Ne me quitte pas [Théo & Olivia]

Le 10 mars 2007.


　

En cette belle matinée, Olivia avait rendez vous avec Théo dans le parc. Cela faisait à peu près un mois qu'ils sortaient ensemble, et cela avait égayé la vie de la jeune femme. Elle ne voyait plus les choses de la même manière. Déjà d'une nature très optimiste, Olivia avait toujours eu tendance à toujours voir le bon côté des mauvaises choses, mais depuis un mois, cela s'était tellement accentué, qu'elle voyait tout en rose. Sans pour autant affirmer qu'elle était folle amoureuse de Théo, quasiment tout ce que voyait la Gryffondor lui rappelait le jeune homme.


Elle s'était levée tôt, ce matin. Elle s'était soigneusement préparée, elle faisait toujours en sorte que Théo la trouve la mieux possible. Elle ne voulait pas qu'il la quitte, elle avait du mal à s'imaginer sans lui. Elle aurait toujours Juliet, Jeremy, ses amis, mais elle ne les aimait pas de la même manière que Théo. Olivia se souvenait encore de leur tout premier baiser, dans la cabine de chez T&T. D'ailleurs, elle devait songer à remercier Swann et sa mère, d'avoir un magasin qui, en plus de vendre de très beaux habits, semblait propice à la naissance des histoires d'amour d'Olivia. Ce ne fut que lorsqu'elle commença à se maquiller légèrement qu'elle se rendit compte qu'elle arborait toujours ce petit sourire de bienheureuse. Souriant un peu plus, Olivia secoua légérement la tête de droite à gauche, presque désespérée par son état guimauvesque. Elle s'en remettrait au bout d'un moment, elle en était certaine.


Une fois prête, Olivia commença à descendre dans le parc. Ils avaient rendez vous sous cet arbre qu'Olivia aimait tant. Elle adorait se mettre dessous en été, avec Juliet, et parler. Aujourd'hui, elle irait sous cet arbre, avec Théo, et se sentirait la plus heureuse du monde. Un peu comme tout le temps depuis un mois. Elle ne voyait pas ce qui pouvait ébranler leur relation. Elle avait toujours été correcte et n'était allée voir aucun autre garçon, et, d'après ce qu'elle savait, Théo non plus. Tout était parfait.


Cependant, une petite voix disait souvent à Olivia que rien ne pouvait être totalement parfait, qu'il y avait toujours quelque chose pour tout faire basculer. Mais, la Gryffondor s'obstinait à enterrer cette voix au fond de sa tête, elle s'obstinait à penser que tout allait pour le mieux. Lorsqu'elle sortit dans le parc, l'air frais vint piquoter le visage d'Olivia qui enfonça un peu plus ses mains ses poches. Elle vit Théo, qui l'attendait déjà sous l'arbre. Le coeur battant lorsqu'elle l'aperçut, Olivia sentit ses joues rosir. Elle pressa un peu le pas, et lorsqu'elle arriva à son niveau, Olivia l'embrassa. Elle lui dit avec un sourire bienveillant :


"Coucou mon amour! Comment vas-tu?"


Elle se blottit dans ses bras, pensant qu'il y ferait plus chaud. Elle pensait bien. Une enveloppe de chaleur l'envahit lorsqu'elle fut tout près de son Théo. Une fois de plus, un petit sourire niais venait de se dessiner sur sa figure.

Pourquoi n'écoutait-elle jamais sa raison ? Pourquoi s'obstinait-elle à toujours voir le meilleur de chaque situation ? Pourquoi était-elle si naïve ? Pourquoi faisait-elle toujours en sorte d'oublier, d'effacer de sa mémoire, tout ces petits détails qui changeaient ? Pourquoi, pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas vu que Théo n'était pas pareil ?


Ces mots, ces quelques mots avaient eu l'effet d'une bombe, d'un choc. Quelque chose qui l'avait chamboulée au plus profond d'elle-même, qui avait retournée toute ses convictions, qui avait éteint tous ses espoirs. Par un pur réflexe, elle recula d'un pas, elle ne voulait plus être en contact avec la personne qui se trouvait en face de lui. Pourquoi ? Pourquoi lui avait-il fait cela? Quel était son but ? Sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, les larmes commencèrent à monter dans les yeux d'Olivia. Ils lui brouillaient la vision. Elle voyait tout flou, tout étaitt flou dans son cerveau, ses pensées étaient embrouillées, elle ne comprenait plus, elle ne savait pas. Que faisait-elle, au juste, avec un garçon comme celui là ?


Elle recula encore une fois d'un pas. Elle l'observa de haut en bas. Merlin, qu'est-ce qu'elle s'en foutait de ses excuses. Une excuse n'était jamais rien en comparaison de l'acte commis. Jamais cela n'empêchera que Théo avait embrassé Samaël, son ex petit ami. Une excuse, qu'est-ce que ça valait ? Ce n'était que des mots. Olivia n'avait pas la certitude que cela pouvait être vrai, et de toute manière, pourquoi lui faire confiance ? Elle avait cru en lui beaucoup trop tôt. Elle ne le connaissait pas assez. Ah, il l'avait vite eue, avec son jeu de gentleman. Il l'avait facilement amadouée avec ses petits sourires. Mais au fond, est-ce que tout cela avait voulu dire quelque chose un jour. Olivia lui souffla :


"Tu me dégoütes."


Elle rassemblait toutes ses pensées, elle essayait de les ordonner dans sa tête, afin d'avoir quelque chose de construit à dire à Théo. Afin de lui dire tout ce qu'elle pensait réellement. Parce que ce qu'elle venait de lui dire n'avait aucun sens. Au fond d'elle et malgré tout ce qu'elle ressentait, Olivia savait qu'elle était capable de le pardonner. Mais elle n'en avait pas l'envie. Elle avait tellement cru en lui, elle avait tellement pensé qu'elle pouvait être heureuse avec un garçon encore une fois, que ces quelques mots que venaient de lui dire Théo avaient été horribles. Encore, ce n'était pas le mot qui convenait à ce qu'Olivia pensait.


Elle avança d'un pas, et se sécha une larme qui coulait sur sa joue. Elle se tint en face de lui et planta son regard dans le sien. Elle aurait aimé que toute la douleur qu'elle ressentait, que tout ce sentiment d'injustice, ce sentiment de désespoir se transmette à Théo. Elle aurait aimé qu'il ressente la même chose qu'elle. Elle commença alors, plus pour elle-même que pour le jeune homme :


" C'est quoi mon problème ? Pourquoi est-ce que je n'aime que les personnes qui me font souffrir ? Pourquoi est-ce que je n'arrive à rien ?"


Elle renifla, puis, elle s'approcha un peu plus de Théo :


" Et toi! Oui, toi, celui qui toruve judicieux de me tromper avec mon ex, pourquoi as-tu attendu avant de me le dire hein ? Ou alors, pourquoi est-ce que tu me l'as dit tout court ? Si tu es tellement désolé, pourquoi est-ce que tu viens de tout gâcher, en cet instant précis ? C'est quoi ton problème ? Pourquoi est-ce que tu me fais ça Théo ? Regarde moi dans les yeux et dis moi, sincérement ce que tu penses. Tes excuses, je n'y crois pas. Et tu sais pourquoi ? Parce que les gens comme toi, tu sais, les gens qui trompent leur copine, eh bien ces gens là sont tellement lâches pour faire des choses comme ça qu'ils ne viennent pas s'excuser"


Les larmes recommençaient à couler, un peu plus qu'avant. Mais malgré tout cela, Olivia ne voulait pas le quitter. Elle ne s'imaginait pas passer une journée sans le voir ou sans se blottir dans ses bras, mais elle se sentait tellement blessée. Elle devait se réveiller, il était temps. Il était temps qu'elle arrête de se voiler la face, elle avait dix huit ans. Il était temps qu'elle commence à voir la réalité en face, qu'elle arrête de s'embrumer l'esprit avec toutes ses rêveries, tout ses espoirs vains, cela ne ménerait à rien. L'amour parfait n'existait pas. Le "parfait" en lui même n'existait pas.


" Mais ... Mais dis moi, tu fais chez quoi chez les Poufsouffle, connus pour leur loyauté ? Tu fais quoi chez eux, hein ? Alors que tu es tout sauf ça ! Mais bordel Théo tu te rends pas compte ? Alors je vais te dire juste une chose ... J'en ai complètement rien à faire que tu sois gay, grand bien te fasse, mais aies au moins la décence de me quitter avant d'aller avec Samael !"


Olivia respira un instant avant de lancer une dernière phrase qui sonna un peu comme un cri de désespoir :


" Et en plus pourquoi ... Pourquoi est-ce que je n'aime que des gays ? C'est quoi mon problème putain ?"


Elle n'arrivait pas à l'accepter. Elle avait tellement besoin de lui, qu'elle ne voulait pas l'admettre. Olivia n'arrivait plus à retenir le flot de larmes qui l'assaillait. Elle s'assit en tailleur par terre et renifla bruyamment, le regard dans le vide.

Olivia arrachait l'herbe qui avait le malheur de se trouver sous ses mains. Qu'est-ce que c'était, un brin d'herbe arraché en comparaison avec sa douleur ? Ca repousserait, de toute manière. Dans quelques semaines, il y aurait à nouveau quelque chose. Mais, est-ce qu'il resterait quelque chose de sa relation avec Théo, dans un moment, demain, ou dans quelques heures ? Olivia ne pouvait se résoudre à le quitter, son coeur ne voulait pas, mais sa fierté, qui venait de prendre un sacré coup, lui hurlait de s'en aller maintenant, de le planter ici, tout seul,, face à lui même et au mal qu'il avait fait à Olivia.

La jeune femme ne fit même pas attention à la réaction de Théo, encore sous le chox de la nouvelle. Pourtant, lorsqu'il s'assit par terre, près d'elle, elle ressentit ce petit frisson qui ne l'avait pas quittée, ce petit frisson qu'elle avait depuis le début de leur relation. Ce petit frisson qui voulait dire bien plus de choses qu'Olivia ne voulait l'admettre. Elle était incapable de le quitter. Incapable. Si elle le faisait, ce serait terrible pour elle. Jamais, jamais elle ne pourrait prononcer ces quelques paroles qui mettraient un point final à leur histoire. Elle pouvait causer une dispute, pousser Théo à bout pour que ce soit lui qui rompe, tout ça, elle l'avait déjà fait. Grâce à ça, elle aurait la conscience tranquille. Elle pourrait pleurer tranquillement, dans son coin, sans personne.

Quand Théo commença à parler, tout ce à quoi Olivia pensait s'effaça, pour laisser place à la seule voix du jeune homme qui l'emplissait de tout son être. Un petit sourire triste se dessina sur sa figure, au fur et à mesure que Théo parlait. Il avait au moins le mérite d'être honnête. Cependant, la jeune femme avait du mal à concevoir la vision de Théo sur sa relation avec Samael. Si un jour elle avait appris que Juliet aimait les femmes, jamais ça ne lui serait venu à l'idée d'embrasser sa meilleure amie afin d'accepter son homosexualité. Enfin, ils n'avaient pas la même éducation après tout.

De tout ce que Théo lui disait, Olivia ne retint qu'une seule chose. C'était qu'il parlait. Il ne parlait pas pour lui parler de la pluie et du beau temps, non, il lui racontait ce qu'il ressentait. Il s'ouvrait peu à peu à elle, il lui disait ce qu'il avait sur le coeur, ce qu'il pensait. Après un mois de relation, Olivia commençait à peine à le faire parler. Peut-être que cela représentait beaucoup pour lui. La jeune femme regardait les mains de Théo s'attaquer à de pauves petites paquerettes. Elle ne comprit pas de suite. Elle eût un temps de réaction avant de se rendre que Théo venait de prendre sa main. Les battements de son coeur s'accélérèrent un peu. Un frisson parcourut à nouveau tout son corps, tout son coeur.

Elle leva ses yeux humides vers lui, pour écouter ce qu'il avait à lui dire. Surement des excuses encore. Surement des justifications concernant sa relation avec Samael. Non. Ce n'était pas ça. Dès les premiers mots, Olivia comprit que c'était une déclaration. Mais elle n'était pas comme les autres, cette déclaration semblait venir de son coeur, elle semblait ... Sincère. L'espace d'un moment, Olivia fut tentée de se jeter sur lui, de l'embrasser, de lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle le pardonnait, que tout pouvait redevenir comme avant.

Sa dernière phrase. "Ne me quitte pas". Cette phrase mit un coup à Olivia, elle semblait si vraie. Olivia pouvait oublier tout ce qu'il avait fait. Tout pouvait s'oublier, oublier le temps des malentendus et le temps perdu, oublier ce moment qui tuait leur bonheur. Elle voulait lui redonner une chance, elle voulait le retrouver, le serrer dans ses bras. Comment résister à ça ? Comment continuer à lui en vouloir ? Cette déclaration avait mis les larmes aux yeux à Olivia. Elle souriait, maintenant. Elle en savait plus quoi dire. Ce garçon était fort, vraiment. Il savait retourner la situation à son avantage alors qu'il était plus qu'en tort.

Olivia souffla juste un mot, un tout petit mot qui ne voulait pas vraiment dire grand chose :

"Théo ..."

Elle ne pouvait pas lui dire qu'elle était désolée de s'être emportée comme ça, ce n'était pas possible. Elle dit donc:

"Je ... Je comprends ce que tu ressens, vraiment. Mais moi je ne sais pas. Je ne sais pas quoi te dire, en fait. Tout ce que tu me dis me touche beaucoup et ... "

Olivia eût un petit rire triste. Surement à cause des nerfs. Elle continua :

"Et tu es fort, quand même. Comment est-ce que tu fais ? Pour me faire changer d'avis comme ça hein ? Après ça ... Pourtant ... Je n'arrive pas à t'en vouloir ... "

Olivia avait oublié son idée. Elle ne voulait plus provoquer une rupture. C'était si convaincant. Il l'avait soufflée, elle s'attendait à tout sauf à ça. Elle découvrait une nouvelle facette de Théo. Une facette qui lui plaisait tellement. Elle ne voulait pas le quitter, elle voulait que ça dure. Reprenant ses esprits, elle ne put s'empêcher de sourire et prit l'autre main de Théo. Elle dit :

"Tu sais ce que tu m'as dit en dernier ... Ca me touche vraiment. C'est ... La première fois qu'on me le dit comme ça, de cette manière. C'est la première fois qu'on me le dit tout court, d'ailleurs."

La Gryffondor renifla bruyamment une nouvelle fois. Elle voulait au moins avoir l'air vexée encore un petit peu. Mais elle n'y arrivait pas. Olivia voulait lui dire quelques mots vexants, ou du moins quelque chose qui pourrait montrer qu'elle lui en voulait, mais elle ne pouvait pas. Ces mots ne voulaient pas sortir de sa bouche. La seule chose qu'elle put dire était :

"Je n'ai pas l'intention de te quitter."

Elle ne voulait même pas lui faire une déclaration. Elle n'était pas autant douée que lui, de toute manière. Théo l'avait mis dans une facheuse situation; si elle s'était encore énervée sur lui, elle aurait eu l'air ridicule tant ce que Théo avait dit était convaincant. Si elle avait fait une déclaration, elle aurait eu l'air ridicule. Choisissant la solution de facilité, Olivia s'approcha un peu plus de Théo. Elle hésita un instant avant de se blottir dans ses bras. Elle sentit ce petit frisson parcourir son corps. Encore une fois.

Lorsque Théo lui ouvrit les bras afin qu'elle puisse se blottir dedans, Olivia sentit un sentiment de plénitude. Ce sentiment qu'elle aimait tant, et qui prenait toujours possession d'elle depuis qu'elle sortait avec Théo. L'espace d'un instant, elle sentit Théo enfouir sa tête dans sa chevelure. Elle eût un petit rire, se disant que sous ses apparences de personne qui ne parle pas beaucoup, Théo était assez sentimental. La jeune femme avait mit un moment avant de s'en rendre compte, et elle n'était pas mécontente de sa découverte, à vrai dire !

Lorsque Théo lui promit qu'il ne la décevrait pas, Olivia pensa qu'il avait intérêt à ne pas la décevoir. D'ailleurs, Olivia se dit qu'en plus de se méfier des filles, elle devait maintenant se méfier des garçons ! Être avec Théo demandait tellement d'efforts à Olivia. D'abord, elle devait se méfier de deux fois plus de personnes, puisque les garçons étaient inclus dans la catégorie « Personnes pouvant potentiellement plaire à Théo ». Ensuite, elle devait se faire belle chaque jour, pour qu'il la trouve toujours désirable. Et enfin, même si cela ne se voyait pas, Olivia tentait de s'adapter à Théo. Elle essayait de moins parler, de moins bouger dans tous les sens. Mais, lorsqu'elle voyait le résultat, lorsqu'elle était dans ses bras, lorsqu'elle le sentait tout contre elle, quand elle l'embrassait, qu'elle sentait ses douces lèvres sur les siennes, Olivia se disait que tous ces efforts en valaient la peine.

Olivia voulait lui répondre quelque chose, une petite blague, mais elle se retint. Cela casserait la beauté de la chose. Elle ne voulait pas briser cela. Quand Théo l'embrassa, Olivia sentit quelque chose. Quelque chose qu'elle ne ressentait pas auparavant. Son cœur s'emballa un peu plus que d'habitude. La jeune femme sentait dans ce baiser un petit plus qu'il n'y avait pas dans les autres, elle ne saurait dire quoi. Lorsqu'il rompit le baiser, elle fut déçue. Olivia était très tentée d'embrasser Théo à nouveau, mais ce qu'il dit ensuite fût encore mieux et tellement plus beau qu'un simple baiser.

« Je t'aime. »

Secrètement, Olivia espérait qu'il lui dise cela depuis plusieurs jours. Elle s'était imaginé plusieurs scénarios dans lesquels Théo lui disait ces quelques petits mots. Au bord du lac, lors d'un repas en tête à tête, à la bibliothèque, sous la pluie, mais jamais dans ces conditions. Jamais après une dispute, mais pourtant, ces mots semblaient tellement plus vrais prononcés de cette manière. Olivia ne put empêcher ce petit sourire niais de se dessiner sur son visage. Tout en gardant son regard plongé dans le sien, Olivia lui répondit :

« Moi aussi .. Je t'aime. »

Elle avait toujours eu peur du jour où elle lui dirait. Elle avait toujours craint la réaction de Théo, elle avait toujours eu peur d'avoir l'air complètement ridicule. D'ailleurs elle avait peut-être l'air ridicule à cet instant, mais elle s'en foutait. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait, elle avait finalement réussi. Olivia approcha son visage de Théo, pouvant sentir le souffle du jeune homme sur son visage, puis, elle l'embrassa. Elle l'embrassa avec plus de passion que d'habitude. Elle voulait lui montrer que ce qu'elle disait était vrai et que surtout, elle le rendrait heureux.

Rompant le baiser avec Théo, Olivia se reblottit dans ses bras, et, pour la première fois depuis un moment, le silence ne la gênait pas.Elle était tellement bien, au chaud, dans ses bras. Elle contempla un oiseau qui venait de se poser sur une branche d'arbre. Elle se demandait ce que cela faisait de voler. Mais pas sur un balai, juste comme un oiseau. Olivia chassa ces étranges pensées de son esprit, en se disant que Merlin, elle était avec Théo, elle avait autre chose à faire que de penser à des oiseaux !

Elle se tourna vers son Théo et lui demanda gentiment :

« Tu as quelque chose de prévu, pour la journée ? »

Olivia lui adressa un petit sourire. Elle n'attendit pas la réponse de Théo continua :

« On pourrait peut-être manger tous les deux, ce midi. Puis après, on irait faire les boutiques. Hum, j'ai bien envie d'aller chez T&T, je trouve que leur modèle de robes sont tellement bien .. »

Olivia esquissa un petit sourire malicieux avant de finir :

« … même si leur fermetures sont parfois un peu défectueuses ! »