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Isobel Louise Anne Lavespère

Isobel Lavespère
Isobel LavespèreChargée de communication
Messages : 1166
Profil Académie Waverly
Isobel Louise Anne Lavespère Icon_minitimeDim 14 Sep 2014 - 21:56
Isobel Louise Anne Lavespère


« La violence de la femme est dans ses charmes.  » Rousseau


Age32 ans
Date de naissance31 Décembre 1976
Lieu de résidenceIsobel vit dans le petit quartier magique d'Oxford.

BaguetteLa jeune femme possède une baguette en bois de rose, fabriquée par son coven à l'occasion de ses sept ans. Elle contient divers éléments magiques, notamment de la terre de cimetière, du sang de chauve-souris et un cheveu de son ancêtre, Marie Laveau.

Animal de compagnieMême si l'on pourrait s'attendre à plus exotique, Isobel possède un simple chat noir nommé Sorbier.

AvatarMegan Markle

AutreDouble-compte de Daisy !

Curriculum Vitae

MétierIsobel travaille depuis quatre ans au service de communication du Ministère, basé au niveau un, au même étage que le Ministre. Plus particulièrement chargée des communiqués de presse et des rédactions des discours des Directeurs de Département et autres secrétaires d’État, elle aime son métier et ne compte pas ses heures, espérant un jour devenir la responsable en chef du service communication.

Maison / Ancienne MaisonIsobel n'a pas fait ses études dans une école de sorcellerie : elle a été initiée à la magie au sein de la communauté de sorcières vaudous dans laquelle elle est née et a grandi.

Vie associative / hobbiesEn dehors du travail, Isobel fait principalement de la magie ce qui, pour une sorcière, ne semble pas vraiment être un hobby mais plutôt une habitude. Mais elle ne fait pas n'importe quel type de magie : elle continue à pratiquer la magie vaudou malgré l'interdiction de ces pratiques au Royaume-Uni. Elle s'y adonne régulièrement pour ne pas perdre la main, pour continuer de rendre hommage à ses ancêtres comme le veut la coutume et également pour influencer les esprits en sa faveur. Et accessoirement, elle fait du jogging le mardi soir et de la danse le samedi matin.

Bord politique La vision du monde que propose le FREE et le gouvernement Marchebank correspond entièrement et pleinement à celle d'Isobel. Élevée loin du Royaume-Uni et de ses traditions, elle peine à cautionner l'ostracisation des créatures magiques - quand les sorcières de la Nouvelle-Orléans vivent en communion avec elles - et trouve la société anglaise plutôt rétrograde face aux États-Unis. Le Ministre Marchebank propose des solutions justes et efficaces et elle cautionne parfaitement ses actes : il faut se donner les moyens de la réussite.

Relation au régime MarchebankIsobel participe de manière active au régime du Ministre Marchebank : elle en est même l'une des principales plumes puisqu'elle rédige la plupart des communiqués du gouvernement. En plus du fait qu'elle valide complètement les idéaux du FREE et le fait qu'il se donne les moyens de parvenir à un idéal de société, elle sait que rester proche du pouvoir en place peut grandement l'aider en cas de difficultés et elle compte d'ailleurs sur cela pour obtenir quelques largesses et avantages.


Description physique
Le teint d'Isobel est bien différent de celui de ses collègues anglaises et pour cause : sa famille est issue d'esclaves noirs affranchis qui s'étaient installés à la Nouvelle-Orléans au dix-neuvième siècle. Descendante directe de la célèbre sorcière vaudou Marie Laveau, sa lignée est issue de l'union entre Marie et son amant français Christophe Dumesnil de Glapion d'où le métissage des Lavespère. Il faut dire que la Louisiane est un carrefour culturel où se croisent des africains, des haïtiens, des européens et des américains et Isobel est issue de ce melting pot : son grand-père paternel était un Irlandais dont elle a hérité quelques discrètes tâches de rousseurs qui parcheminent sa peau.

Plutôt grande pour une femme, Isobel ne manque pourtant pas d'augmenter cet effet en portant d'impressionnant talons hauts qui résonnent sur le sol de l'atrium du Ministère de la Magie lorsqu'elle arrive tous les matins, toute vêtue d'élégants vêtements moldus. Il faut dire que la jeune femme a passé son enfance dans une société sorcière extrêmement traditionnelle dont elle a abandonné les codes vestimentaires en quittant la Louisiane, pour adopter ceux du monde moldu, symbole de liberté à ses yeux. Elle n'a pas abandonné cet état de faits en entrant au Ministère de la Magie et attache toujours une grande importance à l'image qu'elle dégage. Il faut dire qu'elle sait plus que quiconque qu'il est primordial de bien présenter, surtout dans son métier exigeant.

Ses longs cheveux bruns sont détachés la plupart du temps et elle porte peu de bijoux, si ce n'est un fin bracelet en or au poignet et un médaillon au creux du cou. Elle ne se sépare jamais de ce dernier, qui est en réalité une améthyste taillée et ensorcelée par sa mère afin de la protéger des mauvais esprits et du mauvais œil.

Toujours élégante jusqu'au bout des ongles - la perfection est dans les détails - Isobel a tendance à jouer un peu de son charme, sachant très bien que cela peut lui ouvrir bien des portes et entretient donc son image avec attention. Le dos droit, le pas élancé et le sourire cordial et professionnel aux lèvres, Isy traverse toujours le Ministère avec confiance. Elle sait néanmoins se faire plus que discrète lorsque c'est nécessaire et abandonne alors ses élégants tailleurs pour de longues robes de sorcières et des capes amples, bien plus pratiques pour fréquenter la Voie des Miracles par exemple....


Caractère
Ses collègues du Ministère affirmeront volontiers que la jeune Isobel est travailleuse, professionnelle et volontaire et assurément, elle l'est. Amoureuse de son travail et passionnée par ce qu'elle fait, Isy ne supporte pas de rendre un dossier qui ne la satisfait pas entièrement ce qui la pousse à ne pas compter ses heures et à sans cesse tenter de faire mieux. Ce qui pourrait être une qualité frise l'obsession dans son cas, surtout qu'elle attend des autres le même investissement qu'elle et le même sens des détails. Dévorée par l'ambition, elle compte bien faire se frayer un chemin au sein de son service pour arriver un jour à sa tête et estime que la fin justifie les moyens.

En effet, à ses yeux, peu importe la méthode tant que le résultat est là. Pourquoi se compliquer les choses alors qu'il suffit d'aller au plus simple ? Prête à tout pour obtenir ce qu'elle souhaite, elle n'hésite pas à user d'enchantements ou même de ses charmes si cela peut la servir. Certains trouveraient cela honteux et amoral mais Isobel n'est pas de cet avis : elle maitrise parfaitement ce qu'elle fait et assume chacune de ses décisions. Si les autres veulent s'encombrer de normes et de conventions, de culpabilité et d'hésitation, c'est leur choix. Elle-même estime que c'est de la bêtise et qu'elle a parfaitement raison de tout faire pour accomplir ses souhaits et ses désirs.

Il faut dire que depuis des années, la jeune femme a dû apprendre à se débrouiller entièrement seule étant donné qu'elle a quitté son foyer à l'âge de seize ans. Elle a vite compris que seuls les plus forts réussissaient et il était hors de question qu'elle échoue. Farouchement indépendante, elle peine quelque peu à nouer des véritables liens avec les gens, ayant longtemps vécu seule et estimant que c'est devenir dépendante d'eux ce qu'elle exècre au plus haut point. C'est donc également pour cela qu'elle se consacre énormément à son travail : personne ne l'attend à la sortie du bureau. Elle a perdu le contact avec sa mère et sa famille depuis quatorze ans et n'a jamais cherché à leur reparler, sachant très bien qu'ils tenteraient de la convaincre de revenir à la Nouvelle-Orléans.

Mais si la jeune femme a quitté son coven voilà des années, elle n'a pas abandonné la pratique de la magie vaudou et a donc appris à cultiver une extrême discrétion pour ne pas être repérée par les autorités. Cette situation lui pèse car elle ne comprend pas pourquoi le Ministère a peur du vaudou : comme toutes les formes de magie, son action dépend de la personne qui l'utilise. D'ailleurs Isobel elle-même ne caractérise pas ses sorts de bien ou de mal : tout est une question de point de vue. Néanmoins, afin de ne pas être débusquée, elle s'abstient de pratiquer les enchantements les plus puissants et les plus violents bien qu'elle rêve de pouvoir s'en servir, juste pour connaître la sensation de pouvoir qui doit s'en dégager. Il faut dire que depuis qu'elle est jeune, Isobel a toujours été passionnée par l'apprentissage de la magie et s'est toujours beaucoup investie dans cet art allant même jusqu'à compléter sa culture vaudou par de la magie occidentale par pure curiosité et amour de la connaissance.

La magie vaudou n'est pas la seule chose qu'Isy ait conservé de son enfance à la Nouvelle-Orléans : élevée dans un milieu principalement féminin, elle a toujours appris qu'une sorcière valait mieux qu'un sorcier, qui n'étaient pas grand-chose face à la puissance des femmes. Elle a d'ailleurs eu du mal à se faire à la société plutôt misogyne qu'elle a rencontré en dehors de sa communauté et pratique un féminisme qui s'apparente plutôt à de la misandrie. Elle sait néanmoins qu'exprimer ses idées haut et fort ne servirait qu'à la discréditer et est donc quelqu'un de très impassible au quotidien : elle ne fait quasiment pas état de ses pensées et parle rarement d'autre chose que de travail, sauf à de rares privilégiés.

Il faut dire qu'Isobel a parfaitement conscience que l'image que les gens dégagent est très importante et fait tout pour que la sienne soit impeccable : discrète, polie, souriante et compétente, elle se fond dans la masse des fonctionnaires du Ministère et cela lui va très bien. Pourtant, lorsqu'elle abandonne le masque de cordialité, Isobel peut se montrer très dure et intransigeante, voire parfois cruelle. A ses yeux, le monde n'est pas pour les tendres et elle refuse de faiblir ce qui la pousse à enfouir chaque moment de tristesse au plus profond d'elle-même afin de l'éloigner le plus possible.

Dans ses moments de faiblesse, qu'elle déteste plus que tout, Isobel se réfugie dans la prière à ses ancêtres pour se laisser guider par les esprits. Il faut dire que malgré son tempérament rigoureux, la confiance qu'elle place en elle et en son savoir-faire peut la pousser à sous-estimer les autres et les situations. Ayant une confiance aveugle en la magie vaudou, elle a tendance à oublier que cette dernière n'est pas toute-puissante et peut être renversée ou perturbée par des sorciers de talent. Même si elle n'aime pas l'admettre, elle prend de nombreux risques en lançant ses sorts et sait qu'un jour, cela pourrait se retourner contre elle...



Histoire
Le carré français de la Nouvelle-Orléans avait toujours été réputé pour ses mystères et sa magie et il attirait donc de nombreux touristes en quête de sensations fortes. Ce que ces derniers ignoraient était que toutes les légendes, tous les murmures et tout le folklore concernant le quartier n'était en réalité que pure vérité.

Carrefour à la fois historique et culturel, la Nouvelle-Orléans avait vu la magie et plus particulièrement le vaudou se développer en son sein au cours de la fin du dix-huitième siècle. Ce qui n'était qu'alors que des petites pratiques individuelles de magie prit un nouvel essor au dix-neuvième siècle avec l'arrivée de Marie Laveau, célèbre prêtresse vaudou. Cette dernière, qui affirmait haut et fort son statut de sorcière, avait pour ambition de créer une véritable communauté qui réunirait tous les sorciers de Louisiane afin de développer leurs pouvoirs et leur influence. Surnommée la Reine du Vaudou bien au delà des frontières de l’État, Marie régnait d'une main de fer sur une société magique en pleine construction, qui réunissait à la fois des sorciers de tous les horizons et des créatures magiques. Le carré français fut rapidement envahi par de nombreuses familles magiques qui mirent en commun leurs pratiques et leurs savoir-faire.

Lorsque Marie décéda - décapitée sur le toit de sa maison dans d'étranges circonstances - la communauté magique de la Nouvelle Orléans qui vivait son âge d'or se divisa autour du siège de dirigeante laissé vacant. La fille de Marie fit finalement le choix de reprendre les activités de sa mère mais le mal était fait : de nombreuses familles avaient décidé de ne plus répondre des Laveau et de fonder leur propre coven. C'est donc ainsi que le quartier fut divisé en plusieurs clans, tantôt concurrents, tantôt amis, pratiquant une magie hétéroclite - mais puissante - issue de nombreuses cultures. C'est à cette époque, en 1882, que vint au monde Eloise Lavespère, fille de la benjamine des Laveau. Première-née d'Ernest Lavespère, un sorcier franco-irlandais installé à la Nouvelle-Orléans depuis quelques années et de Madeleine Laveau, elle grandit dans le coven de sa mère, qui avait décidé de ne pas suivre sa sœur ainée dans la reprise du flambeau de leur mère. Madeleine Lavespère était attachée à une magie bien plus traditionnelle, influencée par les origines européennes de son mari et c'est dans cette optique que grandit Eloise.

Cette dernière avait seize ans lorsque sa mère mourut mais elle prit en charge la direction du coven, une assemblée de sorcières, malgré son jeune âge. Le clan des Lavespère attachait beaucoup d'importance au culte des ancêtres et aux cérémonies traditionnelles, comme le sabbat ou le respect des cycles de la lune. Les hommes étaient écartés afin de ne conserver que les sorcières au sein du coven, composé de treize anciennes qui s'occupaient de l'éducation des jeunes débutantes. Les pratiques vaudous furent conservées dans leur ensemble magique mais furent néanmoins mélangées avec l'influence très occidentale d'Ernest, avec notamment des baguettes magiques et un abandon de la religion catholique. La magie des Lavespère était très particulière, très ancrée dans les pratiques de la Nouvelle-Orléans et inspirée des enchantements des premières sorcières de Salem : un mélange culturel, historique et magique, à l'image de la ville qui l'abritait.

Et un peu moins de cent ans plus tard, en 1976, Isobel Lavespère naissait au sein du coven de ses ancêtres. Fille unique de Sophie Lavespère - la coutume voulait que les femmes n'abandonnent pas le nom de leur illustre fondatrice, même en cas de mariage - et d'un père inconnu, la petite fille fut toute de suite couvée par l'ensemble de la communauté, comme toutes les filles qui naissaient au sein de cette dernière. Les garçons étaient ostracisés, mis de coté et dénigrés et finissaient généralement par quitter le coven au début de leur adolescence afin de pouvoir s'épanouir. Les petites filles, quant à elles, étaient initiées très tôt à la magie et au respect des traditions et cultures de leur communauté. Élevées principalement par les anciennes et peu par leurs mères, les jeunes sorcières assistaient très vite les ainées dans leurs tâches afin de reprendre le flambeau un jour. Isobel ne faisait pas exception à la règle surtout alors que sa propre mère était plus qu'impliquée dans la vie du coven, désespérant de pouvoir devenir une assez bonne sorcière pour devenir prêtresse un jour. Uniquement dévouée à la magie et aux esprits des ancêtres, elle délaissait tout autour d'elle pour se concentrer sur son unique but : devenir aussi puissante que l'était Marie Laveau, allant jusqu'à pousser la sorcellerie à un stade que certains appelleraient du fanatisme.  

La jeune Isobel ne se rendait évidemment pas compte de tout cela, passant la plupart de son temps dans la maison à l'angle de la rue Toulouse, maison qui abritait les réunions du coven. Accompagnée des autres petites filles, elle reçut toute son éducation, qu'elle soit scolaire ou magique, par les membres de la communauté et elle quittait très peu le quartier français où elle vivait dans un petit appartement avec sa mère. Principalement dominé par les sorcières de plusieurs clans, de nombreuses créatures magiques y vivaient également, notamment des loups-garous, des vampires et des Elfes, même si ces derniers se cachaient du reste de la population. Bien décidés à préserver leur mode de vie - en pratiquant la magie devant les moldus qui restent persuadés qu'il s'agit de farces pour touristes - les habitants sorciers de la Nouvelle-Orléans ont toujours été fermés au reste de la société magique du continent Américain, particulièrement hostiles envers Salem, capitale sorcière du pays.

La jeune Isobel réalisa son premier acte de magie le 21 Décembre 1983, lors de la cérémonie du Solstice d'hiver, une date très importante dans son coven étant donné qu'elle était l'une des principales dates de passage - avec le Solstice d'été - des âmes vers le monde des vivants. A cette occasion, les différents coven de Louisiane se réunissaient dans les cimetières de leurs ancêtres pour les honorer et recevoir leurs demandes et consignes. Sa mère lui avait donné pour mission de déposer diverses bougies et offrandes sur la tombe de sa grand-mère Anne et Isobel tentait de s'acquitter de cette tâche avec sérieux et dignité - en prononçant les prières qu'on lui avait appris - bien consciente d'être sous le regard de ses ancêtres. Elle venait tout juste de terminer de disposer les offrandes lorsqu'un violent coup de vent éteignit les bougies. Paniquée à l'idée de se faire réprimander - sa mère était très exigeante lorsqu'il s'agissait du culte des ancêtres - Isobel pria très fort que tout s'arrange et avant qu'elle n'ait pu finir sa phrase, les bougies s'étaient déjà rallumées seules comme si rien ne s'était passé.

Elle n'eut même pas le temps de réaliser ce qu'elle venait de faire que sa cousine Michelle, qui l'observait un peu plus loin, s'empressait déjà d'aller raconter aux adultes ce qui c'était passé, affirmant que c'était un signe des ancêtres. Comme toute petite fille qui faisait ses premières démonstrations de magie, Isobel fut portée aux nues par le reste du coven, qui s'empressa - comme le voulait la tradition - de fabriquer sa première baguette magique, composée spécialement pour elle. Sophie Lavespère, sa mère, n'avait jamais semblé aussi heureuse qu'à cette période où elle offrit une améthyste à sa fille pour la protéger du mauvais œil et des jalousies. A partir de ce moment, Isobel put avoir accès - et fut d'ailleurs même encouragée - à tous les grimoires du coven, ainsi qu'à leurs outils magiques. Si les jeunes sorcières étaient encadrées par les ainées, on les poussait également à apprendre la magie en autodidacte, à chercher, à réfléchir et à créer. En effet, le savoir magique des sorcières de la Nouvelle-Orléans était loin d'être figé : il était en mutation permanente et chaque membre de la communauté y apportait quelque chose de nouveau, espérant ainsi devenir un pilier de son coven. C'était d'ailleurs le chemin que devait prendre Isobel, poussée par sa mère qui n'avait de cesse de lui rappeler qu'elle était une descendante directe de Marie Laveau, la plus grande sorcière de Louisiane, et qu'elle devait honorer cet héritage.

Et c'est sûrement le chemin qu'aurait pris Isobel si des évènements extérieurs n'étaient pas venus fragiliser le cocon fermé dans lequel elle vivait. Elle avait treize ans lorsqu'une guerre éclata entre le clan Laveau - les descendants directs de la fille aînée de Marie - et les Levesque, un autre coven très porté sur le vaudou haïtien. En raison de leur lien de parenté, les Laveau firent appel aux Lavespère pour nuire aux Levesque tandis que ces derniers s'alliaient avec les forces plus obscures des vampires et des loups-garous. L'année 1989 fut donc marquée par de violents affrontements entre les communautés, chacun n'hésitant pas à assassiner les membres les plus importants des clans pour déstabiliser les familles. Après la mort tragique de quatre sorcières de dix-sept ans appartenant aux Lavespère, les ainées prirent la décision d'envoyer les plus jeunes à Bâton Rouge, là où d'autres sorcières s'étaient établies. Isobel fit partie de ces expatriées et fut donc envoyée loin de son coven, parmi toutes ses consœurs qui avaient fait le choix de quitter le huis-clos que formait la communauté magique de la Nouvelle-Orléans. Sans avoir abandonné leurs pratiques magiques et leurs pouvoirs, ces femmes avaient une vision bien plus moderne de la sorcellerie, une vision qui n'impliquait pas de devoir se couper du monde pour ne se consacrer qu'aux sabbats. 

Hébergée avec sa cousine Michelle chez une certaine Trinity Laveau, qui s'apparentait donc à une cousine éloignée, Isobel fut passionnée par la vie de cette dernière. Trinity avait quitté la Nouvelle-Orléans à l'âge de dix-neuf ans pour trouver un travail de serveuse qu'elle avait exercé à plein temps pendant cinq ans pour pouvoir se payer des études et aller à l'université. Désormais âgée de trente-six-ans, elle travaillait comme enseignante dans un lycée de Bâton Rouge mais continuait de pratiquer la magie en dehors. Si la plupart des jeunes filles critiquaient ce mode de vie à voix basse - elles avaient été élevées pour ne se consacrer qu'à la magie - Isobel voyait là un équilibre parfait. Elle qui avait toujours vécu au sein de la très traditionnelle communauté des Lavespère découvrait désormais véritablement le monde moldu et ses coutumes, ses opportunités. Par l'intermédiaire de Trinity, elle apprit également énormément de choses sur Salem et sur la manière dont pouvaient vivre les autres sorciers modernes. Ce nouveau monde et ce nouveau mode de vie avaient un goût de liberté dont elle répugnait à se défaire, se surprenant à prier pour que la guerre dure éternellement.

Mais ce ne fut pas le cas : deux ans après, la paix était revenue au sein du quartier français et les dernières filles qui vivaient à Bâton Rouge - Isobel en faisait partie, ayant trainé des pieds pour revenir - furent rappelées à la Nouvelle-Orléans pour reprendre le cours de leur vie, comme si rien ne s'était passé. Mais l'adolescente de quinze ans qu'était alors Isy refusait de vivre de nouveau cette vie-là, sans cesse soumise aux règles des anciennes et des ancêtres : elle voulait faire ses propres choix et prendre ses propres décisions. Elle envisagea un moment de fuir au plus vite mais étonnamment, ce fut Trinity elle-même qui l'en dissuada : encore un an et elle pourrait partir. En effet, si les jeunes sorcières recevaient une baguette magique dès leur premier acte de magie, le coven ne leur offrait leurs attributs de sorcellerie - dont une dague pour les sacrifices et un grimoire - qu'à l'occasion de leurs seize ans, lorsqu'elle devenaient des adultes au sein de la communauté. Son apprentissage était encore en cours et fuir avant d'avoir pu devenir une sorcière accomplie aurait été une erreur : les légendes disaient que les jeunes filles n'acquéraient leurs pouvoirs entiers qu'au Solstice d'été de l'année de leur seizième anniversaire.

Isobel prit donc son mal en patience et profita de son année supplémentaire pour enrichir ce qu'elle savait de la magie, profitant de l'enseignement des ainées. Sa mère semblait sombrer dans une douce folie puisqu'elle en appelait désormais aux sacrifices humains pour renforcer les pouvoirs du coven, chose qui n'avait pas été fait depuis plus de cinquante ans. Sa cousine Michelle avait remarqué son éloignement et tentait en vain de la remettre sur le droit chemin mais la décision d'Isobel était déjà prise : elle ne voulait pas passer sa vie à essayer de faire ses preuves au sein du coven au point d'en devenir folle comme sa mère.

Le 31 Décembre 1992 fut son dernier jour au sein du coven des Lavespère. Elle reçu sa propre dague, rendue sacrée par les ainées et les ancêtres, son propre pendule et son propre grimoire, objets qui faisaient d'elle une sorcière à part entière aux yeux des traditions de la Nouvelle-Orléans. Et le lendemain, à l'aube du premier janvier mille-neuf-ans-quatre-vingt-treize, Isobel Lavespère quittait la maison de sa mère. Elle savait que si elle restait en Louisiane, son coven pourrait la retrouver. Il n'était pas officiellement interdit de quitter le clan mais les brebis égarées étaient très mal vues et on cherchait sans cesse à les faire revenir au sein de l'emprise des ainées. Avec un peu d'argent que lui avait donné Trinity, Isy prit un car pour Jackson dans le Mississippi. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle allait faire - elle était mineure et n'avait aucune identité dans le monde moldu - mais était persuadée qu'elle s'en sortirait très bien, à l'image de Trinity. Elle avait seize ans, était une sorcière et avait une volonté de fer : qu'est-ce qui pourrait lui résister ?

Elle s'était imaginé qu'elle trouverait un travail à Jackson mais les employeurs se méfiaient d'une jeune fille qui semblait sortir de nul part, sans aucun parent derrière. Elle vivotait grâce à la magie, n'hésitant pas à lancer des sortilèges et des enchantements lorsqu'il le fallait et s'en servant pour voler quelques porte-monnaies ou choses dans les magasins. Après tout, elle avait besoin de cet argent pour dormir au chaud le soir et pour manger : les motels n'allaient pas se payer tout seuls ! Lorsque le gérant se montrait méfiant, elle endormait sa méfiance avec quelques grigris ensorcelés afin d'embrouiller son esprit et en profitait pour le convaincre qu'elle avait déjà payé. Cette situation dura plus d'un an, Isobel voyageant de villes en ville - Memphis, Nashville, Kansas City, Denver, Reno, Portland, Seattle - jusqu'à son arrivée à Las Vegas, ville où tout lui semblait possible. Et en effet, là-bas, désormais âgée de dix-sept ans, Isobel trouva un petit boulot de serveuse et un autre de caissière qu'elle combinait pour avoir de quoi payer un loyer. Abandonnant pour la première fois les motels, elle s'installa dans un minuscule appartement dans les bas-quartiers de la ville où elle comprit vite que Las Vegas n'était pas aussi brillante qu'elle en avait l'air.

A vrai dire, la vie qu'elle menait n'était pas aussi trépidante que dans son imagination, lorsqu'elle se languissait encore du reste du monde à la Nouvelle-Orléans. Elle s'était toujours imaginée vivant confortablement, sans contraintes et libre de faire tout ce qui lui plaisait, loin des ordres des ainées. Malheureusement, sa vie se résumait plus à enchainer les motels douteux pour trouver un endroit où s'installer, quelque part où elle se sente bien. Seule et loin de tous les gens qu'elle connaissait, la magie était son seul refuge. Elle continuait de parler aux ancêtres tous les soirs, priant pour qu'ils lui envoient un signe pour savoir quoi faire de sa vie. Mais les esprits restaient terriblement silencieux et Isobel était bien trop fière pour revenir à la Nouvelle-Orléans, signe ultime de son échec. Après quelques mois de travail intensif et épuisant, elle se rendit compte qu'elle refusait de faire cela toute sa vie. La magie était son seul plaisir et elle voulait y revenir.

C'est ainsi qu'à l'aube de ses dix-huit ans, Isobel s'installa à Salem, capitale du monde sorcier américain. Étant désormais trop âgée pour rentrer dans un collège de sorcellerie et n'ayant pas assez d'argent pour s'offrir des études supérieures à plein temps, la jeune femme décrocha un poste de vendeuse dans une animalerie magique tout en suivant à coté des cours du soir pour apprendre la magie bien plus européenne des sorciers de Salem. Elle maitrisait déjà une baguette magique, ce qui était un plus par rapport aux sorciers des tribus indiennes, par exemple, mais avait beaucoup à apprendre de la magie autre que le vaudou. Tout en poursuivant ses cours du soir, le responsable de l'animalerie lui confia la charge de s'occuper de la promotion du magasin, dont les ventes étaient en berne, et Isobel se retrouva étonnamment douée dans ce domaine.

Elle savait manier la plume, rédiger des affiches et des tracts, proposer des offres promotionnelles et bien vite l'animalerie vit son chiffre d'affaire remonter, au point qu'Isobel fut engagée comme vendeuse permanente. C'était la première fois qu'elle avait un travail stable et un appartement un peu plus grand qu'un dé à coudre. Elle s'était installée en colocation avec une autre étudiante des cours du soir et à l'âge de dix-huit ans, Isy se posait un peu après deux ans à parcourir le pays dans tous les sens. Expérimenter la vie étudiante lui apporta beaucoup de nouvelles choses, que ce soit sur le plan relationnel ou culturel. La vie à Salem était radicalement différente de celle qu'elle avait vécue enfermée à la Nouvelle-Orléans et pendant trois ans, elle s'y plut énormément.

Mais au bout de ces trois années, la lassitude commença à l'envahir. Elle connaissait la ville par cœur, elle maitrisait désormais plutôt bien la magie européenne et son emploi ne lui offrait aucune perspective d'évolution : Isobel s'ennuyait. Son voyage à travers les États-Unis avait eu le mérite de lui faire découvrir énormément et tout cela lui manquait. Moins impulsive qu'avant, elle prit le temps de bien peser la question - elle menait tout de même une vie stable et confortable à Salem - avant de prendre sa décision finale. Elle mit un peu de sous de coté, revendit ses meubles et repartit en vadrouille. Elle visita Miami, New-York, Washington, Chicago, Los-Angeles... Mais tout avait une fin et elle finit par comprendre qu'elle connaissait les États-Unis, qu'ils ne lui apporteraient plus rien.  Elle utilisa l'argent qui lui restait pour prendre un Portoloin pour le Vieux-Continent et choisit le pays dont elle maitrisait bien la langue.

C'est ainsi que Isobel posa un pied en Angleterre en 1998, alors que le pays sortait de la guerre. Ce n'était pas une terre très accueillante à l'époque mais elle y décrocha un travail de serveuse - beaucoup de postes étaient à pourvoir en raison des décès et des expatriés - et elle y resta trois mois, le temps d'économiser assez pour repartir. En Octobre 1998, elle partit pour la France et y passa six mois, travaillant à droite à gauche. Elle maitrisait à peu près le Français, vestiges de la Nouvelle-Orléans, et en profita pour rester un peu. Puis ce fut l'Allemagne - deux semaines - l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Hongrie, la Roumanie, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et la Finlande. Elle travaillait où elle pouvait, allant jusqu'à faire les travaux des champs lorsque c'était nécessaire, ou bien se servait de la magie sans aucun remords lorsqu'elle n'avait plus rien. Mais vint un moment où elle comprit qu'elle ne pourrait pas passer sa vie entière à voyager, qu'elle devrait se poser à un moment ou un autre. Elle hésita entre la France et le Royaume-Uni et choisit finalement ce dernier, un peu au hasard à vrai dire.

En 2000, alors âgée de vingt-quatre ans, Isobel s'installa dans le Dublin sorcier où elle décrocha un petit poste dans une animalerie en raison de son expérience dans le domaine. Malheureusement, cette fois-ci, il ne s'agissait que de vente. Se rappelant du plaisir qu'elle avait eu à s'occuper de la communication de son ancienne boutique, Isy commença à chercher dans ce domaine mais se retrouva devant des portes fermées : elle n'avait aucun diplôme, pas vraiment d'expérience dans le domaine et n'avait même pas la nationalité, qu'un visa de travail. Elle savait que cela serait partout la même chose, dans n'importe quel pays d'Europe mais elle ne souhaitait pas pour autant retourner aux États-Unis. Elle prit alors la décision de s'installer définitivement au Royaume-Uni. Son travail à l'animalerie lui suffisait pour vivre, pour payer le loyer de son petit studio de Dublin et ses sorties. Elle commença à s'acclimater au pays, à sa politique, à sa manière de vivre tout en continuant de garder l'oeil sur des offres d'emplois plus intéressantes. En 2002, elle réussit à entrer dans une entreprise de production de chaudrons et fut chargée d'en faire la publicité : elle avait demandé une lettre de recommandation à son ancien employeur à Salem et avait affirmé au recruteur qu'il ne trouverait pas plus déterminé qu'elle. Sa période d'essai dura six mois avant qu'elle ne soit engagée définitivement, pour un salaire plus élevé et plus de considération. Elle quitta son studio de Dublin pour venir s'installer à Oxford, où était basée l'entreprise, et fit une demande de nationalité.

Sa requête fut refusée une première fois mais Isobel ne se découragea pas et fit une deuxième demande. Convoquée en entretien au Ministère de la Magie, elle expliqua tout son parcours et pourquoi elle voulait s'installer ici. Elle espérait que cette fois-ci était la bonne et elle n'avait pas tort : en 2004, Isobel Lavespère devenait officiellement Anglaise. La première chose qu'elle fit fut de postuler au Ministère de la Magie, service communication. Elle vivait au Royaume-Uni depuis quatre ans et commençait à en maitriser la politique. Sa candidature fut acceptée, malgré son absence d'ASPICS - après tout, le poste ne requérait pas de magie - et elle devint officiellement fonctionnaire du Ministère de la Magie. Après avoir pris ses marques au travail, Isobel eut l'impression d'avoir enfin trouvé sa vocation, ce pourquoi elle était douée. Elle ne tarda pas à se faire une place dans son service et commença rapidement à écrire des discours pour des secrétaires d'états et autres hommes politiques bien placés. Elle travaillait dur pour faire ses preuves et ce fut payant : en  2005, elle décrocha sa première promotion et sa première augmentation, ce qui lui permit de s'offrir des cours pour passer son permis de Transplanage. Elle se plaisait en Angleterre, la seule chose qui la chagrinait était l'interdiction de la magie vaudou, considérée comme de la magie noire, même si cela ne l'empêchait pas de pratiquer dans le secret. Elle peinait un peu à trouver comment se fournir les ingrédients dont elle avait besoin sans attirer l'attention, mais la technique lui fut servie sur un plateau d'argent par une conquête d'un soir, quelque peu éméchée.

Il y aurait - selon son soupirant - une artère secrète au sein du Bristol magique, une rue où l'on pouvait trouver tout ce qu'il était possible de désirer. Mais c'était dangereux pour une femme, affirma-t-il en secouant son verre. Isobel n'avait pas l'habitude de se désister - surtout pas face à un homme - et entreprit de trouver cette fameuse Voie des Miracles. Il lui fallut du temps - et beaucoup de verres offerts par des hommes à l'air louche dont elle espérait qu'ils pourraient la conduire jusqu'à la Voie - pour la trouver mais quelqu'un finit par lui désigner un passage, après une soirée de séduction. Elle s'y rendit un soir de janvier, emmitouflée dans sa cape, cherchant à trouver du sang de licorne, un liquide beaucoup utilisé dans le vaudou mais aussi la magie noire, même si elle n'en n'avait pas trouvé au sein de l'Allée des Embrumes. Plusieurs personnes la redirigèrent vers un certain Roy en lui assurant que si elle avait de quoi payer, il aurait ce qu'elle cherchait. Une part importante de son salaire mensuel passait dans les ingrédients de ses enchantements mais elle n'avait pas pu se résoudre à abandonner un culte et une magie qui faisait partie d'elle.

Le fameux Roy avait en effet du sang de licorne, en quantité limitée et il s'avérait qu'il possédait également beaucoup d'autres ingrédients dont elle avait régulièrement besoin. Le trafiquant devint donc rapidement son fournisseur officiel et leurs relations dépassèrent bien vite le stade commercial même s'il n'y avait rien de romantique dedans : Isobel était farouchement indépendante et surtout, méprisait un peu trop les hommes pour se lancer dans une relation amoureuse, ce qui leur convenait visiblement à tous les deux. Trouver facilement des ingrédients permit à Isy d'accélérer sa pratique de la magie vaudou et elle recommença à étudier, ce qu'elle n'avait plus fait depuis qu'elle avait quitté la Nouvelle-Orléans, pour augmenter son savoir-faire. Elle craignait sans cesse d'être repérée mais il n'y avait aucune raison, elle donnait parfaitement le change au Ministère : qui aurait pu se douter que la très sérieuse et professionnelle Isobel Lavespère s'adonnait à des pratiques de magie interdites ?

En 2006, alors que le nom des Mardoliens commençait à retentir au sein du Royaume-Uni, Isy fut approchée par l'un d'eux. Après tout, ils venaient des Etats-Unis et le nom des Lavespère était connu là-bas dès que l'on s'intéressait un peu à la Louisiane. Elle refusa leur offre, bien consciente des risques encourus : elle n'avait pas envie de devoir encore plus se cacher des autorités du Ministère, surtout qu'elle ne partageait pas l'idéologie du groupuscule. Elle observa leurs actions de loin tandis que le pays s'agitait de plus en plus suite à l'élection du MIM. A l'ouverture de l'université, elle songea un temps reprendre des études en parallèle de son emploi mais comprit que cela ne lui apporterait pas grand-chose de plus alors qu'elle était déjà reconnue dans son travail. La descente aux enfers du gouvernement fut compliquée à gérer étant donné que le service communication tentait tout ce qui était en son pouvoir pour essayer de faire remonter la côte de popularité du Ministère, en vain. Le Bloody Sunday fut le coup fatal, malgré tous les efforts qu'ils avaient mis dans l'allocution du Ministre.

L'élection de Marchebank la réjouit : elle avait voté pour le FREE et le soutenait inconditionnellement, surtout qu'elle espérait pouvoir progresser aux cotés du nouveau gouvernement, qui semblait mettre un point d'honneur à plaire aux électeurs. D'ailleurs, Isobel vient d'être nommée à un poste de responsable en charge de la rédaction des annonces des nouvelles mesures et compte bien utiliser tout son talent pour promouvoir la nouvelle politique du pays...


Famille et entourage
Roy Calder - Fournisseur officiel
Isobel et Roy se sont rencontrés sur la Voie des Miracles où il la fournit en produits interdits pour ses enchantements. Sur la même longueur d'ondes, les deux jeunes gens s'entendent plutôt bien et profitent parfois de la présence de l'autre.


Sophie Lavespère - Mère
Isobel n'a pas parlé à sa mère depuis quatorze ans. Sophie Lavespère est une sorcière vaudou à la limite du fanatisme, qui n'a jamais vraiment accepté la fuite de sa fille et estime qu'elle a trahi sa lignée.


Code:
[code]<a href="#" class="pres_infobulle"><font color="#000000">♠️ </font><div>Isobel Lavespère<img src="http://suits-fan.ru/uploads/fotos/raychal.jpg" class="img_info_pres" /><span class="nom_info_pres"> Isobel Lavespère - Chargée de communication <span class="qualif_pres"></span></span><br />Jeune américaine issue d'une communauté de sorcières vaudou à la Nouvelle-Orléans, Isobel a fuit les contraintes de ces dernières. Après avoir parcouru l'Europe, elle s'est installée en Angleterre et est rentrée au Ministère en tant que chargée de communication, métier qui la passionne. Proche du régime, elle profite de la Milice pour expérimenter des sorts interdits...</div></a>[/code]

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Isobel Lavespère
Isobel LavespèreChargée de communication
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Isobel Louise Anne Lavespère Icon_minitimeMer 17 Sep 2014 - 1:37
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Leopold Marchebank
Leopold MarchebankMinistre de la Magie
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Isobel Louise Anne Lavespère Icon_minitimeMer 17 Sep 2014 - 11:33
Je te laisserai juste rajouter le lieu de résidence Isobel Louise Anne Lavespère 1071211947


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