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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre]

Samaël Smith
Samaël SmithAncien personnage
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 20:22
Alors que Samaël allait abattre son oreiller sur Juliet, il vit Artémis courir vers lui en hurlant à l'aide. Au début, il ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait ce n'est que lorsqu'il vit Danny un oreiller à la main venir dans leur direction et Artémis se cacher derrière lui qu'il comprit plus ou moins la situation.

"Tu veux pas expliquer à Danny que le but de la bataille d'oreiller c'est pas de tuer son adversaire?!"

Samaël se retint d'éclater de rire, apparemment Danny avait dû avoir la main un peu lourde avec Artémis, d'où le fait qu'elle soit venue demander de l'aide. Pris de pitié pour la jeune fille, il se tourna un sourire aux lèvres vers Danny.

"Hey Danny, vas-y doucement, tu vas la tuer. Tu sais c'est fragile les filles."


Il adressa un léger clin d'oeil à son camarade de maison avant de se tourner vers Artémis.

"Je pense qu'il a compris, et si jamais il t'embête encore, reviens me voir ok ?"


Il laissa alors les deux jeunes gens entre eux, la bataille battait son plein, Sam lança alors son oreiller sur une petite de Serpentard avec un clin d'oeil en lui disant de le garder, il avait besoin d'un peu d'air frais, la pièce était devenue étouffante. Il sortit donc du dortoir des filles, passa par son dortoir pour récupérer un blouson et sortit dans l'air froid Lapon.


[Fin pour Sam]



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Cassandre Harper
Cassandre HarperSeptième année
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 22:14
Elle n'avait jamais vraiment parlé à Amely Anderson. Elle l'avait repérée le jour de la Répartition - première appelée - et parce qu'elle avait cru un moment qu'elles seraient camarades de dortoir, quand Cassandre pensait encore être envoyée à Serdaigle. Puis elle l'avait oubliée. Elles partageaient quelques cours mais rien de bien transcendant. C'était une fille discrète, qui n'attirait pas vraiment l'attention sur elle. Puis elles ne s'étaient jamais cherché des noises alors elles n'avaient pas de raisons de s'en vouloir.
Aussi, quand Amely rit avec elle, ce fut quelque chose d'assez surprenant. Après avoir fréquenté durant quatre ans des gens de son année, elle n'avait jamais pensé entretenir des rapports cordiaux avec eux. Pour elle c'était des gens soit cruels soit sans intérêt. Lentement, elle déposa son oreiller sur le lit le plus proche, arrangea quelque peu ses cheveux et tendit la main vers Amely.

- Nous sommes dans la même classe. Depuis quatre ans, crût-elle bon de préciser.

Et, en toute objectivité, il était difficile de ne pas la remarquer. Elle ne se privait pas pour exprimer son avis haut et fort quand quelque chose ne lui plaisir pas, pour répondre aux professeurs ou lancer une pique assassine, assortie d'un retentissant "Mon père est le Directeur de la Coopération Magique Internationale !" Impossible donc de ne pas connaitre Cassandre. Même elle connaissait le nom d'Anderson. Mais peut-être que les Serdaigle vivaient dans un monde à part, avec leurs livres.

- Mais enchantée tout de même. Cassandre Harper. On aurait pu-être camarade de dortoir. J'aurai voulu être une Serdaigle. Vraiment, c'est tellement...

Elle jeta un coup d'oeil à Whitaker, Baker et Juliet Wilson - bien qu'elle ait bien changé d'avis sur cette dernière depuis leur discussion dans un couloir - occupés à se frapper avec ferveur. A quelques pas d'eux, un jeune Gryffondor mimait une licorne à l'aide d'une plume d'oie échappée de la bataille et son amie se prenait visiblement pour une sirène, les jambes enfilées dans une housse de couette. Désespérée par sa propre maison, Cassandre dégaina sa baguette, la pointa sur une pile d'oreillers pas loin et murmura un Expulso. C'était son sort préféré, elle le maitrisait à la perfection. Les coussins vinrent frapper le garçon-licorne en plein front, détruisant complètement sa plume, la fille-poisson s'en prit un à l'arrière du crâne, son visage rencontrant le sol plus vite que prévu, tandis que trois autres heurtaient Baker dans le ventre, Whitaker dans les lunettes et Juliet dans les jambes. A ceux qui s'étaient retournés pour voir d'où venait le sort, Cassandre adressa un petit salut du bout des doigts et un sourire amusé.

- Excuse-moi, je n'ai pas pu résister. Je disais donc, tellement différent. Les gens de Gryffondor sont tellement immatures.

Évidemment, elle, non.



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Danny Sneals
Danny SnealsPersonnage décédé
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 10:43
Danny était décontenancé, lui qui ne souhaitait que s'amuser et faire rire Artémis, s’arrêta subitement de pilonner la jolie jeune fille lorsqu'il entendit celle-ci gémir.

"Mais... enfin Danny, ça va pas la tête de me taper dessus comme ça!"

Le poufsouffle resta alors comme figé, son polochon en l'air, l'idée qu'il venait peut être de son montrer un peu trop brusque avec la fille de ses rêves venait tout juste de lui effleurer le cerveau.
Il tenta alors vainement de bredouiller des excuses, mais sa bouche était aussi pâteuse que de la pâte à crêpe.

"Heu je... enfin.. pour rire... quoi..."

La trêve venait tout juste d'interrompre le bombardement à coups d'oreiller que Artémis appela en renfort le valeureux Samaël Smith à son secours. Danny en était tout retourné. Le méchant dans l'histoire, c'était donc lui; et le gentil héros qui venait à la rescousse de la belle princesse, sur son blanc destrier blanc, s'appelait Samaël...
Ce dernier lui intima rapidement l'ordre de jeter les armes et de laisser Artémis tranquille.

"Hey Danny, vas-y doucement, tu vas la tuer. Tu sais c'est fragile les filles."

Danny n'était pas de taille face au grand poufsouffle, dont les bras puissant expédiait les cognards dans les airs à la vitesse de la lumière. Danny baissa les yeux comme un chien battu, et jeta tristement son polochon sur le sol du dortoir. Il savait très bien ce qui allait se produire, Samaël allait passé pour le sauveur, réconfortant la belle Artémis, et cette dernière allait lui proposer d'être son cavalier...
La vie de Danny était décidément sans surprise, il resterait à jamais le témoin privilégié du bonheur des autres. Celui qui reste sur la touche, qui regarde les autres danser. Lors du bal, c'était le beau Samaël qui glisserait ses mains sur les hanches d'Artémis et non lui. La vie était ainsi et il se maudit intérieurement de s'être laisser envahir par l'utopie de pouvoir séduire une fille aussi belle qu'Artémis...
Il leva un regard abattu sur Samaël...

"Pardon... moi, je voulais juste l'inviter au bal..."

Ne sachant quoi ajouter d'autre, et n'osant affronter le regard clair de la belle poufsouffle. Danny préféra quitter le dortoir des filles d'un pas chancelant. Mais bien que terrible, cette nouvelle désillusion ne pouvait venir à bout de ses sentiments pour Artémis. Le jeune homme allait bien vite comprendre que l'amour ne s'envole pas d'un simple coup de baguette magique....


L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 161109125352826540
Amely Anderson
Amely AndersonPréfète
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Déc 2012 - 15:16
Quand Cassandre lui fit remarquer qu'elles étaient dans la même classe depuis quatre ans, Amely ne le prit pas mal. C'était même tout à fait vrai. Il était difficile d'ignorer Cassandre Harper. Lors des cours qu'elles avaient eu en commun, la curiosité d'Amely avait plus été attisée par Cassandre que par les autres Gryffondor de leur année, dont la plupart étaient des bécasses prétentieuses (Victor Lloyd à inclure). Amely s'était toujours considérée au dessus des idiots. Cette Cassandre n'en était pas une : elle lui faisait même de la concurrence dans de nombreuses matières. C'était d'autrement plus intéressant qu'Amely avait été soulagée de n'être pas la seule à obtenir des Optimal. Pourtant, Clara ne parlait pas d'elle en termes très élogieux, et il semblait que ce n'était pas la seule. Amely qui avait toujours été bien entourée s'était demandé ce que pouvait ressentir cette jeune fille aux yeux bleus, toute seule, malgré la verve toute gryffondorienne dont elle faisait preuve dans ses insinuations acides. Amely ne s'était jamais donné la peine de chercher plus loin : elle avait des amis et ne voyait pas Harper en dehors des cours. Seulement, la Serdaigle se moquait éperdument que son geste puisse paraître ridicule, tant qu'elle l'assumait. Elle répondit, sans agressivité aucune :

« Je sais que Harper la peste, la langue de vipère, la commère, est dans ma classe depuis quatre ans. Par contre, Cassandre, je ne la connais pas. Je pense qu'elle aurait eu sa place à Serdaigle... »

Amely avait déjà vu Cassandre étudier à la bibliothèque. Elle avait déjà vu Cassandre lever la main en même temps qu'elle, en cours. Elle avait déjà vu Cassandre répondre juste avant elle. C'était une excellente élève, comme elle. Incontestablement. Et pourtant... Amely avait déjà vu Cassandre affronter des élèves deux fois plus grands qu'elle. Elle avait déjà vu Cassandre répondre avec effronterie. Elle avait déjà vu Cassandre braver tous les obstacles pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle ajouta :

« Mais je trouve que tu as parfaitement ta place à Gryffondor. Même si, je suis d'accord avec toi sur ce point là, les gens de Gryffondor sont tellement immatures. »

Amely disait la vérité - de toute façon, elle ne mentait jamais, elle était même trop honnête par moments. Comme Gryffondor pas très évolué, Ashley, le meilleur ami de James - et par conséquent son ami aussi à elle -, était l'exemple parfait. C'était la personne la plus délurée qu'elle n'ait jamais rencontrée, de part son humour pire que celui de James et sa capacité de concentration inexistante. Dans l'esprit rangé d'Amely, réviser avec lui relevait de l'impossible.

En contemplant le champ de bataille dont Cassandre était l'auteure, Amely ne se demanda même pas quoi penser. La Serdaigle ne comprenait pas le fonctionnement du cerveau de sa camarade. Cette fille tentait de se socialiser en se mêlant au jeu de manière civilisée, puis elle faisait tout pour qu'on la déteste. Où était son problème ? Amely était prête à repartir à zéro et à oublier tout ce qu'on avait pu dire sur la Gryffondor. Mais si cette dernière n'y mettait pas du sien, comment cela pourrait marcher ? Il y avait une réponse à tout cela : c'était Cassandre Harper. C'était dans sa nature. Peut-être que chez elle, il y avait un besoin de montrer qu'elle valait plus que les autres. Quand Amely se tenait en présence de quelqu'un comme Lloyd, elle compatissait et ressentait de la pitié à l'égard de tant de bêtise. Certes le garçon-licorne et la fille-sirène étaient au comble du pathétique, mais ce n'était pas une raison pour les... frapper avec des coussins. Bon d'accord, c'était une bataille de polochons, mais comme le disait si bien Samaël Smith à deux pas de là, le but n'était pas de tuer son adversaire. Même si Amely admirait la qualité digne d'un professeur du sortilège jeté, une bataille d'oreiller se faisait à mains nues. La Serdaigle, avec des principe carrés comme les siens, ne se demanda même pas si c'était à elle de mettre les choses au clair : elle avait une tendance moralisatrice, et elle allait en user.

Attrapant un coussin volant au passage, Amely s'adressa à la Gryffondor d'une voix calme, comme par constat :

« Sérieusement, Cassandre... Qu'est-ce que tu veux au juste ? Sympathiser avec les autres ou juste obtenir d'eux un peu d'attention ? A quoi ça t'a servi de lancer ce sort - parfaitement exécuté je l'avoue - au lieu d'empoigner un coussin et de le lancer, comme tout le monde ? »

Amely prit un oreiller, se préparant à le lui lancer à la figure, avec un petit sourire amusé.

« Tu crois vraiment que montrer à certaines personnes que leur stupidité t'atteint t'apportera plus de considération de leur part ? »

La Serdaigle n'avait pas la prétention de vouloir changer Cassandre ; elle voulait juste lui faire comprendre son propre point de vue. Comme si les mots ne lui suffisaient pas et que ce geste allait éclaircir les idées de la Gryffondor, elle lança vraiment l'oreiller. La sueur perlait sur son front, coulait dans son dos, et Amely avait envie plus que tout de prendre une longue, longue, longue douche.
Cassandre Harper
Cassandre HarperSeptième année
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Profil Académie Waverly
L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 18:33
- Serdaigle... J'aurai tellement aimé.

C'était vrai. Avant d'arriver à Poudlard, elle s'était persuadée qu'elle irait à Serdaigle. Elle avait lu des livres sur l'école et selon sa propre analyse, c'est ce qui lui allait le mieux. Elle était intelligente, c'était plus qu'incontestable, et plutôt créative dès qu'il s'agissait de blesser les gens. Quand on voyait que des gens comme Linnett Tarée Sneals était envoyé là-bas, elle se demandait vraiment pourquoi le Choixpeau ne l'avait pas laissé aller dans sa maison préférée. Il n'avait pas vraiment hésité pour Gryffondor et n'avait pas tergiversé. Mais s'il s'était plus questionné, est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Sûrement pas. Ce n'était pas la maison qui façonnait le caractère et puis le Choixpeau Magique n'avait jamais tort. Elle devait être une Gryffondor depuis sa naissance, potasser avant Poudlard pour être envoyée à Serdaigle n'avait servi à rien.

- Mais comme tu dis, j'ai ma place à Gryffondor. On ne peut pas avoir que des Victor Lloyd, fit-elle en souriant.

Et dire qu'elle devrait supporter ce type-là encore trois ans. Morgane, quelle horreur. Elle le pousserait du haut de la Tour avant, elle pourrait toujours prétendre à un accident. En espérant que le Professeur Hellsoft n'y voit que du feu. En même temps, qui irait se plaindre de la disparition de Lloyd ? Sûrement pas ses camarades de maison. Et si ça se trouvait, le Professeur Hellsoft serait ravie d'en être débarrassée aussi. Il y avait suffisamment de boulet à Gryffondor, un de plus un de moins...
Mais si elle commençait à trouver Amely vraiment sympa et regrettait de ne pas lui avoir parlé avant, elle changea vite d'avis en entendant sa phrase. Elle détestait qu'on la critique, qu'on remette en cause ce qu'elle faisait. Quand c'était des vacheries, cela lui passait complétement au dessus de la tête. Elle savait très bien que les gens faisaient ça pour se venger ou même pour se protéger eux-même de ses piques. Mais là, Anderson le disait sur un ton si... calme que cela ne sonnait pas comme une insulte. Cela sonnait comme quelque chose de sincère, qu'elle pensait. Et c'était plus blessant que toutes les autres choses. Perdant son sourire instantanément, comme s'il avait fondu, Cassandre croisa les bras sur sa poitrine, butée.

- Je ne veux rien des autres, lança-t-elle. Ils n'ont rien à me donner. Je n'ai pas besoin de leur attention et encore moins de leur sympathie. Et je lance des sorts parce que je suis une sorcière. A la main, c'est beaucoup moins efficace.

Sans lâcher Amely du regard, elle attrapa un coussin au hasard et le lança de toutes ses forces. Le cri outré qu'elle entendit à sa droite lui fit comprendre qu'elle venait de toucher Jane Mason en pleine tête. Cinquante points pour Gryffondor. Elle adressa un sourire narquois à Amely comme pour dire "Une seule cible au lieu de cinq, c'est une perte de temps."

- Et ensuite, je ne vois pas en quoi ce sont tes affaires, Anderson.

La dernière phrase avait claqué dans l'air, sèche. Elle avait passé l'âge qu'on lui fasse la morale. Surtout quand la moralisatrice avait exactement le même âge qu'elle. Pour qui elle se prenait ? Alors oui, Cassandre se braquait. Mais elle avait détesté les mots d'Anderson, si condescendants. On ne lui parlait jamais comme ça, elle ne le supportait pas. Plantant ses yeux dans ceux de sa camarade, elle persifla :

- Je ne veux de la considération de personne. Je ne réclame pas. Je prends.

Mais elle devait avouer qu'elle ne s'attendait pas à se prendre un oreiller en pleine tête, une deuxième fois. Et si ç’avait pu passer la première fois, là, elle était beaucoup moins avenante. Mue par une colère sourde, elle sourit lentement.

- Et c'est bien beau de lancer des leçons de morale, quand on ne sait pas balayer devant sa propre porte. Tu crois franchement que te laver les mains en permanence suffira à te débarasser de tous tes microdes ? Tu imagines toutes les bestioles qui grouillent là, sur ces oreillers, puis maintenant sur tes mains, ta peau, tes vêtements, ton visage ?

C'était bien faible comme répartie par rapport à ce qu'elle savait faire d'habitude, mais les mots d'Anderson l'avait plus troublée qu'elle ne voulait le laisser voir. Ils tournaient en boucle dans sa tête, l'exhortant à y penser. Alors que c'était la dernière chose qu'elle voulait faire, se remettre en cause. C'était les autres qui avaient tort, pas elle.


   L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 891870RyanNewmanLizaBoonePhotoshootMay201607
Amely Anderson
Amely AndersonPréfète
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Déc 2012 - 17:37
Cassandre paraissait sincèrement regretter de ne pas être à Serdaigle. C'était un des avantages avec les Gryffondor : leur franchise incomparable. (C'était sûrement l'unique qualité qu'Amely n'aurait jamais en commun avec la maison rouge et or ; le courage, on repasserait.) La Gryffondor cita Victor Lloyd, et Amely ne put qu'approuver. Ce garçon ne manquait pas une occasion de critiquer les vêtements de quiconque n'était pas lui, ce qui faisait un sacré bon nombre de personnes, elle la première. Dire que Robin était dans cette maison. Parfois, Amely avait l'impression de ne pas ressembler du tout à son Gryffondor de petit frère.

Amely avait entendu tout et n'importe quoi sur Harper : bêcheuse, peste, enfant gâtée, égoïste, imbue de sa personne, vantarde ; on ne l'épargnait pas. La Serdaigle se dit qu'elle avait bien fait de passer outre les racontars que les mauvaises langues proféraient sur Cassandre Harper. Finalement, c'était une fille avec qui on pouvait parler facilement. Cependant, elle déchanta vite quand la Gryffondor s'énerva. Amely n'aurait jamais cru qu'on puisse perde aussi facilement son self-contrôle. Elle avait juste dit ce qu'elle pensait et dit les choses comme elles étaient, franchement, trop franchement, comme toujours. Elle n'avait pas considéré qu'elles puissent être blessantes, ni une pareille réaction chez Cassandre. Haussant les épaules, elle répondit, soutenant son regard :

« Si tu le dis. »

Elle ne pouvait pas contester les paroles de la Gryffondor. Elle se connaissait mieux qu'Amely ne la connaissait. Si elle pensait ne pas avoir besoin de quoi que ce soit, elle n'avait peut-être pas tort. Peut-être même qu'elle avait raison. Mais voilà, selon elle, Amely avait toujours raison. Elle ne reconnaissait jamais ses torts ; elle était prête à lutter jusqu'au bout pour ses plus intimes convictions, même en comprenant ses erreurs. Aussi estimait-elle que personne ne voulait rien des autres, personne ne pouvait vivre seul éternellement sans ressentir le besoin d'avoir un peu de bonne compagnie.

Amely ne tiqua pas quand on l'appela Anderson. Elle n'avait rien à reprocher à son nom de famille, à ses ancêtres et à ses parents. En revanche, elle ignorait si c'était le cas d'Harper. Tout le monde disait Harper et non Cassandre, et voilà qu'à son tour, l'image de la Gryffondor était désormais indissociable de Harper dans son esprit. Malgré tout, elle persista à appeler Cassandre par son prénom. Elles avaient le même âge, et en aucun cas elle trouvait utile de vouloir affirmer sa supériorité avec un Harper bien senti. Si prononcer nom était un signe de respect, c'était aussi un signe d'éloignement.

« Il y a une différence entre prendre et arracher, Cassandre. Tant pis pour toi, je n'ai rien à te donner, puisque tu estimes être au dessus de cela. Tu n'as besoin de rien venant des autres, non ? Moi je ne perds rien dans cette affaire, j'ai déjà des amis formidables. »

C'était vrai et faux. Elle avait des amis. Mais elle perdait peut-être quelque-chose. Comment savoir si elle était entrain de rater sa chance ? Amely détestait ne pas savoir, rester dans l'ignorance, ne pas comprendre. Elle avait toujours voulu tout comprendre, en posant des multitudes de questions, en dévorant les livres et le monde qui l'entourait. Mais la vérité était beaucoup moins belle que cela. Quand elle ne comprenait pas quelque-chose, elle était incapable de se sortir cette idée fixe de la tête et mitraillait les innocents pour avoir une réponse. Mais là, devant la phrase, elle n'avait plus aucune réponse.

L'oreiller tomba au sol avant qu'elle n'ait pu retenir ses doigts qui s'ouvraient. C'était une des rares fois où on lui disait ouvertement que sa phobie était ridicule, mais Amely ne s'énerva pas, gardant son sang-froid tout familial. Elle affronta Cassandre d'un regard fier, même si au fond d'elle même, elle se sentait réellement humiliée. Elle n'avait jamais fait attention au regard des autres. Ce qu'on pensait d'elle lui passait bien au dessus de la tête. Mais cette fois-ci, c'était différent, parce qu'elle se rendait compte que Cassandre avait raison. Qu'elle, elle avait tort. Et encore une fois, elle détestait avoir tort, mais c'était indiscutable. Elle avait un sérieux problème. D'où venait-il ? Elle n'en savait rien. C'était une des premières fois qu'elle réalisait réellement son existence. Bien sûr, elle savait depuis longtemps qu'elle avait des petits soucis de propreté, mais de là à les prendre au sérieux et surtout, à les accepter...

« Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Tu ne peux pas comprendre... » articula-t-elle d'une voix sourde.

Pas plus qu'elle ne comprenait ce que c'était d'être Cassie Harper. Elle avait prétendu connaître les raisons qui l'avaient poussée à un tel comportement, mais elle ne connaissait pas Cassandre. Peut-être qu'après tout, elles n'étaient pas faites pour s'entendre. Elles allaient s'en retourner chacune à leurs petites vies tranquilles, en oubliant plus ou moins l'altercation de deux personnes aussi têtues l'une que l'autre dans un dortoir en Laponie. Elles n'avaient que peu de points communs : des excellentes notes, une fierté disproportionnée et une volonté indestructible de prouver à l'autre qu'elles avaient raison. Peut-être qu'au fond, elles avaient toutes les deux raison.
Cassandre Harper
Cassandre HarperSeptième année
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Déc 2012 - 19:13
Cassandre se sentait attristée.
Et ne savait pas pourquoi. Peut-être parce qu'elle avait espéré, l'espace d'un instant que ça pourrait marcher. Qu'elle pourrait s'entendre avec Amely, qu'elles pourraient devenir copines, voire même amies. Que pour une fois, elle saurait ce que c'était, d'avoir des amies. Au moins une. Quelqu'un à qui écrire pendant les vacances, quelqu'un qui pense à ton anniversaire, quelqu'un avec qui manger le midi. Souvent, elle s'imaginait ce qu'elle ferait, si elle avait des amis. Ils travailleraient ensemble à la bibliothèque et elle pourrait les aider pour la pratique des sortilèges. Ils pourraient papoter pendant des heures, à table, parfois un peu en classe. Elle pourrait parler des trucs marrants qu'elle connaissait, elle pourrait parler des trucs plus tristes aussi. Elle aurait quelqu'un à qui raconter ce qui se passait chez elle, quelqu'un à qui offrir des cadeaux à Noël et à son anniversaire. Chercher dans les boutiques le cadeau idéal, celui qui ferait vraiment plaisir. Et au moment de le faire emballer à la caisse, dire "C'est pour un ami." Qu'est-ce qu'elle avait réfléchir au cadeau de Swann, l'année dernière ! Et voir sa mine réjouie, savoir qu'elle lui avait plaisir. Elle en était toute contente. Puis des amies à inviter à dormir, à qui elle pourrait faire des crêpes, parce qu'elle avait une super-recette secrète. Des gens à qui installer un matelas par terre, avec qui faire des nuits blanches. Se prêter des affaires aussi un peu. Lire les Sorcière Hebdo, écouter de la musique, prêter des livres. Quelqu'un à consoler, quelqu'un pour se faire consoler. Quelqu'un à présenter en disant "C'est mon amie." Pouvoir affirmer à ses parents sans mentir qu'elle n'était pas toute seule à Poudlard. Toutes ces choses que les gens normaux faisaient sans y penser. Toutes ces choses qu'elle rêvait de faire un jour, juste pour savoir ce que cela faisait.

Toutes ces choses dont elle venait peut-être de passer à coté. Et c'est cela qui l'attristait. Et le pire, c'est qu'en voyant l'air attristé d'Amely elle culpabilisait. Une sensation toute nouvelle pour elle. Elle culpabilisait de l'avoir rendue triste. Par pure méchanceté. Parce que c'était sorti tout seul, parce qu'elle était blessée, vexée, parce qu'elle se sentait attaquée. Parce que maintenant elle ne réfléchissait même plus, elle attaquait sans même s'en rendre compte. Parce que c'était devenu son moyen de communication. Et parce que maintenant que c'était sorti, elle s'en voulait. Parce qu'Amely avait été gentille avec elle. Parce qu'elle avait été la seule à aller par dessus tout ce qu'on disait d'elle. Parce qu'elle avait cherché à la connaitre. Et c'était tout ce qu'elle avait toujours voulu. Parce qu'elle s'était promis qu'elle aimerait la première personne qui serait gentille avec elle. Et parce qu'elle avait tout raté et tout fichu en l'air. Parce que la seule fille qui avait jamais été gentille avec elle, elle l'avait envoyé baladée. Et c'était entièrement sa faute.
Cette fois-ci, elle ne pourrait rien dire pour se consoler, pour se dédouaner. Elle ne pourra rien inventer, ne pourra pas se leurrer. C'était sa faute, pleine et entière. Juste sa faute. Et parce qu'elle savait que quand elle y repenserait, elle serait encore attristée, coupable et ressentirait une sensation de gâchis. Parce que c'était du gâchis et qu'elle venait de fiche en l'air la seule chose qu'on lui avait offerte. Et parce qu'elle n'avait pas la moindre idée de comment rattraper. Tout ce qu'elle voulait, c'était revenir en arrière. Ou oublier. Se complaire dans sa litanie de "c'est les autres qui ne veulent pas de moi" en mettant de coté que là, c'était elle qui n'avait pas voulu d'eux. Et parce qu'elle était trop fière pour s'excuser et puis de toute manière elle avait la gorge nouée et un goût amer dans la bouche.

Alors pour la première fois de toute sa vie, Cassandre Harper baissa les yeux. Honteuse.

- Non, je ne peux pas te comprendre. Tu ne peux pas me comprendre non plus.

Alors on en reste là, on oublie et on retourne chacune de notre coté. Elle aurait pu tourner les talons, s'éloigner et mettre de coté cet évènement, faire comme si rien n'était arrivé. Recommencer à voir Amely Anderson comme une Serdaigle parmi d'autre, comme un visage dans la masse, comme un point dans la foule. L'ignorer, s'ignorer, ignorer le sentiment de culpabilité qui l’étreignait et le remord qui l'agitait. Comment pouvait-on être attristé devant les débris d'une relation qui n'avait jamais existé ? Qui s'était terminée avant de commencer ? Il fallait tourner les talons et tourner la page. Passerà autre chose. Ce n'était rien, rien. Il ne s'était rien passé et il ne se passerait jamais rien.
Mais il faudrait alors accepter un échec, le premier, pas le dernier. Et est-ce qu'elle était prête à accepter un échec ? Elle qui ne cédait devant rien, qui gagnait toujours ? Elle était prête à renoncer à la moindre difficulté ? L'échec, est-ce que ça serait renoncer ou oublier un peu sa fierté une fois, juste une fois ? Juste une fois ? S'excuser, s'abaisser à ça ? C'était ça, l'échec ? Ou c'était ne pas avoir la force, le courage de le faire ? Plier, juste un peu, pour éviter de casser à la fin ? Elle était une Gryffondor, après tout. Elle qui rêve tant à Serdaigle, elle avait quand même fini à Gryffondor. Cela voulait dire qu'elle était courageuse. Qu'elle était censée l'être. Qu'elle devait l'être. Une seule fois dans sa vie. Céder. Juste pour une fois. Plus question de fierté, d'égo ou d'honneur. Juste une fois, reconnaitre ses erreurs.

Elle disait avoir la force pour tout. Elle disait arracher aux autres. Alors qu'elle s'arrache à elle-même un peu de courage et d'humilité. Pour une fois.

- Mais... Mais on pourrait essayer. De se comprendre.

Elle ferma les yeux brièvement avant de les planter dans ceux d'Amely.

- Je suis désolée de ce que j'ai dis. Je me suis sentie attaquée alors j'ai réagi brusquement. Je ne voulais pas te blesser. C'était un réflexe. Ne m'en veux pas.

Juste une fois.

- S'il te plaît.


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Amely Anderson
Amely AndersonPréfète
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Profil Académie Waverly
L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Déc 2012 - 16:23
Amely eut un instant de doute. Avait-elle bien fait de faire la morale à Cassandre ? Comme l'avait très justement fait remarquer cette dernière, c'était bien beau de dicter des leçons de conduite aux autres quand on ne savait pas « balayer le pas de sa porte ». Elle aussi avait besoin qu'on mette les choses au clair. Ce n'était pas à elle de s'en charger, mais si elle pensait agir conformément à ses valeurs. Elle avait grandi en se fondant peu à peu une conception du monde. À force de vouloir les respecter, elle était devenue esclave de ses principes. Pour la première fois, elle se rendait compte que se baser sur eux et sur son sens de la droiture dans toutes les occasions n'était pas la solution, car Cassie Harper n'avait pas forcément les même principes que les siens. Donc elles n'étaient pas compatibles. Mais pourquoi alors Amely était-elle déçue ?

Peut-être parce qu'au fond, elle savait qu'avoir des points communs n'était pas un pilier de l'amitié. Cela aidait à faire connaissance, mais certainement pas à nouer des liens. Ses amis et elle en étaient la preuve. D'abord, James ; elle avait appris à apprécier sa compagnie, non pas par ses blagues vaseuses et son attitude de je m'en foutiste, mais pour son cœur d'or, parce qu'être ami, c'est aussi aimer l'autre pour ce qu'il est, accepter ses différences. Ensuite, Clara ; elles n'avaient pas la même vision de certaines choses telles que la mode ou l'apparence mais ça ne les empêchait pas de s'adorer et de se faire mutuellement confiance. Enfin, Emma ; la timidité de cette dernière ébranlait Amely qui, au vu de ses fréquentations et de son caractère têtu, ne savait pas comment s'y prendre avec les réserves de la Serpentard. Et pourtant... cela les empêchait-elles d'être amies ?

Comme le disait si bien Cassandre, elles ne pouvaient pas se comprendre. Amely avait envisagé l'idée d'un essai, mais elle était trop butée pour fléchir. Pour elle, cela signifiait se soumettre, abandonner, et elle n'était pas de cette trempe. Elle ne se jugeait pas plus fautive que Cassandre dans cet accrochage d'adolescentes, et refusait de se dévoiler ; elle connaissait ses droits. Hélas, Cassandre harper les connaissait aussi. Donc, si cette altercation se clôturait par un refus des deux parts, elles allaient se séparer et ne plus jamais s'adresser la parole, comme s'il ne s'était rien passé ? Amely retrouverait donc ses amis, Cassandre ses connaissances, sans qu'aucune des deux quatrième année n'ait pu apporter quelque chose à l'autre. Amely se résigna. Ses actes et ses paroles étaient dictés par cette volonté d'être honnête avec soi-même, de ne pas se mentir. Cette bataille de polochons lui avait appris une seule chose : elle se mentait à propos de sa peur des microbes. Cassandre avait été la première personne qui lui avait jeté la réalité en face. Peut-être qu'elle aurait pu l'aider, finalement.

Sans faillir, Amely soutenait le regard bleu de son interlocutrice. La bataille semblait se calmer ; les coups se faisaient plus somnolents, les « blessés » plus léthargiques. Tous semblaient vidés par cet affront sans pitié, et un silence pesant d'après combat s'installait peu à peu. Comme un champs de ruine, le dortoir était sens dessus dessous, quelques plumes voletant ici et là. Quelques derniers oreillers s'agitaient encore, presque mus d'une vie propre. Les yeux toujours plantés dans les iris bleu cobalt de Cassandre, Amely entreprit de ramasser lentement les draps de son lit et de les replacer. L'euphorie de la bataille retombée, la jeune Serdaigle avait le cœur serré. Peut-être était-ce la vue du désordre qui lui donnait des vertiges. Peut-être était-ce autre chose. Comment ignorer les remords qui la tiraillaient ? Elle ressassait sans cesse leur discussion en se morigénant : *Ce n'est pas de ma faute, ce n'est pas de ma faute, ce n'est pas de ma faute...*

Cassandre baissa les yeux. Amely n'en crut pas les siens. Son expression ne trahit alors aucun mépris, mais de l'estime. Ça ne relevait pas forcément de l'évidence, mais se replier devant l'affront d'un autre aussi braqué que soi demandait du courage. Il fallait lutter contre sa dignité, son orgueil et son amour-propre, et quand on en avait beaucoup comme Amely, ce n'était pas mince affaire. Cassandre ne semblait pas en manquer non plus. Pourtant, elle lui proposait d'essayer. Les yeux de la Serdaigle s'agrandirent sous le coup de la surprise. Essayer. Elle entendit à peine les excuses de la Gryffondor : cette dernière avait déjà prouvé l'essencier en capitulant. Ce qui turlupinait Amely, c'est qu'elle semblait considérer ce revirement comme un échec. Aux yeux admiratifs d'Amely, c'était une victoire. Elle même aurait été incapable de surmonter ses valeurs de la sorte. C'était Cassandre qui avait fait le premier pas. C'était Cassandre qui prononçait ce « S'il te plaît ». Comment la repousser ? Elle méritait mieux.

« Je veux bien essayer. »

Amely n'hésita pas : elle offrit un sourire franc à sa camarade et ajouta d'une voix claire :

« Je ne garantis rien, mais je veux bien essayer. Je te pardonne ; tu as eu raison de me dire... Amely déglutit. *Être honnête avec soi-même...* ...de me dire la vérité en face. Et je m'excuse de t'avoir fait la morale, ce n'était pas mon rôle. Seulement, parfois, je ne peux pas m'empêcher de parler... »

Elle en avait maintes fois fait l'expérience, ce qui lui avait donné une certaine réputation de donneuse de leçons et de miss je-sais-tout. Cassandre l'accepterait-elle telle qu'elle était ? Même si la Serdaigle le reconnaissait rarement, sa présence pouvait parfois être agaçante, autant du point de vue maniaque que du point de vue oral. Elle se demandait aussi si elles pourraient partager des choses ensemble. Amely l'avait expérimenté avec James et Clara. C'étaient eux qui lui avaient appris à sortir de ses livres et à vivre un peu. Avec eux, elle avait ri, bavardé, mangé, marché. Elle leur avait tout dit.... Presque tout dit. Arriverait-elle un jour à être complice avec Cassandre ? À rire avec elle ? À parler avec elle ? La Gryffondor était intelligente, c'était incontestable ; leurs conversations seraient sûrement intéressantes. À lui confier des secrets ? À apprendre à vivre en dehors des pages ? À l'aider ? Ou peut-être serait-ce Cassandre qui l'aiderait. L'amitié était un bien précieux. Elle espérait ne pas le perdre.

Soudain, Amely se sentit gênée, ce qui lui arrivait aussi rarement qu'enfreindre les règles ou ne pas faire ses devoirs. Se tordant nerveusement les mains, elle marmonna sa phrase fétiche :

« Bon, je crois que je vais mettre un peu d'ordre. »
Cassandre Harper
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L'heure du grand départ...[Rp Voyage libre] - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 20:58
Un sourire s'épanouit sur les lèvres de Cassandre. Un vrai, comme elle en faisait si peu. Un de ceux qui illuminent les yeux. Un sourire sincère. Coinçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle fit un pas vers Amely.

- Alors on va essayer.

Elle n'en revenait pas. Elle venait de se faire une copine. Pour la toute première fois de sa vie. Et cela n'avait pas été si difficile que ça, il avait suffi d'être un peu plus gentille. Si elle avait su... Évidemment, rien n'était joué. Elles pouvaient très bien ne pas s'entendre du tout, malgré les choses qu'elles avaient en commun. D'excellentes notes, un fort caractère et visiblement, la volonté de toujours avoir raison. Tout pouvait réussir, tout pouvait échouer. Qui se ressemble, s'assemble, certes. Mais de fortes têtes comme les leurs pouvaient très bien s'affronter aussi. Peut-être que cela allait être un copinage de concession, de compromis. Peut-être que cela les aiderait aussi, à voir les choses autrement, à apprendre à céder un peu. Peut-être que cela serait bénéfique, peut-être que cela serait destructeur. Alors elle ne devait pas trop s'emballer, pour ne pas être déçue après. Y aller progressivement et ne pas se faire de faux espoirs. Afin de ne pas être déçue à la fin, si cela venait à échouer.

- Je vais t'aider, Amely, lança-t-elle quand cette dernière se mit à ranger.

Elle attrapa un oreiller qu'elle lava d'un coup de baguette, afin de chasser les saletés. Elle s'était moquée d'Amely dans un mécanisme d'auto-défense, mais elle ne voulait pas aggraver les choses en nettoyant le coussin manuellement. Un bon coup de baguette et tout était dans l'ordre. Elle ne connaissait pas l'origine de la phobie d'Amely mais elle savait que cela ne se contrôlait pas, sa cousine Susan étant phobique des serpents. Tout en remettant de l'ordre dans le dortoir ravagé, et bientôt rejointe par d'autres filles et quelques garçons, elle ne pouvait s'empêchait d'être contente. Elle parla même gentiment à Jane Mason, qui ne comprit pas vraiment. Mais elle s'en fichait. Et elle lança un nouveau sourire à sa nouvelle copine.


FIN POUR CASSANDRE


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