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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin]

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Profil Académie Waverly
Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 20:39
15 Janvier


Ciáran, rêveur, fixait depuis une bonne demie-heure son professeur d'Histoire de la Magie, qui racontait passionnément une quelconque anectode sur les gobelins et la guerre civile qui avait eu lieu il y a de ça des centaines d'années. Le petit garçon, au lieu d'écouter sagement son cours, s'était évadé loin de cette salle de classe austère et était devenu un chevalier du temps de la Table Ronde, vêtu de son armure clinquante, son épée gigantesque à la main - qui avait déjà mis fin à la vie de nombreux dragons et créatures féroces.


Il ne savait pas trop comment il en était arrivé là, peut-être parce que le professeur avait parlé d'une table ronde magique, un peu plus tôt, autour de laquelle se réunissaient les grands dirigeants gobelins, ou peut-être encore parce que l'image projetée sur le tableau lui faisait vraiment penser aux illustrations de son livre de légendes arthuriennes.

Sa mère avait pour habitude de lui en lire une tous les soirs et, à force, Ciáran les connaissait quasiment par coeur. Ces heures-là, où le petit garçon était plongé dans un autre espace temps, où ne vivait que lui, sa mère et sa voix de compteuse, ainsi que son imagination débordante. Tantôt il imaginait Merlin et Arthur, discutant des bonnes choses à faire ou non ; tantôt il voyait Galaad et Perceval galoper vers l'aventure et éventrer des monstres terrifiants.

Parfois, même, un nouveau chevalier se créait sa place parmis tous les anciens : le très noble chevalier Ciáran. Et, alors, le petit garçon s'imaginait vivre les aventures de ses confrères d'une nuit, en gagner touta la gloire, recevoir la fierté du Roi Arthur et le sourire fraternel des chevaliers de la Table Ronde. Il devenait un héros, un chevalier, un vrai de vrai.

Et, aujourd'hui, une fois encore, il était plongé dans cet univers crée de toutes pièces, où le Chevalier Ciáran n'était pas trop faible pour monter à cheval, où ça n'était pas trop risqué pour ses os de tenir une épée aussi lourde. Cette fois-ci, Ciáran et Lancelot se précipitaient à la rescousse d'une demoiselle en détresse, attaquée par des brigands du pays ennemis, armés jusqu'aux dents et aidés d'un terrible magicien noir !


Alerté par la présence d'un sorcier, Lancelot envoya aussitôt un de ses sbires chercher Merlin, dans l'espoir qu'il leur vienne en aide. Car que pouvaient-ils faire avec leurs simples épées, aussi puissantes soient-elles, face à ces mécréants et leurs armes incassables, inépuisables. Cependant, déterminés à ne pas baisser les bras, et pousser par leur orgueil de chevaliers invincibles du Roi Arthur, les deux confrères se jetèrent sur les brigands, combattant avec hargne et fougue toujours redoublées.


Les coups pleuvaient, le sang giclait et, malgré la difficulté, les deux amis ne faiblissaient pas. Ils demeuraient debouts sur leurs canassons à se battre fièrement pour leur honneur et la vie de la jeune femme, qui se déménait derrière les intrus, criant et encourageant ses presques sauveurs.


Seulement, à l'instant-clé du combat, alors que sa majestueuse épée allait s'abaisser sur la tête de celui qui semblait être le chef de cette troupe, Ciáran fut violemment tiré en dehors de sa rêverie par l'affreuse sonnerie, qui lui vrilla les tympans.


Revenant difficilement sur Terre, Ciáran papillonna précipitamment des cils, sa vision floue retrouvant les contours réels du monde qui l'entourait. Soupirant, le Poufsouffle contempla avec dépit sa prise de notes, aux trois quarts désespérément vide avant de ranger d'un geste nonchalant ses affaires dans son sac. Il attendit quelques instants que tous les élèves eurent quitté la salle puis, d'un pas vif, se dirigea vers la porte. Seulement, alors qu'il franchissait presque le palier et sortait enfin de cette salle lugubre, Ciáran entendit son nom être prononcé par le professeur.


Se figeant, le Poufsouffle observa un instant le mur qui lui faisait face, essayant de respirer profondément. Pourquoi est-ce qu'il le retenait ? Il n'avait rien fait de grave, si ? Bon, il n'avait pas été très attentif mais... Ce n'était pas trop trop grave, pas vrai ? Culpabilisant déjà, il se retourna vers son professeur, la tête baissée :


« Oui Monsieur ? »


Il espérait vraiment qu'il n'allait pas se faire punir ; il ne voulait vraiment pas inquiéter ses parents encore plus. Peut-être que s'il offrait un bout de chocolat à son professeur, il passerait l'éponge ? On savait jamais, avec les adultes... Lui en tout cas, il dirait tout de suite oui. On parlait de chocolat, quand même !
Myrdhin Schaffer
Myrdhin SchafferProfesseur d'Histoire de la Magie
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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 22:36
Les révoltes des Gobelins étaient véritablement quelque chose de passionnant. Myrdhin avait toujours adoré les étudier, en long, en large et en travers. Lors de ses premières années à Poudlard, peu satisfait de l’enseignement de Binns, il s’était plongé dans de lourds ouvrages relatant en détail chacune de ces sanglantes rébellions, lisant et relisant les descriptions des plans plus vicieux les un que les autres élaborés par les deux camps. Il se souvenait en avoir consciencieusement pris note, et depuis, chaque fois qu’il croisait un Gobelin, il sentait ses entrailles se crisper, tout son être se glacer à l’idée que la créature planifiait peut-être un terrible attentat. A sa majorité, il avait d’ailleurs rapidement retiré ses biens de Gringotts, inquiet à l’idée de ce que les Gobelins pourraient en faire. Certes, la banque des sorciers était réputée pour sa haute sécurité, mais Myrdhin jugeait son argent bien plus à l’abri dans son coffre fort agrémenté d’un sortilège d’extension indétectable, camouflé par un sort de Désillusion, caché dans un autre coffre, lui-même réduit et placé dans le double fond de son armoire. Là, personne ne viendrait le chercher, pas même ces vicieux Gobelins.
Malgré le fait que Myrdhin ait une opinion particulièrement tranchée et subjective sur les Gobelins, il s’arrangeait tout de même pour que son cours paraisse un minimum objectif, bien qu’il mette fortement l’accent sur les ruses et les pièges dont usèrent les Gobelins, espérant ainsi que ses élèves se rendraient compte de l’immense danger que les sorciers couraient en laissant les Gobelins avoir le contrôle sur leur argent.
Tout en parlant, notant d’un coup de baguette quelques dates et informations sur le tableau noir, il promenait tranquillement son regard sur ses élèves. On apprenait beaucoup de choses sur les gens en voyant quelle attitude ils avaient en cours. Même s’il fallait se méfier des apparences. Ses yeux s’étaient arrêtés sur ce petit brun qui avait l’air complètement perdu…ou complètement dans la lune. L’air de rien, Myrdhin l’observait, continuant ses rondes autour de la classe. Il passa une ou deux fois derrière lui, jeta un œil sur ses parchemins, mais le petit garçon ne sembla pas s’en apercevoir.
La sonnerie retentit soudain, coupant Myrdhin en plein récit de l’une des trépidantes aventure d’Elfric l’Insatiable (le Gobelin, pas le chat). Alors que la plupart des élèves se ruèrent vers la sortie comme si leur vie en dépendait, quelques élèves prirent plus de temps et quittèrent la salle plus calmement, mais le petit O’Malley prit tellement de temps qu’il se retrouva seul avec Myrdhin dans la salle. Le gamin se dépêcha alors de rejoindre la sortie. Le professeur d’Histoire hésita quelques secondes avant de l’appeler, alors qu’il était presque dans le couloir.

« Ciàran ? Est-ce que je peux vous parler deux minutes ? »

Il vit le petit garçon se raidir, et rester sans bouger, dos à lui, pendant de longues secondes. Lorsqu’il se retourna enfin, il avait l’air tout penaud. Myrdhin fut prit d’un élan de pitié, avant de se dire que c’était probablement de la comédie parce qu’il avait peur de se faire gronder.

« Oui Monsieur ? »

L’homme se décida à lui accorder un sourire gentil.

« Vous voulez vous asseoir ? Ciàran, ce n’est pas la peine de prendre cet air de chien battu, je ne vais pas vous manger. Vous permettez que je vous appelle Ciàran ? Ou est-ce que vous préférez que je me contente d’un Mr O’Malley ? C’est comme vous voulez. »

Myrdhin avait beau essayer de le mettre à l’aise, il devait reconnaitre qu’il n’était pas très doué.

« Bien, écoutez, vous pouvez vous détendre, je n’ai aucune intention de vous gronder. Je me demandais simplement si vous aviez besoin d’aide. Vous ne me paraissez pas très attentif en cours et… »

Et le petit garçon semblait également assez isolé par rapport à ses camarades, mais Myrdhin ne savait s’il était bon d’en parler. Il voulait que Ciàran se sente en confiance.

« Enfin, si vous avez besoin de quoique ce soit, les professeurs sont là pour vous aider, en cas de problème. »

Et lui en avait largement le temps, il ne faisait rien d’autre que ses devoirs de professeur, et étudier, encore et encore. Et puis ce gamin avait l’air gentil. Et puis s’il passait plus de temps avec ses élèves les plus jeunes, cela ferait toujours autant de moments où il serait plus en sécurité, puisque, qui oserait s’attaquer à des enfants, n’est-ce pas ?


Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Signamyrdhin1
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Profil Académie Waverly
Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeVen 1 Fév 2013 - 7:42
La tête toujours baissée, Ciáran demeurait immobile devant son professeur, espérant de tout coeur qu'il n'ait aucun soucis trop graves. Il ne voulait pas inquiéter ses parents, leur rajouter des ennuis supplémentaires - il savait pertinemment que sa maladie pesait déjà beaucoup sur eux, peut-être même plus que sur lui, et ce même si la plupart du temps, il faisait comme s'il ne s'en rendait pas compte. Il ne releva la tête que lorsque son professeur reprit la parole, lui demandant s'il voulait s'asseoir. Ciáran posa deux grands yeux hésitants sur lui ; s'il s'asseyait, cela voudrait dire que ça durerait longtemps, non ? Mais il n'avait rien fait, pourtant... Enfin, c'était quand même malpoli s'il ne s'asseyait pas, Maman ne serait pas contente si elle le savait. Aussi, répondant timidement au sourire de son professeur, Ciáran s'assit sur la chaise qu'il lui présentait. Professeur qui enchaina en lui disant d'arrêter de faire cette tête, puisqu'il n'allait pas le manger. Le sourire du petit garçon s'agrandit, amusé par cette image, et il se demanda l'espace d'un instant si un professeur avait déjà mangé un élève... Beurk, ça devait être trop bizarre, quand même !

Le professeur lui demanda alors s'il lui permettait de l'appeler Ciáran. Surpris, le petit garçon écarquilla les yeux. Ça alors, c'était pas une question que les professeurs posaient souvent ! Il devait être vachement cool, finalement, Mr Schaffer ! Non parce que s'il l'appelait Ciáran, ça voulait dire qu'il l'aimait bien et qu'il était pas tout coincé comme professeur, donc c'était trop cool ! Se rappelant qu'il fallait peut-être lui répondre, le Poufsouffle s'exclama :

" Oh vous pouvez m'appeler Ciáran m'sieur Schaffer, ça me gêne pas du tout !"

Toute sa gêne était oubliée, il était même content d'être assis là avec son professeur qui voulait l'appeler par son nom, et il se disait qu'il n'avait rien à lui reprocher, vu qu'il ne l'avait pas encore réprimandé et lui avait plutôt parlé comme s'il était super content de lui. Enfin, ça, c'est ce qu'il aimait imaginer, et son imagination dépassait souvent la réalité, mais c'était plus agréable d'imaginer qu'il n'était pas en voie de se faire punir, non ? Lorsque le professeur reprit la parole, Ciáran fronça d'abord les sourcils puis sourit, soulagé, en l'entendant dire qu'il ne comptait pas le punir, puis fronça des sourcils à nouveau. Besoin d'aide, lui ? Pourquoi ça ? Oh... Oui, il n'était pas très attentif en cours... Mais s'imaginer chevalier, c'était quand même plus cool que d'écouter parler des révolutions gobelines, non ? Le professeur Schaffer lui assura ensuite qu'il serait là, en cas de soucis, que c'était le rôle des professeurs. Ciáran sourit à Schaffer, heureux qu'il lui dise cela. C'était une des premières fois que quelqu'un serait là pour lui, autre que sa famille ! Il adorait ce professeur... Et s'il aimait le chocolat, il l'aimerait encore plus, tiens. Il lui donnera un bout à la fin de l'entrevue !

" Je suis désolé de pas être toujours très attentif, Monsieur Schaffer, mais j'ai une super grande imagination, et des fois, je me retrouve super loin des cours ou de l'endroit où je suis, sans faire exprès. J'ai vraiment beaucoup de mal à fixer mon attention... "

Fronçant les sourcils, il se mordilla la lèvre et ajouta :

" J'ai toujours eu beaucoup de mal à rester concentré... Mais comme j'ai pas d'amis, je suis toujours dans mes pensées et du coup, ça m'arrive aussi en cours. Non parce que vous savez, les gobelins me font trop penser aux légendes celtes, et du coup je m'imagine être un Chevalier de la Table Ronde, et c'est trop cool parce que je vais tuer des dragons avec Lancelot et Perceval ! Même si mon préféré c'est Galaad, parce que Maman m'a toujours dit qu'il était plus calme et pensait plus avant d'agir... Vu que je pense tout le temps et que je fais jamais rien - je peux pas trop faire grand chose, de toute façon, je risquerais de me casser quelque chose et maman serait vraiment pas contente ! - et donc du coup je disais que je trouve que je ressemble un peu à Galaad, du coup c'est mon préféré quoi ! "

Puis, réalisant qu'il s'était emporté, il rougit légèrement et eut un petit rire :

" Enfin voilà, désolée M'sieur, je vais faire des effoerts, je vous promets ! "

... Et vous voulez un morceau de chocolat de chez moi ?
Myrdhin Schaffer
Myrdhin SchafferProfesseur d'Histoire de la Magie
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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 19:43
Myrdhin ne put s’empêcher de sourire en voyant le petit air penaud qu’avait pris le petit garçon. Il s’étonnait toujours de voir l’effet qu’il avait sur les élèves. Avait-il vraiment l’air si effrayant ? Il était vrai qu’il pouvait parfois se montrer quelque peu étrange, les élèves l’avaient probablement déjà vu roder dans les couloirs, silencieusement, tel un James Bond sorcier, ce qui pouvait sûrement expliquer la timidité de certains.
L’enfant s’assit sur une chaise, et retrouva le sourire, sans que son professeur sache pourquoi. Myrdhin fit le tour de son bureau et s’y installa. Mais à peine avait-il posé ses fesses sur sa chaise qu’il n’avait qu’une envie : se lever. Il ne tenait pas en place, comme d’habitude. Il avait certes placé le bureau de telle sorte qu’il puisse voir la plupart de la pièce, mais il avait une fenêtre dans son dos. Il ne pouvait pas s’empêcher de jeter régulièrement un coup d’œil derrière lui. Il pouvait arriver tellement de chose à cause d’une simple fenêtre.
Se forçant à détourner son attention de ladite fenêtre, il la reporta sur Ciàran, qui eut l’air enchanté lorsque son professeur lui demanda l’autorisation de l’appeler par son prénom.

" Oh vous pouvez m'appeler Ciáran m'sieur Schaffer, ça me gêne pas du tout !"

Satisfait d’avoir réussit à détendre l’atmosphère et à mettre ce petit à l’aise, Myrdhin se dépêcha donc d’aborder le problème dont il voulait parler au Poufsouffle, à savoir son visible manque de concentration en cours. De plus, Ciàran lui avait semblé isolé par rapport aux autres enfants de son âge. Et cela inquiétait passablement le professeur. Il avait lui-même été un enfant solitaire et isolé, mis à l’écart par les autres quand il ne s’y mettait pas lui-même. Et même s’il estimait que c’était le meilleur comportement à adopter, tout du moins dans sa situation, parfois, dans de rares moments de lucidités, il se doutait bien que ce n’était pas forcément le comportement le plus sage et raisonnable à adopter. Lui ne souffrait pas de la solitude, pas souvent du moins, mais il lui arrivait parfois d’être las, fatigué de ne pouvoir jamais se reposer sur personne. Et si la plupart du temps cela ne le dérangeait absolument pas, il n’en était peut-être pas de même pour ce petit garçon. Mais n’était-ce pas un peu gênant d’aborder ce sujet ? Après tout, peut-être avait-il des amis dans d’autres maisons que celle avec laquelle il avait cours d’Histoire de la Magie, ou avec des personnes plus jeunes ou plus âgées. Il ne voulait pas le vexer en insinuant qu’il était asocial. Myrdhin lui-même détestait lorsque sa mère insinuait ce genre de chose. Il refusait ce qualificatif, puisqu’il se jugeait parfaitement capable de montrer sociable, c’était simplement qu’il n’en avait pas envie et préférait rester seul.
Heureusement pour lui, Ciàran décida de lui expliquer les raisons de son inattention, ce qui le dispensa d’aborder le sujet, se contentant de lui faire remarquer que les professeurs étaient non seulement là pour l’instruire, mais aussi pour l’aider.
Il écouta silencieusement ce que le petit garçon raconta, mais ne pu résister au besoin de se lever brusquement de sa chaise pour arpenter la salle de classe de long en large. A peine s’était-il levé qu’il en ressenti un profond soulagement. Il promenait son regard sur la salle, qui ne comportait que le strict minimum qui lui était nécessaire pour enseigner. Ce quasi-vide était rassurant. Il pouvait entendre identifier presque chaque bruit, voir chaque recoin. Son bureau, au contraire, était plein à craqué de divers détecteurs de présence, ce qui lui permettait de relâcher un peu sa méfiance constante en se reposant sur ces appareils.
Le professeur écoutait attentivement la petite tirade de son élève, qu’il trouvait attendrissant. A moins que ce soit encore un de ces chenapans qui faisaient un petit numéro adorable juste pour ne pas se faire enguirlander par le prof. Possible.

« Je comprends, ces histoires sont intéressantes. Mais il vaudrait mieux que vous gardiez votre imagination débordante pour vos moments de temps libres. Ce serait plus raisonnable. Peut-être que pour l’instant tout cela ne vous pose de problème, mais la concentration est quelque chose d’important. »

Oui, c’était même primordial pour qui tenait un peu à sa sécurité dans ce monde inquiétant. Mais Ciàran n’en était sûrement pas encore à ces considérations.

« Vous devriez aller jeter un coup d’œil à la bibliothèque, il y a sûrement des romans qui parlent de notre programme d’Histoire de manière un peu plus ludique. Cela pourrait vous permettre d’apprendre tout en satisfaisant votre goût pour l’aventure. Qu’en pensez-vous ? »

Cela lui paraissait être une solution. Certes pas la meilleure, mais le petit O’Malley était visiblement un élève auquel il fallait s’adapter.


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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeLun 4 Mar 2013 - 19:56
Après avoir déballé toute son imagination et ses pensées à son prof, Ciáran demeura silencieux, attendant avec une certaine appréhension le jugement dernier. Généralement, les gens n’appréciaient pas ses envolées, l’étendue de sa créativité… et certainement pas les professeurs.

Aussi, quand son enseignant lui répondit que tout cela était intéressant, Ciáran fit un énorme sourire, que même la suite de la phrase n’altéra pas. Oui, d’accord, il essaierait de suivre et de se concentrer comme il le fallait ; juste parce que ce professeur était trop cool, et qu’il l’aimait vraiment beaucoup – il ne grondait pas et il disait que les légendes celtes étaient intéressantes ! Quand même !

Hochant religieusement la tête, Ciáran s’exclama :

- Je vous promets, m’sieur, je vais faire plein d’efforts, comme Galaad lorsqu’il doit se battre contre un méchant et terrifiant dragon tout seul !

Puis, lorsque le professeur lui proposa de passer à la bibliothèque pour chercher de quoi s’instruire de manière ludique, les yeux du petit garçon se mirent à briller comme si Dieu lui-même était apparu devant lui.

- Han m’sieur, c’est trop méga cool comme technique ça ! Je pourrais revenir vous montrer les livres que j’aurais choisis ?

Puis, n’y résistant pas, le petit Poufsouffle saisit précipitemment la tablette de chocolat dans son sac et il la lui tendit en souriant :

- Vous aimez le chocolat m’sieur ? Maman me disait toujours que Dieu avait fait en sorte que le chocolat existe pour que les hommes puissent « guérir certaines de leurs lourdes peines »… Mais moi, je pense surtout qu’il savait que j’adorerais ça, moi ! D’ailleurs, j’aime tellement le chocolat que je pourrais en manger tout le temps ! C’est trop nul, d’abord, parce que je peux pas, c’est trop pas bien pour le corps, mais quand même quoi, on parle de chocolat là !

Et, respirant profondément après sa longue tirade, Ciáran fit un grand sourire candide à son professeur d’histoire de la magie, répétant :

- C’est bon le chocolat, m’sieur, j’vous jure !



Pardon, c'est tout court et tout pourri >.<
Myrdhin Schaffer
Myrdhin SchafferProfesseur d'Histoire de la Magie
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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeMer 6 Mar 2013 - 15:49
Le petit garçon avait l’air d’écouter attentivement ce qu’il lui disait. Comme quoi, il en était capable. Il était amusant, ce gamin, avec son sourire jusqu’aux oreilles. Il en fallait donc si peu pour lui faire plaisir ? Myrdhin n’avait jamais vraiment compris les enfants. Dans l’exercice de son métier, il avait souvent l’impression d’être un explorateur observant le comportement étrange de créatures inconnues. Les élèves, surtout les plus jeunes, étaient parfois de drôles de petites bestioles, qui prenaient leur professeur au dépourvu. Ils étaient parfois plus compliqués qu’ils n’en avaient l’air et Myrdhin ne savait jamais vraiment comment s’adresser à eux. Mais malgré cela, il préférait largement les élèves les plus jeunes aux plus âgés, estimant que les petits avaient un esprit plus pur et innocent, et seraient moins enclins à lui faire des coups bas. Bien sûr, il y avait des exceptions à la règle, il y avait des petits vicieux en première année, et de grands benêts innocents parmi les plus vieux, mais il repérait rapidement ce genre de cas à part.
Il eut un sourire amusé lorsque Ciàran lui promit de faire des efforts. Ils disaient tous la même chose, dans de pareilles situations, mais en général, ils oubliaient bien vite leurs promesses une fois qu’ils avaient quitté la salle. Mais, même s’il doutait sérieusement de la sincérité du petit garçon, il n’en laissa rien paraitre.

« Parfait. Vous savez, c’est important, de savoir se concentrer. Pas seulement en classe. Cela vous servira plus tard. Et je suis certain que… » Comment s’appelait son héros, déjà ? « Que Galaad est très concentré lors de ses aventures. »

L’enfant semblait plein d’enthousiasme, et Myrdhin vit ses yeux briller lorsqu’il évoqua la possibilité d‘apprendre autrement. Le professeur se crispa légèrement quand Ciàran lui demanda s’il pourrait venir lui montrer ses choix de lecture. Il n’aimait pas tellement l’idée d’avoir un gamin dans les pattes, mais après tout, pourquoi pas ? Il pourrait ainsi s’assurer que le petit avait choisi de bons livres, qui correspondaient à son niveau et qui ne s’éloignaient pas trop de l’Histoire officielle.

« Bien sûr. Vous n’aurez qu’à me montrer tous ça à la fin de notre prochain cours. Est-ce cela vous conviendrait ? »

Malheureusement pour Myrdhin, cela eut l’air de convenir parfaitement au gamin, qui, pour le remercier, sortit du chocolat de son sac et lui en proposa. Son sang se glaça. Voilà là une situation bien inconfortable. Il ne voulait pas vexer son élève en refusant, mais s’il ne refusait pas, il allait faillir à la règle qu’il suivait depuis sa plus tendre enfance : ne jamais, jamais, jamais accepter de la nourriture d’un inconnu. On ne savait pas ce que pouvait contenir ce chocolat, même si, il fallait le reconnaitre, la probabilité qu’un enfant de onze ans tente d’empoisonner son adorable professeur d’Histoire avec du chocolat était infime. Infime, certes, mais non négligeable aux yeux de Myrdhin. Et puis qui était ce « Dieu » dont il tenait ce chocolat ? Un chocolatier, d’après ce qu’en compris Myrdhin. Peut-être que ce fabricant de chocolat y avait mis quelque chose de louche ! Son cerveau tournait à plein régime. S’il refusait, il aurait l’air louche, mais s’il acceptait, cela pouvait être dangereux. Mais s’il refusait, Ciàran trouverait cela étrange et s’il disait à quelqu’un de mal intentionné qu’il était bizarre, cela pourrait lui attirer des ennuis…Oui, mais… Il sentait sa respiration s'accélérer légèrement, il entendait son coeur résonner dans ses tempes et tentait tant bien que mal de maitriser la panique qui le gagnait.
Devant son hésitation, le petit O’Malley insista.

- C’est bon le chocolat, m’sieur, j’vous jure !

« Oui, c’est bon, et ça peut également être très utile. Cela remonte le moral, et, à ce qu’il parait, c’est très efficace après une attaque de Détraqueurs. Enfin, c’est ce qu’on dit. Je n’en ai heureusement jamais fait personnellement l’expérience. »

Et tant qu’il n’avait pas vérifié lui-même les choses, Myrdhin en doutait. Il ne croyait que ce qu’il voyait.
Après encore quelques minutes de tergiversation, il tendit sa main tremblante vers la tablette que lui tendait le petit garçon.

« Vous êtes certains que vous ne voulez pas le garder ? Vous en ferez certainement un meilleur usage que moi. Mais je vous remercie de votre intention. »

Maintenant, il n’y avait plus qu’à espérer que Ciàran O’Malley reprenne son bien.


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Vous saviez que les gobelins me faisaient penser aux légendes celtes et que... [PV Myrdhin] Icon_minitimeLun 24 Juin 2013 - 16:49
Le respect qu'avait Ciáran pour son professeur décupla d'une dizaine de milliers de puissance dix lorsqu'il nomma son héros, Galaad. Vraiment, c'était le meilleur professeur du monde ! Non seulement il l'autorisait à lire pour apprendre, mais en plus il se rappelait de ce qu'on lui racontait ! Si tous les adultes étaient comme lui, le monde serait vraiment exceptionnel ! Les yeux de Ciáran se mirent à briller d'excitation lorsque le professeur Schaffer l'autorisa à venir le voir à la fin du prochain cours pour vérifier les livres qu'il aurait choisi.  Pour le remercier, il lui proposa un morceau de chocolat, et c'était vraiment vraiment un gros sacrifice, quand même, un morceau de son chocolat ! Alors pourquoi est-ce que le professeur hésitait ? Ce n'était pas interdit, si, d'offrir du chocolat à ses professeurs ? 


Culpabilisant à l'idée d'avoir fait une bêtise alors qu'il voulait être gentil, Ciáran s'apprêtait à abandonner l'idée lorsque le professeur Schaffer déclara, qu'en effet, le chocolat était très bon à manger et même curatif de la peur, de ce qu'on disait. Ciáran hocha précipitamment la tête et s'exclama :

" J'ai lu un livre où Monsieur Potter disait que son professeur de défenses contre les forces du mal lui avait donné un morceau de chocolat après une rencontre avec un détraqueur ! Alors si M'sieur Potter l'a dit, c'est sur que c'est vrai ! "

Cependant, le professeur semblait encore hésiter, allant même jusqu'à lui dire qu'il en ferait certainement meilleur usage que lui et qu'il le remerciait tout de même de son attention. Déçu, Ciáran finit par hausser les épaules et dire :


" Tant pis, m'sieur, mais vous faites une grosse grosse erreur, mon chocolat c'est le meilleur du monde ! " 


Et, comme pour le prouver, il croqua doucement dans son petit morceau de confiserie, les yeux brillants de délice. Alors que la cloche sonnait le prochain cours, Ciáran se leva brusquement et s'inclina devant son professeur, comme les chevaliers devant le Roi Arthur :


" Désolé Monsieur Schaffer, je vous ai mis en retard pour votre prochain cours à cause de mes bêtises - à demain Monsieur Schaffer ! "

Et, en vitesse, le petit garçon s'enfuit du bureau, direction la bibliothèque où des tas de livres sur les gobelins attendaient que ses mains d'enfants viennent se poser, dans l'espoir d'être choisis. 

[Fin du RP pour Ciáran]
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