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Astrid Lena Grenfell

Astrid Grenfell
Astrid GrenfellLangue-de-Plomb
Messages : 23
Profil Académie Waverly
Astrid Lena Grenfell Icon_minitimeJeu 3 Jan 2019 - 22:19
Astrid Lena Grenfell

"Parfois elle illumine mes journées, parfois elle veut juste faire des plantations bios dans le département et là… On sait pas trop quoi lui dire." Constantine Égalité


Age26 ans
Date de naissance10 avril 1984
Lieu de résidenceAstrid a grandi dans un petit village sorcier qui repose sur l’activité d’une entreprise de fabrication de bois magique, dans le comté de Northumberland. Elle vit depuis quelques années en colocation avec sa petite soeur Olivia, à Londres.

BaguetteBois de chêne blanc, plume de phénix, vingt-huit centimètres, plutôt flexible, une baguette qui qualifie une sorcière loyale, courageuse, intuitive, en grande harmonie avec les forces de la nature.

Animal de compagnieOlivia aurait préféré se contenter du hibou qu’elles partagent pour leurs missives, mais c’était sans compter sur les lubies d’Astrid. Elle est notamment fascinée par les insectes et possède plusieurs cages, qu’elle garde dans sa chambre pour ne pas rendre sa soeur folle. Evidemment, elle leur donne un petit nom à chacun, il y a Ernest le Grinchebourdon, Alfred le Veracrasse, Yolanda la Ciseburine et Barnaby le Billywig, le petit dernier pour qui elle a un petit faible et qu’elle emmène de temps en temps au bureau.


AvatarShannon Purser

AutreNouveau compte personnage de Roy Calder, Dave Marchebank, Abel Laveau, Nasreen Johar, Noah Forester et Kathrina Keller

Curriculum Vitae

Métier / Année d'étudeLangue-de-Plomb
Maison / Ancienne MaisonPoufsouffle

Matières suiviesJe ne suis plus un élève!


Vie associative / hobbies Astrid est impliquée dans des associations de protection de créatures magiques et de défense de l’environnement. Elle a également une carte d’adhérente à l’OFFRE dont elle soutient le combat pour les droits des femmes. Son exercice de chercheuse a développé chez elle des capacités de synthèse et d’écriture qu’elle met volontiers à profit pour écrire des articles et des prospectus, afin de diffuser l’activité de ces organismes militants. Elle y consacre une bonne partie de son temps libre, réservant le reste à sa famille et à ses amis dont font partie ses cultures de plantes. Elle a également un amour pour le chant, un peu plus secret car elle fait ça en autodidacte chez elle, avec son piano, si possible avec pas trop de public, pour se détendre.

Bord politique Astrid a voté FREE d’abord et avant tout parce qu’ils présentaient un programme en faveur des droits pour les créatures magiques, une cause qui lui tient à coeur.

Relation au régime MarchebankElle souscrit entièrement à la politique sociale du gouvernement, qui a réalisé de grandes avancées dans les moeurs, notamment en légalisant l’avortement, le mariage homosexuel, en luttant contre les discriminations des créatures et en promouvant l’égalité des sexes. On aura jamais vu un gouvernement aussi féminin que sous l’autorité de Marchebank et ça, c’est plutôt révolutionnaire chez les sorciers.
Astrid est en revanche un peu moins fan des orientations très libérales du Ministère dans le domaine économique. Elle pense que les ressources devraient être un peu mieux partagées et la consommation débridée moins encouragée. Typiquement, les projets pharaoniques et démonstrateurs comme Leopoldgrad ont tendance à la hérisser très fortement.
Quant au débat sur les libertés, elle est mitigée. Elle comprend et partage en partie les critiques sur le discours tout sécuritaire porté par le régime. D’un autre côté, elle pense qu’un Etat autoritaire et volontariste est plus apte à gérer les défis environnementaux auxquels la société fait face mais qui sont à son goût trop peu présents dans le débat sorcier.


Description physique
« Tu as un joli visage » c’est un compliment qu’Astrid a souvent entendu, et si cela la ravissait petite, maintenant elle esquisse un sourire machinal, davantage pour faire preuve de politesse que pour montrer sa gratitude. Elle a fini par entendre dans cette phrase, aussi sincère soit t-elle, ce qui n’était pas beau chez elle, à savoir tout sauf son visage. Face à son miroir, elle les voit, toutes ces choses qui ne vont pas. Alors, oui, elle a ce joli sourire, ce regard pétillant, ce nez plutôt adorable qu’on a envie de pincer entre ses doigts et ces bouclettes rousses souples et légères. Mais on pourrait mettre deux Kessy Brooks dans ses pantalons et les cuisses de Rosaleen Marchebank dans ses manches de chemisiers. Quant à sa peau désespérément blanche, elle rosit au moindre filet de soleil, ce qui fait un mélange assez affreux avec ses cheveux roux, sans compter toutes ces tâches de rousseur qui, non contentes de coloniser son visage du front jusqu’au menton, s’éparpillent sur ses épaules, ses bras, son dos, comme un sac de poussière renversé. Il y a des parties de son corps qu’elle ne montre presque jamais, comme ses jambes. Elle déteste ses cuisses flasques, ses genoux disgracieux, ses mollets boudinés.

L’hiver est sa saison préférée, parce qu’elle peut masquer tous ses complexes derrière des couches épaisses de vêtements. Ils ne sont pas toujours à sa taille, car elle n’est pas seulement large, elle est aussi grande, ce qui complique la tâche de trouver des vêtements bien coupés pour elle. Les seuls moments où elle s’autorise à porter des robes sont ceux où elle peut porter des collants opaques avec. Malgré tout, elle essaye de mettre des choses jolies, des chemisiers fleuris, des pantalons en tweed, des foulards colorés autour du cou, des accessoires dans les cheveux, pour ne pas se descendre totalement devant son miroir le matin. Elle a besoin d’avoir confiance en elle avant d’aller au travail ou tout du moins, donner l’impression qu’elle en a.


Caractère
Le Choixpeau Magique ne s’est pas trompé en envoyant Astrid à Poufsouffle car elle a su en honorer le blason. Tenace et consciencieuse, elle a toujours développé un véritable goût pour le travail bien fait. Sa détermination aurait pu l’envoyer à Gryffondor mais c’est une force qu’elle n’a acquise que plus tard, à force de désillusions dans sa vie. Petite, Astrid était plutôt une fille timide, désireuse de se conformer aux volontés des gens autour d’elle. En grandissant, elle a appris à s’affirmer et surtout, à se protéger. Elle a trop souvent fait l’erreur de faire trop vite confiance à des personnes qu’elle connaissait peu, galvanisée par l’attention qu’elles semblaient lui porter et cela s’est retourné contre elle.

Elle a tiré de cette période de sa vie une certaine prudence, voire méfiance, dans son rapport aux autres. Astrid met beaucoup de temps avant de s’impliquer dans une relation, elle garde toujours une forme de distance polie avec les gens. Elle s’assure de les mieux connaître avant qu’ils ne la connaissent. Elle dévoile peu d’elle-même mais se montre très à l’écoute de ce que ses interlocuteurs peuvent dévoiler d’eux-mêmes, ce qui peut se faire assez facilement, car Astrid est le genre de personne qui inspire confiance. Il n’y a pas besoin de la côtoyer longtemps pour voir qu’elle dégage quelque chose de presque maternel dans son attitude : elle parle avec un certain tact, elle garde un oeil sur tout ce qui se passe et sur tout le monde et elle fait preuve d’une redoutable efficacité quand il s’agit d’organiser et de cadrer tout un troupeau.

Elle s’est donc taillée une réputation de maman au Département des Mystères, mais le genre de maman qui ne vous laisse jamais en paix, vérifie toujours si vous avez bien fait vos devoirs, vous rappelle tout ce que vous ne devez pas oublier et vous gronde si quelque chose n’a pas été fait. Elle aime quand les choses filent droit, alors elle n’hésite pas à faire preuve d’autorité quand il le faut. Cette force de caractère est aussi ce qui fait d’elle une jeune femme engagée dans de multiples causes, du féminisme à l’écologie en passant par la défense des créatures magiques. C’est le genre de sujets sur lesquels elle peut s’exprimer avec passion pendant des heures, avec l’entêtement qui la caractérise : Astrid aime avoir toujours raison.

Mais ce militantisme ne se retrouve pas systématiquement dans tous les combats de sa vie. Parfois, Astrid peut se révéler être la reine des discours qu’elle ne s’applique pas à elle-même. Ainsi, elle peut très vite se retrouver à encourager les autres qui ont du mal à s’accepter tels qu’ils sont et s’impliquer dans cette lutte. Mais ce qu’elle ne se dit pas, c’est qu’elle vit à travers eux un combat qu’elle n’arrive pas tout à fait à mener pour elle-même, car elle est bourrée de complexes qu’elle peine à dépasser. Elle a tendance à s’entourer de personnes qui ne sont pas tout à fait dans les normes sociétales, pas seulement parce qu’elle les comprend, mais aussi parce que ça la rassure de ne pas être seule à mener un combat identitaire difficile. Cette ambivalence est omniprésente chez elle, elle est régulièrement victime de grossophobie et tout en sachant que personne n’a aucun droit de lui faire des remarques, elle ne peut pas s’empêcher de ne pas aimer ce qu’elle voit devant son miroir.


Histoire
5 septembre 1995

« Mettez votre main droite au-dessus du balai et dites « Debout ». Allez, d’une voix bien forte ! »

Ce fut une main assurée qu’Astrid tendit vers l’un des balais de la réserve de Poudlard, mis à disposition des première année. Elle savait comment faire, son grand frère le lui avait déjà appris. Pas peu fière d’avoir récupéré son balai du premier coup, elle regarda autour d’elle pour voir où en étaient ses autres camarades. Les injonctions se multipliaient de plus en plus fortes, sans que la moitié des élèves présents ne parviennent à réaliser l’exercice. Malheureusement, Astrid n’eut guère le temps de s’imaginer en train de voler triomphalement, vêtue des couleurs jaune et noir de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle car ses rêves de grandeur furent très vite fauchés par la voix nasillarde de son voisin :

« Avec des fesses aussi grosses, il va pas rester longtemps debout, ton balai… »

Un des garçons en face d’eux se mit à ricaner, validant le sens de l’humour pitoyable de son copain. Astrid ne les connaissait même pas, la seule information qu’elle avait sur leur compte était la cravate vert et argent qu’ils arboraient et leurs sourires mesquins. Stupéfaite et surtout blessée par cette approche aussi violente que gratuite, la jeune fille fut incapable de répondre quoi que ce soit. Sa sidération l’empêcha de réfléchir et de trouver la réponse adaptée sur le coup mais elle n’eut pas à se ridiculiser très longtemps. Une autre fille de Serpentard à ses côtés, qui avait visiblement suivi leur échange, intervint à sa place :

« Avec une tête aussi vide non plus, McNair. 
-Non mais je t’ai pas parlé, toi.
-C’est marrant, je crois que personne ne t’a parlé non plus et que tu as ouvert ta bouche tout seul.
-Fais pas la maligne, tu vas le regretter, sale moche !
-Wahou, ce sens de la répartie est vraiment stupéfiant. »

Elle portait son balai à la main, probablement récupéré du premier coup, étant donné l’expression d’ennui qu’elle affichait sur son visage. Elle ne daigna même pas accorder un regard au garçon qui rougissait de colère à vue d’oeil. Quoiqu’il eût en tête, Madame Bibine fut assez réactive pour l’empêcher de faire :

« Vous deux, cessez vos bavardages ! Vous voulez une retenue dès votre première semaine de cours ? »

La réprimande eut l’effet escompté, le silence retomba. Quand le professeur fut assez loin, Astrid osa observer sa voisine d’un peu plus près en tournant discrètement le regard vers elle. Ses yeux sombres tombaient sur des cernes marquées, son nez paraissait plus grand que la moyenne dans ce visage anguleux à moitié mangé par de longs cheveux noirs fins. Avec son expression morne, elle n’avait pas l’air plus sympathique que ses deux camarades mais il n’empêchait qu’elle était venue à son secours alors Astrid souffla à son adresse :

« Merci… »

Elle douta un instant d’avoir été entendue car la Serpentard n’eut aucune réaction. Elle se força à surmonter sa timidité en lui demandant, un peu plus fort :

« Comment tu t’appelles ? »

Il y eut quelques secondes de flottement, mais cette fois Astrid fut convaincue d’avoir été entendue car son interlocutrice avait brièvement levé les yeux vers elle.

« Raven.
-Moi c’est Astrid. »

La jeune fille haussa les épaules et à nouveau, le silence se fit.


****

10 avril 1998

En entendant les coups frappés à la porte de sa chambre, Astrid s’empressa de passer ses doigts sur ses joues humides. Après son petit coup d’éclat, il fallait s’en douter, quelqu’un s’était senti obligé de monter la voir. Elle ne pouvait jamais être tranquille dans cette maison, personne ne comprenait qu’elle avait simplement besoin d’un peu d’air, parfois. Elle renifla, se redressa sur le bord de son lit en demandant avec une certaine mauvaise volonté dans la voix :

« Qui est-ce ?
-C’est moi, petite fleur. »

Il n’y avait qu’une seule personne pour continuer de l’appeler avec ce petit surnom alors que quand même, elle venait d’avoir quatorze ans, elle était une grande fille. Astrid soupira, le poids de son irritation se soulevant de ses épaules alors qu’elle répondait :

« Tu peux rentrer… »

Son père entra dans la pièce avec son sourire habituel, plein de bonhomie, contre lequel il était difficile d’éprouver quelque contrariété que ce soit. Il prit place juste à côté de sa fille et au moment où il posa sur son épaule sa large main épaisse comme celle d’un ours qui paraissait être le poids et la douceur d’une plume, Astrid craqua immédiatement :

« Avant que tu parles, je sais que je n’aurais pas dû parler comme ça à maman. J’irai m’excuser tout à l’heure. »

Astrid détestait l’image qu’elle renvoyait d’elle-même à cet instant, celle d’une gamine capricieuse qui criait sur sa mère pour la moindre contrariété, cela ne lui ressemblait pas. Sa mère avait des défauts, qui l’insupportaient parfois, ce n’était donc pas la première fois qu’elles avaient un échange sous tension mais jamais Astrid ne s’était permise de franchir les limites de l’insolence. Elle n’avait pas du tout envie de se disputer avec son père aussi alors elle se fit penaude mais contrairement à ce qu’elle pensait, il n’y eut que de la douceur dans sa voix :

« Je sais que tu le feras. Je viens te voir parce que tu n’as pas l’air bien aujourd’hui… »

Les épaules d’Astrid s’affaissèrent légèrement mais elle ne répondit rien. Elle ne savait pas comment lui dire qu’il avait tout à fait raison, elle ne savait même pas si elle avait envie d’en parler.

« Je n’aime pas te voir comme ça, encore moins le jour de ton anniversaire, ma chérie.
-Ça va, Papa… 
-C’est parce que tes amies n’ont pas pu venir ? Comment s’appellent t-elles déjà ? Hannah et Penny ? »

Elle dut lutter pour ne pas laisser les larmes la gagner de nouveau, alors même qu’elle se répétait inlassablement depuis le début des vacances que ces filles ne méritaient pas son attention. Elles étaient sensées passer quelques jours chez elle, pour fêter son anniversaire. En descendant du Poudlard Express, Astrid avait dû inventer une excuse pour justifier leur absence auprès de ses parents. Elle n’aimait pas leur mentir mais c’était toujours mieux que de révéler la triste vérité, celle que leur fille s’était faite humilier et trahir par les deux personnes qu’elle considérait comme ses amies les plus proches. Astrid les avait surprises dans une conversation qu’elle n’était pas sensée écouter avec une autre fille de l’année au-dessus et elle avait l’impression que certaines phrases resteraient à tout jamais gravées dans son esprit. « Non mais elle est gentille comme fille mais il ne la remarquera jamais ». « Bah c’est sûr que physiquement, elle est clairement pas dans sa ligue quoi… Puis faut l’avouer elle est un peu fayote, c’est pas son genre de fille ». « Après, c’est pratique d’être proche d’elle, on va pas mentir, elle est super forte dans toutes les matières, haha ! ».

Elle se sentait tellement ridicule d’avoir accordé sa confiance à ses deux camarades de dortoir jusqu’à leur faire des confidences très personnelles sur ce qu’elle pensait d’Eliott Warlock, un garçon de leur promotion à Gryffondor. A leur âge, c’était difficile d’avouer un crush. Pour Astrid, qui manquait déjà cruellement de confiance en elle, c’était carrément une épreuve. Pourtant, elle avait si facilement lâché l’information auprès de Penny et Hannah, au détour d’une soirée confidences entre filles, dans leur dortoir. Elle avait été si stupide, elle avait toujours senti au fond d’elle-même qu’elles étaient deux garces, pas vraiment des bonnes personnes. La triste vérité était qu’elle avait malgré tout tenté d’attirer leur attention, parce qu’elles étaient exactement le genre de filles jolies et populaires dont elle rêvait d’être proche, au fond d’elle. Elle s’était imaginé que leur faire quelques confidences la rendrait intéressante. Quelle idiote !

Elle se sentait encore plus ridicule d’accorder de l’importance à une telle histoire. Ce n’était rien que ses parents avaient besoin de savoir, elle les connaissait, ils s’inquiéteraient et cela n’en valait vraiment pas la peine. Astrid se blottit contre son père, enfouissant son visage dans son pull pour oublier qu’elle retournerait à Poudlard dans à peine une semaine, plus seule que jamais.

« Oui, c’est pour ça. Ça me rend un peu triste, c’est tout. Ça va passer. »

****

25 avril 1998

Les alcôves du premier étage, très tranquilles en fin d’après-midi, faisaient partie des endroits dans lesquels Astrid aimait le plus se réfugier, quand elle avait un moment de pause. Elle était sensée avoir cours d’Etude des Runes mais le professeur Babbling était souffrante et avait dû annuler son cours à la dernière minute, pour le plus grand bonheur des élèves qui n’attendaient que ce genre d’occasions pour sortir flâner dans le parc. Par chance, c’était une journée ensoleillée mais Astrid n’avait pas voulu suivre ses camarades. Chacun avait déjà sa petite bande d’amis et la simple perspective de devoir faire des efforts pour s’incruster et s’intégrer dans l’une d’elle serrait son estomac d’angoisse. Elle n’avait plus envie de se conformer aux attentes de qui que ce soit pour être acceptée, jouer les pimbêches en compagnie de filles qui se moquaient d’elle dans son dos lui avait servi de leçon. Elle n’était pas si mal, seule, elle était tranquille, elle pouvait lire, assise dans son alcôve, sans risquer d’être dérangée ou de recevoir une remarque désobligeante qu’elle n’avait pas demandée…

Des bruits de pas, comme une course affolée, la firent lever les yeux de son livre. A ce moment-là, elle aperçut une espèce d’éclair noir qui passa près d’elle et dut se retourner pour voir la silhouette d’une élève se glisser dans un retournement du mur, cherchant de toute évidence à se cacher de quelque chose. Astrid n’eut pas à se demander très longtemps de quoi, ou plutôt de qui, en voyant débarquer la carrure massive de leur professeur d’art de la magie noire, charmante nouvelle matière qui leur était dispensée cette année. Pétrifiée avant même qu’il ne parle, Astrid fut incapable de se lever de sa banquette quand il l’agressa en s’exclamant :  

« Toi là ! Tu n’as pas vu une élève maigrichonne passer dans ce couloir ? »

Le premier réflexe d’Astrid fut de vouloir dire la vérité, mais elle se retint de justesse. Amycus Carrow était connu pour faire subir des sévices corporels aux élèves en retenue. Astrid ne l’avait jamais subi ni même vu mais elle n’en avait pas besoin pour savoir que c’était vrai. Même en cours, cet homme maltraitait ses élèves, par des insultes, parfois des sortilèges. C’était la première fois qu’elle le voyait aussi rouge de colère et quoiqu’ait fait l’étudiante qu’il poursuivait, Astrid n’avait pas du tout envie d’être celle qui lui aurait permis de se défouler sur elle.

« Je… Non, professeur, je n’ai vu personne. 
-Cette saleté de Sang-de-Bourbe ! »

L’insulte fit littéralement sursauter Astrid. Sans un mot supplémentaire, elle laissa le professeur furibard faire demi-tour. Quand elle fut certaine qu’il était assez loin, elle se leva de sa banquette et se dirigeait vers l’étudiante, quand sa voix s’éleva, dans un murmure :

« Il est parti ?
-Oui, tu peux sortir… »

Astrid n’était pas certaine de son identité car elle n’avait que rapidement entraperçu son visage. Elle ne s’était pas trompé. C’était bien Raven, dont le visage était plus pâle encore que d’habitude, mais elle arborait toujours son fidèle air renfrogné, accentué par ses yeux tombants, entourés d’un épais trait de crayon noir.

« Quel taré ! »

Essoufflée par sa course, elle se dirigea vers l’alcôve qu’occupait encore Astrid quelques secondes plus tôt pour s’asseoir. Curieuse, la Poufsouffle la suivit, d’un pas lent, s’arrêtant debout face à elle.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
-Il a voulu me prendre pour son cobaye de service pour montrer un de ses sorts tordus en classe, répliqua t-elle avec une grimace.‘Me suis pas laissée faire, je lui ai craché au visage puis je me suis enfuie de son cours de merde. »

Les sourcils d’Astrid se haussèrent légèrement, en partie horrifiée par cette scène qu’elle lui rapportait -mais qui faisait malheureusement partie de leur quotidien, maintenant- et surtout surprise par l’audace dont sa camarade avait fait preuve pour s’en sortir. Carrow s’en était pris à la mauvaise étudiante, cette fois. D’habitude, il préférait choisir les élèves qui s’opposaient frontalement à ses principes en se revendiquant de « l’Armée de Dumbledore », ce qui n’était, à la connaissance d’Astrid, pas le cas de Raven. Interloquée, elle s’enquit :

« Pourquoi il t’a choisie toi ?
-Serpentard et née moldue. C’est un paradoxe qui plaît pas à tout le monde, à commencer par lui et sa psychopathe de soeur.
-Oh… »

C’était une information qu’elle ignorait. Comment aurait t-elle pu le savoir, de toute manière, ce n’était pas le genre de choses qui étaient écrites sur le front des gens et Raven était plutôt secrète et solitaire, comme fille. Elle n’inspirait pas vraiment l’envie de lui parler ou de l’approcher et les professeurs la reprenaient souvent pour son insolence. Ce n’était pas la première fois qu’Astrid s’attardait sur l’étrange aura qu’elle dégageait. Pour une raison qui tenait peut-être au fait qu’elle l’avait défendue face à des moqueries une fois, elle s’était plusieurs fois demandé ce qui se passerait si elle l’approchait, sans jamais oser. A cet instant, pour la première fois, elle lui semblait accessible. Poussé par un élan, Astrid s’approcha pour s’asseoir à ses côtés.

« On devrait pas rester là. Il pourrait revenir…
-Ne t’en fais pas, si ça arrive, je pense que je suis assez grosse pour que tu puisses te cacher derrière moi. »

Elle sentit sur elle le regard curieux de Raven qui observa le silence un court instant. Elle se tourna vers elle pour se justifier, en haussant les épaules :

« J’ai l’habitude des moqueries, maintenant, à force qu’on me donne des surnoms comme Astrid-gros bide… »

Un pouffement de rire échappa à Raven, ce qui fit froncer les sourcils de la rouquine.

« Quoi ? Tu trouves ça drôle ?
-Bah ouais. Pas toi ? Franchement, des conneries pareilles… Faut juste en rire. »

Nerveusement d’abord, Astrid finit par se laisser gagner par l’hilarité de son interlocutrice, qui riait probablement à moitié pour évacuer la tension de ce qu’elle venait de vivre dans cette salle de classe. Elle n’avait pas tort, finalement. Ce surnom ne lui avait jamais paru si ridicule et dérisoire que maintenant qu’elle en riait.

****

12 février 2006

Astrid avait toujours mis un point d’honneur à aller de l’avant dans sa vie. Ses mésaventures adolescentes lui avaient appris à trouver des ressources insoupçonnées en elle pour se relever, quoi qu’il arrivait. Elle faisait ses choix rapidement, elle s’y tenait. Au fond d’elle, inconsciemment, elle ne voulait pas devenir comme sa mère, incapable d’assumer la moindre décision, rechignant à se lancer dans la moindre entreprise, par peur d’échouer. Pour la première fois, elle avait l’impression que sa machine s’était enrayée. Cette fois, Astrid ne voyait aucun chemin devant elle dans lequel s’engager tête baissée. Elle se sentait retenue sur place, par cette enclume qui semblait peser dans son estomac et l’empêchait de quitter ne serait-ce que son lit. Paralysée, incapable de bouger, comme si toute forme de volonté l’avait quittée. Le sentiment de néant, total. C’était le pire.

Elle tournait le dos à la porte de sa chambre alors elle ne vit pas qui fut à l’origine du grincement à un moment qu’elle fut incapable de replacer dans une ligne temporelle. Etait-ce lundi ? Ou jeudi ? Le matin, l’après-midi ? Elle n’en savait rien. Elle aurait une vague indication du moment de la journée quand elle aurait trop faim pour continuer à rester dans cette position et serait forcée de se rendre dans la cuisine. La main de sa soeur se posa sur son épaule. Elle ne l’avait même pas sentie s’installer sur son lit.

« Ça fait une semaine que tu es au lit, tu m’inquiètes… »

Même parler lui demandait des efforts, se rendit compte Astrid, alors que tout son être protestait contre ce début de conversation. Elle aurait de toute manière été bien incapable de poser des mots sur ce qui se passait. Cela ne lui était jamais arrivé de se retrouver coincée dans un blocage tel qu’il allait jusque avoir des répercussions dans son corps. Olivia, qui caressait doucement son dos, la relança avec une autre question :

« Tu veux que je voie avec le médicomage s’il peut prolonger ton arrêt maladie ? »

Cette fois-ci, Astrid daigna produire un son qui semblait dire « non » et le silence s’imposa à nouveau, comme une épaisse barrière. La petite main de sa soeur était chaude, rassurante. Sa présence, même silencieuse, lui faisait du bien. Elle ne parlait à personne depuis des jours, elle n’avait même pas répondu au dernier hibou de Raven. Nul doute qu’elle allait bientôt débarquer avec cette espèce d’indélicatesse qui la caractérisait et qui lui ferait probablement du bien aussi, mais d’une autre façon. Une première phrase franchit la barrière de ses lèvres, au bout d’une interminable hésitation :  

« J’ai écrit ma lettre de démission, tout à l’heure.
-Oh ma belle… C’est à ce point ? »

Oui, songea la jeune femme sans le dire. Elle ne désirait plus s’acharner davantage dans cette entreprise infernale qui lui demandait une performance folle, pour des résultats si peu gratifiants. Elle n’arrêtait pas de repenser à son parcours après Poudlard, de chercher quel était le mauvais choix qu’elle avait fait. Est-ce que ses études d’alchimiste la condamnaient forcément à travailler pour ce genre de grosse boîte qui n’avait pas grand-chose à faire de leur éthique et du bien-être de leurs employés ? Que de combats inutiles elle avait mené pour chercher à pousser plus loin des études sur la nocivité des potions qu’ils recevaient au laboratoire. Son patron se torchait littéralement le derrière avec ses rapports… S’ils donnaient des notes trop basses, plus aucun industriel ne se tournerait vers eux pour faire étiqueter leurs produits, lui répétait t-il inlassablement.

Elle ne s’attendait pas à cela quand elle avait postulé. Elle ne s’attendait pas non plus à une charge aussi massive de travail et de pression, difficile à gérer pour elle qui était trop consciencieuse pour accepter de bâcler la moindre tâche. Elle ne correspondait pas aux attentes de la firme ETIC et la firme ne correspondait pas aux siennes non plus. Avant qu’elle n’ait eu le temps de réaliser cela, un matin, elle s’était rendue compte qu’elle n’arrivait pas à se lever de son lit, que ce blocage était véritablement d’ordre physique. Son corps avait tout simplement décidé de dire stop, brutalement, comme un dernier violent cri d’alerte.

« Tu devrais rentrer quelques jours chez papa et maman. »

*Oui je le ferais*. Les lèvres et les yeux d’Astrid restaient toujours obstinément fermés.


*****

13 janvier 2008


« Papa, il faut qu’on dépose une plainte contre l’entreprise Égalité & Co. »

Astrid ne s’était jamais autant félicitée d’avoir quitté son ancienne boîte qu’en ce jour où elle voyait leur nom inscrit dans un article dénonciateur de la Gazette. Elle n’avait jamais été aussi en colère non plus. Quelle bande d’ordures ! Elle n’était pas tellement surprise, c’était ça le pire, elle connaissait le mode opératoire d’ETIC. Et puis, au fond d’elle, elle avait toujours eu l’intuition que cette mystérieuse maladie des voies respiratoires que son père avait contracté un an plus tôt était liée à son travail chez son entreprise de fabrication de bois magique, malgré les affirmations contraires du médicomage.

« Enfin, Astrid, retire au moins ton manteau, il est trempé ! »

Son introduction plutôt cavalière dans le salon de ses parents surprit son père qui était assis à son fidèle fauteuil rapiécé. Astrid n’avait pas pris le temps de retirer son manteau, comme le signalait sa mère qui venait de lui ouvrir la porte. Elle avait attendu toute la journée de quitter le département des Mystères pour pouvoir transplaner dans le jardin de ses parents.

« De quoi tu parles, chérie ?
-Tu n’as pas lu la Gazette ce matin ? L’article sur Nimbus. »

Elle extirpa de sa poche le papier à moitié chiffonné, tant elle l’avait déplié et replié dans la journée et le jeta sur la table basse.  

« J’ai lu mais pourquoi tu parles de porter plainte ?
-Mais enfin, l’article est clair, papa, il a clairement été établi par des analyses qu’il y a un lien de cause à effet entre les potions Malefoy de traitement magique du bois et la Consumeuse contractée par les ouvriers !
-Mais chérie… Je n’ai pas la Consumeuse. Le médicomage affirme que c’est d’origine génétique, je te l’ai dit des dizaines de fois.
-Oui enfin, c’est d’origine génétique ou mystérieuse jusqu’à ce qu’on découvre que c’est en fait lié à autre chose… »

Astrid voyait peut-être le mal partout, mais elle ne pouvait se débarrasser de cette profonde intuition au fond d’elle-même. Après son burn-out qui l’avait faite démissionner d’ETIC, elle avait pris le temps de se poser, de s’instruire, de s’ouvrir un peu plus au monde qui l’entourait, de réfléchir à ce qu’elle voulait faire. Elle avait trouvé tout le temps de s’impliquer dans ses associations qu’elle suivait déjà depuis un moment, parce qu’elle avait toujours eu une conscience alerte et un certain amour pour l’environnement. Elle était entrée au Département des Mystères en espérant pouvoir apporter des réponses tangibles, des réponses véritablement scientifiques et non influencées par des espèces de magouilles politico-économiques à toutes les questions qu’elle se posait. Quand on commençait à ouvrir les yeux sur la catastrophe écologique du monde aussi bien sorcier que moldu, c’était difficile de les refermer… Quitte à passer pour quelqu’un d’inutilement suspicieux.

« Écoute, Égalité & Co se font fournir leurs produits par des industriels français, les entreprises Malefoy n’ont rien à voir dans leur business, soupira son père.
-Entreprises Malefoy ou pas, c’est la même merde chimique partout, crois-moi, je sais ce que je dis. »

D’un geste brusque, Astrid ramassa le journal sur la table de chevet, prête à faire demi-tour. Elle avait une lueur dans le regard quand elle déclara :

« Je m’en charge. Je vais les obliger à faire analyser toute leur chaîne de fabrication, même si ça doit me prendre des années de recours en justice. »

Tant pis si c’était l’entreprise du frère de son supérieur. Constantine n’avait pas intérêt à lui en tenir rigueur. Quand elle avait décidé de casser des mâchoires pour une cause qu’elle estimait juste, personne ne pouvait se mettre sur son chemin.

FIN



Famille et entourage
Simon Grenfell - Père, 59 ans, ouvrier
S’il y a une chose que Simon a transmis à chacun de ses enfants, c’est sa persévérance. Quand il se fixe un objectif, il ne compte pas le temps, il se donne seulement les moyens d’y parvenir dans le respect des règles de l’art. Ce n’est pas le genre d’homme à faire du bruit inutilement mais plutôt à tracer patiemment sa route, en évitant de se faire remarquer. Astrid est très proche de son père qui a toujours été son confident privilégié depuis sa plus tendre enfance.


Bethany Grenfell, née Brenton - Mère, 54 ans, femme de ménage
Astrid aime profondément sa mère, malgré la liste de défauts qui ont tendance à l’horripiler chez elle. Bethany est bordélique, totalement tête en l’air, elle oublie la moitié de ce qu’elle doit faire. Elle a toujours peur de mal faire et a tendance à préférer ne pas faire plutôt que prendre le risque de se tromper. Elle a eu de longues périodes de chômage volontaire où elle restait à la maison pour s’occuper de ses enfants mais il s’est avéré qu’elle était une mère au foyer qui avait grand mal à gérer tout le quotidien de ses trois enfants, malgré toute la bienveillance et la bonne volonté qu’elle peut avoir. Enfant du milieu, très vite mature et responsable, Astrid s’est un peu construite en tant que « palliatif » de sa mère. Elles ont une relation parfois conflictuelle, Astrid pense qu’elle ne fait pas assez d’efforts et se cherche trop d’excuses. Elle en a tiré une faible tolérance les gens qui doutent en permanence, ne prennent pas de risque pour accomplir ce qu’ils veulent. Prendre son indépendance lui a fait beaucoup de bien, à elle et à sa relation avec sa mère.


Tobias Grenfell - Frère, 30 ans, journaliste animalier
Aîné et seul garçon de la fratrie, Jonas a toujours eu ce privilège assez agaçant aux yeux d’Astrid d’avoir la paix. On ne demande rien aux garçons, on les laisse faire leur vie dans leur coin et on leur donne très vite de l’indépendance. Aussi bienveillants soient ses parents dans l’éducation qu’ils ont transmis à leurs enfants, Astrid leur reproche un certain paternalisme qui fait qu’elle a toujours été plus surveillée et protégée que son grand frère. Elle est parfois en conflit avec Jonas sur ce sujet car il ne voit « vraiment pas de quoi elle se plaint », globalement. En même temps, il est un peu déconnecté de la réalité en permanence, c’est à se demander s’il ne vit pas sur une autre planète, parfois. Elle n’est pas aussi proche de son frère qu’elle peut l’être de sa soeur, mais ils ont malgré tout des centres d’intérêts communs : Astrid est la première lectrice et première fan des articles de son frère.


Olivia Grenfell - Soeur, 23 ans, graphiste
Les deux soeurs Grenfell ont une relation plutôt fusionnelle, même si, du côté d’Astrid, c’est une relation sous-tendue par une certaine dose d’envie. Elle admire autant qu’elle jalouse cette capacité qu’a Olivia à briller partout où elle va et s’attirer l’affection des gens d’un simple sourire. Il faut dire qu’elle est tout ce qu’Astrid n’est pas : sociable, confiante en elle, super mignonne et toute fine.


Raven Addams - Meilleure amie, 26 ans
Raven a été une rencontre essentielle dans la vie d’Astrid pas seulement parce qu’elle a été sa première amitié sincère mais aussi parce qu’elle l’a peu à peu guidée vers son acceptation de soi. Bourrue, provocatrice et plutôt anti-conformiste, elle a une force de caractère qui force le respect et qui l’a forgée comme une personne solide, malgré son cruel manque de repères parentaux stables. Peu importe, Raven a trouvé sa famille ailleurs, elle est presque la quatrième enfant des Grenfell, tant elle est inséparable d’Astrid.


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nom: "Astrid Grenfell",
statut_perso: "PJ",
img_prez: "https://i.servimg.com/u/f29/20/01/45/17/27-str10.jpg",
qualif_pres: "Langue-de-Plomb",
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description: "Chercheuse au Département des Mystères, impliquée dans de multiples causes militantes, Astrid est une érudite engagée. Sa force de caractère et ses multiples talents qu'elle déploie dans son travail masquent une autre Astrid dans l'intimité, celle qui est timide en société et pleine de complexes.",
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Comment avez-vous trouvé le forum? (topsite, partenariat, forum de pub, google…)Par piston de moi-même qui y suis depuis six ans

Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire? Les viles trames et le ship, toujours.


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Astrid Lena Grenfell Icon_minitimeDim 6 Jan 2019 - 20:26
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Nora WeaverProfesseur de Soins aux Créatures Magiques
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Astrid Lena Grenfell Icon_minitimeDim 6 Jan 2019 - 21:45
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