintes pour sa propre sécurité... et ce à juste titre.

L'évènement en question était la mort d'un certain James Smith. Ou plutôt devrions nous dire l'assassinat de celui-ci des mains mêmes de Roy Calder. En plus d'être l'époux de sa meilleure amie, Eden Rosebury, la délicieuse reine de la pâtisserie sorcière ; James était sans conteste l'un des clients les plus assidus des Folies Sorcières, un fêtard alcoolique, et accessoirement un homme des plus violents... mais aussi un formidable amant secret pour une romancière toujours en quête de débauche. Car oui, Mildred Magpie dissimulait un sale petit secret inavouable, dont elle était très loin d'être fière. Celui d'avoir été la maitresse en moult occasion du défunt ami de sa meilleure amie. Tout était allé si vite, qu'elle ne se rappelait même plus exactement de quand et comment avait débuté cette liaison interdite. Pourquoi? Sans doute, aimait-elle cette façon qu'il avait de lui parler mal, sa manière de lorgner dans son décolleté, ainsi que son coté brut de pomme d'ancienne star du Quidditch. Un soir tragique pour un simple panier garni de cupcakes et autres sucreries, l'insatiable et gourmande Mildred Magpie avait vendu son âme et son corps au diable, trahissant sa meilleure amie... Et par la même occasion son si loyal associé.      

L'annonce de la mort de James Smith l'avait horrifiée ; Non seulement, elle perdait un maître incontesté dans l'art de donner la fessée, mais surtout elle craignait que dans un dernier râle, celui-ci n'ait révélé à Roy l'odieuse vérité sur leur liaison. Car en pareil circonstance, elle était clairement en danger. Des semaines durant, elle n'avait plus fermer l’œil de la nuit, de peur qu'un homme comme IgnacioOo ne vienne l'étrangler dans son sommeil. Plus d'un mois venait de s'écouler, et toujours aucun signe avant-coureur d'une quelconque vengeance. Mildred pouvait à nouveau respirer, et se rendre aux Folies sans l'ombre d'une crainte. Elle pouvait également roucouler de plaisir devant les pâtisseries d'Eden, et étreindre chaleureusement et hypocritement sa meilleure cocu d'amie. Tout redevenait presque normal dans sa vie, et elle pouvait s'atteler à des problèmes plus léger. Comme celui de savoir où se cachait son Human Sextoy Toni? Lui qui n'était pas du genre à lui faire des infidélités, et manquer un seul de leur sulfureux rendez-vous.

Mildred avait toutes les raisons du monde de soupçonner son bel étalon italien d'avoir trouver une autre cavalière dont il était éperdument amoureux. En effet, le message anonyme sur son Pear, laissait sous-entendre une éventuelle liaison, et bien d'autres frasques de Toni. Ignorant totalement la source et l’initiateur de ce pear anonyme, Mildred était persuadée que quelqu'un cherchait à l'écarter de son jouet sexuel. Certes, Toni n'était peut-être qu'un vulgaire bouche-trou qui comblait ses manques, mais la sorcière jalouse détestait l'idée de pouvoir être remplacée. Qu'une autre femme puisse la supplanter. Car Toni n'était pas comme les autres gigolos... Déjà Toni ne la faisait point payer, et Mildred avait l'intime conviction qu'il ne vivait que pour ce désir et les délicieux moments charnels partagés. Perdre Toni et cette sensation d'être toujours la plus désirable des femmes lui glaçait le sang. Voila pourquoi, n'ayant plus James Smith à disposition, elle détestait quand Toni et sa virilité n'était pas au garde à vous pour répondre à son appel. Et voila pourquoi également, elle s'impatientait et fustigeait des sous-fifres comme ce Frank...

Immédiatement, l'attitude désinvolte de l'employé de sécurité piqua sa nervosité, déjà bien accentuée par un manque évidant de galipettes enflammées avec son Toni. Oui, elle avait bel et bien entendu des bruits derrière cette porte, elle n'était point sourde! Persuadée de trouver Toni au coté de cette maudite corneille responsable de l'inadmissible message anonyme, Mildred fronça le regard quand Frank osa lui barre le chemin d'une voix grave et sérieuse.

« C’est une des filles, Mildred. Elle est au travail. » répondit-il

A cette réponse consternante et tombant sous le sens, les yeux courroucés de Mildred roulèrent dans leurs orbites, avant qu'elle n'ajoute :

"Vous me prenez pour une imbécile? J'entends bien qu'elle travaille! mais la question est de savoir avec qui??? " croassa-t-elle avec dédain.

Mais le mystère de la porte close n'était pas prêt de se lever quand l'employé de sécurité osa lui faire une remarque qu'elle jugea fort déplacée. Et qui ne répondait absolument pas à sa question...

« Je suis Fergus Avner, sinon. Le second de Roy ? Je comprends que vous soyez en colère Mildred mais vous me manquez un tout petit peu de respect. »

Cette fois-ci, c'est les globes oculaires de la multimillionnaire qui manquèrent jaillir de leurs orbites.

"Vous manquez de respect? Mais pour qui vous prenez-vous? Peut-être que je partage mes activités avec Roy, mais je suis et je reste MILDRED MAGPIE, la tenancière officielle de ce Cabaret magique! Sachez-le! Sans moi vous n'êtes rien! Je suis la mère nourricière! La matriarche qui nourrit toutes la bande d'incapable que vous êtes! C'est à moi que vous devez le respect et non l'inverse! Veillez à ne jamais l'oublier! "

Dans sa peur presque paranoïaque de se voir doubler par Roy, la cogérante de Cabaret chercha à asseoir son autorité sur cet employé un brin trop confiant. Posant les mains sur les hanches, et bombant la poitrine ; Mildred ne tarda pas à cracher son mépris sur le pauvre Fergus. Ruinant définitivement sa fin de journée.

"Bref si je veux vous appeler Frank, Angus, Youki, Casimir ou même La Chose, cela ne vous regarde en rien! Est-ce bien clair, Franky? "

Ce n'était pas un simple employé des Folies qui gagnait une misère qui allait faire la morale à une multimillionnaire!? C'était le monde à l'envers! Braquant un index autoritaire en direction de la chambre aux secrets, Mildred joua alors les impératrices.

"Maintenant, vous allez me faire le plaisir de vous comporter comme le gentil petit employé que vous êtes, et m'ouvrir immédiatement cette porte! " Elle marqua un temps d'arrêt avant d'ajouter un indice déterminant dans son obsession de découvrir les occupants de la dite chambre.  " Obéissez! Vite! Car j'ai toutes les raisons du monde de penser que la gueuse qui me harcèle par messages anonymes se trouve en ce moment même dans cette pièce... Et de surcroit, en compagnie de son Tonino, comme elle se plait à le surnommer! "

Un petit nom qui allait peut-être mettre sur la voie l'agent de sécurité... et l'aiguiller sur les raisons de la vive colère de l'infâme et insupportable Mildred Magpie.


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