Maeva Hellsoft

Maeva semble toute petite, avec sa silhouette menue, si bien que parfois, les adultes la rajeunisse d’un ou deux ans. Et d’ailleurs, il s’agit là de quelque chose qu’elle n’apprécie pas. Elle est grande maintenant ! En même temps, la jeune fille à souvent des mimiques et des expressions enfantines. Et puis, il faut bien se rendre à l’évidence, Maeva à une bouille d’ange, souvent trompeuse. Avec ses longs cheveux blond foncés qui encadrent son visage, ses yeux gris qui pétillent et son sourire quasiment permanent, il est bien difficile de ne pas trouver la fillette adorable. Elle n’attache que très rarement ses cheveux, préférant les laisser lâches.

D’un point de vu vestimentaire, Maeva aime beaucoup les vêtements colorés, elle doit tenir ça de sa mère, ça change des uniformes noirs et tristes de Poudlard ! Même si elle porte les couleurs de sa maison avec la plus grande fierté. Ses deux parents étant sorciers, la fillette ne connait pas l’existence des vêtements Moldus, comme les jeans - tellement plus pratique pour grimper aux arbres !
Sa démarche est vive ainsi qu’assurée et la fillette ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Maeva, c’est bien simple, marche au dicton « faîtes ce que je dis, pas ce que je fais ». Et il faut bien se rendre à l’évidence, c’est la vérité.
La fillette est impatiente, impulsive et vive. Impossible de la faire tenir en place ! Elle aime courir, grimper aux arbres, jouer, rire, mais sûrement pas rester assise pendant des heures en regardant l’herbe pousser ! En même temps, il faut dire qu’elle a la bougeotte la petite Hellsoft ! Elle est prête à tout pour vivre une aventure. Et même à désobéir. En même temps, Maeva est un brin rebelle, surtout avec sa mère ! Elle est persuadée que cette dernière la flique tout le temps et est sans cesse en train d’échafauder un plan afin d’échapper à sa surveillance. En plus, elle déteste être considérée comme « la fille de la prof ». Merlin qu’elle hait ça ! Et elle est déterminée à prouver qu’elle est une personne à part entière, et pas seulement une copie de sa maman.

Maligne et farceuse, la puce adore faire des blagues. D’ailleurs elle ne se prive pas pour se dire « Je vais où je veux, quand je veux ». Et elle applique ce dicton. Enfin du moins, elle essaie. Et tout réside dans le « essaie ». Mais il ne faut pas lui en vouloir, Maeva rêve d’être libre et indépendante, si bien que par moment, on devrait lui rappeler qu’elle n’a que treize ans.
Parce que s'il y a bien une chose que Maeva adore, c'est de rester avec les "grands". Et même si heureusement elle ne comprend pas toujours ce qu'ils racontent, cela ne la décourage pas pour autant. Puis généralement, on l’aime bien, la puce. Et il faut dire que lorsque se love contre vous en vous faisant un bisou baveux sur la joue, on craque.
Oui, car malgré les apparences la fillette est d’une nature assez câline. Enfin, lorsqu’elle le veut bien, évidemment. Et elle se plait à jouer au koala en s’accrochant au cou des « grands » ou des adultes. Mais elle aime bien aussi qu’on lui témoigne des marques d’affections.

Mais attention à ne pas se laisser tromper par sa bouille d’ange ! Car Maeva est têtue comme un Hippogriffe. Têtue… Mais courageuse. Même si elle a tendance à foncer tête baissée. D’ailleurs ne vous avisez de vous moquer de sa maman devant elle, car même si la relation entre la mère et la fille est tendue, elle se fera un plaisir de vous démolir. Oui, même si vous êtes un Serpentard effrayant de septième année !

Mais malgré ça, Maeva garde un caractère de petite fille. Un peu bébé, gamine et immature, la fillette est plutôt égoïste. En même temps, c’est compréhensible. Elle est fille unique, sa mère l’adore et son père la couvre de cadeaux. Difficile de devenir super généreuse alors que son papa cède à tous ses caprices. Mais bon, son papa, elle l’adore. Il est génial, fantastique, super fort, et méga trop cool en plus.

La puce est aussi insouciante. Elle peut causer beaucoup de mal aux autres sans s’en rendre compte. Par exemple elle ne se rend pas compte de l’importance des secrets des autres. Mais elle n’est pas méchante au fond, elle n’ira pas trahir par pur plaisir. Elle n’a pas encore acquis la loyauté. Et puis, qu’on se le dise, la fillette est influençable. Et naïve, par la même occasion, car elle n’a pas conscience qu’on peut la manipuler aussi facilement. Il faut dire qu’elle se prend un peu au sérieux.

Et pour finir, je voudrais rajouter que même si elle est tout le temps souriante, Maeva a tendance à s’apitoyer un peu trop sur elle-même. C’est bien simple, pour elle, sa vie est horrible. (Si tu savais Maeva, si tu savais…)

C’est l’été. C’est l’été, et pourtant, il pleut. L’eau qui tombe du ciel ne semble pas vouloir s’arrêter et continue de marteler le sol, et ça depuis deux jours. Maeva soupire, elle s’ennuie profondément. Elle est chez son père, et pourtant, ce dernier n’est pas là. « Une réunion de dernière minute pour les joueurs » lui a-t-il expliqué avant de transplaner, la laissant seule dans la grande maison. Normalement, elle aurait dû se réjouir d’être enfin considérée comme assez grande pour rester seule à la maison. Mais cette fois elle en veut un peu à son père. Elle ne le voit jamais, il pourrait rester un peu avec elle non ? Elle sourit et hausse les épaules. Ça a toujours été comme ça de toute façon. Mais bon, elle aime son père énormément. En plus, ce dernier lui offre toujours beaucoup de cadeaux. C’est bien une preuve d’amour ça non ?

En tout cas, la puce s’ennuie, c’est un fait. Elle a déjà fait toutes les choses possibles et inimaginables. Descendre les escaliers sur les fesses en un temps record, tenter de faire un salto sur son lit, faire la plus haute tour avec des livres… A présent elle est assise sur le canapé et regarde le temps passer. Et Merlin seul sait combien elle déteste ça. Elle se lève, et inspecte le salon. Il y a bien quelque chose qui pourra la divertir ! Il faut exclure directement les livres, ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus divertissant. Après avoir passé le salon au peigne fin, elle doit bien se rendre à l’évidence, il n’y rien à faire. A contre cœur elle se rend vers l’étagère qui contient quelques bouquins. Elle lit quelques titres et aperçoit un gros livre, intriguée, elle le tire vers elle. Son visage s’éclaire : Un album photo ! Et pas n’importe lequel, le sien ! Elle s’empresse de retourner s’asseoir et pose l’album sur ses genoux. Sur la couverture est gravée « Maeva Smith ». Elle n’est plus habituée à ce qu’on l’appelle Smith, maintenant elle est Maeva Hellsoft. Et ça, depuis que sa mère a obtenu sa garde. Peut être que, lorsqu’elle sera majeure, elle reprendra le nom de son père. C’est son droit après tout. Enfin, elle a encore beaucoup de temps pour y songer. Elle tourne la première page.

La première photo est une photo d’elle, à peine sortit du ventre de sa maman. Elle est dans les bras de sa mère, et son père et à côté d’elles. Les deux adultes lancent des sourires ravis à l’objectif.
Elle est née le 10 janvier 1994, à St Mangoust. Dans la chambre 334 si on en croit la légende notée en dessous de la photo.
Du pouce, elle caresse les visages épanouis de ses deux parents. Elle trouve ça dommage de n’avoir aucuns souvenirs de ce jour là, car il devait être particulièrement heureux. Elle s’attarde sur le visage de son père. Elle l’aime, son papa. Beaucoup, même. Elle aimerait bien le voir plus souvent il lui a expliqué qu’il a un métier très prenant, joueur de Quidditch, et que c’est pour qu’il ne peut pas être avec elle souvent. C’est dommage, se dit-t-elle souvent. Parce que son père est tellement gentil avec elle ! Mais bon, à cause de son métier prenant, il l’envoi régulièrement chez ses grands parents. C’est bête, mais ça tombe souvent à partir du moment où elle commence à bien s’amuser chez son père.

Elle s’intéresse à la photo suivante. Elle est assise par terre, au milieu de son ancienne chambre de bébé, et tend ses petits poings fermés vers l’objectif en souriant. Elle peut distinguer l’ombre de ses deux parents dans le coin droit de la photo, c’était donc probablement sa grand-mère paternelle qui avait prit la photo. Après tout, c’est elle qui a réalisé l’album.

Elle tourne une nouvelle fois la page et sourit, attendrie, par la photo suivante. Elle doit avoir un an sur la photo, peut être moins et tente vainement de faire quelques pas seule vers sa grand-mère maternelle, Mary. Elle ne peut s’empêcher de rire lorsqu’elle se voit tomber lourdement sur les fesses et tendre les mains pour réclamer les bras.

Le prochain cliché est celui de son premier anniversaire, et la petite tente de souffler sa bougie avant de se faire aider par sa mère. Classique.
Celui qui suit la représente en train de jouer dans le jardin de ses grands parents paternels.

Elle tourne la page en souriant, quelle photo va-t-elle trouver ? Elle se regarde souffler ses quatre bougies, interloquée. A la page d’avant, elle avait un an et tenait à peine sur ses pieds ! Elle retourne en arrière, persuadée d’avoir loupé quelques pages, mais non. Elle fronce les sourcils quand d’un coup elle se souvient d’une conversation qu’elle a eu avec son père il y a un an ou deux. Il lui avait expliqué que Chloé l’avait abandonné alors que le monde sorcier était menacé et qu’elle était partie avec Maeva chez ses parents.

Parce qu’évidemment, le père de Maeva ne s’était pas gêné pour faire passer Chloé pour une méchante. La vérité est que, ne supportant plus son ex-mari qui ne se préoccupait que de sa carrière, Chloé avait prit sa fille sous le bras et s’était rendue chez ses parents. Lorsqu’il avait retrouvé sa femme, fou de rage l’avait giflé en l’accusant de l’avoir abandonné sans protection. Furieuse, Chloé l’avait mit à la porte et lui avait fait tellement peur que James n’était revenu que rarement pour voir sa fille. Mais vu que l’on n’avait pas prit la peine d’expliquer ça à la fillette, il était bien compliqué qu’elle devine ça d’elle-même. Elle s’était contentée de l’explication de son père.

En tout cas, la fillette constate qu’elle n’a pas dû voir beaucoup sa grand-mère, pendant ce temps là, car il y a très peu de photos.

Elles se font plus nombreuses lorsqu’elle a environ cinq ans. Elle regarde plusieurs clichés, où elle apparaît toujours dessus. Parfois seule, parfois en compagnie de son père ou de ses grands parents.

Cependant, elle n’habitait pas avec son père. Sa mère, même si elle avait accepté un emploi en tant que professeur de Divination à Poudlard rentrait chaque soir pour s’occuper d’elle. Il s’agissait malheureusement d’une situation trop compliquée pour Chloé, vu que cette dernière l’a confié à sa mère, c’est à dire la grand-mère de Maeva, pendant toute l’année scolaire. Et la puce lui en veut terriblement pour ça. Pourtant, elle l’aime sa maman, évidement. Mais elle n’arrive pas à lui pardonner de l’avoir laissé aussi longtemps seule. Elle adore ses grands parents, ne vous méprenez pas. Et ils le lui rendent bien, ils sont toujours là pour elle. Mais sa mamie, ce n’est pas comme sa maman. En plus elle est persuadée que Chloé l’a fait passer après les autres élèves de Poudlard. Et cela blesse profondément la fillette. C’est peut être un peu à cause de tout cela qu’elle est devenue si désobéissante. Elle veut attirer l’attention sur elle.

Elle laisse son esprit vagabonder en regardant la toute dernière photo de l’album. Il s’agit d’elle, à l’âge de neuf ans. Elle n’oubliera jamais cette journée, la journée où pour la première fois elle avait fait de la magie. La photo avait été prise juste après. Elle avait été particulièrement fière ce jour là. Elle avait grimpé très haut dans un arbre et voulait atteindre celui d’à côté. Après s’être balancée, elle avait propulsé ses jambes vers le tronc voisin. Si sa magie ne s’était pas déclanchée à ce moment là, elle serait sans doute morte. Mais heureusement pour elle, elle avait réalisé son premier sortilège ce jour là. Elle s’était retrouvée à marcher dans les airs. Quelle surprise pour sa grand-mère paternelle, Elizabeth, qui la surveillait du coin de l’œil. Une fois que Maeva était descendue de son perchoir, elle l’avait serré fort dans ses bras en lui répétant qu’elle était fière d’elle. Puis elle avait attrapé son appareil et avait prit en photo sa petite fille, qui avait encore de la terre sur ses vêtements et sur la peau.

La puce esquisse un sourire et referme l’album et va le replacer dans l’étagère. Il s’arrête alors qu’elle a neuf ans. Aujourd’hui elle en a douze et a beaucoup de souvenir en tête. Des souvenirs qu’elle aimerait bien immortaliser. De cette année, de l’année dernière. Mais bon, les souvenirs ne peuvent pas être photographiés, alors elle se contente de se les repasser.

La plupart se déroulent à Poudlard. Elle se revoit encore dans plus situations, délicates, joyeuses, effrayantes. Elle se souvient de beaucoup de plans jamais mit en marche afin de détruire une bonne fois pour toute la réputation insupportable qui lui colle à la peau.

Car oui, un des plus grands buts de Maeva à Poudlard est qu’on arrête de la considérer comme « la fille de la prof ». Merlin qu’elle déteste ça ! Elle est une personne à part entière non mais oh ! Elle n’est ni une copie de son papa, ni une copie de sa maman. Elle est Maeva Hellsoft, point. Pas Maeva Hellsoft, la fille de la directrice des Gryffondor.

Un autre de ses buts est d’échapper à la surveillance de sa mère. Elle pense que cette dernière la flique tout le temps. Et le fait que sa maman soit directrice des Gryffondor n’aide en rien.

Globalement, on peut dire que Maeva a eu une enfance heureuse. Oui, enfin globalement, parce que la fillette n’a jamais digéré le divorce de ses parents. Elle ne comprend pas pourquoi ses deux parents ne s’aiment plus. Son père est génial, non ?

Aujourd’hui, Maeva a 13 ans. Et elle cherche vainement à comprendre ses parents. Chose qu'elle aura bien dû mal à réaliser, dans un premier temps, lorsque sa mère lui annonce sa grossesse et sa relation avec Peter Virtanen. L'espoir de voir un jour ses parents se réconcilier s'écroule, et Maeva en veut pendant de longs mois à sa mère. Durant ce temps, son père lui présente Eden, sa compagne. Cette dernière lui est - et lui restera - insupportable. La jeune fille se réconcilie avec sa mère lors de la naissance de Lou, sa petite-soeur, et accepte de plus en plus la venue de Peter dans sa vie, tout en continuant de repousser celle d'Eden, qui va pourtant se marier avec son père. Maeva a toutefois trouvé un équilibre dans sa vie familiale, bien que les conflits entre la mère et la fille soient toujours aussi présents. Elle a lié différentes amitiés, notamment avec Noah et Nate, deux garçons qu'elle apprécie beaucoup.

Chloé Hellsoft - Mère
Entre Chloé et Maeva, les relations sont un peu tendues. Déjà, la jeune fille lui en a voulu énormément de l’avoir laissé pendant quatre ans chez ses grands parents. Ensuite, elle a l’impression que sa mère surveille le moindre de ses faits et gestes. Et pour finir, elle déteste être considérée comme « la fille de la prof ». Malgré ça, tout au fond d’elle, elle est touchée de l’attention que lui porte sa mère et n’aimerait pas que cela change. Et c’est bien pour ça qu’elle est profondément vexée lorsqu’elle a l’impression de passer après tout les autres élèves.

James Smith - Père
Plus jeune, Maeva adorait réellement son père - elle lui vouait un culte. Il se montrait toujours attentionnée envers elle, et la couvrait de cadeaux dés qu'il en avait l'occasion. Puis Eden est arrivée. Depuis ce jour, leur relation s'est détériorée. James n'hésite pas à critiquer ouvertement Chloé, Peter ou encore Lou devant sa fille, ce qui l'horripile particulièrement.

John et Mary Hellsoft -Grands parents
Même si Maeva a été très en colère contre sa mère pour l’avoir laissé quatre ans chez ses grands parents, la fillette n’a rien à redire sur eux, elle les adore. Son grand père à un humour toujours présent et sa grand-mère est une femme admirable. En plus, elle cuisine super bien.

Conrad et Elizabeth Smith -Grands parents
Ses grands parents paternels, Maeva les voit surtout l’été. Elle les aime bien, mais ne les connaît pas plus que ça.


Matt Hellsoft -Oncle
Maeva apprécie beaucoup son oncle, et il lui rend bien. Elle aimerait bien le voir plus souvent, mais il n’est pas très disponible, à cause de son métier.