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Réveil turbulent et coups de soleil [Peder & Nathalie]Peder YlvisåkerAncien personnage | Sam 10 Aoû 2013 - 20:10 6 juillet 2007
Après un bruit assourdissant de porte qui claque, Andreas fit irruption dans la chambre de son petit frère, bien que cette fois-ci ce n'était pas pour l'embêter. En effet, le jeune homme avait envie de sortir, le temps était plutôt favorable et donc celui-ci c'était dit qu'une sortie à la plage s'imposait. Bien qu'il avait voulu attendre que son frère se réveille, au environ de onze heures, il avait craqué et donc décidé de le réveiller lui-même.
- Peder, j'ai envie d'aller à la plage, tu viens ? lui demanda-t'il.
- Mumph...Andreas, laisses-moi dormir s'il te plaît, je suis fatigué.
- Hors de question, t'avais qu'à te coucher tôt hier au lieu de passer ta nuit à regarder des séries moldues sans intérêt, trancha-t'il. Maintenant tu te lèves, et tu es un bon frère ou je me fâche !
Peder se passa une main sur le visage, signe de son agacement le plus profond mais aussi de sa fatigue, mais il choisit néanmoins de ne pas riposter, et simplement d'hocher la tête pour monter son accord, bien qu'il n'ait aucune, mais alors aucune envie d'aller à la plage. Le soleil, le sable, c'était juste pas son truc.
- J'arrive, maintenant sors, je vais m'habiller, fit le poufsouffle.
- Il se passe quoi là, tu fais ton timide maintenant, fit Andreas en s'asseyant sur le lit du plus jeune. Je bouge pas de là moi, tu serais bien capable d'aller te recoucher.
- Tu m'as percé à jour ! dit le blond ironiquement. Franchement, si tu me fais même pas confiance.
Il alla malgré tout prendre un jean, un tee-shirt et un sweat à capuche quelconque dans sa penderie.
- Tu te moques de moi là Peder ?! protesta le Serpentard. On va à la plage et tu vas te ramener comme ça ? Prends un short et basta !
- Non, j'ai pas envie, je vais encore avoir des coups de soleils sinon.
- Normal tu mets pas de crème !
- Bah j'aime pas ça en même temps, alors voilà... bouda-t'il.
- Prends ce short Peder ! s'énerva le plus grand, en allant prendre un short et en lui tendant.
- Décidément, t'as toujours le dernier mot, souffla Peder.
- Et ouai que veux-tu.
C'est sur ces dernières paroles que Peder enfila le fameux short, à motifs hawaïen...
Ils quittèrent un quart d'heure plus tard le domicile familiale, et encore dix bonnes minutes plus tard, ils arrivèrent à la plage.
- Bon on s’installe là ! fit Andreas. Poses ta serviette ici, puis installes-toi dessus ou fais ce que tu veux, moi je vais me baigner.
- D'accord, répondit Peder en installant sa serviette sur le sable et en se couchant dessus. Décidément il regrettait vraiment d'avoir suivit son frère, même si il savait que rien ne servait de protester, son frère gagnant toujours.
Dire que dans deux jours ils partiraient enfin en vacance... Le moment que Peder attendant le plus dans l'année. Pour l'instant il avait juste horriblement chaud, pour une fois le temps avait été clément, et avait accordé aux habitants de Cardiff quelques rayons de soleil. Il ne devait y avoir que lui pour regrettait le temps morose qui régnait habituellement. Enfin bref, il était là, à cuire comme une saucisse sur sa serviette, ruminant ses mauvaises pensées. Il fut soudainement interrompu par un choc sur sa tête. En effet, il venait tout simplement de se prendre un ballon dans la tête. En voyant un tout petit garçon arriver vers lui pour récupérer son ballon, il décida de lui sourire pour ne pas lui faire peur.
- Alors, on sait pas viser bonhomme ? rigola-t-il. Dis-moi, tu es pas tout seul ici, elle est où ta maman ? l'interrogea-t-il. | | Nathalie ParkerMoldu | Mer 4 Sep 2013 - 22:46 Pour un enfant, les traditionnels repas de famille étaient généralement une corvée, durant laquelle les secondes paraissaient être des heures, et les enfants se promettaient solennellement de ne jamais faire subir cela à leur future progéniture. Quand Nathalie était petite, l’évènement le plus ennuyeux, embêtant, assommant, fastidieux, pénible, monotone et soporifique de l’année, le moment qu’elle et son frère aîné redoutaient le plus, c’était bien, et de loin, les repas chez la vieille tante Siwan. Celle-ci avait toujours été désignée ainsi par leurs parents, à croire que la vieille tante Siwan avait toujours été vieille et désagréable. Les repas chez elle étaient non seulement une corvée pour les enfants, mais pour toute la famille également tant la vieille chouette savait se montrer sans gêne et méprisante. La petite Nathalie s’était donc non seulement promis, lorsqu’elle était enfant, de ne jamais faire subir de tels instants à sa descendance mais également d’y échapper elle-même, ce en quoi elle avait plutôt bien réussi jusque là. Seulement, sa mère l’avait appelée, trois jours auparavant, lui rappelant que l’anniversaire de la vieille tante Siwan était le 6 juillet, et qu’il fallait bien que quelqu’un y aille, même si personne ne connaissait vraiment son âge. En principe, c’était au tour de Sarah et Gregory d’y aller, en compagnie de la cousine de Sarah, mais celle-ci s’était dérobée à la corvée au dernier moment, et les Parker estimaient qu’il était absolument hors de question qu’ils y aillent, dans ce cas. Sarah avait donc sorti les yeux de chatons et tout un tas d’arguments, sensés, machiavéliques ou larmoyants pour convaincre sa fille d’aller à Cardiff à sa place, et après qu’elle lui ait rappelé qu’elle lui faisait la faveur de s’occuper de Lennon tous les jours et que, par conséquent, elle lui devait bien ça, Nathalie avait finalement accepté. Et si au départ elle avait été un peu prise de pitié pour cette vieille femme seule que personne ne voulait aller voir, après avoir passé deux heures en sa compagnie, à subir ses remarques désobligeantes sur sa manière d’éduquer son fils, son style vestimentaire, son manque d’ambition, sa coupe de cheveux et surtout, le fait qu’elle ne soit toujours pas mariée. La jeune femme avait voulu faire plaisir et avait acheté un gâteau chez le pâtissier avant de venir, mais la vieille tante n’avait que lui reprocher de ne l’avoir pas fait elle-même. Résultat ? La patience d’ange de Nathalie avait été mise à rude épreuve, et lorsque Lennon s’était mis à courir partout dans la pièce, tournant en rond en faisant des bruitages pour imiter les avions, elle avait décrété qu’ils avaient tout les deux besoin d’air, et qu’ils reviendraient pour déjeuner.
Ils avaient quitté l’appartement de la vieille Siwan, et s’étaient promenés un peu dans les rues, tranquillement. Nathalie bouillait encore intérieurement, mais ne laissait rien paraître, souriant gentiment à son fils et cédant à sa demande lorsqu’il réclama un ballon en passant devant une boutique qui en vendait. Il faudrait qu’elle pense à le ranger dans son sac avant de revenir déjeuner si elle voulait s’éviter un sermon sur les enfants trop gâtés en rentrant. Quoique, au moins, ça ferait un sujet de conversation, songea-t-elle en soupirant, et, à en croire les longues heures qui venaient de s’écouler, la vieille femme trouverait forcément quelque chose à critiquer, de toute manière, puisqu’elle semblait ne savoir faire que ça. Critiquer, et faire la morale. Quelle merveilleuse journée.
Au fur et à mesure de leur promenade, ils arrivèrent au bord de l’eau, et Nathalie surveillait distraitement son fils, perdue dans ses pensées ronchons, tandis que le petit garçon poussait des cris de joie en poursuivant une mouette, avant de se mettre à jouer avec son ballon flambant neuf.
« Ne t’approche pas trop de l’eau, Lenny, on ne pourrait pas récupérer le ballon s’il était emporté par les vagues, et ce n’est pas le moment de se mouiller, d’accord ? »
Son fils acquiesça et recommença à vaquer à ses occupations. Nathalie se détendit peu à peu, grâce aux sons apaisant des vagues qu’elle appréciait beaucoup. Elle fut cependant assez rapidement tirée de sa rêverie, puisque Lenny s’était un peu éloigné et parlait à présent avec un jeune homme. Les cheveux dans le vent, elle les rejoignit d’un pas rapide. Le petit garçon avait malencontreusement heurté le jeune homme avec son ballon, et s’était visiblement mit à raconter sa vie.
« Elle est là ma Maman ! » répondait-il alors que Nathalie venait lui poser une main sur son épaule. « Mais je suis un grand ! C’est Mamie qui le dit ! Alors je peux faire tout seul ! Pas vrai Maman ? »
« Oui Lenny, et les grands doivent faire attention quand ils envoient leur ballon. Tu t’es excusé ? »
Le petit garçon lança immédiatement un « Désolé ! » accompagné d’un gentil sourire. Inquiète à l’idée que son fils ait pu véritablement faire mal au jeune garçon, elle s’enquit de son état.
« Tout va bien ? Vous n’avez pas mal ? »
Elle serait vraiment très gênée et mal à l’aise si c’était le cas. Le pauvre petit Lenny n’avait pas fait exprès…
| | Peder YlvisåkerAncien personnage | Mer 9 Oct 2013 - 16:26 Il aimait bien ce petit, il lui rappelait un peu lui au même âge, racontant sa vie à de purs inconnus, ce qu'il était d'ailleurs en train de faire à l'instant. Il le regarda et l'écouta attentivement, trouvant que malgré son jeune âge, il s'exprimait plutôt bien. La mère du bambin accourut rapidement, et lui demanda de s'excuser.
- Y a pas de mal, répondit-il automatiquement alors qu'il s'excusait. C'est vrai que tu es un grand bonhomme, tu as quel âge, et tu t'appelles comment dis-moi ?
Il ne voulait pas paraître grossier en s'adressant directement à lui, mais en même temps, il n'avait pas envie de l'ignorer et de ne s'adresser qu'à sa mère, comme si le petit garçon n'avait pas de cerveau, alors que visiblement, il était plutôt vif d'esprit.
- Vous savez, s'adressa-t'il à la mère ensuite, il ne m'a pas fait mal du tout, et puis il m'a distrait aussi, parce qu'on va dire que je m'ennuyais plutôt ferme en fait.
Réalisant qu'il faisait carrément la conversation à des gens qu'il ne connaissait absolument pas, et surtout qu'il pourrait les déranger il mit une main derrière son crane, tout en se grattant nerveusement le cuir chevelu.
- Je suis désolé, je suis trop bavard, je ne m'en rend pas toujours compte, je ne vais pas vous embêter plus longtemps... fit-il dans un rire nerveux lui aussi.
C'était tout lui ça, il avait le don d’exaspérer les gens. Il commençait à avoir le tête qui tourne, en même temps le soleil tapait plutôt fort, et il n'avait pas de casquette. N'ayant pas mis de crème solaire non plus, la peau de ses avants bras commencer à chauffer furieusement et à arborer un beau rouge vive, alors qu'il n'était là que depuis un quart d'heure environ. Alors que son frère aurait un beau bronzage à la fin de la journée, lui serait rouge comme une écrevisse et surtout passerait une nuit toute pourrie, parce qu'il aurait mal partout. Cette perspective ne l'enchantait pas du tout, mais après tout, il ne pouvait pas laisser son frère en plan ou celui-ci le lui ferait payer au centuple... Il ne comprenait pas vraiment ce que la plage avait d'attrayant, il faisait chaud, il y avait beaucoup de gens super bruyants, quand on voulait se baigner on avalait forcément de l'eau de mer, et c'était dégueulasse, et ça brûlait les yeux en plus ! Ensuite on rentrait à la maison avec la moitié du sable de la plage dans son short... On était crevé, et en plus tout ça pour augmenter ses chances de développer un cancer de la peau. Alors autant dire que la plage, ce n'était pas du tout sa tasse de thé.
Pour se baigner, il allait simplement à la piscine, soit chez lui, soit à la municipale, même si généralement il évitait, parce qu'il y trouvait l'hygiène plus que douteuse, mais quand même moins qu'à la plage ! Parce qu'à la plage, ce que les gens pouvaient être crade, à laisser leur gosses faire pipi dans l'eau, ou simplement à laisser traîner leur déchets en dégradant le paysage pourtant pas mal pour lequel ils avaient fait le déplacement à la base. Les gens n'étaient pas logiques, il ne fallait pas essayer de les comprendre, c'est tout.
Il remarqua que la femme et son enfant n'étaient pas en maillot de bain, ce qu'il trouva aussi étrange.
- Comment se fait-il que vous ne soyez pas en tenue pour la plage ? fit-il curieux. | | Contenu sponsorisé | | |
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