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[JR] Blaireaux & chauve-souris [James / Roy]Grady McNeilTenancier du Hufflepub | Mar 24 Fév 2015 - 0:20 Samedi 21 Février 2009 - Bristol
- On va se faire tuer, on va se faire tuer, on va se faire tuer, répétait Grady.
Les règles devenaient de plus en plus strictes au sein de l'école et les Jeunesses Ministérielles veillaient au grain mais l'avantage d'enfreindre le règlement avec le Préfet-en-chef, c'était qu'il était le mieux placé pour savoir comment enfreindre le règlement, justement. Ils avaient évité les rondes préfectorales, professorales et ministérielles et étaient sortis dans le parc pour se diriger vers le Saule Cogneur c'est-à-dire la plus mauvaise idée de l'année. Très très très très très très - autant de "très" que de garçons qui craquaient sur Kessy Brooks dans cette école donc beaucoup - mauvaise idée.
Mais c'était leur septième année, leur dernière année à Poudlard et c'était l'occasion ou jamais d'en profiter et de faire les quatre cent coups ! Ils survirèrent au passage du Saule - mais plus jamais, bro, jura Grady en se jetant dans le passage - sans savoir vraiment comment et se retrouvèrent dans la Cabane Hurlante, où ils transplanèrent.
Les Folies Sorcières... Grady en rêvait, depuis que James et Jonathan lui avaient raconté leur petite escapade à Noël - il était de babysitting ce soir-là, merci maman - mais il comptait bien transformer ce rêve en réalité. En passant les portes du casino-cabaret, les yeux de Grady ressemblaient à ceux d'un Boursouflet devant Mildred Magpie et il frappa amicalement l'épaule de son meilleur ami.
- Mon pote... La soirée de l'année ! This is a place where I feel at home
By the cracks of the skin I climbed to the top, I climbed the tree to see the world. When the gusts came around to blow me down, I held on as tightly as you held onto me ( ) Until it disappeared Crédit signature : northern lights | | James Carter-BarclayDirecteur de Poufsouffle | Mar 24 Fév 2015 - 0:38 "Mais non, mais non." répondit James, lorsque son meilleur ami lui assura qu'ils allaient se faire tuer.
En réalité, il pensait le contraire, mais formuler cette pensée à voix haute était une mauvaise idée - exactement comme ce qu'ils étaient en train de faire en ce moment même. Les deux Poufsouffle risquaient gros, s'ils se faisaient prendre - le renvoi, par exemple. Mais James comptait bien éviter cela - c'était d'ailleurs tout l'avantage d'être préfet-en-chef : il connaissait toutes les rondes de tout le monde.
De plus, il ne cachait pas que ce n'était pas l'envie qui lui manquait de retourner aux Folies Sorcières, endroit qu'il appréciait réellement, depuis la soirée qu'il avait passé là-bas. Et puis, ils étaient en dernière année, c'était bien leur droit de contourner légèrement le règlement - même s'il en connaissait une qui ne serait pas - mais absolument pas - d'accord avec ses propos.
Par miracle, les deux jeunes hommes finirent par arriver à destination, et restèrent quelques instants devant la grande bâtisse, presque étonnés d'avoir réellement réussi leur expédition - et sans que personne ne les remarque ! Ils finirent par entrer dans le cabaret, et James retrouva immédiatement cette ambiance qui lui avait tant plu la première fois qu'il était venu.
"Ça, tu l'as dit." approuva James avec un sourire. "Tu veux commencer par quoi ?" | | Roy CalderPropriétaire d'un haras | Mar 24 Fév 2015 - 1:18 Il y avait des soirées comme celles-ci où tout était mortellement ennuyant et routinier aux Folies Sorcières. Des gens, du bruit, de l’alcool, de la musique, le roulement des boules de Boulard, le « cling » des machines à gallions, les mêmes têtes partout, tout le temps, la même horripilante grosse dame qui se plaignait de la chaleur au fond de la salle, le même déprimé alcoolique dans un coin du bar, même les jambes de cette jolie brune habituée ne semblaient plus aussi attrayantes à Roy tellement il les avait matées… Il avait besoin de sang neuf dans sa clientèle, de nouvelles tables de jeu, quelque chose, n’importe quoi, avant que cet endroit ne devienne d’un ennui mortel. Bref, Roy était dans l’une de ses phases de « Il faut que je me trouve un autre jeu » et la providence avait décidé d’être sympathique avec lui, ce soir.
Alors qu’il s’approchait de la sortie dans l’idée d’aller chercher de la distraction ailleurs, Roy reconnut un visage près de l’entrée qui le fit reconsidérer ses plans. A la fois intrigué et amusé de voir que James Carter avait trouvé un moyen de venir hors vacances scolaires - clandestinement, donc- dans son cabaret, Roy s’approcha à pas de loups, en faisant en sorte de se trouver dans son dos, à lui et au garçon qu’il avait l’air d’avoir ramené avec lui. Il savourait déjà l’idée de les faire sursauter de surprise en susurrant :
« Mais que vois-je ? Des élèves hors des dortoirs. »
Heureusement pour eux, ce ne fut pas la figure sévère d’un professeur qui les accueillit, mais le sourire amusé d’un gérant de cabaret -et gentil trafiquant de drogue. Sourire qui disparut toutefois, pour laisser place à une mine sérieuse lorsqu'ils se retournèrent. Ils n'avaient rien vu.
« Alors, James, tu fugues ? Et t’entraînes un copain avec toi en plus ? » Il arqua un sourcil en le regardant tous les deux. « Donnez-moi une bonne raison de pas vous mettre dehors, tous les deux. »
Son nouveau jeu improvisé venait de commencer. | | Grady McNeilTenancier du Hufflepub | Mar 24 Fév 2015 - 12:46 Par quoi commencer ? Excellente question ! Les yeux de Grady se posaient sur tous les recoins du casino, chaque zone lui semblant plus attrayante encore que la précédente. Il n'était jamais venu dans un tel endroit - petite pensée pour son père qui ferait sûrement une attaque s'il apprenait sa présence ici - et mourait d'envie de tout essayer.
Ses réflexions très profondes furent brusquement interrompues par une apostrophe aussi glaçante que la vision de Crispin Dérébusor sans ses chaussettes. Un professeur aurait-il décodé de sortir du donjon qu'était Poudlard pour venir s'amuser un peu ? Londubat ? Virtanen ? Le grand méchant Greengrass ? En quelques secondes, un scénario catastrophe défila dans son esprit : James et lui renvoyés, baguettes brisées, sans travail, sans domicile, dormant dans de vieux cartons Nimbus sous un pont de Bristol, obligés de faire des claquettes sur le parvis de Gringotts pour survivre, mais il s'apaisa quelque peu en se retournant pour faire face à quelqu'un qui n'était pas un enseignant mais qui n'avait pas l'air sympathique pour autant. Sérieusement, c'était vraiment écrit "Elèves de Poudlard" sur leurs fronts ? Et dire qu'ils avaient réussi à passer les douanes ! Il adressa un regard circonspect à James quand le type l'appela par son prénom mais se dépêcha de se reprendre pour répondre à la question.
- Parce que... Parce qu'on se ferait virer de Poudlard et on viendrait faire la manche sur vos marches en tirant sur les manteaux des clients pour gratter des noises ? tenta Grady avec un sourire un peu nerveux. Et je ferai des claquettes, aussi. Histoire d'attirer les foule, tout ça, tout ça.
Regard désespéré à James. This is a place where I feel at home
By the cracks of the skin I climbed to the top, I climbed the tree to see the world. When the gusts came around to blow me down, I held on as tightly as you held onto me ( ) Until it disappeared Crédit signature : northern lights | | James Carter-BarclayDirecteur de Poufsouffle | Mar 24 Fév 2015 - 20:21 La voix de Roy dans son dos eut le don de faire sursauter violemment James, et il se retourna immédiatement - quelque peu soulagé de se retrouver face au visage du gérant, et pas celui d'un professeur.. Toutefois, la mine sérieuse et le ton sévère de Roy lui fit perdre légèrement son sourire.
Il jeta un regard à son meilleur ami, qui commença avec une excuse - qui pourrait se révéler tristement vraie. Le jeune homme ne savait comment réagir, et prit quelques instants pour réfléchir. Il avait déjà rencontré Roy une fois, et, s'il n'avait pas complètement réussi à le cerner, il avait toutefois pu voir comment il fonctionnait. Se répandre en excuse devant lui ne servirait probablement à rien, songea-t-il, alors que Grady lui lançait un regard désespéré. Non, James se décida plutôt à utiliser une technique risquée, mais qui avait une chance de fonctionner : le culot.
"C'est vrai." lança-t-il pour appuyer les propos de Grady. "Et on ferait fuir toutes les femmes, ce serait bien dommage !" déclara James d'un ton très sérieux. "Sinon, j'ai plein de bonnes raisons à vous donner. De un, je suis certain que vous cautionner un peu cette sortie, au fond d'vous. N'osez pas me dire que vous n'avez jamais fugué de Poudlard, je ne vous croirais pas ! De deux, nous renvoyer à Poudlard, après tout ce qu'on a enduré pour venir ici, ce serait criminel, vraiment, le saule cogneur était de mauvaise humeur. De trois, vous me devez toujours une revanche au poker..." énuméra-t-il, avant de conclure, en adressant un grand sourire au gérant : "Et de quatre, je suis certain que nos visages illuminent un peu votre soirée !" | | Roy CalderPropriétaire d'un haras | Mer 25 Fév 2015 - 16:05 Sans ciller, Roy écouta les élucubrations du premier d’abord, qu’il ne connaissait pas mais qui lui rappelait bizarrement quelqu’un, sans parvenir à mettre le doigt dessus… Peu importait. Ce garçon avait beau faire deux têtes de plus que lui, il paraissait nerveux et intimidé par sa présence. Roy dut se contenir pour conserver sa figure implacable et ne pas être tenté de sourire à ses tentatives vaseuses, il fallait l’avouer. Quoique ce n’était pas un si mauvais argument que cela, il n’avait aucune envie de trouver des mendiants sur le parvis de son établissement.
Puis ce fut sur James qu’il vrilla son regard, sans bouger d’un pouce. Il était plus sournois celui-là. James avait donc déjà compris comment s’adresser à lui, inexplicablement, cela emplit Roy d’une espèce de satisfaction qu’il masqua, pour le moment. A la fin, il haussa ses deux sourcils, avec un scepticisme mêlé d’amusement, qui transparut cette fois dans le léger sourire moqueur qui souleva le coin de ses lèvres. Bah voyons.
« Vos si jolis visages qu'il serait criminel d’envoyer se faire défigurer par le Saule Cogneur, si je suis bien, c’est ça ? »
Il attendit leur réponse, avant d’ajouter à l’adresse de James, en croisant les bras :
« Tu te trompes, James Carter, je n’ai jamais fugué de Poudlard -Pré-au-Lard hors sorties autorisées, ça comptait dans les parages de Poudlard, d’abord. Et on a un règlement ici, aussi. Règle numéro une… Il posa son regard tour à tour sur les deux jeunes hommes, pour mieux ménager son effet, mais ce qu’il déclara ne fut rien pour les punir ou les faire sortir du casino, bien au contraire. Son regard s’arrêta encore sur James, avec une lueur malicieuse. Les différends au poker doivent être réglés dans les plus brefs délais. J’espère que ton pote sait jouer. » | | Grady McNeilTenancier du Hufflepub | Dim 1 Mar 2015 - 16:41 - Je vous jure, se faire refaire le nez par un bon médico-chirurgien, ça coûte un rein de nos jours ! affirma Grady avec tout le sérieux du monde.
Il avait entendu Kalamity Chambers le dire à la soirée VIP, appuyant ses propos sur l'article d'enquête de fond sorti par Sorcière Hebdo à ce sujet le mois dernier. Puis bon, se faire éclater le visage par le Saule Cogneur n'était pas tellement dans ses projets immédiats, il était plutôt douillet comme garçon, il l'avait encore expérimenté ce matin. Mais purée, le petit doigt de pied dans la commode, ça faisait super mal !
- Euuh... répondit Grady quand Roy demanda s'il savait jouer, arguant que la règle ici était de gérer les différents au poker. Vous voulez pas faire une partie de Mario Kart, plutôt ?
Il savait jouer, un peu, ils y jouaient pas mal entre garçons de septième année mais parier du vrai argent, c'était autre chose.
- Je dois signer la reconnaissance de dettes à qui ? interrogea-t-il en ricanant. Je prends de l'avance. Vous vous connaissez d'où d'ailleurs d'ailleurs ? lança-t-il à son meilleur ami. Et je m'appelle Grady au fait, ajouta-t-il à l'adresse du type. Grady McNeil. This is a place where I feel at home
By the cracks of the skin I climbed to the top, I climbed the tree to see the world. When the gusts came around to blow me down, I held on as tightly as you held onto me ( ) Until it disappeared Crédit signature : northern lights | | James Carter-BarclayDirecteur de Poufsouffle | Dim 19 Avr 2015 - 20:03 Lorsque Roy mentionna les parties de poker, un sourire s'étira sur les lèvres de James, et il hocha la tête, comme pour approuver ses paroles. Il voulait bien perdre lamentablement une nouvelle fois au poker si cela pouvait éviter de passer un - très - sale quart d'heure dans le bureau de la directrice.
"Mario Kart ?" répéta-t-il en haussant un sourcil. "Je suis pas sûr que vous connaissez." Tout simplement parce qu'il s'agissait d'un jeu moldu, et que - si le dirigeant des Folies Sorcières était un sorcier de pure souche - il y avait peu de chance pour qu'il ait déjà joué à ce jeu. C'était dommage, songea James, car voilà un jeu auquel il aurait pu gagner haut la main contre son adversaire au poker.
"Je suis déjà venu une fois en décembre." répondit James à Grady. "J'ai gagné plusieurs parties de poker et puis je me suis mesuré à plus fort que moi... Ma défaite la plus lamentable." ricana-t-il. "Pire que la course arc-en-ciel, la première fois qu'on a joué." Et c'était dire. | | Roy CalderPropriétaire d'un haras | Ven 24 Avr 2015 - 20:42 Mario Krat… Qu’était-ce donc ? Roy pouvait se targuer d’avoir quelques cousins moldus qui lui avaient appris certaines choses de leur monde, mais il n’en était pas au point d’avoir déjà joué à une console, et encore moins de connaître les noms des jeux. Alors il avoua son ignorance lorsque les deux garçons proposèrent une partie de cette chose -ce qui lui faisait supposer que c’était un jeu, d’ailleurs.
« Non, je n’ai jamais entendu parler de ça, mais ça ne peut pas être aussi bien que le poker sorcier. »
Car on avait tous un côté petit vieux qui restait accroché à ses bonnes vieilles habitudes… Le sourire de Roy s’effaça malgré lui en entendant le grand dadais se présenter. Grady McNeil. Oh, Merlin. Voilà donc d’où lui venait cette impression dérangeante que ce garçon lui rappelait quelqu’un, il devait être de la famille de Juliana. Il eut l’impression de redécouvrir les traits du garçon, avec cette information, oui, il y avait un truc, un petit air… Un McNeil dans son établissement, eh bien, il en connaissait une qui n’allait pas être ravie. Roy ne montra rien de ses pensées, toutefois, se contentant de demander à Grady, histoire de tâter le terrain :
« Ah oui ? Tu connaîtrais pas une Juliana, par hasard ? »
Autant être certain et savoir à qui il avait affaire précisément. Forcément, Roy n’agirait pas de la même façon s’il s’avérait que c’était son petit frère, plutôt qu’un cousin éloigné… Dit plus trivialement, il n'allait pas emmener tout de suite un mini-Juliana se soûler la gueule en compagnie de jolies danseuses, il n'avait pas spécialement envie de recevoir la visite d'une serveuse furibonde. | | Grady McNeilTenancier du Hufflepub | Dim 3 Mai 2015 - 21:49 - Tais-toi, ne me parle pas de cette infamie ! répliqua Grady avec ferveur quand James mentionna la course arc-en-ciel. C'était un très très mauvais souvenir.
Dans les faits, la famille McNeil était sang-mêlé mais il n'y avait pas de moldu dans leur génération, il fallait remonter un peu plus haut pour en trouver. Néanmoins, même s'il avait grandi dans une famille sorcière, Grady était proche de plusieurs nés-moldus et sa mère était ingénieure dans les deux mondes, aussi pouvait-il se targuer d'une certaine expérience à ce propos. Même si le métro était terrifiant. Et les voitures aussi. Et les distributeurs de billets. Enfin, tout cela ne l'empêchait pas de faire des parties de jeux vidéos l'été chez James, jusqu'à quatre heures du matin !
- Oh si, très bien même ! répondit-il quand Roy lui demanda s'il connaissait une Juliana. C'est ma marraine. Et ma tante, d'ailleurs, la petite sœur de mon père. Qui est Auror d'ailleurs. Et qui du coup serait furax d'apprendre que je suis là, réalisa Grady en fronçant les sourcils. Mais ce n'est pas la question ! Vous la connaissez aussi ? Vous étiez dans la même année ? Quoique, vous avez l'air plus vieux.
Remarquant sa bourde - et le fait qu'il parlait trop - Grady s'empressa de se justifier en passant une main dans sa nuque.
- Enfin, vieux bien quoi. Pas trop vieux. Normal. Adulte. Pas mal conservé. This is a place where I feel at home
By the cracks of the skin I climbed to the top, I climbed the tree to see the world. When the gusts came around to blow me down, I held on as tightly as you held onto me ( ) Until it disappeared Crédit signature : northern lights | | Roy CalderPropriétaire d'un haras | Mar 8 Sep 2015 - 16:15 Bien, bien. Cet enfant était donc le neveu et filleul de son ex-petite amie, et le rejeton d’un Auror avec qui ses relations étaient tendues. Il pouvait y avoir écrit « Source d’ennuis » sur son front que Roy n’aurait même pas trouvé ça étrange. Maintenant, il se souvenait que Juliana lui avait parlé de son neveu adoré, du temps où ils avaient été en couple, il savait qu’ils correspondaient régulièrement. Roy avait retenu des détails comme « un peu maladroit mais tellement adorable ! » et « en plus il est fan de Bavboules comme sa digne tante », ainsi que « J’étriperai de mes mains le moindre fils de Botruc qui s’en prendrait à lui ». C’est qu’il l’avait écoutée !
Bon, maintenant, que faire ? Apprécier la nullité de son karma ou s’éclipser tranquillement ? La remarque de Grady le réveilla, il eut un petit rire -amusé ? nerveux ?- à la façon fort maladroite qu’il eut de se rattraper.
« Vieux bien… répéta t-il en ricanant. On va dire que je le prends pour un compliment, t’es gentil de me dire que je tombe pas encore en ruines. Et non pour ta tante, on était pas dans la même année, mais je la connais. Comme tous les bristoliens bien installés connaissent la jolie serveuse du Triton Ardent. »
Il s’en sortait avec une demi-vérité. Il omettait juste de dire qu’il était carrément allé draguer la serveuse et avait eu une petite histoire avec elle avant de se faire larguer. Mais bon, Juliana était une femme sociable, le Triton Ardent un restaurant connu, cela passait très bien comme ça, décréta Roy.
Mais quelque part, et Godric, c’était tellement plus fort que lui, il n’avait pas envie de se carapater. Le neveu de Julia dans son antre, par Merlin ! Roy avait l’habitude de vivre dangereusement. Au pire, elle lui enverrait une Beuglante, mais il n’avait envie de laisser filer ni James, ni ce Grady qui avait l’air bien bavard et bien gaffeur : les personnes les plus faciles à faire parler. Il révéla donc son vrai nom, un sourire aux lèvres, ce genre de sourire dont on ne savait que trop penser :
« Tu lui passeras le bonjour de la part de Roy Calder. Puis se tourna vers James. Alors, par quoi vous aviez prévu de commencer ? »
| | James Carter-BarclayDirecteur de Poufsouffle | Lun 14 Sep 2015 - 19:37 James assista à l'échange entre Grady et Roy en fronçant les sourcils. Il avait déjà vu Juliana quelques fois, et il l'aimait bien. En plus d'être jolie - oui, c'était la marraine de son ami, mais c'était un constat parfaitement neutre ! - elle avait l'air vraiment gentille. Mais - comme la plupart des McNeil que James avait rencontré, elle semblait aussi prompte à s'emporter assez rapidement. En bref, il serait plus que dommage qu'elle apprenne que son filleul et le meilleur ami de celui-ci s'étaient rendus en douce à Bristol pour jouer dans un casino... De toute façon, ils étaient déjà là, et le mal était fait, donc ils n'avaient plus qu'à profiter et ils assumeraient les conséquences... plus tard. Quand le moment des conséquences viendraient, en réalité - et il priait très fort pour que ce moment ne vienne jamais.
"J'aimerais bien jouer au poker. Je dois toujours vous battre, aux dernières nouvelles ! Puis Grady voudrait essayer, hein ?" fit-il en donnant un léger coup de coude à son meilleur ami. "D'ailleurs, il serait génial au jeu avec la boule, celui où il faut la lancer." affirma-t-il. "C'est un super joueur de Bavboules." précisa-t-il.
Il laissa passer un moment de silence, avant de reprendre :
"Donc, on peut rentrer ? S'il-vous-plait ?" rajouta-t-il en se rappelant qu'il parlait à quelqu'un qui avait (presque) deux fois son âge. | | Grady McNeilTenancier du Hufflepub | Mar 15 Sep 2015 - 22:07 - Elle n'est pas que jolie, répliqua Grady, elle est débrouillarde, indépendante, pleine de convictions et je crois que c'est ce genre de valeurs qu'elle préfère qu'on mette en avant, ajouta-t-il en hochant la tête.
Il faut dire que Grady avait été bien élevé, que ce soit par sa mère ou sa tante et savait bien que pour désigner un homme, "joli" n'aurait pas été le premier terme qui venait à l'esprit des gens, plutôt "sympa" ou un truc du genre. Alors pour Julia, c'était pareil, voilà !
- Et je crois que je lui dirai pas trop, conclut-il avec un sourire d'excuses. Rapport au fait qu'elle va m'assassiner si elle sait que je suis là. Genre littéralement. Avec la mort à la fin et tout et tout !
Il n'était pas très mort en plus. Il aimait la vie, il dansait la vie. D'ailleurs, il pensait qu'il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise situation. Lui, s'il devait résumer sa vie aujourd'hui, il dirait que c'était d'abord des rencontres et... Il fut sorti de sa litanie intérieure par James qui mentionna le poker, ce qu'il s'empressa d'acquiescer.
- Ouais, j'veux carrément essayer ! Enfin, ma grand-mère m'a battu au bridge la dernière fois mais... J'veux bien essayer ! Au pire, vous enverrez la facture à ma tante, lança-t-il en riant. Et je suis le Capitaine de l’équipe de Bavboules, précisa-t-il avec fierté. Je suis imbattable. Ou presque. Et si vous nous laissez rentrer, j'vous montre ! Limite, j'vous fais un autographe. Le nom des McNeil sera célèbre un jour, je suis sûr ! This is a place where I feel at home
By the cracks of the skin I climbed to the top, I climbed the tree to see the world. When the gusts came around to blow me down, I held on as tightly as you held onto me ( ) Until it disappeared Crédit signature : northern lights | | Roy CalderPropriétaire d'un haras | Mer 23 Sep 2015 - 20:57 Un sourire imperceptible se glissa sur les lèvres de Roy, alors que Grady ne lui faisait ni plus ni moins qu’une énumération de qualités chez Juliana qu’il connaissait déjà. Bon, il aurait ajouté téméraire et butée dans le volet « pleine de convictions » mais c’était un détail. Néanmoins, ne lui en déplaise, Roy avait commencé par remarquer qu’elle était jolie, et puisqu’il jouait les vagues connaissances, il allait en rester là devant Grady. En revanche, il ne put s’empêcher de ricaner ouvertement alors qu’il déclarait qu’il allait s’abstenir de parler de cette rencontre :
« C’est bien, tu as de l’instinct de survie, garde-le, c’est très utile dans la vie. »
Surtout face à ta tante, songea t-il pour lui-même, d’ailleurs, cela ne lui ferait pas de mal non plus pour lui-même que Juliana n’apprenne jamais rien de cette soirée. Reportant son attention sur James qui lui rappelait leur dernière partie, un vrai sourire éclaira son visage au souvenir du pari qui s’en était suivi. De nouveau, Grady renchérit sur ses propres exploits. Roy ne les fit pas poireauter dans le hall plus longtemps, il se mit derrière eux deux, pour les pousser du plat de la main vers le casino.
« Pas de Bavboules ici, mais un Boulard, oui. Si jamais on te dépouille, tu n’auras qu’à aller là-bas te refaire une fortune, si tu es si expert avec des boules. »
Les conduisant jusqu’aux tables de poker où une partie était en cours, Roy les arrêta face au jeu. Il prit quelques secondes pour observer la partie, et les trois joueurs qui composaient la table -qu’il connaissait déjà- avant de se placer derrière les deux adolescents.
« Ok, les fugueurs, vous n’êtes peut-être plus à Poudlard, mais y a plein de choses à apprendre ici aussi. Le poker, ce n’est pas un jeu de chance, mais de probabilités et d’observation. Posant ses mains sur une épaule de chacun des deux garçons -quelle idée d’être aussi grands- Roy poursuivit, avec un regard de filou. Walter est celui qui a le plus d’argent misé face à lui, mais il vient de checker. Poppers a misé prudemment, et Anson a relancé double avec un sourire à peine voilé. Il reste encore un tour de mise. A votre avis, lequel a la meilleure main ? »
| | James Carter-BarclayDirecteur de Poufsouffle | Lun 11 Avr 2016 - 12:35 James se laissa conduire par Roy près des tables de poker, non sans esquisser un sourire lorsque l'homme posa une main sur son épaule. Déjà, parce qu'ils avaient réussi à entrer aux Folies, ensuite parce que Roy était vraiment plus petit que lui, et que c'était un aspect qui l'amusait toujours. Ecoutant les informations données par Roy, le jeune homme observa avec attention la table de poker. Il n'avait pas la prétention de croire qu'il était un génie du poker, loin de là - en réalité, il était seulement très chanceux. Mais le jeu l'intéressait vraiment, et il avait envie d'apprendre. Et, si James avait compris quelque chose, au poker, c'était que ce n'était pas pas forcément celui qui misait le plus qui avait la meilleure main, loin de là. A vrai dire, le sourire de Anson lui paraissait presque un peu "trop" dans un jeu où la neutralité était de mise. On ne disait pas "poker face" pour rien ! Quant aux deux autres... "Je pense que c'est Proppers." répondit James, après un moment de réflexion. "Les dernières cartes posées ont dû lui apporter quelque chose, mais il reste prudent parce que Walter avait beaucoup misé avant. Peut-être qu'il attendait une suite, ou une couleur ? Bref, quelque chose qu'il n'a pas eu - ou qu'il ne peut plus avoir." expliqua-t-il. "Ah, et je pense que Anson bluff." Evidemment, il n'était pas certain de ce qu'il avançait : il ne connaissait pas les joueurs en question, et ne pouvait que se baser sur les mises qu'il voyait sur la table. Mais sa réflexion lui paraissait plutôt logique. - HRP:
Coucou les filles Du coup j'ai pas réussi à conclure dans ce post Je peux rajouter une phrase de conclusion, si vous voulez, ou alors on peut conclure avec le prochain de Roy... Comme vous voulez
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