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No Lie [Robin & Vils mafieux]

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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeMer 10 Mai 2017 - 0:40
8 décembre 2009

No Lie [Robin & Vils mafieux] Matias10
Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

« Ca suffit comme ça. Il ne parlera pas, il a tout oublié. »

Aucune contrariété ne se lisait pourtant sur le visage lisse, presque souriant du mercenaire, en voyant que son opération ne prenait pas la tournure voulue, malgré les multiples sortilèges de Legilimancie. Les deux hommes qui l’accompagnaient rangèrent poings et baguettes, puis se reculèrent docilement à l’ordre de leur chef de bande. Son regard glissa sur les belles contusions visibles sur le visage de sa victime, auprès de laquelle il s’agenouilla, pour se mettre à sa hauteur. Son sourire s’accentua, tandis qu’il prenait son ton doucereux et détestable :

« Tu n’as plus rien dans le crâne, pas vrai ? Ils ont bien fait leur boulot, à Skye. Un vrai bazar, dans ton cerveau, dommage que tu ne puisses pas vraiment t’en rendre compte. Je ne sais pas comment qualifier ça, hum, fit t-il mine de réfléchir. J’hésite entre la boucherie et le travail d’artiste… Deux notions très proches, cela dit. »

Ousman posa une main sur l’épaule affaissée de l’ancien faussaire de baguettes, qui restait parfaitement muet. Il aurait eu du mal à parler même s’il l’avait voulu : sa mâchoire était gonflée par les coups. Le mercenaire se redressa de toute sa hauteur, croisa les bras en toisant sa victime.

« Bien, je ne vais pas perdre davantage mon temps avec toi, MacFarlane. Sans bouger la tête, il lança à l’adresse de ses coéquipiers. Trouvez-moi sa soeur. »
*****

No Lie [Robin & Vils mafieux] 255a2210No Lie [Robin & Vils mafieux] Wallpa10
Aba & Duma Diakho, mercenaires

Paradoxalement, il était plus simple de percer la sécurité des Folies Sorcières à un moment de la journée où il y avait peu de monde, plutôt que lorsque la soirée battait son plein. On aurait pu penser que la foule et l’effervescence aidait à ne pas se faire remarquer, mais c’était sans compter sur les nombreuses rondes parfaitement bien rôdées des Veilleurs, conscients qu’il s’agissait du moment idéal pour un client de « s’égarer » ou un intrus de s’introduire. Les informations que les deux frères mercenaires avaient reçues étaient formelles : inutile de tenter quoi que ce soit entre vingt heures et quatre heures du matin.

Ils n’avaient reçu que peu d’instructions de leur employeur, mais très précises, tout juste ce qu’il leur fallait pour réaliser leur coup, sans se faire repérer. Les horaires de travail des MacFarlane, au cabaret, toute leur petite routine, et la position des vigiles sur leur chemin, entre autres. Le petit matin, aux premières lueurs du jour, était le moment où Robin quittait ses clients de nuit. Un tour dans la loge des danseuses, et elle pliait ses affaires jusque la soirée suivante. L’activité du cabaret n’était pas complètement retombée, ce qui leur laissait une certaine marge de manoeuvre pour éviter d’attirer l’attention. Les deux professionnels de la traque suivirent le plan prévu et se fondirent grâce à un charme de Camouflage dans la tapisserie d’un des étroits couloirs du cabaret, où ils savaient que leur proie passerait sur son chemin du retour.

Dans une routine qu’ils avaient l’habitude d’exécuter ensemble, ils attendirent que la jeune femme les ait dépassés sans le savoir avant de rompre leur sortilège et se détacher du mur. Leur méfait se fit dans le plus grand silence, et la plus grande traîtrise. La danseuse n’aurait pu se saisir d’aucune ouverture. Aba lui lança dans le dos un Stupéfix informulé, pendant que Duma amortissait la chute d’un deuxième sortilège pour étouffer le bruit de sa chute. Le plus difficile restait à faire : cacher le corps et revenir dans le local technique où ils s’étaient enfermés, telles deux ombres parfaitement silencieuses…
*****

No Lie [Robin & Vils mafieux] Matias10
Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

« Enervatum. »

La figure d’une proie au réveil était délectable. D’abord l’étourdissement. Puis l’incompréhension. Et, le meilleur moment, la réalisation… Ah, voilà, elle y était. Accroupi face à la jeune femme ligotée à même le sol, Ousman ne perdit pas une miette de la façon dont son visage se transforma. Un bâillon autour de la bouche l’empêchait de parler, mais son expression faciale suffisait à tout exprimer. Cela lui suffisait amplement. Le mercenaire n’aimait pas les bavardages inutiles -sauf les siens propres- il n’attendait jamais aucune parole de la part de ses victimes que celles qu’il cherchait à leur arracher. On le payait pour ça, après tout.

« Bonjour ! Je me présente. A défaut de pouvoir lui serrer sa main prise dans un Incarcerem, l’homme posa une main amicale sur son épaule. Ton pire cauchemar. Pour un temps plus ou moins long, ça dépendra de ta coopération. Tutut, je sais que tu meurs d’envie de me répondre, mais chaque chose en son temps... »

Il se leva et se recula de son champ de vision, pour permettre à la brune de voir le reste de son environnement. En s’écartant, il dévoila la présence de ses deux molosses près de la porte, et de Matthew, à terre aussi, encore à moitié inconscient contre un mur, qu’il désigna d’un geste théâtral.

« Ton frère ne m’a été d’absolument aucune utilité. J’ai besoin d’informations qu’il ne possède plus, visiblement. Alors j’ai pensé à te demander à toi, ma petite Robin... Pas de panique, on va régler ça à l’amiable. »

Sur un signe de sa tête, Duma attrapa la chevelure de Matthew, pour tirer sa tête en arrière du même coup et pointer sa baguette sur sa joue. Ousman reprit de sa voix onctueuse :

« Tout ce que je te demande, c’est de répondre à mes questions, et de le faire sans hausser le ton. Je vais retirer ton bâillon. Si tu cries, c’est ton frère qui trinque, compris ? »  

Sans se départir de son sourire, il chercha l’acquiescement dans le regard de la jeune femme, avant de sortir sa baguette pour faire s’évaporer le morceau de tissu.
Robin MacFarlane
Robin MacFarlaneAncien personnage
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeMar 16 Mai 2017 - 11:31
La porte de la garçonnière se referma sur le client fortuné qui venait tout juste de quitter les bras de Robin, la laissant seule sur le lit défait. La jeune femme attendit quelques secondes immobile -des fois qu'il change d'avis et qu'il revienne- puis elle quitta sa posture alanguie pour attraper l'enveloppe  que le banquier d'affaire venait de laisser sur le chevet. Assise en tailleur, elle compta et recompta les galions de ce généreux pourboire avant de laisser fleurir un sourire satisfait sur ces lèvres. La nuit avait été lucrative !

Sans perdre plus de temps, elle  sauta du lit, enfila à la hâte un déshabillé et noua se cheveux dans un chignon lâche pour sortir de la suite d'un pas feutré. Elle rêvait de prendre une bonne douche, d'enfiler un jogging confortable et de transplaner chez elle pour dormir jusqu'en début d'après midi-Elle avait bien mérité un peu de repos- mais elle devait d'abord rejoindre sa loge. Impossible d'utiliser la douche  ensorcelée aux multiples jets massants de la suite sans le client; elle devrait se contenter de la sienne à l'étage inférieur.

"Fergus, j'y vais." souffla-t-elle en poussant la porte du bureau de son supérieur situé à l'extrémité de l'aile ouest.
"Ok, répondit le mafieux sans même lever les yeux du parchemin sur lequel il travaillait, tu es la dernière." Il lui fit un geste vague de la main et désigna une bourse garnie posée sur le bureau. La paye. Robin s'en saisit, vérifia rapidement le compte  et s'éclipsa en direction de l'entrée, soucieuse de ne pas déranger d'avantage son chef.

" A tout à l'heure."  glissa-t-elle toutefois avant de fermer la porte.
Elle devait revenir à 14h pour le filage pour son spectacle de Broom dance qui affichait d'hors et déjà complet. La première avait eut lieu la veille et Robin était impatiente de lire les retours de la presse spécialisée. Elle estimait avoir fait une prestation correcte malgré quelques petites approximations perfectibles -elle n'était jamais pleinement satisfaite de son travail de toute manière. Quoiqu'il en soit elle ferait peut-être un détour par le marchand de journaux de la Promenade avant de rentrer chez elle, se dit-elle en empruntant l'escalier de service. Si les critiques étaient bonnes, elle irait les lire à Matt qui avait d'hors et déjà dû commencer sa journée aux Folies. Les décorateurs travaillaient sans relâche depuis quelques semaines sur la scénographie du prochain réveillon du nouvel an et son frère n'échappait pas à ce rythme infernal.

D'ailleurs n'était-ce pas le chef de l'équipe déco qui filait droit sur elle ?

"Robin, que ton frère soit un peu pommé, c'est une chose, mais j'apprécierai qu'il n'oublie pas de venir taffer quand on compte sur lui." lança-t-il de but en blanc.
"Il n'est pas venu ce matin ?" s'enquit-elle en resserrant son peignoir sur sa poitrine.
"A ton avis ! s'énerva le décorateur, et il ne répond pas à mes patronus."
" Il doit forcément avoir une bonne raison, dit-elle. Depuis son passage à Skye ce n'était pas dans ses habitude de se montrer négligent au travail. Bien au contraire ! Il était devenu ultra ponctuel et ne remettait jamais en cause l'autorité. Le parfait employé. Robin avait beau être convaincue de cet état de fait, ce n'était clairement pas le genre de phrase que le chef d'équipe voulait entendre: Je m'en occupe, ajouta-elle donc en passant devant lui pour rejoindre le couloir des loges des danseuses, je te tiens au courant dès que j'en sais plus."
"Dis lui juste de se grouiller !" répondit l'autre en prenant la direction opposée.
Passablement inquiète, Robin sortit sa baguette afin d'envoyer un message à son frère. Il avait intérêt à lui répondre, songea-t-elle en avançant d'un pas décidé dans le corridor désert.
"Matt, c'est moi. Qu'est-ce que tu fous, bor..."
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que tout devint noir.

***

Un dragon aux écailles multicolores et un veaudelune, perché sur ses longues pattes. Des arbres et un bout de clocher. Une bibliothèque aux livres recouverts de poussière et...un homme. Robin cligna des yeux pour faire le point sur le visage juvénile  qui venait de se pencher au dessus d'elle. Elle ne le connaissait pas. Il avait l'air tranquille et serein mais bizarrement cet air apaisé ne lui disait rien qui vaille. Encore un peu sonnée, la jeune femme chercha à se redresser mais elle constata avec horreur qu'elle était entravé par un incarcerem. Elle reconnaissait sans mal les effets de ce sortilège  -certains de ses clients étaient de grands adeptes- et elle ne réfléchit pas plus d'une demi-secondes avant d'essayer de transplaner pour se soustraire à l'emprise du sort. Elle avait été assez confrontée à des situations dangereuses dans sa vie pour savoir qu'elle devait agir vite.
Mais visiblement son ravisseur avait une longueur d'avance puisqu'elle échoua dans sa tentative. La respiration de Robin, rendue difficile par le bâillon, s'accéléra quelque peu pour le plus grand plaisir malsain de l'homme. Cet espèce de tordu prenait du plaisir à la voir s'affoler ! constata-t-elle alors. Elle ne lui ferait pas ce plaisir, s'intima-t-elle en vrillant ses pupilles dans celles de son kidnappeur.

C'est à ce moment précis qu'il choisit de se présenter comme étant... son pire cauchemar. Ces mots résonnèrent dans les entrailles de Robin et lui firent l'effet d'une alarme, mettant tous ses sens en alerte. L'homme recula alors de quelques pas dévoilant deux autres molosses encadrant une porte et une troisième personne couché au sol:

...Matthew.

Robin laissa échapper un cri entre les plis du tissu. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde mais durant un bref moment, elle n'avait pas reconnu son propre frère. Ce visage rougi et déformé par les coups n'avait plus rien à voir avec celui de Matt et pourtant c'était bien lui qui gisait inconscient à quelques mètres d'elle. Le cri d'effroi de la danseuse se transforma en grognement de colère tandis qu'elle cherchait à se dégager du sortilège, en vain. Son ravisseur ne cherchait pas à l'intimider, non, il voulait la terroriser et elle devait lutter pour ne pas se laisser happer par la panique qu'il lui inspirait.  

Garder son sang froid malgré les battements de son cœur qui s'étaient considérablement accélérés. Avoir du self-Control alors qu'elle n'était même pas sûre que Matthew soit encore en vie...Etait-ce vraiment possible ?

Peut-être.

D'abord, elle devait arrêter d'hyperventiler et ensuite chercher à en savoir plus sur la situation. La jeune femme s'imposa une respiration moins saccadée et embrassa la pièce du regard: Le dragon, le clocher, la bibliothèque lui disaient vaguement quelque chose mais ce fut l'arbre qu'elle reconnut. C'était celui du décor d'Isodora, la pièce jouée par Sofya Belinski. Tout laissait à penser qu'ils étaient encore dans les coulisses des Folies Sorcières: Dans un local technique, vraisemblablement, qui servait de stockage aux anciens décors des pièces passées.

Comment de tels mercenaires avaient-il pu pénétrer au cœur même du cabaret ? se demanda Robin sans pouvoir s'empêcher d'envisager l'idée qu'ils avaient bénéficié de soutien interne. La jeune femme ferma les yeux quelques secondes, puis, soucieuse de ne pas s'éparpiller, elle fit taire son ressentiment et tacha de se concentrer sur ce qu'elle devait faire pour se tirer de là.

Elle avait le "Où ?" mais il lui manquait maintenant le "Pourquoi ?". Que cherchaient donc ces foutus mafieux qui venaient de réduire en bouilli le visage de son frère et qui s'apprêtaient visiblement à lui réserver le même sort si elle ne se montrait pas collaborative ?

Une petite voie lui soufflait qu'ils voulaient très certainement des informations sur le trafic de baguettes mais elle préférait en avoir le cœur net aussi quand son tortionnaire envisagea la possibilité de lui ôter son bâillon, elle se montra réceptive à l'idée. Une fois que sa bouche fut libérée elle dut toutefois lutter de toutes ses forces pour ne pas cracher au visage de son ravisseur. Si elle avait réussi à toujours se tirer de mauvaises situations jusqu'à maintenant c'était en évitant ce genre de comportement impulsif pourtant seul Merlin savait à quel point elle avait envie d'humilier cet homme de la sorte.

"Mon Pire Cauchemar... C'est un peu théâtral tu ne trouves pas ? lâcha-t-elle alors en s'étonnant elle-même de son culot et du calme apparent de sa propre voix. Robin ne voulait pas lui laisser croire qu'il avait trop d'emprise sur elle, même si elle était forcée de constater qu'elle respectait les règles qu'il avait édictées...

"Et désolée de te le dire mais je ne vois pas ce qu'il y a d'amiable dans le fait de menacer mon frère de la sorte, ajouta-t-elle en coulant un regard méprisant en direction du molosse qui tenait Matthew en joue, Cela peut peut-être te sembler futile mais j'aimerai m'assurer que mon frère n'est pas déjà mort avant de répondre à tes questions..." dit-elle en reportant son attention sur le chef de ce funeste trio.

Robin avait trop de fierté pour le supplier d'épargner Matt  mais elle n'en pensait pas moins. Elle savait bien que ce petit jeu n'allait pas durer éternellement et que -si elle ne parvenait pas à s'échapper de cette situation- elle allait devoir finir par se confronter durement à ces trois là mais elle refusait de les implorer. Elle restait et resterait une MacFarlane.

Jusqu'au bout.


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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeDim 28 Mai 2017 - 19:35
No Lie [Robin & Vils mafieux] Matias10
Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

Ousman ne rata pas la colère et le choc dans le regard de sa victime au moment où elle aperçut son frère, gisant au fond du petit local. Il sut que ce serait sans doute l’élément clé de la démonstration de force qu’il devrait faire. Les gens étaient toujours si prévisibles… Bien souvent, la corde sensible était la même pour tout le monde, sauf pour ceux qui avaient appris à se détacher de leurs sentiments et de leurs liens. Un art maîtrisé par bien trop peu de personnes, au goût du tortionnaire. Mais il ne s’en plaignait pas, cela arrangeait ses affaires. Quand ses victimes avaient suffisamment de courage pour résister à ses tortures, très souvent, se rabattre sur un de leurs proches faisait basculer leurs positions.

Toutefois, il aimait s’amuser un peu avant de passer aux choses sérieuses, et il comprit à la façon dont Robin lui répondit qu’il n’allait pas s’ennuyer avec elle. Elle parvint à afficher un sang-froid et une certaine effronterie, ce qui était tout à son honneur, estimait le mercenaire. Elle serait probablement difficile à faire parler, cela ajoutait un challenge qu’il appréciait plutôt assez. Ses longs doigts fins décrochèrent une belle plume d’un costume à portée de son bras, et il s’en servit pour effleurer la joue de la danseuse ligotée, en s’accroupissant face à elle.

« Et oui, tu n’es pas la seule artiste ici, très chère, répondit t-il à son sarcasme. Tu t’en rendras probablement vite compte. La plume espiègle chatouilla le nez de Robin. D’ailleurs, c’est très à propos avec le lieu où nous nous trouvons, n’est-ce-pas ? Je suis certain que tu as reconnu les jolis décors que manipule ton cher frère. »

Preuve qu’elle ne perdait pas le nord, elle enchaîna en voulant en savoir plus sur l’état de Matthew, assommé derrière eux. Ousman se retourna vers lui, puis reporta son attention sur Robin en soupirant, d’un air ennuyé :

« Ah lala. Nous n’avons pas la même définition des mots, on dirait. Ce qu’il y a de très amiable dans cette situation, c’est justement que ton frère est parfaitement vivant. Et tu le resteras aussi, si tu te montres coopérative, n’est-ce-pas formidable ? Mais soit, si tu tiens à ta preuve… »

Il fit un signe de la main à Aba, qui sortit sa baguette de sa poche, pendant que son acolyte attrapait Matthew par les épaules. Le sortilège qu’il lança provoqua une décharge dans le corps déjà bien amoché du faussaire et un gémissement de douleur échappa de ce dernier. Sa petite démonstration faite, Ousman vrilla ses deux pupilles noires dans celles de Robin, tandis qu’un inquiétant sourire étirait ses lèvres.

« Eh bien, on dirait qu’il a même assez de force vitale pour crier. Tu es rassurée ? »

Théâtral, il l’était, elle avait bien raison. Mais si un acteur était animé de la passion des mots, transcendant la foule de son aura, Ousman, lui, n’était animé que par la délectation de la souffrance d’autrui. Quant à son aura, elle laissait entrevoir un coeur profondément noir, et sa voix, un sadisme encore contenu lorsqu’il susurra à la jeune femme :

« On va papoter un peu toi et moi, maintenant. Et tu vas commencer par me raconter tout ce que tu accomplis pour les Veilleurs. »

La plume qui caressait tout à l’heure la joue de Robin avait laissé place à la baguette de bois sombre du mercenaire, désireux d’obtenir des réponses.
Robin MacFarlane
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeLun 5 Juin 2017 - 19:51
Robin avait beau essayer, elle ne pouvait pas donner le change et paraitre aussi impassible que "Son Pire Cauchemar" - comme il s'était lui-même surnommé. Ligotée par un incarcerem, complètement livrée à la merci de ces trois sorciers, elle avait bien du mal à lutter contre la peur qui lui vrillait les entrailles. Pourtant, elle s'efforçait de garder le menton haut et le regard fier. Matthew et elle étaient mal barrés mais dans l'adversité, elle n'était pas femme à se laisser abattre. Au contraire. Elle avait presque l'impression que cette sensation de danger lui donnait un regain de force et d'adrénaline. Elle pouvait trouver une issue pour fuir ce guet apens. Roy allait se rendre compte de cette intrusion et intervenir. Elle devait juste gagner du temps et ne pas flancher. Rester digne et forte même face à la détresse de son frère.

Le hurlement de douleur de Matt l'ébranla au plus profond d'elle-même. Elle sentit quelque chose se contracter dans son ventre comme si elle ressentait physiquement la douleur de Matthew  jusque dans sa chair mais elle ne baissa pas les yeux face à son ravisseur. Quel cognard. Quel immonde cognard. Si elle sortait indemne de cet endroit elle lui ferait payer cet affront au centuple.

La mâchoire contractée, elle fronça à peine les sourcils en guise de réponse à sa remarque sadique et s'efforça de faire travailler ses méninges.
Les décors dans le dos du ravisseur étaient entassés dans un équilibre précaire. Elle était sûre que si elle parvenait à tendre la jambe elle pourrait bousculer la base de la pyramide et faire tomber assez d'éléments pour faire une diversion. Si seulement elle n'était pas immobilisée par ce foutu sortilège !

L'examen de Robin fut toutefois de courte durée puisque son attention fut de nouveau happée par Son Pire Cauchemar qui venait de troquer sa plume pour une baguette magique en bois sombre. Robin posa un bref coup d'œil sur l'artefact magique et sut qu'il ne s'agissait pas d'une production de son frère. Elle avait assez travaillé pour Matthew pour reconnaitre son style et ce n'était pas une confection MacFarlane. Ni une Bràigheach visiblement, mais ça, elle en était moins sûre.
Elle reporta son regard sur son ravisseur qui ne souhaitait manifestement plus perdre de temps en bavardages. Cela n'arrangeait pas les affaires de Robin. Plus il s'amusait à jouer à les artistes avec ses longues tirades moins il cherchait à lui tirer les vers du nez. C'était mathématiques.
Aussi, lorsqu'il lui demanda de raconter tout ce qu'elle faisait pour les Veilleurs Robin préféra répondre par une autre question.

"Comme si tu ne le savais pas déjà... Tu connais beaucoup de danseuses qui finissent leur service à 7h du matin ?
La plupart des filles des Folies terminaient aux alentours de 2h, après les spectacles de la soirée... Seules celles qui faisaient des extras restaient jusqu'aux premières lueurs du jour. Son ravisseur le savait très bien puisqu'il l'avait cueillie au petit matin dans les couloirs du cabaret. Il savait déjà quel genre de travail Robin faisait pour les hommes de Calder."Tu veux les tarifs de chaque prestation peut-être ?" s'enquit-il alors avec une lueur d' effronterie dans le regard.

Elle ne savait pas si son audace allait distraire son ravisseur ou au contraire l'énerver mais elle n'avait pas vraiment d'autres armes pour détourner son attention de Matthew...


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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeMer 5 Juil 2017 - 21:56
No Lie [Robin & Vils mafieux] Matias10
Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

La réponse de MacFarlane ne donna guère satisfaction au mercenaire, qui garda malgré tout un calme apparent. Il sourit même à la petite plaisanterie de la jeune femme, puisqu’elle avait l’audace de faire des vannes dans une pareille situation. Un courage bravache qui méritait d’être salué, aux yeux d’Ousman. Souvent, ses victimes se mettaient assez vite à demander sa pitié, ce que Robin n’avait pas encore fait, ni pour elle, ni pour son frère dont il pouvait pourtant mettre fin aux jours d’un simple coup de baguette magique. Il n’était pas dans ses intérêts de faire, cela dit, pas pour le moment en tout cas. Ousman était conscient qu’il détenait en Matthew un bon moyen de pression sur sa soeur, si cette dernière refusait de lui donner les informations qu’il venait chercher.

Mais il était pour le moment curieux d’éprouver son endurance, plus que celle de son frère, qu’il avait déjà poussée à ses limites. Sa baguette resta collée sur le visage de Robin, lorsqu’un Diffindo en surgit. D’un geste gracieux, il traça ce qu’il estimait être une jolie et profonde entaille dans sa chair, de l’arête de son nez au coin de sa mâchoire, qu’il regarda saigner avant de reprendre la parole :

« Et toi, tu veux que je te défigure jusqu’à ce que plus personne ne veuille payer pour te sauter ? Tu commences déjà à me mentir. J’ai dit tout ce que tu accomplis pour ton boss. »

Il n’aurait aucun état d’âme à massacrer le joli visage qu’il avait sous les yeux, bien au contraire. Des catins de son genre, il en avait vues, et elles en gardaient le mauvais souvenir d’un client profondément malsain, qui ne venait pas toujours chercher la même chose que les autres… Se redressant vivement sur ses jambes, Ousman recula de deux pas, comme pour mieux apprécier toute la silhouette de la demoiselle qu’il s’apprêtait à malmener.

« Mais c’est vrai qu’on t’a cueillie à la sortie de ta longue nuit de travail, tu dois avoir besoin d’un petit remontant ! »

Lancer un Doloris sans le formuler était devenu un jeu d’enfant pour le tortionnaire aguerri. Il arrêta rapidement le premier, laissant espérer à la danseuse qu’il ne s’agissait là que d’un avertissement. Il savoura d’autant plus le suivant, plus long, où il eut tout le loisir de la voir se contorsionner. L’homme qui l’avait engagé pour cette petite séance de torture et d’extorsion d’informations l’avait grassement payé, et Ousman comptait bien faire honneur à son contrat, il en allait de la réputation de sa bande. Il le faisait de bonne grâce : il y avait selon lui un plaisir au moins aussi grand à savourer la détresse de ses victimes, qu’à profiter d’un butin bien garni…

« Boss. »


La voix de Duma derrière lui fut comme une piqûre de moustique dérangeante, et le regard qu’il posa sur lui n’eut pas davantage de considération. Son homme de main avait l’oreille collée à la cloison du local, contrarié de toute évidence par un bruit extérieur. Ils avaient évidemment installé quelques charmes aux alentours pour ne pas être dérangés, mais ils devaient rester vigilants. L’expression de Duma semblait suggérer à son chef de plier l’affaire plus rapidement. La figure d’Ousman s’assombrit, si bien que malgré son ton doucereux, sa question n’eut rien d’aimable :

« Est-ce que tu es en train d’essayer de me faire comprendre que vous n’avez pas assez sécurisé l’endroit ? »

Les deux frères échangèrent un bref regard, puis nièrent de la tête, n’osant visiblement pas contrarier leur patron. Mais c’était trop tard, Ousman se sentait dérangé dans son petit plaisir, et rien que pour ça, il cherchait mentalement un moyen de punir ses deux hommes, une fois qu’ils auraient terminé leur besogne. Pour le moment, il devait se contenter de les menacer :

« Si vous me dérangez, vous finirez dans le même état, c’est clair ? »

Ce faisant, il avait tourné le dos à la danseuse ligotée, mauvaise décision, sans doute.  

Spoiler:
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeMer 5 Juil 2017 - 21:56
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'Dé à 6 faces' : 1
Robin MacFarlane
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeJeu 17 Aoû 2017 - 11:53
Hors jeu:

Une sensation de brulure terrible sur la joue, suivi d'un cri de surprise, bref.  De toute évidence il s'agissait d'un Diffindo. Robin reconnaissait cette sensation de coupure nette aussi précise que la lame d'un rasoir. Un client des Folies avait cru bon de lui en assener un durant leurs ébats quelques années plus tôt, sur l'intérieur du bras gauche, et il avait vite compris que ce genre de pratique n'était pas envisageable au cabaret... Robin puis Fergus avaient été on ne peut plus clair: Ici, on n'abime pas les filles.
Robin en gardait une fine cicatrice presqu'invisible pour les non initiés et elle était prête à parier qu'elle allait conserver la marque de l'entaille sur sa joue. La coupure était profonde, elle pouvait sentir sa peau retomber mollement sur sa mâchoire à l'endroit où son Pire Cauchemar avait sévi.  Le sang, chaud et poisseux dégoulinait sur son cou et commençait à imbiber son déshabillé en satin et ses cheveux.

"Vas te faire foutre, cognard !"
grogna-t-elle entre ses dents serrés, guidée par l'indignation.

Son corps était son gagne-pain et elle ne laisserait pas cet homme la tailler en pièce comme un vulgaire bout de viande sans opposer de résistance. Elle était immobilisée, privée de baguette, incapable de faire le moindre geste mais ses yeux jetaient des éclairs.

"Vas au diable !  je n'ai rien à te dire, ni à toi ni à tes gorilles !"
s'emporta-t-elle.  Robin se racla alors  le fond de la gorge et expulsa un mollard glaireux sur le visage de son ravisseur. Pile dans le mille. C'était la seule arme qui lui restait. Elle était consciente de déraper, elle aurait dû essayer de conserver son calme, comme elle avait su le faire jusqu'à maintenant mais la colère- et surement la peur -la faisait trembler de tout son être en dépit du sortilèges d'immobilisation.

Pourtant lorsqu'elle vit son ravisseur reculer de deux pas, son corps se figea. Elle arrêta même de respirer tandis qu'il l'appréciait du regard, cherchant visiblement le meilleur sortilège pour la briser. Bordel, mais où était Calder ? Et les Veilleurs ? Qu'attendaient-ils pour intervenir ! songea-t-elle tandis qu'une lueur malsaine éclairait le regard de son Pire Cauchemar.

Il inclina sa baguette dans la direction de Robin et tout s'effaça de manière fulgurante.

Il n'y avait plus rien, hormis cette douleur insoutenable irradiant chaque parcelle de son corps.  Une douleur aiguë, infernale qui la faisait se tordre dans tous les sens comme une poupée désarticulée. Une main invisible enfonçait des centaines d'aiguilles dans ses membres, déchiquetait son corps à coup de lames acérées, brûlait ses entrailles tel un torrent de lave consumant tout sur son passage et écrasait sa tête dans un étau jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus penser...

Merlin faites que ça s'arrête. De n'importe quelle manière, suppliait-elle tandis que ses remparts tombaient un à un.

Un cri, son cri, la tira de sa transe. Le maléfice n'avait surement duré qu'une poignée de secondes mais elle se sentait déjà épuisée.

Haletante, Robin mobilisa toute son énergie pour relever légèrement la tête. Le sortilège avait cessé, la laissant endolorie et immobile, face contre terre. Son corps, encore traversé par des spasmes sporadiques,  était couvert de sueur et de griffures comme si elle avait tenté de s'arracher la peau elle-même sous le coup du maléfice. Ses mains rougies par le sang étaient toujours tordues par la douleur et sous ses ongles on pouvait deviner des lambeaux de chairs ensanglantés. Ses cheveux emmêlés, collés sur son visage par la sueur et le sang l'empêchaient de bien discerner la scène.

Robin déglutit difficilement et tenta de se hisser sur ses avant-bras pour en voir davantage, mais l'incarcerem l'entravait toujours. Elle leva donc son regard embrouillé vers les trois hommes et se concentra pour tenter de comprendre ce qui se passait. Ils étaient occupés à discuter et il était question d'endroit non sécurisé...
Avaient-ils été interrompu par quelqu'un dans leur funeste besogne ?
Sans attendre une seconde, Robin se mit à hurler d'une voix rauque et brisée: "A L'AIDE ! AIDEZ MOI ! AU SECOURS !"
Le temps n'était plus aux faux-semblants: Si Matthew et elle restaient ici, ils allaient mourir.

Lancé de dés:


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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeJeu 17 Aoû 2017 - 11:53
Le membre 'Robin MacFarlane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeMar 22 Aoû 2017 - 18:06
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Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

Il était parvenu à lui faire perdre sa maîtrise d’elle-même et il aurait voulu jouer plus longtemps pour voir comment elle réagissait à d’autres sévices. Ousman avait de nombreuses idées en tête pour la faire dire ce qu’il souhaitait entendre. Il songea à passer directement aux plus douloureuses d’entre elle quand elle crut bon de lui envoyer un crachat à la figure. Elle cherchait à l’humilier, et défendre sa foutue fierté de MacFarlane. On croyait voir son vulgaire paternel. Une famille de crasseux, voilà ce qu’ils étaient.

Il voulait lui faire payer son affront, il voulait l’entendre crier, supplier sa clémence. Mais on ne le laissa pas s’amuser. Cette garce hurla dès lors qu’elle crut percevoir une ouverture, et elle avait vu juste… Des bruits de pas se dirigeaient clairement vers leur local. Ils avaient à peine quelques secondes devant eux.

« Silencio. »

Le sortilège pour bâillonner Robin gicla de la baguette d’Ousman, la frappant de plein fouet. Hors de question qu’elle se remette à alerter tout le cabaret, il s’occuperait de lui faire payer son geste plus tard. Le regard du mercenaire s’était réduit à deux fentes noires, fixées sur ses hommes.

« Vous avez intérêt à rattraper ce coup-là, ou je vous massacre avec eux. »

Ils avaient un avantage, jugeait Ousman. Qui que soient ceux qui approchaient, ils ne pouvaient pas savoir où ils seraient placés dans la pièce en entrant, ce qui leur donnait la possibilité d’une attaque surprise. C’était un pénible contre-temps, qui contrariait profondément le chef de la bande, mais ils étaient tous les trois entraînés à parer ce genre de situation. Comme des ombres, ils se fondirent dans les murs, vers les endroits les plus plongés dans l’obscurité. Ce n’était pas bien compliqué de trouver où se cacher, dans ce local rempli de pièces de décors et de costumes. Ils laissèrent volontairement les deux MacFarlane là où ils étaient, au centre de la pièce, pieds, mains et langue ligotés par la magie. Ils pouvaient gesticuler autant qu’ils le voulaient, gémir à s’en faire pleurer, ils joueraient malgré eux leur rôle de diversions parfaites.

Deux Veilleurs entrèrent d’un coup, baguette brandie, dans une formation de bouclier, et le troisième derrière, en renfort. La stupeur frappa le dernier dès qu’il aperçut Robin et Matthew emprisonnés à terre.

« Bordel, c’est les MacFarlane !
-Libère-les et alerte Fergus, putain, perds pas de temps, faut trouver ceux qui ont fait ça ! »

Trop tard. Tout se passa très vite. Trois éclairs verts, impitoyables, aveuglants. Les trois mercenaires sortirent de l’ombre. Ousman crut qu’ils avaient bien réussi leur coup, l’espace d’une seconde seulement. Quelque chose avait merdé.

Robin s’était redressée, une baguette à la main, libérée de ses liens. Elle avait réussi à profiter de la pagaille pour tirer son épingle du jeu. Il ne cherchait pas à comprendre comment elle s'était débrouillée, il savait pas ce qu’elle se préparait à faire, il ne devait pas lui donner l’occasion de le faire. La situation pouvait basculer en deux secondes, s’il ne prenait pas la bonne décision. D’un grand bond, Ousman enjamba les trois corps sans vie à terre, attrapa par le col celui de Matthew, lourd, qu’il tira de toute sa poigne vers lui. Maintenant, il avait fini de jouer.

« Ferme ta petite bouche de crieuse et baisse ta baguette immédiatement, ou je bute ton frère aussi. Maintenant ! »

Elle avait réussi à l’énerver, elle aussi. Il ne souriait plus du tout. Une froide colère avait durci les traits de son visage. Aba et Duma s’étaient précipités vers la porte pour sortir du local, et guetter l’arrivée d’autres Veilleurs. Le bruit les avaient sûrement déjà grillés, ils ne pouvaient pas prendre le risque de rester plus longtemps. Ils avaient préparé leur porte de sortie, ils pouvaient encore l’atteindre. Tout n’était qu’une question de timing. Ousman avait quelques minutes pour se montrer le plus persuasif possible. Il était hors de question qu’il échoue dans sa mission à cause de cette petite catin de caniveau.

Dès qu’il fut sûr d’avoir l’attention de Robin, le tortionnaire reprit la parole :

« J’aurais aimé faire durer le plaisir, mais on a approximativement trois minutes devant nous. Alors je n’ai plus le temps de bavarder avec toi. Il tira davantage en arrière la tête de l’ancien faussaire toujours ligoté, agité par une respiration saccadée. Il enfonça un peu plus sa baguette dans sa gorge. Je sais que tu n’es pas qu’une petite pute, ma jolie, et que tu t’occupes de la clientèle de ton frère pour le compte de Calder et Bowers. Je sais aussi que vous cherchez à obtenir un très gros contrat en ce moment… Alors tu vas tout me dire là-dessus. Les noms des négociateurs autour de la table, des fournisseurs de matières premières, les mises qui sont en jeu. Et surtout, tu vas me balancer le nom du mec de ton juteux carnet d’adresse que tu as mis en contact avec tes boss pour leur offrir cette belle opportunité. »

Si Robin parlait, elle livrait plusieurs clés à son agresseur pour voler une part du marché des Veilleurs. C’était donc à elle de décider ce qu’elle aimait le plus entre son cher frère et la prospérité de son gang. Ousman ne comptait pas lui donner plus de dix secondes pour résoudre son dilemme.

« C’est ton choix. Je repars soit avec ta réponse, soit avec la vie de ton frère. »

Sa baguette traça une ligne rouge sombre le long de la gorge de Matthew, pour illustrer ses propos. Elle les avait vus tuer de sang-froid ces trois Veilleurs qui étaient venus les déranger, elle devait avoir compris qu’il ne bluffait pas. Pas de sortilège pour immobiliser ou assommer. Les gêneurs, il les éliminait purement et simplement, c’était sa politique.
Robin MacFarlane
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeJeu 24 Aoû 2017 - 12:50
Robin avait été entendue. Elle avait pu appeler des secours juste avant que le sortilège de Mutisme ne l'atteigne et elle percevait maintenant les bruits de pas se dirigeants dans la direction du local. Elle priait pour que les secours donnent l'alerte avant de pénétrer dans la pièce car ses trois ravisseurs semblaient particulièrement bien entrainés: La menace de Son Pire Cauchemar à l'encontre de ses deux hommes de mains était on ne peut plus claire:  Non seulement ils avaient intérêt à rattraper leur bourde mais ils se livraient à un combat à mort. La rapidité et le calme avec lesquels ils se mirent en place, positionnés en embuscade, inquiéta Robin au plus haut point. Elle avait un mauvais pressentiment.

Elle était là, ligotée avec Matthew au milieu de la pièce, incapable d'articuler le moindre mot lorsque deux Veilleurs entrèrent dans la pièce. Elle les reconnut tout de suite. Ils étaient en charge de la sécurité aux Folies. Le plus petits des deux avait dix-huit ans et était surnommé Fiz'. Il était tout juste sorti de Poudlard, vilain comme un gnôme, timide comme un veaudelune mais très habile une baguette en main . Robin le connaissait car, par charité, Gloria lui avait offert sa première passe et il était maintenant un client fidèle de son amie sans cesse attendrie par les causes perdues . Le second s'appelait Ethan ou Evan -un gars dans la quarantaine, ancien docker- qui avait rejoint les Veilleurs après la crise de la pèche à Bristol. Un père de famille qui avait essayé de rebondir après le blocus pour nourrir les siens en somme.Elle devait les prévenir.

"Mmm...mmm...mmm !"

Impossible de sortir le moindre son. Elle avait beau essayer, en roulant des yeux, de leur indiquer la position de Son Pire Cauchemar tapi derrière elle dans l'ombre, ils étaient incapables de lire et d'interpréter ses signaux.

Quand le troisième Veilleur - Franz Arelson , un vigil qui venait fréquemment prendre sa pause dans les coulisses avec les danseuses- se matérialisa dans l'embrasure de la porte, Robin sut qu'il était trop tard. Elle ferma les yeux mais l'éclat des trois sortilèges de mort fut d'une telle intensité qu'elle perçut tout de même un bref et fulgurant flash lumineux vert sous ses paupières.

Trois corps gisaient maintenant à quelques mètres d'elle. Morts.

La jeune femme roula légèrement sur le côté pour se soustraire à cette vision d'horreur et quelle ne fut pas sa surprise de sentir sa baguette tout contre le revers de sa main. Son Pire Cauchemar avait dut la laisser tomber  ou l'oublier en partant se cacher. Quoiqu'il en soit, Robin comptait bien profiter de la situation. Malgré l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait, elle concentra toute sa force magique au point de contact entre sa main et le bout de bois, et lança un contre sort qui la libéra de ses chaines oppressantes.

Elle poussa deux longues et pleines respirations avant de se hisser sur ses jambes difficilement, baguette en main, semblable à un zombie de film moldu: Son visage et ses vêtements étaient souillés du sang qui coulait toujours de sa profonde balafre. Ses muscles noueux, encore contractés et tétanisés sous le coup du doloris, semblaient pulser sous sa peau. Ses membres tordus et ses cheveux emmêlés. Son regard mi-fou mi-apeuré posé sur Son Pire Cauchemar.

"Lâche mon frère !" articula-t-elle d'une voix rauque qu'elle ne reconnaissait pas. Elle avait la gorge et la mâchoire en feu, le simple fait de parler était une épreuve. Elle resterait probablement défigurée, se dit-elle. "ESPÈCE DE COGNARD, LACHE-LE!" hurla-t-elle à bout de nerf en pointant sa baguette sur son ravisseur. Elle avait beau la tenir à deux mains et tenter de se concentrer pour ne pas trembler, elle n'y arrivait pas. Ses veines gonflées, prêtes à éclatées traçaient de long sillons sur ses bras nus et des larmes de colère et désespoir commencèrent à perler au coin de ses yeux.

Son Pire Cauchemar allait tuer Matthew si elle ne baissait pas son arme. Il était capable de le faire, savait-elle tandis que son regard passait du visage dur et fermé de son ravisseur à celui de son frère inconscient et quasiment méconnaissable. Ses yeux n'étaient plus que deux minuscules fentes perdus au milieu de ses paupières tuméfiées et sa mâchoire inférieure, légèrement désaxée sur le côté, semblait ne tenir en place que par un fil fragile et invisible.

Qu'avaient-ils fait à son Matthew ? se dit-elle en réprimant un sanglot. Elle pinça les lèvres pour ne pas pleurer mais la morve jaillit de son nez sans quelle ne puisse la retenir.  Matt était si fort, il avait toujours eu cette image de grand frère, puissant, sauvage, indomptable. Le voir si diminué, respirer avec tant de difficulté,  était au delà de ses forces. Plus personne ne devait lui faire du mal.
Robin renifla. Un regard pour les trois Veilleurs finit de la convaincre. Ils n'étaient pas trois victimes anonymes à ses yeux. C'était Fiz', Franz et Ethan. Oui c'était bien ça son nom, maintenant qu'il paraissait endormi sur le sol, Robin s'en souvenait de lui: Ethan Bowlstein.

La danseuse abaissa lentement sa baguette, les yeux brillants mais la mine étonnamment calme. Soit elle s'évertuait à vouloir sauver l'honneur des Macfarlane et leur lignée s'arrêterait ici, dans ce local froid et poussiéreux, soit elle coopérait et tentait de les maintenir en vie. Le choix était vite fait.

"Qu'est ce que tu veux." dit-elle alors en relevant les yeux sur son Pire Cauchemar. Elle était prête à balancer si cela leurs permettait de survivre. Elle n'était pas comme Matthew, prompte à emporter leurs secrets dans la tombe.
Son ravisseur ne tarda pas à lui expliquer la raison de sa venue. Robin l'avait devinée, bien sûr, et elle ne put que constater, avec un mélange de désarroi et de colère, à quel point il était bien informé. Il y avait une taupe aux Folies qui leur avait tendu ce piège. C'était impossible autrement, se dit-elle en serrant la mâchoire. Si elle s'en sortait vivante, elle mettrait tout en œuvre pour coincer cette enflure mais encore fallait-il qu'elle se tire de là.

Alors que son ravisseur venait de poser un dernier ultimatum, la jeune femme déglutit, avalant un mélange de sang et de salive. Elle sembla hésiter encore une seconde et finit par lâcher un nom:

"Pietro Wlaskoff."

Le mafieux  russe était l'un des plus vieux et des plus fidèles clients de Matthew. Il ne disposait d'aucun gang sur le territoire anglais. Ce marché ne l'intéressait pas, il préférait utiliser le Royaume Unis comme  base arrière pour le commerce illicite de son propre gang soviétique. Il s'était fait entubé une fois par Igor Glazkov, un faussaire arnaqueur notoire en Europe de l'Est, et avait, depuis, recours aux service de Matthew. Son frère confectionnait des  baguettes intraçables pour Pietro qui se chargeait de les faire importer dans son pays pour ses hommes ou pour la revente.

"Il a besoin de cinquante baguettes d'ici fin février. Avner est sur le coup du côté des Veilleurs et je sais que les Furlong sont de la partie également pour tenter de garder le marché. C'était une famille mafieuse de Cambridge implantée là-bas depuis plusieurs générations. C'est leur faussaire qui a fourni Walskoff quand Matt était à Azkaban." expliqua-t-elle.

Robin se tut un instant pour ménager sa mâchoire qui irradiait de douleur, puis elle reprit, sans trop articuler:

"Pour le reste, je suis au courant de rien. Tout est cloisonné ici."

Ses ravisseurs allaient devoir demander des précisions à leur putain d'indic, celui qui les avait vendus, elle et son frère.


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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeJeu 24 Aoû 2017 - 20:30
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Ousman Laye, 34 ans, mercenaire

Ses mains serraient impitoyablement les vêtements trempés de sang et de sueur de Matthew, à moitié agonisant dans ses bras. Les traces de ses sévices étaient profondes, il allait lui falloir un bon médicomage pour retrouver une figure correcte, du moins, s’il s’en sortait. Ousman n’avait pas touché de points vitaux chez lui, ou plutôt pas encore. Il n’était qu’à un coup de baguette de lui trancher la jugulaire. Un mouvement qui ne dépendrait que de Robin. Le mercenaire jugeait qu’elle s’en était plutôt bien sortie, s’il avait eu un peu plus de temps, il aurait davantage abîmé cette jolie figure. Tant pis, il n’avait plus le choix, il n’aimait pas bâcler le travail mais il était forcé de sortir sa dernière carte tout de suite.

Ousman comptait dans sa tête. Dix, neuf, huit… La danseuse complètement échevelée tenait encore sa baguette serrée dans ses mains, le souffle court et le regard fou. Sept, six… Il l’avait poussée à bout, mais il se lisait encore dans son attitude la colère, l’espoir désespéré qu’elle pouvait encore tenir tête. Ousman raffermit sa prise sur son otage, pour la dissuader de faire le mauvais choix. Cinq, quatre… La peur, la résignation prirent le dessus. Elle se rendit, confirmant un fait qu’il avait déjà pu vérifier à de maintes reprises. Des hommes capables de résister aux pires tortures physiques pour défendre leur honneur ou leur cause, il y en avait. Ceux qui étaient prêts à perdre un être cher dans le même but, beaucoup moins. Une entrave à la liberté d’action, un levier de manipulation beaucoup trop évident, un gouffre de faiblesse, voilà ce que représentaient les attaches sentimentales aux yeux du mercenaire. Ousman était capable de vendre père, mère, et enfants si cela servait ses intérêts. Il l’avait fait. Et il choisissait ses hommes sur les mêmes critères. C’était son meilleur argument de vente auprès de ses clients : le coeur noir, endurci, inatteignable de tous les éléments de sa bande.

Robin lâcha enfin le nom qu’il attendait le plus, qu’il grava dans sa mémoire, car il le lui faudrait répéter à son employeur plus tard. Il retint de la même façon tous les aveux qu’elle fit par la suite. C’était sa seule mission à lui. Le trafic de baguettes, ce n’était pas son business, cela ne l’intéressait pas pour un sou. Son gagne-pain à lui, c’était les informations qu’il était capable d’extirper par la force pour le compte d’autres criminels.

Elle coopérait, sans toutefois lui livrer toutes les informations qu’il recherchait. Le regard d’Ousman la transperça, l’espace de quelques secondes, le temps d’évaluer si elle n’essayait pas de royalement l’entuber. Il savait qu’il lui avait mis suffisamment de pression psychologique pour qu’elle n’ait pas les ressources de lui inventer un complet mensonge en sept secondes. Mais il la sous-estimait peut-être. En revanche, il était fort possible qu’elle lui mente sur le fait qu’elle ne savait rien de plus, histoire de protéger son gang tout en sauvant son frère. Dans des circonstances plus favorables, il aurait continué à lui faire du mal, à elle ou Matthew, pour être vraiment certain qu’elle lui disait toute la vérité, sans rien omettre.

Mais il n’avait pas le temps. Ils touchaient la limite du temps qu’il pouvait s’accorder.

« Dis-moi où je peux trouver Wlaskoff. Et je relâche ton frère. »

Il avait gardé une poigne très ferme sur lui, sa baguette dans sa gorge, sa menace était toujours effective. S’il mettait la main sur cet homme que lui livrait Robin, il pourrait obtenir les informations qu’il lui manquait. En tout cas, c’était ce qu’il comptait assurer à son employeur en venant lui faire son rapport, à lui de voir la stratégie qu’il préférait opter pour la suite… Il attendit d’avoir la dernière réponse dont dépendait la vie de Matthew, après quoi sa figure retrouva le sourire glaçant qu’il arborait tout à l’heure.

« Tu vois quand tu veux, MacFarlane… susurra t-il. Je ne t’avais pas dit au début qu’on pouvait régler ça à l’amiable ? »

Preuve de sa bonne foi, il desserra son emprise sur Matthew, qui était de toute façon trop affaibli pour faire un mouvement. Au même moment, la silhouette carrée d’Aba, essoufflé, réapparut à l’encadrement de la porte, lâchant un commentaire on ne pouvait plus clair :

« Ils arrivent, faut y aller, boss. Tout de suite. »

Le timing avait été juste. Ousman fit un pas en arrière, gardant Matthew comme un bouclier, qu’il se préparait à balancer à Robin au dernier moment. Mais avant qu’il ne parachève sa mission, il offrit un dernier regard perçant à la jeune femme, ses dents blanches découvertes et luisantes sur l’obscurité de son visage.

« Un dernier avertissement, tout de même. Retiens bien mon visage, parce que s’il s’avère que tu m’as menti… Je te retrouverai. »

Un boum retentit, accompagné d’une fumée noire à l’odeur pestilentielle. Des portes claquèrent, des pas frappèrent le parquet de tous les côtés, des coups de vents firent vibrer les couloirs, quelques cris de rage et détonations éclatèrent avec violence.

Lorsque la fumée épaisse se dissipa, les trois criminels avaient disparu.
Robin MacFarlane
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No Lie [Robin & Vils mafieux] Icon_minitimeVen 25 Aoû 2017 - 13:19
Robin n'avait pas envisagé de mentir une seule seconde. Elle avait vu de quoi son ravisseur était capable et elle ne voulait pas retrouver Matthew, un beau matin, étendu par terre dans la cuisine, mort. Elle savait ce qu'elle risquait pourtant en balançant des informations sur les activités des Veilleurs: Se faire virer des Folies, évincer du trafic de baguettes, se voir interdire l'accès à l'aile ouest,...Bref anéantir tous ses efforts professionnels. Pourtant, ces considérations lui semblait bien futiles au regard de la vie de son frère et de la sienne. Le prix à payer était bien trop lourd pour qu'elle s'amuse à faire la maline.

" Je ne sais pas où tu peux trouver Wlaskoff, avoua-t-elle alors en portant une main à sa joue ensanglantée, Pour le contacter je passe par la poste moldue. J'envoie une simple carte postale "  dit-elle avant de chercher dans sa mémoire, " au 18, Sons Street, Liverpool. M. & Mrs Carnival."

Robin avait essayé de s'y rendre directement une fois, pour voir. La maison n'existait pas et les voisins n'avaient jamais entendu parler du couple.

"Tu notes uniquement ton nom au verso -ton vrai nom, pas un pseudonyme- et Wlaskoff te contacte de lui même, s'il en a envie. Ce n'est pas toi qui décide." précisa-t-elle en secouant légèrement  la tête.

Voilà, il savait tout. Il pouvait libérer Matthew maintenant, du moins l'espérait-elle du plus profond de son cœur tant elle appréhendait l'idée d'avoir été bernée. Et s'il ne respectait pas sa part du contrat ? Et si, par pur sadisme, il lui faisait payer son crachat et assenait un sortilège mortel à Matthew ? Pourquoi avait-elle été aussi orgueilleuse par Merlin ! Ce n'était pas dans sa nature habituellement, elle savait faire profil bas, mais poussée dans ses retranchements elle avait agit avec son cœur plutôt qu'avec sa raison sans envisager que cela pourrait leurs être fatal.  Elle sentait les larmes piquer de nouveau ses yeux lorsqu'elle tendit le bras dans la direction de Son Pire Cauchemar:

"Relâche-le maintenant... Tu m'as promis." ajouta-t-elle d'un ton suppliant qu'elle détesta.

A en juger par le sourire malsain de son ravisseur, il se délectait de ce triste spectacle. Il n'allait pas lui rendre Matthew. Cette enflure allait le tuer, les tuer, se dit-elle avant de  poser un regard empli de larmes sur le gorille qui venait de pénétrer dans la pièce pour informer son chef de leur départ imminent. A quoi bon le supplier, l'implorer. Les jeux étaient faits.

Si sa dernière heure était venue, Robin mourrait debout. Elle resserra difficilement ses pieds, déplia son dos endolori et tenta de se redresser de toute sa stature. Elle soutint alors le regard de son Pire Cauchemar tandis qu'il lui assénait un dernier avertissement.

" s’il s’avère que tu m’as menti…  je te retrouverai. »


L'épargnait-elle ? Robin peinait à le croire tant elle pensait à un ultime coup de bluff de sa part. Pourtant, lorsque la fumée que ses ravisseurs lancèrent pour couvrir leur fuite se dissipa et qu'elle découvrit Matthew, seul, étendu parterre mais bel et bien vivant, elle sut qu'il avait dit vrai.

Cependant, Son Pire Cauchemar s'était trompé sur un point: Ce n'était pas lui qui allait la retrouver, mais l'inverse. Cette fois elle ne pleurerait plus, elle ne tremblerait plus. Elle en fit le sermon, tandis qu'elle serrait son frère dans ses bras attendant que les secours arrivent, elle lui ferait payer, de sa vie, cet affront.

RP Terminé pour Robin


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