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Usurpation d'identité [Ana/Donald & Juliet/Ana]

Juliet E. Wilson
Juliet E. WilsonCapitaine de l'équipe nationale de Quidditch
Messages : 2269
Profil Académie Waverly
Usurpation d'identité [Ana/Donald & Juliet/Ana] Icon_minitimeMar 2 Avr 2013 - 22:47
1er avril 2007

Juliet savait qu’elle était réveillée. D’ailleurs, rien que le fait qu’elle le sache prouvait qu’elle ne dormait plus. Cependant, ses yeux demeuraient clos, les ouvrir lui demandant un bien trop grand effort pour qu’il puisse être réalisé dans les quelques secondes qui suivaient son réveil. Puis, elle était tellement bien, blottie comme cela dans ses couvertures, songea-t-elle en enfonçant sa tête dans un oreiller. Son lit lui semblait d’ailleurs tellement plus moelleux que d’ordinaire ! Et même si elle avait cette impression chaque matin, aujourd’hui elle était bien plus prononcée que les précédents. Enfin, cela était probablement dû à la fatigue, puisqu’elle avait passé des heures à se tourner et se retourner dans son lit avant de tomber dans les bras de Morphée. Puis, elle avait deux heures de potions ce matin… se souvint la Gryffondor en poussant un profond soupir. Sortant un bras de sa couette pour la repousser, elle bailla à s’en décrocher la mâchoire, et, les yeux toujours fermés, lança :

« Olliiie ? J’peux aller sous la douche où t’y… » commença-t-elle avant de s’interrompre, de froncer les sourcils, de se racler la gorge pour reprendre ensuite : es déjà ? »

Elle fronça une nouvelle fois les sourcils, toussa, et consentit enfin à ouvrir les yeux… Pour découvrir une pièce qui lui était complètement inconnue… Se relevant brusquement elle regarda autour d’elle, pour finalement aviser un tableau juste en face d’elle. Une exclamation de surprise s’échappa de ses lèvres. Exclamation qui ne lui ressemblait aucunement. Aucunement parce que… Parce que par Merlin, ce n’était même pas sa voix ! Paniquée, elle se leva du lit dans lequel elle était couchée – évidemment qu’elle l’avait trouvé confortable, il faisait bien dix centimètres d’épaisseur de plus que le sien ! – et trébucha pour se rattraper de justesse à une table de chevet. Incrédule, elle observa sa main, posée contre le bois, et la leva à hauteur de son visage. Ce… Ce n’était pas sa main. Elle porta cette dernière à son visage, et tâta sa peau, presque parcheminée, avec effroi, sentant la panique la gagner. Depuis quand avait-elle des rides à cet endroit du visage ? Depuis quand avait-elle des rides tout simplement ? Elle baissa les yeux sur son corps, et ses yeux s’écarquillèrent de peur. Elle releva brusquement la tête, et entreprit de jeter des coups d’œil affolés autour d’elle. Elle était quasiment certaine de se trouver dans les quartiers d’Ana Sorden. Et, si c’était certes une situation étrange, elle pouvait trouver une explication. Mais là… Là, non.

Elle rêvait. Elle rêvait, ce n’était pas possible autrement. Elle cauchemardait, même. Elle… Elle ne pouvait pas. Et pourtant, lorsqu’elle baissait les yeux, ce n’était pas son corps qu’elle voyait. Ni son pyjama habituel, d’ailleurs, mais une nuisette noire qui jurait complètement avec… avec le corps – et cela devrait être interdit, de porter ce genre de chose, passer un certain âge ! Avec prudence, elle s’approcha d’un miroir et risqua un coup d’œil. Ce qu’elle vit failli lui arracher un cri d’horreur. Elle n’était pas elle. Certes, elle s’en doutait légèrement, mais après tout, ça lui semblait tellement… irréaliste, qu’elle n’y croyait même pas elle-même. Mais là, plantée devant le miroir, elle devait se rendre à l’évidence. Une évidence des plus terrifiantes ! Elle était devenue Ana Sorden. Ce n’était plus son corps, mais celui de l’arithmancienne. Ce n’était plus sa peau, mais celle de l’affreuse bonne femme qu’elle haïssait tant. Pourtant, il s’agissait bien de son esprit, constata Juliet en se rappelant de nombreux détails de son existence, comme pour s’assurer qu’elle était en pleine possession de ses moyens. Sentant, une fois cette découverte assimilée, la panique la gagner, Juliet se laissa tomber sur le lit rose et agita ses mains, cherchant vainement une explication. Pourquoi ? Pourquoi se retrouvait-elle dans le corps de cette horrible femme ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Elle leva les yeux, le visage défait, et posa le regard sur un livre posé sur la table de chevet. Elle retint un soupir exaspéré en jetant un coup d’œil au chapitre auquel il était ouvert « Pierre philosophale et Immortalité : Comment conserver la jeunesse éternelle? ». Cette femme n’avait-elle donc pas d’autres occupations que de rechercher la beauté et la jeunesse, quitte à rabaisser les autres pour se sentir supérieure à ce niveau là ? Décidant finalement de se relever, elle se dirigea vers une armoire et attrapa le premier peignoir qui lui tombait sous la main, l’enfilant avec une grimace dégoûtée. Avec espoir, elle se dirigea vers la porte de sortie de l’appartement, posa sa main sur la poignée… Sans que rien ne se passe. Elle était coincée. Coincée dans cette pièce, coincée dans le corps d’Ana Sorden.


Flânant dans l’appartement de cette dernière, Juliet réfléchissait activement à une solution pour sortir de là, regardant au passage divers biens de l’arithmancienne. Dans un coin de la chambre, une sorte de salon de beauté aménagé, avec notamment différentes potions Une bleue pour les rides, une transparente pour la jeunesse, une verte pour les cheveux, une jaune pour les seins – par Merlin, elle savait que cette horrible bonne femme n’était pas naturelle ! -, une rose pour la peau, et une marron pour l’épilation dîtes « éclaire ». Un nouveau sourire ironique s’afficha sur ses lèvres tandis qu’elle revenait dans la pièce principale et qu’elle s’approchait de la table basse, pour lire le contenu d’un carnet qui était posé dessus, ne lui apprenant rien de bien nouveau sur l’horrible bonne femme, si ce n’est une partie de sa vie privée dont elle se serait volontiers – très volontiers – passée… Marchant finalement dans la pièce, elle passa à côté d’un manteau affreux et s’arrêta à côté d’un guéridon où un parfum était posé. Parfum qu’elle vaporisa stupidement dans les airs, avant d’être prise d’une quinte de toux et de revenir à la hâte au milieu de la pièce.

Observant l’appartement, Juliet décréta intérieurement qu’elle le détestait. Elle détestait les goûts de cette femme. Ce trop grand raffinement qui devenait ridicule, cette trop grande dose de choses précieuses inutiles et affreuses, ce lit rose, ce manteau de fourrure, cette senteur jasmin, cette manie de vouloir rester jeune. Oh, par Merlin, elle haïssait cette femme tout simplement. Et le pire, c’était qu’elle se trouvait dans le corps d’une des personnes qu’elle détestait le plus. Et si elle n’arrivait jamais à en sortir, de ce corps ? Et si… Et si elle devait rester toute sa vie ainsi ? Et d’ailleurs, si elle, elle était là, dans ce corps, où était le sien ?

Un bruit venant de derrière la porte la tira de ses réflexions.
Ana Sorden
Ana SordenPersonnage décédé
Messages : 229
Profil Académie Waverly
Usurpation d'identité [Ana/Donald & Juliet/Ana] Icon_minitimeMer 3 Avr 2013 - 11:38
Cette nuit-là, le sommeil d'Ana Sorden était particulièrement agité, elle ne cessait de se tourner et de se retourner dans son lit qui lui semblait pour le coup anormalement petit. L'arithmancienne subissait souvent la colère des fantômes de son passé qui venaient se venger de sa cruauté en torturant ses pensées nocturnes, mais cette fois-ci ce cauchemar surpassait tout ce qu'elle aurait pu imaginer auparavant.

* Ana Sorden se voyait plongée dans un marécage nauséabond, et s'enfonçait centimètre par centimètre dans ce qui semblait être rien de moins que des sables mouvants. A quelques mètres d'elle, sur la berge, elle remarqua cinq silhouettes dont la plupart d'entre elles lui était étonnamment familière. En effet, tels des spectres, Ana reconnue son ancienne amie Lidwige Fowley, son ex-mari Howard Galister, l'arithmancienne Septima Vector, la petite fille des Longwood, et une fillette aux cheveux blond détrempée qu'elle ne connaissait point mais qui la regardait tout aussi froidement. Se tenant les bras croisès et le visage grave, ses anciennes victimes la contemplaient en train de disparaitre à jamais dans la boue infecte des marais. Les yeux exorbités par le peur de mourir et poussant des cris horrifiés, l'arithmancienne avait beau tendre la main vers ses victimes, aucune d'entre elles ne bougeait le petit doigt. Alors que seul son visage haineux émergeait encore de la surface boueuse, l'arithmancienne tenta un dernier acte désespérée, en tendant sa main en direction de petite fille blonde inconnue, en la suppliant de lui venir en aide. Un éclair de malice traversa le regard de la fillette qui se pencha pour lui murmurer à l'oreille, une phrase énigmatique : "les petits poissons nagent aussi bien que les gros...". Sentant sa mort toute proche, Ana Sorden ouvrit une bouche immense pour happer les dernières bouffées d'oxygène de sa misérable vie; c'est cet instant que choisit la jeune fille blonde pour lui ouvrir sa paume de main et lui révéler la présence au creux de celle-ci de l'infâme crapaud de Danny Sneals. La petite blondinette lui adressa alors une dernière parole énigmatique : "Je m’appelais Mary et jamais plus tu n'oublieras mon prénom...". Sans une once de pitié, la jeune fille déposa le crapaud plein de pustules dans la bouche horrifiée de l'arithmancienne, dont le visage ne tarda pas à être enseveli sous le couvert vaseux. La main de l'arithmancienne tenta de s'accrocher à la vie, mais elle finit par disparaitre dans une myriade de bulles. Les spectres applaudissant ce spectacle funeste...*

Ana se réveilla en sursaut, en poussant un cri étrange qui lui parut immédiatement inhabituel dans sa tessiture. La chambre était plongée dans l'obscurité, masquant encore à l'arithmancienne la terrible vérité sur sa nouvelle condition. Elle soupira longuement, et voulantt passer sa main dans sa chevelure dorée, elle n'attrapa que des petits épis en bataille aussi graisseux que terriblement court!
L'aritmancienne voulut alors exprimer sa terreur à l'idée de perdre sa somptueuse crinière, et une autre surprise désagréable l'attendait.

"Qu'est-ce donc que ce sacrilège!? Mes cheveux! Ma voix! Mais que m'arrive-t-il?"

L'arithmancienne se découvrait une nouvelle voix, aussi nasillarde qu'un petit garçon, et si loin de sa voix suave et sensuelle! Elle n'eut pas le temps de faire d'autres découvertes atroces sur sa nouvelle apparence, qu'un oreiller expédier violemment de l'un des recoins obscur de la pièce l'ateignit en pleine tête!

"Tu peux pas la fermer Donald, j'aimerai pouvoir faire la grasse mat' aujourd'hui!"

Qui osait s'incruster dans sa chambre? Était-ce un élève? Et pourquoi la surnommer Donald? Avait-elle couché avec un élève sans se souvenir des détails de la soirée? Elle n'avait point bu pourtant. Non c'était un intrus! Elle se racla la gorge pour retrouver sa voix claire et menaçante.

"Qui que vous soyez, vous n'avez rien à faire ici alors veuillez quitter sur le champ ma chambre! Vous serez punis à la hauteur de votre préjudice! Je suis Ana Sorden et..."

Elle ne reconnaissait définitivement plus sa voix, et la sensation d'être sur un autre lit que le sien finit par s'imposer cruellement dans son esprit! Elle se trouvait dans un dortoir d'élève! Elle avait enfreint une règle élémentaire! Une autre voix venant d'un autre coté finit par la molester également.

"Putain Donald, t'es chiant! Pourquoi tu nous parles de cette grosse pétasse de Sorden, on veut pas faire de cauchemar!"

Encore le sobriquet de Donald et des insultes... Puis elle réalisa tout à coup toute la portée du préjudice! Le visage qui n'était plus le sien se crispa d'horreur lorsqu'elle reconnut à qui appartenait cette voix affreuse qui jaillissait de sa gorge. C'était la même voix que cet impertinent petit Gryffondor qu'elle avait sévèrement punie, il y a des mois de cela, et qui s'appelait justement... Donald McWilde!
Le cœur de l'arithmancienne s'emballa à un tel point qu'elle frôla l'arrêt cardiaque! D'un geste machinal et voulant réfréner le galop de ses pulsations, elle porta une main à sa poitrine... qui n'y était plus! Son arme de séduction massive venait littéralement de disparaitre! Ses seins divinement rebondis et superbes laissait place à une triste plaine abandonnée. Elle avait une poitrine digne d'un nouveau né!
L'idée d'avoir passé autant de temps à sculpter son corps et de tout perdre du jour au lendemain l'acheva, ses yeux partir en arrière, et elle tomba du haut de son petit lit pour s'affaler sur le plancher...

Lorsqu'elle reprit ses esprits, et ne voulant point se faire remarquer sous cette affreuse apparence, elle rampa, telle une couleuvre, en direction d'une porte ou luisait un semblant de lumière. Poussant le battant de ce qui s'apparentait à une petite salle de bain, éclairée par une chandelle, Ana découvrit enfin toute l'horreur de la situation. Elle n'habitait plus son corps, mais celui d'un petit garçon vêtu d'un caleçon immonde et coloré et don les genoux était aussi cagneux que ragoutant! Pleurant doucement sur son malheur, et encore dans l'incompréhension, elle se dirigea vers un petit miroir pour y découvrir le visage infâme du petit batteur du groupe disparu des Dark Boursoufs. Elle avait beau se pincer, elle ne rêvait pas! Comme dans un mauvais conte de fée, la reine de beauté automnale s'était transformée en petit crapaud obèse et répugnant!

Très vite sa détresse se transforma en haine, alors que son cerveau tournait à plein régime pour découvrir les secrets de cette infamie! Cela ne pouvait être que l’œuvre de Margot Adamson, cette dernière lui ayant sans doute administrée une potion maléfique à son insu! Après tout, la directrice des Serpentards devait commencer à avoir certain doutes sur ses intentions, et peut être commençait-elle à vouloir lui rendre les coups. Si cela s'avérait vrai, sa mission était en danger et devait s'intensifier au plus vite, car il n'est point bon d'avancer démasquée sur un terrain ennemi. Mais pourquoi faire cela? Et user du corps immonde de Donald McWilde? Peut être pour l'humilier...
Le visage d’ordinaire si jovial du petit Gryffondor s'obscurcit d'un voile de haine des plus inquiétant.


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Si Margot Adamson avait osé lui faire cette plaisanterie indigeste alors elle le paierai de sa vie! La déposséder de son apparence était sans doute le pire des châtiments qui soit pour l'arithmancienne. Une certaine crainte finit par l'envahir, lorsqu'elle pensa que cet échange de corps avait peut être pour but de pouvoir espionner ses quartiers, la nuit durant. Se elle ne s'était pas réveillée du fait de son cauchemar, peut être qu'elle ne se serait rendue compte de rien! Et que Margot Adamson aurait pu glaner certaines informations compromettante en toute quiétude...
Non! Quelque chose ne collait pas dans les hypothèses paranoïaque qui se bousculaient dans son esprit. Aussi serpentard qu'elle puisse être, Margot Adamson n'aurai jamais utilisé un de ses élèves pour mener à bien ses recherches. Cela ne lui ressemblait pas, elle était trop animé par des barrières morale qui l'en empêcherait. Il ne pouvait point s'agir d'elle! Alors qui?
La dernière solution était un acte isolé de petit Donald lui-même. Peut être voulait-il mettre la main sur les instruments confisqués des Dark Boursoufs et aurait usé de ce stratagème pour lui faire boire une potion à un moment donné? Ou lui jeter un maléfice? Étrange...
L'idée que se faisait l'arithmancienne de ce petit Gryffondor grassouillet est qu'il était à peu près aussi douer qu'une buse dans l'art de la magie. Mais il n'y avait guère d'autre alternatives.

Une évidence s'installa en elle, celle que quelqu'un se trouvait en ce moment même dans ses appartements et qu'elle devait agir au plus vite!

Jetant un dernier regard à ce corps grotesque en tout point, elle enfila des vêtements qui trainait à même le sol pour se précipiter vers l'étage de ses appartements. Montant les marches quatre à quatre, elle finit par arriver devant la porte de ses quartier, et murmura un mot de passe inaudible dans le creux de la serrure. La porte s'ouvrit alors dans un grincement singulier...
Son bureau était désert, la lumière de l'aube l'éclairant d'une lumière rassurante et hospitalière. S'emparant de sa baguette en bois d'ébène, Donaldana se dirigea vers la dernière pièce inexplorée, c'est à dire la chambre...
Elle poussa le loquet doré, mais la porte résista. L'arithmancienne avait pour habitude de fermer la porte de sa chambre durant son sommeil, et nul doute que l'usurpateur d'identité se trouvait encore dans sa chambre... enfermé!

Un sourire diabolique éclaira le visage sombre du petit Donald quand il murmura à nouveau le mot de passe secret. La porte finit par s'ouvrir sur un spectacle déstabilisant. Face à elle se tenait son propre reflet, enroulée dans SON peignoir, dans SA tunique en satin!


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Des larmes de colère montèrent aux yeux du petit Donald qui trouvait ce vol proprement scandaleux! Comment pouvait-on profiter de sa beauté de la sorte? Alors qu'elle croupissait dans un corps biscornu! C'était insupportable!
Savoir que ce petit pervers de Donald se trouvait peut-être dans son corps lui donnait envie de vomir.

Elle braqua sa baguette en direction d'elle même, sachant que jamais elle ne pourrait écorné ne serait-ce que légèrement son corps sublime!

"Qui êtes-vous??? Je vous ordonne de me rendre mon corps sur le champs! Je ne supporterai pas une seconde de plus de devoir supporter cette apparence! Alors vous allez sagement m'obéir et me dire la vérité sur vos intentions ou je vous le ferai regretter jusqu'à votre dernier souffle de vie!"

Toutefois l'assurance de l'arithmancienne vacilla quelque peu devant sa beauté qui l'avait désertée...


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