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Nasreen Johar

Nasreen Johar
Nasreen JoharMilicienne
Messages : 42
Profil Académie Waverly
Nasreen Johar Icon_minitimeSam 18 Juil 2015 - 23:43
Nasreen Johar



Age31 ans
Date de naissance1er février 1978
Lieu de résidenceElle a emménagé dans le quartier magique de Manchester depuis quelques temps mais se rend régulièrement chez sa famille, dans la campagne de Cambridge.

Baguette27 centimètres, crin de licorne, rigide. En bois de peuplier, elle qualifie une sorcière fermement accrochée à ses valeurs.

Animal de compagnie Le grand jardin de la maison familiale est à moitié occupé par les animaux qui ont suivi la maîtresse de maison dans sa pérégrination. Anjali Johar a ramené avec elle plusieurs espèces indiennes de crapauds et de lézards qu’elle étudie, près de leur mare, ainsi que  des faisans, quelques hiboux, des chats et une espèce rare de caméléon qui est un peu l’attraction de la famille. A cela s’ajoute Aditi, la chienne de Ravina -elle avait piqué une crise mémorable à ses douze ans pour en avoir une. Nasreen a gardé avec elle un Ketupa, un hibou pêcheur asiatique qu’on lui a offert pour son dixième anniversaire, qu’elle a nommé Tingal et dont elle est inséparable.

AvatarShelley Conn

AutreJe vous aime Nasreen Johar 2774444739
Awi, je suis aussi Noah Forester, Kathrina Keller, Roy Calder, Dave Marchebank et Abel Laveau Nasreen Johar 1935446143

Curriculum Vitae

Métier / Année d'étudeLieutenante de la Milice, après avoir été Auror
Maison / Ancienne MaisonPoufsouffle

Matières suiviesJe ne suis plus un élève!


Vie associative / hobbies De nature curieuse et volontaire, Nasreen a de multiples centres d’intérêt, qui se traduisent sa façon d’organiser son temps libre -peu disponible, mais précieux. Lorsqu’elle ressent le besoin de relâcher la pression de son métier très prenant, elle a l’habitude d’aller de temps en temps faire le tour des expositions à la mode, d’aller voir des spectacles, de sortir simplement avec ses amis en boîte. Elle est également adhérente de plusieurs associations, l’OFFRE notamment, et des associations de protection des créatures magiques.  

Bord politiqueLa politique n’intéresse pas tant Nasreen. Cela ne signifie pas qu’elle n’a aucun avis, simplement, ce n’est pas ce qui l’anime en premier lieu. Mûe par son devoir, elle place la hiérarchie avant tout, alors qui que soit l’homme au siège de ministre, Nasreen reste cette Auror obéissante et dévouée à la bonne marche de l’Etat.

Relation au régime MarchebankIl y a les gens qui sont entiers dans leurs actions, et il y a les gens comme Nasreen qui compartimentent tout. De façon simplifiée, voilà comment elle voit les choses. Trois types de grands acteurs dans une société : ceux qui la pensent, ceux qui la dirigent et ceux qui la défendent. Elle a choisi de faire partie de la troisième et elle se tient à son rôle stricto sensu, à savoir débarrasser la société de ce qui la menace. En des termes plus triviaux, Nasreen exécute les ordres, il ne s’agit pas là de paresse intellectuelle, mais bien d’une véritable conviction pour elle. Elle croit en un fonctionnement où chacun resterait assigné à une tâche bien précise, comme les rouages d’une machine gigantesque oeuvrant pour le bien commun.
Toutefois, cela ne signifie pas que Nasreen est dépourvue d’opinion et de sens critique. Ce qu’elle pense du régime Marchebank, elle vous le dira bien volontiers, en commençant par louer la volonté du ministre, et affirmer qu’elle n’est pas de ceux qui rechignent face aux sacrifices : elle voit l’autorité exceptionnelle de Marchebank comme un sacrifice nécessaire, pour sortir de leur temps de crise. Elle a toujours appris cela : patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… Pleine d’optimisme et convaincue que cette politique mène à de bons résultats, Nasreen est persuadée d’agir au mieux en intégrant la Milice.
En vérité, son éducation et ses expériences personnelles jouent sans doute beaucoup dans la position qu’elle a adopté, sans qu’elle n’en ait conscience : Nasreen a grandi dans l’idée que l’autorité et la discipline sont souveraines, ce qui fait qu’elle accepte beaucoup plus de contraintes que la plupart des gens.


Description physique
Sans être un canon de beauté, Nasreen est une jolie femme, qui sait prendre soin d’elle très simplement. Sa chevelure sombre et souple s’adapte si facilement aux changements qu’elle a à peu près tout essayé : avec ou sans frange, longs ou coupés très courts, lissés ou bouclés, relevés en chignon, tressés, ou lâchés en cascade, Nasreen aime se donner une nouvelle tête en variant sa coiffure. Relativement coquette, elle ne sort pas sans un trait d’eye-liner et quelques bijoux autour du cou ou du poignet, mais elle reste assez simple dans sa mise. Loin des extravagances de sa soeur Ravina, pas non plus guindée comme Cali, Nasreen est quelque part entre les deux, plus gentiment mignonne que réellement séductrice. Elle n’est pas une prédatrice, elle se laisse plus volontiers charmer plutôt que de prendre des initiatives. Nasreen ne nourrit pas de complexes particuliers sur son physique, même si, adolescente, elle regrettait de ne pas avoir plus de formes. Oui, elle a un joli visage, des mimiques parfois attendrissantes, mais voilà, elle est plate. Pas de drame, elle s’est fait une raison, comme elle dit toujours, on ne peut pas tout avoir.


Caractère
Qui rencontre Nasreen pour la première fois aura généralement une bonne impression d’elle. Posée dans son langage, dans ses réactions, elle dégage une bienveillance qui met ses interlocuteurs en confiance. Elle perçoit assez vite et assez justement la façon de fonctionner de la personne qu’elle a en face, pas seulement à force d’exercer son métier, mais également parce que Nasreen a toujours cherché à plaire à tout le monde, et par conséquent, appris à changer d’attitude en fonction de la situation. Son grand problème ? Une tendance maladive à fuir le conflit. Elle est toujours celle qui laissera tomber le morceau,  préfèrera ne pas s’entêter, par crainte de perdre une amitié.

Sa capacité à accepter et pardonner beaucoup d’erreurs de ses proches lui a autant rendu service que joué des mauvais tours. On le lui dit toujours, elle doit apprendre à faire le tri entre les personnes qui méritent de l’indulgence, et celles qui ne font que profiter de sa gentillesse. Adolescente, Nasreen avait d’ailleurs tendance à passer pour la bonne poire de service. Mais elle est loin d’être idiote, elle sait repérer les entourloupeurs, elle fait simplement semblant de ne pas le voir la plupart du temps, par excès d’optimisme : ces personnes-là peuvent toujours changer, non ?

De nature discrète donc, Nasreen ne correspond pas vraiment au cliché véhiculé sur ces femmes Aurors qui seraient toutes des battantes acharnées, plus hargneuses que leurs homologues masculins, car c’est bien connu -et bien triste-, dans une profession à majorité d’hommes, les femmes auraient trois fois plus besoin de montrer ce qu’elles ont dans le ventre. Nasreen a très vite refusé de rentrer dans ce genre de démonstration de force pour se tailler sa place. Confiante en ses capacités de travail, elle a lentement mais sûrement fait ses preuves. Ses collègues la surnomment désormais « la force tranquille », celle qui exécute son boulot sans bavure, ni remous inutiles, mais aussi, celle qui cache bien son jeu.

Car Nasreen n’est pas qu’une femme un peu trop optimiste et aimable. Très consciencieuse et raisonnable, elle s’impose un cadre de vie qui ne laisse place à aucune erreur, quitte à faire des sacrifices en vertu de valeurs qu’elle estime plus importantes que son confort personnel. Obsédée par l’idée qu’elle doit tout contrôler, elle reçoit le reproche de la part de ceux qui la connaissent le mieux qu’elle manque de spontanéité, qu’elle se met trop de pression. Son plus grand défaut est sans doute cette crainte de l’image qu’elle peut renvoyer aux autres, une crainte qui la pousse souvent à s’interdire d’être elle-même.


Histoire


2 octobre 1998

« Les jurés ont délivré leur jugement. Rizvan Johar, vous êtes reconnu coupable d’association avec le Seigneur des Ténèbres et de crimes contre les nés-moldus. »

Le coup de marteau qui clôtura la séance résonna profondément en Nasreen, comme un son dont elle se rappellerait toujours. Elle a vingt ans au moment le plus marquant de sa vie, quand son regard se pose sur le visage de son frère, assombri par la sentence qui le condamnait à plusieurs années d’emprisonnement. C’était la dernière fois qu’elle le voyait libre. A ce moment-là, elle siège au côtés de ses collègues en tant que toute jeune Auror, et elle sent bien que les regards bifurquent régulièrement de son côté. Difficile de garder la tête haute, lorsque quelqu’un de votre famille est à la barre, elle sait dorénavant que l’attitude de ses collègues serait sensiblement différente, mais qui aurait pu le voir venir ? Johar sonnait comme un nom de famille connu au Ministère, et surtout respectable.

Après tout, Rahul Johar a tout fait pour que ses enfants se lancent dans de brillantes carrières. Nasreen n’est même pas la plus impressionnante : Rizvan était promis à une  grande réussite au Département de la Coopération Magique Internationale, avant de faire le choix de s’allier aux mauvaises personnes. Quant à sa soeur Cali, elle s’illustre dans sa formation au Magenmagot, on ne cesse de dire qu’elle fera une juge brillante. Où est t-elle, d’ailleurs ? Ressent t-elle le même désarroi qu’elle ? Nasreen cherche le regard de sa soeur dans la foule des jurés, pour finir par le trouver. Elle sait que ce n’est qu’un masque qu’elle se donne en public, mais la mine dure de Cali la heurte, et elle n’a pas besoin de se tourner vers son père pour supposer qu’il arbore le même. Quels coeurs de pierre…

*****

17 octobre 1998

Se tordant nerveusement les mains, Nasreen s’efforçait d’ignorer les regards des gardiens qui surveillaient le parloir. Elle était venue habillée comme une citadine, cette fois, ce n’était pas en tant qu’Auror qu’elle venait, mais comme une soeur, celle qui attendait que son frère emprisonné daigne la recevoir. Elle aurait voulu ne pas se faire remarquer mais c’était difficile, lorsqu’on était la fille du patron des lieux… Ah ça, un père directeur pénitencier contraint d’envoyer son propre fils à Azkaban, le nom des Johar était un peu trop évoqué dans la presse au goût de Nasreen, ces derniers temps.

Au moment où elle poussait un petit soupir, la lourde porte de la cellule s’ouvrait sur la silhouette de Rizvan. La jeune Auror examina sa mine du regard, sans y trouver ce qu’elle aurait voulu voir. Son frère était pour ainsi dire, sans expression, et pour elle dont il avait repoussé les visites jusqu’à maintenant, c’était assez dur à encaisser. Le silence dura encore quelques temps après qu’il se soit assis face à elle. Nerveuse, Nasreen n’eut pas à se décider à prendre la parole, Rizvan la devança d'un ton morne qui lui ressemblait peu :

« Si tu es venue me faire la morale…
-Ce n’est pas ce que je suis venue faire. » l’interrompit t-elle aussitôt.

Son frère garda le silence, se contentant de poser un regard perçant sur elle qui semblait lui dire « Alors, parle ». Nasreen se laissa encore quelques secondes, le temps de contempler l’allure du jeune homme. Sa carrure n’était plus ce qu’elle était, les épaules musclées de son frère semblaient s’être bien affaissées après à peine un mois d’emprisonnement. Et pourtant, rien dans son expression ne suggérait qu’il était mal en point. Son regard noir luisait toujours de cette énergie défiante qui avait toujours été la sienne. Le ton de Nasreen fut plus triste qu’autre chose, lorsqu’elle finit par poser la question qui l’empêchait de trouver le sommeil :

« Pourquoi tu as fait ça ? Ca ne te ressemble pas. »

Le bref éclat de rire fendit le silence, surprenant Nasreen qui n’avait pas l’impression d’avoir dit quoique ce soit de drôle. Rizvan se laissa aller contre sa chaise en croisant les bras, de son air provocateur qu’on lui connaissait bien.

« Tu es toujours pleine de bons sentiments, c’est dingue. Je me demande vraiment ce que tu fous chez les Aurors. Tu crois que tous les types que tu arrêtes sont juste de pauvres gars paumés qui n’ont pas eu de chance, ou ont vécu de mauvaises expériences ? » Piquée, mais surtout déroutée par la réponse de son frère, Nasreen préféra garder le silence, le défiant du regard. « Tu veux savoir ce que je cherchais à faire ? »

Sans trop pouvoir l’expliquer, la jeune femme ressentit un profond malaise alors que Rizvan se penchait légèrement par-dessus la table. Elle pressentait que ce qu’il allait dire n’allait pas du tout lui plaire, mais pire encore : que Rizvan le savait très bien et était simplement en train de préparer sa petite mise en scène. Son léger sourire avait quelque chose de bien trop pernicieux et calculé au goût de sa soeur, tout comme la façon dont il souffla :

« Détruire. »

Les sourcils de Nasreen se froncèrent un peu plus, alors qu’elle tentait de démêler le vrai du faux dans l’expression de son frère aîné. Elle le connaissait tempétueux, impulsif,  provocateur, voire violent dans ses propos. Au fond, son attitude ne l’étonnait pas tant que cela.  

« Tu n’es pas un déséquilibré, Rizvan, arrête. »

Parce que malgré tous ses défauts, son frère n’était pas un psychopathe, Nasreen le savait, et elle refusait de jouer le jeu de « celle qui n’avait rien vu venir ». Elle avait toujours fait preuve de lucidité -bien plus que ce que sa bienveillance toute naïve pouvait laisser croire- et encore plus lorsqu’il s’agissait de comprendre un comportement humain. Rizvan n’était pas ce fils talentueux dont la réussite masquait des penchants malsains que dépeignaient certains chiffons à scandale. Comme si la graine du mal avait été plantée en lui très tôt, et qu’il avait grandi avec sans rien en montrer, sous les yeux de sa proche famille, avant qu’il ne décide de jeter l’opprobre sur son nom en s’associant à des personnes de la pire espèce… C’était n’importe quoi, Nasreen refusait d’y croire, elle n’avait pas grandi avec ce monstre-là.

« Et pourtant, c’est ce que tout le monde dit. Papa les croit sûrement, d’ailleurs, tu devrais le voir quand je passe près de lui. Tu sais qu’on se parle encore moins qu’avant, alors que maintenant, on se voit tous les jours ? Etrange, non ? »

Non, elle avait grandi avec un garçon dont on attendait trop. Il y a toujours un mouton noir dans une famille. Peut être parce qu’il était le premier fils, peut-être parce qu’on plaçait par conséquent beaucoup d’espoirs sur lui, Rizvan était souvent rentré en conflit avec ses parents, particulièrement son père. Adolescent, il prenait même un certain plaisir à défier son autorité, à faire le contraire de tout ce qu’on lui demandait. « Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? » était la question qu’on devait le plus souvent lui avoir posée, tant il jouait dangereusement la carte de la provocation, jusqu’à parfois se perdre lui-même. Etait-ce ce qui lui était arrivé, cette fois, encore, pour s’acoquiner avec des Mangemorts ? Nasreen avait compris que c’était par intérêt pécunier, parce que son frère avait un poste clé au Ministère, un poste qui lui permettait de se faire les contacts qu’il recherchait pour lancer à terme ses projets d’entreprise, un poste qu’il ne voulait pas lâcher, quitte à représenter un régime corrompu. Rizvan n’avait jamais reculé devant rien pour obtenir ce qu’il souhaitait après tout.

Et pourtant, cela ne pouvait pas tout expliquer, et notamment pas la façon dont il ne cherchait même pas à s’expliquer auprès des siens, maintenant qu’il avait été attrapé. Nasreen avait toujours trouvé qu’il manquait de raison, ce ne serait pas la première fois qu’il chercherait à prouver quelque chose d’insensé. Et quand on lui faisait des reproches, quelle était sa réponse ? Je fais ce que je veux. Garder le contrôle sur sa vie semblait inclure le fait de pouvoir se faire du mal s’il le souhaitait, chez cet homme. Mais par Merlin, il n’avait plus l’âge de se scarifier, simplement pour attirer l’attention sur lui, ne voyait t-il pas qu’il était allé trop loin ? Fait rare chez elle, cette fois-ci, Nasreen perdit patience face au petit jeu silencieux de son grand frère.

« Ca suffit, tu n’es plus en position de provoquer qui que ce soit. Tu te comportes vraiment comme un sale gosse… »

Elle s’apprêtait à le planter là sèchement, mais une dernière chose la retint. A défaut de pouvoir le raisonner, elle avait une dernière envie de faire comprendre à son frère qu’elle n’était pas aussi aveugle qu’il ne le pensait.

« La seule chose que tu détruis, Rizvan, c’est ta vie à toi. Tu avais pourtant une situation enviable, et de beaux projets, on était tous très fiers de toi. Si tu as tout foutu en l’air, juste pour nous prouver que tu pouvais encore le faire, alors vraiment… Tu es juste stupide. »


*****


De la déchéance de son frère, Nasreen se relève dignement, refusant de répondre aux questions déplacées. L’affaire se tasse très vite, de toute manière, l’Angleterre a bien d’autres sujets sur lesquels se concentrer, à l’issue de la guerre. Nasreen préfère encore que ce soit le mariage d’un des héros de guerre qui soit sur toutes les bouches, si cela peut la laisser tranquille. L’ambiance chez elle est morose, tendue. Elle sent pour la première fois que leur cohésion familiale se fissure, elle sent qu’un modèle pour sa soeur Ravina vient de s’effondrer, que son frère Salman remet beaucoup de choses en question. Elle sent que ses parents n’en mènent pas plus large, malgré le masque qu’ils se donnent. Rizvan est presque devenu le mot interdit, dans cette famille où l’image, la dignité, la réussite sont des valeurs si importantes. Un fils en prison ! Quel déshonneur, quelle déception. Où avaient t-ils échoué ?

Nasreen sent que c’est la question sous-jacente à l’air fermé de son père, qu’elle observe silencieusement, ne sachant que penser de cette attitude. Quand certains acclamaient le courage qu’il avait eu d’avoir accepté la décision du Magenmagot, d’avoir fait ce qui devait être fait, comme s’il était la justice personnifiée, Nasreen, elle, ne comprenait pas. Elle a pourtant toujours respecté la droiture de son père, son sens du sacrifice, mais cette fois, elle n’arrive pas à ressentir cette admiration. Pour la première fois, elle questionne la personnalité complexe de son père. Où était la miséricorde chez cet homme ? Elle lui en voulait, elle en voulait à Rizvan, mais sans le dire à voix haute. Elle s’enferme simplement dans un sage silence, prenant ses distances avec les siens, le temps de digérer tout ça. Nasreen n’a pas l’habitude de nourrir du ressentiment pour quelqu’un de sa famille.

Première fille d’une fratrie de sept enfants, elle a toujours pris soin de ses cadets, sans forcément briller par sa position d’aînée. A vrai dire, elle n’a jamais été celle qu’on remarquait le plus, mais cela lui convient tout à fait. Nasreen n’aime pas être sous les feux des projecteurs, elle n’a jamais eu la trempe d’une entrepreneuse, elle occupe bien plus volontiers le rôle de la petite souris qui travaille dans l’ombre ou du bras droit discret et efficace. Elle est travailleuse et dévouée, mais elle n’a rien d’une charismatique leader. Dans sa vie, il y a toujours eu quelqu’un au-dessus d’elle, à qui elle obéissait sans faire de vague : ses parents, ses professeurs, ses supérieurs professionnels, elle a le respect de l’autorité ancré en elle, il ne viendrait jamais à l’idée de Nasreen de lancer une quelconque rébellion.

C’est peut-être ce qui lui a valu de gravir rapidement les échelons de sa carrière d’Auror, en plus de cette capacité qu’elle a à s’attirer la confiance des autres. Très vite, on lui confie des missions importantes, on la place à des postes de responsabilité, et Nasreen ne déçoit jamais. C’est ce qu’on lui a toujours appris : ne pas décevoir. Toute petite, déjà, elle avait cette empathie qui la rendait sensible à ce qu’on attendait d’elle, sans qu’on ait besoin de lui dire quoique ce soit. Nasreen était cette petite fille qui pensait avant tout à l’air fier de ses parents quand elle rapporterait des bonnes notes à la maison, au sourire de ses amis quand elle était sur le point de rendre service, ou faire un cadeau.

Alors, il n’y a rien à signaler dans l’enfance de cette petite fille, qui a grandi sans n’attirer d’ennuis à personne, puis a fait son entrée à Poudlard dans la maison des besogneurs. Les Johar, c’est comme une dynastie dont elle marque l’entrée avec ses deux frères, et l’on sait que des années plus tard, la pauvre Indira récolterait la réputation de tous ses frères et soeurs avant elle. « Oh, comment se porte Nasreen ? Une adorable élève, cette petite » demanderait McGonagall avant d’aboyer qu’elle espérait que Salman avait pris un peu de plomb dans la tête, ou que Shanti avait arrêté de mettre son intelligence au service de son insolence.

Nasreen quitte Poudlard trois ans avant la guerre des Ténèbres, quand Harry Potter n’est encore qu’un menteur perturbé psychologiquement aux yeux de la presse. La guerre la marque bien autrement que par le biais de Poudlard, parce qu’elle connait ses premières missions sur le terrain au service d’un mage noir qui a pris le contrôle du Ministère. Oh elle ne fait rien de réellement dangereux ou terrible, à cette époque, elle n’est encore qu’une Aspirante dont le formateur a eu le bon goût de la tenir loin des missions discutables. Nasreen sent tout de même tout le poids de l'emprise malsaine du Seigneur des Ténèbres sur son lieu de travail, et dans le pays. Elle se réfère aux conseils qu’elle entend, baisser la tête, obéir aux ordres, sans faire plus, ni moins. Se fondre dans la masse écrasante de la population silencieuse et attendre que cela passe, en somme, parce qu’elle ne veut pas compromettre ses débuts de carrière, ni mettre quelqu’un de sa famille en difficulté.

Si la guerre a marqué la jeune femme, c’est davantage pour ce qui est arrivé à son frère. Elle ne cesse de penser à la conversation qu’elle a eue avec lui dans sa cellule, à se demander s’il a réellement voulu briser quelque chose dans leur famille. Nasreen sent que cela l’ébranle plus personnellement. Elle est presque contemplative face à la situation dans laquelle Rizvan les laisse : c’est comme s’il avait été banni de leur famille, jusque dans leurs discussions, il n’y a rien pour raviver son souvenir à défaut de sa présence parmi eux. Elle ne fait rien directement pour changer cette situation qu’elle trouve profondément injuste, pourtant. Elle médite, elle en tire des leçons, elle en déprime. Il n’a donc fallu que cela pour que se brisent ces liens qu’elle croyait si fort ? Que l’un d’entre eux fasse une erreur ?

*****

3 mars 2003

Avachie sur le comptoir, les yeux dans le vague, Nasreen savait qu’elle offrait un bien triste spectacle à son frère Salman, qui la regardait avec ce silence pensif qui voulait tout dire. Avec un soupir, il finit par remplir à nouveau le verre de la jeune Auror, puis par s’en servir un également, après avoir vérifié autour de lui qu’aucun autre client n’attendait sa consommation. Par une heure si tardive, son bar était quasiment vide. Il ne s’attendait pas à voir sa soeur débarquer, mais n’en était pas surpris pour autant : ce n’était pas la première fois qu’elle arrivait au bord des larmes pour se confier à lui de sa voix timide, toujours pour la même chose, d’ailleurs. Salman l’écoutait raconter peu ou prou la même histoire, avec juste une protagoniste différente, et ressentait à chaque fois ce même sentiment d’impuissance face à la situation inextricable dans laquelle s’était mise sa soeur. Réparer le coeur brisé de Nasreen était toujours une tâche délicate, surtout qu’il savait qu’il était le seul à pouvoir le faire, puisqu’il n’y avait qu’à lui que la jeune femme acceptait de se confier.

Nasreen sentait le regard à la fois attristé et dépité de son frère peser sur elle, aussi n’osait t-elle pas ôter son visage de ses bras appuyés sur la table, dans lesquels elle se cachait. Ce n’était pas des larmes qu’elle masquait, mais la honte de se présenter encore face à Salman, dans une situation pathétique et déplorable. La voix de son frère s’éleva, trahissant un certain dépit :

« Et donc, avec cette Lisa, il y a eu Rachel, Natasha…
-Natalia, corrigea machinalement sa soeur.
-Quand est-ce que la liste va prendre fin ? » soupira Salman en reposant son verre sur le comptoir.

Cette fois, Nasreen dut inspirer un petit coup pour empêcher les larmes de monter à ses yeux. Quand ? Jamais, si elle continuait comme ça, c’était certain. Elle se vouait toute seule à des relations qu’elle savait d’emblée sans lendemain,  sans pouvoir s’en empêcher à chaque fois, alors qu’elle savait pertinemment quelle en serait la fin : deux coeurs brisés, encore. Parce qu’elle n’avait pas le courage de prendre une décision -quelle qu’elle soit- pour arrêter cet engrenage. Puisant dans ses forces, elle redressa la tête pour fixer son verre avec mélancolie et répondre ce qu’elle répondait à chaque fois :

« Bientôt. Vraiment, cette fois. »

****

Quatre ans plus tard

Assumer ou mentir toute sa vie. Une nouvelle fois, Nasreen se retrouve face à un choix qu’elle est incapable de faire, plongée dans ses pensées quand la voix de sa mère lui parvient comme un lointain bruit de fond. « … on connait bien sa famille, ce sont vraiment des gens très bien… ». Elle l’écoute à peine lui dérouler un discours dont elle a l’impression de pouvoir prévoir chaque mot, jusqu’à la question qui la terrifie.

« Alors ? »

Elle vrille un regard étrangement fixe sur sa mère qui venait de l’interpeller en saisissant tendrement sa main dans la sienne. Dès l’instant où elle a annoncé qu’elle voulait « lui parler », de toute manière, Nasreen savait qu’elle allait détester cette conversation.

« Je… Je ne veux pas y penser maintenant. »

Sa réponse ténue fut comme une maigre pierre jetée dans l’eau pour Anjali qui revint aussitôt à la charge :

« Pourquoi pas ? Tu sais, à ton âge, je…
- Je sais, à mon âge, tu étais déjà enceinte de Shanti. Mais… Ce n’est pas la même chose. Pas le même contexte. Ca ne se fait plus de prendre en main le mariage de ses enfants, pour commencer…
-Mais je n’aurais rien dit si tu avais ramené un homme à la maison, tu sais, fit remarquer Anjali, un sourcil haussé. Si je fais ça, c’est parce que tu ne le fais jamais, justement, tu es toujours la tête dans ton travail, ça t’empêche de faire des rencontres. »

* Et si j’avais ramené une femme ? * Comment lui dire, par Merlin ? Comment lui dire qu’aucun garçon n’avait jamais fait battre son coeur, que le seul petit ami qu’elle avait eu à Poudlard avait été une déception énorme, pas parce qu’il était le mauvais garçon, mais parce qu’elle avait été forcée de constater que… cela ne lui faisait rien ? Comment lui dire que ce n’était pas faute d’avoir essayé, qu’elle avait même longtemps culpabilisé d’être incapable de s’émouvoir des pectoraux de Viktor Krum ou elle ne savait quel beau garçon à faire pâlir ses amies ?  

« Et puis on est loin de parler de mariage, encore, il s’agit juste de vous rencontrer et de faire connaissance, vous êtes libres d'en faire ce que vous voudrez. »

* Prends-moi pour une idiote * Nasreen retira doucement sa main de l’emprise de sa mère, préférant se lever de son siège pour masquer que cette conversation lui donnait les larmes aux yeux. Ne pas craquer, maintenant, ce serait ridicule, elle ne comprendrait pas, se répétait t-elle, avant de puiser dans tout son courage pour se donner une mine normale.

« Ca ne m’intéresse pas, je préfère me concentrer sur ma carrière pour l’instant.
- Tu es déjà une Auror accomplie, Nasreen, qu’est-ce que tu veux de plus ? soupira t-elle.
- Je vais avoir une promotion. »

L’annonce eut le mérite de couper l’herbe sous le pied de sa mère, qui s’apprêtait à continuer sur sa lancée. Bon, ce n’était pas tout à fait prévu qu’elle le dise de cette façon, mais si cela lui permettait de faire diversion, elle ne crachait pas dessus.

« Je voulais vous l’annoncer ce soir, avoua t-elle.
- Oh mais toutes mes félicitations, ma chérie ! Elle franchit les quelques pas qui la séparaient de sa fille pour la serrer dans ses bras avec tendresse. Je suis fière, si fière… Tu as bien travaillé, tu l’as bien mérité. Ah, tu aurais du me le dire plus tôt, je n’ai rien préparé ! S’extirpant de l’étreinte pour saisir Nasreen par les épaules, elle glissa, comme un dernier sermon :  Mais tu sais, il faut que tu penses aussi à autre chose que ton travail, même s’il te tient beaucoup à coeur, je le sais… Bon, on en reparlera plus tard, je vais préparer quelque chose pour le dîner, il faut fêter ça ! »

C’est un de ses sourires hypocrites qu’elle sert à sa mère en guise de réponse, et Nasreen se déteste d’être devenue si bonne au jeu des faux semblants. Elle a l’impression d’avoir fait son choix entre le courage et la lâcheté, finalement…

*****

C’est la technique de l’autruche que Nasreen continue d’appliquer. Se jeter à corps perdu dans son travail pour mieux oublier le reste, parce qu’elle n’est pas prête à décevoir ses parents pour la première fois de sa vie. Elle sait ce qu’ils en diront, elle sait dans quelle mentalité conservatrice ils ont été éduqués avant d’arriver en Angleterre, elle sait d’ailleurs que les anglais ne sont pas tellement plus exemplaires sur la question. Elle ne veut pas se confronter à leur incompréhension, leur colère, elle ne veut pas s’entendre dire qu’elle les déshonore, de la même façon qu’on a maintes fois dit cela de son frère aîné. Ce serait le pire des reproches.

Alors Nasreen se contente d’enfouir tout cela et se concentrer sur les mouvements récents du pays. Entre la traque des mardoliens, la pègre qui s’échauffe, les évènements tragiques qui se succèdent, il y a bien du boulot pour une sous-lieutenante Auror. Elle s’emploie si bien à la tâche qu’elle se fait de plus en plus remarquer au bureau, elle sent qu’elle évolue sous le regard approbateur de ses supérieurs.

Avec l’élection du FREE, et les troubles qui grandissent dans le pays, le gouvernement lance l’idée audacieuse d’une nouvelle structure policière, spécifiquement dévouée à rétablir l’ordre. Comme la plupart de ses collègues, Nasreen ressent d’abord une certaine méfiance face à l’émergence de ce groupe qui leur fait concurrence. Mais comme elle n’aime pas juger hâtivement, elle attend de voir d’abord les premiers résultats avant de clamer quoique ce soit. Plus encline que certains de ses collègues à faire preuve de modestie, elle ne peut que reconnaître que le dossier Bristol a été géré avec beaucoup plus de rapidité et d’efficacité que le BDA ne l’aurait fait. Le fonctionnement de la Milice exclut tous ces va-et-vient entre de multiples départements du Ministère, qui ont toujours un peu trop freiné leurs actions, au goût de Nasreen.

Elle observe donc avec un certain intérêt la progression de cette nouvelle institution, sans oser pour le moment demander à l'intégrer. La Milice était encore principalement constituée d’Oubliators, et Nasreen n’osait faire partie des premiers audacieux Aurors à quitter le bureau pour  en rejoindre un autre, faisant fi de toutes les critiques qu’on formulait à leur sujet… Très vite, pourtant, l’occasion devait se présenter d’elle-même.

*****

1er novembre 2008

Poussant la porte de leur chef, Nasreen pénétra dans le bureau où elle avait été convoquée, sans avoir le temps de saluer Hailey que cette dernière déclarait déjà, sans même relever la tête de son parchemin :

« Assieds-toi, Nasreen. J’étais justement en train d’écrire un courrier pour toi.
- Pour moi ?

Hailey eut un vif geste avec sa plume, comme pour une signature finale, avant de la reposer dans son encrier et offrir un bref sourire à l’Auror.

« J’ai pris la liberté de te recommander à Danielle Coleman. »

En même temps qu’elle s’asseyait face à sa supérieure, Nasreen laissa transparaître un peu de surprise sur les traits de son visage. Elle ne s’attendait pas spécialement à une promotion, ces derniers temps, et encore moins à une mutation.

« Vous avez proposé ma candidature à la Milice ?
- Si tu es d’accord. »

La jeune femme ne répondit pas immédiatement, la question méritait réflexion. Elle ne pouvait nier qu’une partie d’elle était curieuse et attirée par la nouveauté que proposait la Milice, mais l’autre appréciait aussi la position confortable qu’elle avait ici, au BDA. Elle savait que ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle évolue davantage, c’était ce qu’elle avait fait depuis le début, traçant tranquillement son petit bonhomme de chemin en faisant la satisfaction de ses supérieurs. Entrer dans la Milice était tentant, mais c’était aussi prendre ses distances avec ce qu’elle avait ici, car elle ne se voyait pas jouer sur les deux tableaux. Quitte à accepter un nouveau travail, elle préférait s’y consacrer plutôt que sacrifier l’un des deux.

« C’est une formidable opportunité, Nasreen, poursuivit Hailey en croisant les mains sous son menton. J’aurais voulu te proposer un meilleur poste dans notre bureau mais toutes nos places sont prises, et avec les récents départs d’Aurors, nous n’avons pas les effectifs suffisants pour qu’il soit pertinent d’ajouter un poste de lieutenante. La Milice est encore en construction, il y a de nombreuses places à pourvoir. Tu pourrais y accéder directement avec le grade que tu mérites, j’ai appuyé ton dossier. »

Une lueur s’alluma dans le regard de Nasreen, qui ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine fierté mêlée d’intimidation à l’idée que sa chef ait pu parler personnellement d’elle à l’une des femmes du service qu’elle admirait le plus. Danielle Coleman, tout comme Hailey d’ailleurs, avait de quoi vous tenir en respect d’un simple regard.

« Je vous remercie, répondit t-elle prudemment, préférant ne pas donner d’avis tout de suite.
- Je te laisse le temps de réfléchir, mais je suis certaine que tu as exactement le bon profil pour évoluer dans la Milice. Tu es l’un de nos meilleurs soldats, après tout. » conclut la chef Auror, avec un léger sourire.

Soldat, c’était bien dit concernant Nasreen, et c’était bien ce que l’on attendait d’un membre de la Milice.


Famille et entourage
Rahul Johar - Père
57 ans, directeur pénitencier d'Azkaban. Un métier qui sied fort à la mine sévère de cet homme. Par sa simple présence, Rahul sait naturellement imposer le respect. Il faut dire qu'il a été élevé à la dure, en Inde, dans une famille de basse classe sociale où il n'a jamais pu réaliser des études à la hauteur de ses ambitions. Après son émigration en Angleterre, sa situation s'est transformée, il a aujourd'hui un poste plutôt respecté, et fait tout pour que ses fils et ses fils accèdent à de grandes carrières. C'est sans doute pour réparer ce qu'il a vécu comme une injustice dans son adolescence qu'il souhaite à ce point élever ses propres enfants au meilleur de ce que peut leur offrir la société, dirait le Dr Kane.

Anjali Johar, née Singh - Mère
54 ans, Magizoologiste. Il y a quelque chose de naturellement élégant dans le port de cette femme, malgré les rides, malgré son travail qui a souvent demandé des efforts physiques. A l'inverse de son mari, Anjali provient d'une famille aisée, et cette différence est précisément la raison de leur présence en Angleterre. Car Anjali et Rahul, c'est la jolie et triste histoire de deux amants séparés par la frontière des castes si déterminantes dans la société indienne, deux amants qui ont préféré s'exiler pour vivre leur histoire, face au refus familial. Leur pays natal leur manque, forcément, quelque part, mais contempler ce qu'ils ont réussi à bâtir ici, voir leur famille grandir les aident à se rappeler ce que ce sacrifice leur a offert : de merveilleux enfants.

Rizvan Johar - Frère
33 ans. Rizvan aurait pu être la plus grande fierté de sa famille, si ses affaires professionnelles et sa personnalité retorse ne l’avait pas conduit à collaborer avec les Mangemorts durant la guerre des Ténèbres. Il s’est fait juger aux procès qui ont suivi la chute de Voldemort, sa sortie de prison est prévue pour octobre, si tout se passe bien, du moins.

Salman Johar - Frère
30 ans, barman et propriétaire d’un petit bar-restaurant à Londres.
On les a toujours pris pour des jumeaux, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait jamais l’un sans l’autre, lorsqu’ils étaient adolescents. Toujours fourrés ensemble, leur petit duo s’est bien rôdé avec les années. Aujourd’hui, Salman est sans doute la personne qui compte le plus pour Nasreen. Son petit frère, mais aussi, son meilleur ami et son confident, elle entretient une relation fusionnelle avec lui.
Et pourtant, Salman est assez différent de sa soeur. Ancien Gryffondor, il n’aime pas beaucoup les règles, et a tendance à n’en faire qu’à sa tête, mais toujours avec une certaine douceur. Salman est cet homme qui vous dira non avec un gentil sourire aux lèvres. Son idéal de vie ? Faire son petit bonhomme de chemin tranquillement, sans grande ambition, car il croit aux bonheurs simples. Une vision qui n’a jamais plu au patriarche de la famille, mais qu’à cela ne tienne, Salman a quand même ouvert son petit bar dans son coin sans rien demander à personne, et cela lui va tout à fait.

Cali Sharma, née Johar - Soeur
28 ans, mariée, mère d’un garçon. L’une des plus jeunes juges du Magenmagot de l’histoire britannique, Cali est la première que l’on cite, chez les Johar. Elève éternellement brillante, docile, et décidée à rendre ses parents fiers, elle n’a pas tergiversé longtemps avant de choisir sa voie. Evidemment, forte de ce parcours sans faute, elle ne se gêne pas pour encourager ses jeunes soeurs à en faire de même, parfois d’une façon autoritaire et donneuse de leçons très vite agaçante…
Cali s’est longtemps sentie en concurrence avec sa grande soeur qui était tout autant studieuse qu’elle, dans leur jeunesse. Nasreen s’est très vite extirpée de cette relation, laissant volontiers sa cadette prendre le dessus. La concurrence, très peu pour elle, et puis, un métier d’action lui convenait bien mieux que de se laisser endormir derrière des tas de paperasses et projets de loi à n’en plus finir. Aujourd’hui, les deux soeurs sont relativement en bons termes, sans être vraiment très proches : trop de divergences dans leur façon d’être et d’apprécier la vie.

Shanti Johar - Soeur
25 ans, Langue-de-Plomb. Il y a la génération Rizvan-Nasreen-Salman-Cali, puis celle Ravina-Indira, et entre les deux, il y a Shanti. Petit génie en plus d’être l’enfant du milieu, Shanti s’est toujours sentie incomprise ou exclue, ce qui l’a forgée en grande partie. Assez renfermée, elle ne donne son avis qu’avec cet humour cynique et piquant qui la caractérise, ce qui peut rendre sa compagnie aussi intéressante qu’insupportable, selon la tolérance de chacun. Pourtant, Shanti renferme une sensibilité que peu soupçonnent, et qui la rend capable de saisir beaucoup plus de choses que la plupart des gens. Longtemps sous-estimée, elle a commencé à révéler son potentiel depuis qu’elle a accepté ce travail au Département des Mystères qui attisait sa curiosité naturelle, parfois dévorante. Shanti est ce génie capable du meilleur, comme du pire, selon le camp auquel elle a choisi d’offrir ses capacités. L’éthique ne la freine pas forcément, il n’y a qu’une chose qu’elle déteste, c’est de se sentir manipulée ou privée de sa liberté intellectuelle. Pour le moment, l’intérêt frénétique qu’elle porte à ses recherches classées secrètes la rend facilement aveugle.


Ravina Johar - Soeur
21 ans, entrepreneuse. Fière et ambitieuse, voilà celle qui a le plus de caractère, dans la fratrie des Johar. Son autorité naturelle, son port élégant en font l’une de ces femmes que l’on admire et qui sont promises à de grandes réussites. Ravina ne parle jamais de chance mais bel et bien de volonté : si elle en est arrivée jusque là, c’est qu’elle a tout fait pour réussir. Et quelle réussite ! Patronne d’une entreprise d’événementiel, elle commence à se faire un petit nom dans l’organisation de mariages et de galas. Ravina ne peut être plus épanouie que dans ce milieu : elle a toujours raffolé des magazines féminins, de la mode, de la mise en scène, des jolies tenues et des couleurs extravagantes.


Indira Johar - Soeur
19 ans, étudiante. Indira sort tout juste de la maison Gryffondor, où elle était parfaitement heureuse à compter sur ses facilités pour procrastiner et s’amuser avec les copains. Maintenant qu’il faut assurer son avenir et se mettre sérieusement au travail, elle s’épanouit beaucoup moins dans ses études de médicomagie. Devenir grande chirurgienne ? Moui, bof, elle le fait parce que cela fait plaisir à ses parents, mais elle commence à se rendre compte que cette voie ne lui plaît pas vraiment, et surtout, lui pèse beaucoup : il faut fournir énormément de travail, et elle n’aime pas assez ces études pour fournir la motivation nécessaire. En pleine remise en question, elle est de plus en plus tentée de suivre les pas de son grand frère Salman qu’elle a toujours admiré, bien plus drôle que tous ses autres frères et soeurs obsédés par leur carrière. En somme, Indira est la malicieuse petite dernière qui n’a pas encore dit son dernier mot.


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[code]<a href="#" class="pres_infobulle"><font color="#000000">♠️ </font>Nasreen Johar<div><img src="http://img003.lazygirls.info/people/shelley_conn/shelley_conn_shelleyconn_sp_ps_2004_28_7whQJBA.sized.jpg" class="img_info_pres" /><span class="nom_info_pres">Nasreen Johar- <span class="qualif_pres">Lieutenante de la Milice</span></span><br />Dévouée et loyale, Nasreen honore tous les principes qu'elle prend pour les siens : l'accomplissement de ses devoirs, l'obéissance à ses supérieurs, le respect de ses parents. La discipline dans laquelle elle a été élevée est si bien ancrée en elle qu'elle ne se pose même plus de questions, elle exécute, de façon nette et précise. A côté de cela, elle garde une sensibilité toute particulière sur le regard qu'elle porte sur le monde, portée par une empathie naturelle envers les autres. Le problème des personnes altruistes et dévouées comme elle, c'est qu'elles en oublient bien souvent de s'accorder de vivre. </div></a>[/code]

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