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La belle et le clochard [Célice & Dario]

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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeSam 30 Mar 2024 - 10:06
La belle et le clochard [Célice & Dario] Czolic10
Célice Davies, soeur d'Avalon (et future mère d'Elio), 21 ans, moldue.

7 mai 2006
Minuit. Célice travaille depuis dix-neuf heures. Il lui reste encore une heure avant de rentrer chez elle et les minutes défilent lentement. Elle a mal partout ; au dos, aux jambes, aux pieds. Elle est perchée sur des talons qui lui font gagner dix centimètres mais qui martyrisent ses chevilles et son corps est enfermé dans deux pièces de lingerie noire, qui dévoilent autant qu’elles cachent. Il y a du monde, ce soir ; un anniversaire et un enterrement de vie de garçon. C’est jackpot a dit le gérant un peu avant l’ouverture du club. Sous-entendu : bossez bien, souriez et récupérez de la thune.

Les nuits aussi pleines sont rares alors Célice en profite ; elle ne va pas cracher sur quelques billets supplémentaires. Ici, ce n’est pas un joli club qui mise sur la décoration pour attirer des clients friqués. C’est franchement miteux mais ils embauchent des danseuses sans expérience, juste parce qu’elles acceptent de travailler topless et qu’elles ne sont pas trop regardantes sur les heures qu’elles font. Ça n’a jamais été son rêve, à Célice, de se déshabiller cinq soirs par semaine mais, bon, elle n’a pas fait les bonnes études pour avoir le droit de garder ses vêtements. C’était ça, ou bosser comme caissière. Elle a essayé un été et elle préfère encore crever de faim plutôt que d’y retourner. Elle deale un peu, aussi, mais ça ne rapporte pas grand chose, à part des doses gratuites.

Et c’est déjà ça.

Ce soir, elle est montée sur scène à vingt-et-une heure. Elle a fait un petit show mais, franchement, les hommes qui viennent ne sont pas là pour la subtilité. Ils s’en fichent qu’elle prenne le temps de se déshabiller, qu’elle essaie de jouer sur la musique ou de travailler des transitions ; ils veulent voir, effleurer, toucher, écarter le tissu de sa lingerie pour y glisser un billet. C’est tout. Elle a un peu ramassé avec son passage puis elle a été envoyée en salle pour servir. Son rôle, c’est de pousser à la consommation – c’est bon pour les chiffres – et si elle peut arracher un pourboire, c’est encore mieux. Alors Célice joue le jeu et, quand il s’agit d’argent, il n’y a pas meilleure comédienne qu’elle. Elle laisse ses mains glisser sur des bras, dans des dos, elle sourit, elle se penche, elle fait mine de perdre l’équilibre ; bref, elle flatte les egos surdimensionnés de ces pauvres gars trop heureux d’être là, trop heureux qu’on les regarde alors que, vraiment, on s’intéresse juste à leur porte-monnaie.

Sa mine ne se défait que lorsqu’elle rejoint le bar, un plateau chargé de verres vides dans les mains. Elle échange un regard avec Summer – ce n’est pas son vrai nom mais c’est celui qu’elle utilise ici – qui sort tout juste d’un salon privé. Célice aime bien Summer ; elles se sont rencontrées il y a un peu plus d’un an et elles s’entraident parfois. Elles se couvrent, se remplacent et se filent les bons plans.

“Ça va ? lui demande Célice en attendant que le barman termine de préparer les boissons.
-T’approche pas de la douze, lui répond Summer à voix basse. Le mec touche à tout sauf à son portefeuille.”

Sa collègue s’éloigne, perchée sur les mêmes chaussures indécemment hautes qu’elle. Célice patiente encore quelques minutes avant de retourner dans la salle pour distribuer les commandes. Elle évite habilement la table douze et se dirige vers le fond. Il y a un gars assis tout seul, face à un verre vide. Célice s’avance vers lui ; avec les hommes seuls, c’est quitte ou double. Certains sont trop contents d’avoir un peu d’attention et sont même prêts à payer de grosses sommes pour en avoir davantage et d’autres sont de gros radins, sans la pression sociale pour les pousser à se montrer un peu généreux.

Par principe, elle un sourire sur les lèvres lorsqu’elle lance :

“Je vous ressers un verre ?”
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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeSam 30 Mar 2024 - 20:24
La belle et le clochard [Célice & Dario] 61d257e5bc46a6f40ca7851a6cf57fb26b93e806
Dario Tessio, en veine, grave

Verre : vide.
Soirée : pleine.
Tête : vide.
Poches : vides.
Sauf un billet de cinquante, c’est le dernier. Tu le froisses entre tes doigts, scrch scrch scrch.
Yeux : pleins.
De cette fille qui danse et s’effeuille sur la pôle sous les projecteurs dans la fumée, wouah, incroyable, cette fille, dingue.
Dingue de chez dingue.
T’en as vue pleins des nanas dans ta vie, belle gueule, beaux discours. Mais elle elle illumine la nuit comme un

comme des phares de voitures dans la nuit noire et toi t’es le lapin pris dedans.
Fasciné par la fille.
T’as les mains moites. Tu frottes le billet pour effacer la sueur. T’as trop chaud, y a rien à faire. Tu l’as mate comme si y avait pas de lendemains.
Fasciné.
Lapin dans les phares.

Y en a plus que pour elle dans ton coeur, dans ta tête, dans ton

T’as le rêve furieux qu’elle vienne te voir, s’installe avec toi. Tu pourrais la regarder parler des heures t’en es sur mais si elle pouvait aussi avoir sa main dans
sa main sur
toute elle contre
ce serait, juste, dingue.

Sauf que d’une, c’est pas une pute. C’est juste une hôtesse qui va te faire payer le champagne trois fois son prix parce que c’est dans son contrat. Ok. Toi t’as même pas une fois la bouteille. Ok. Les mecs qui calent des bakshich dans son string, c’est du cent, deux cent, cinq cent dollars. Tu vois les couleurs, aussi nette que si t’étais picasso. Tu peux dire les noms, ouais, vert fougère, vert kaki, vert empire. T’as les connaissance d’un putain de hipster qui chine son ameublement, dans ces moments là.

Toi, t’as cinquante balles, un billet, pour lui effleurer la chatte ou pire, lui effleurer rien du tout parce que t’auras à peine senti. Cinquante balle - rouge grenadine - avec la tronche de la reine d’angleterre dessus (ça te fais marrer, d’imaginer la reine d’angleterre, la face dans le string d’une bonne meuf comme ça, elle saurait pas quoi faire de sa langue) cinquante balles pour le reste de la soirée ou le reste de ta vie.

Soit tu les gardes pour bouffer.

Soit tu les gardes pour boire

Soit  tu les sniffs

Soit tu les joues

Soit tu les fourre dans le string de cette fille qui te brûle les yeux te fou la chaire de poule te fais suer les mains te mets les tripes sans-dessus dessous et elle te déteste parce-que cinquante livres sterling même avec Elizabeth ça vaut pas un quart de carat d’elle et de comment elle bouge.

Ou alors elle s’approche de ta table - de quoi ? - alarme, mains moites, transpiration, merde Dario, merde, respire, c’est qu’une meuf, t’en as eu des tonnes,

elle s’assoit.

Ses lèvres bougent. Sa voix c’est comme un délice au caramel dans ton oreille qui s’enroule en coton doux. Ton coeur rate un battement, ta bouche s’assèche. T’as deux secondes pour son top et ses cuisses et tu sais qu’elle t’a vue regarder.

Bah. Normal.

Tu respires et tu déglutie. Reprend toi. Connard.

– Sers t-en plutôt un, bellissima. Sers m’en un aussi. Et assied toi avec moi un peu, si ?

Attends un peu qu’elle calcule que t’es un tocard rincé de la thune que t’as laissé sur la table dans le tripot d’avant. Attends un peu, Dario. Elle va te les carrer, tes bellissima.
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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeDim 31 Mar 2024 - 4:26
La belle et le clochard [Célice & Dario] Czolic10
Célice Davies, soeur d'Avalon (et future mère d'Elio), 21 ans, moldue.


Le gars a l’air perdu. Il lève les yeux vers elle comme s’il était surpris de la voir ici, comme si elle n’avait pas déjà fait plus de dix mille pas dans cette salle surchauffée et bruyante et qu’elle n’était pas passée et repassée devant sa table au moins six fois. Célice a visé juste ; c’est sûrement un de ces pauvres types qui viennent seuls et qui donneraient tout pour pas le rester. Si elle a de la chance, elle est tombée sur un gars qui ne sait pas quoi faire de sa thune, qu’elle va draguer en trois sourires et qui va lui demander une prestation dans un salon privé.

Jackpot.

Puis si elle fait ça, elle arrête de se balader partout avec son plateau chargé qui lui explose le dos. Elle préfère encore se déshabiller que de ramasser tous les verres de la table treize – l’anniversaire – et de se faire réquisitionner à la plonge pour les charger dans le lave-vaisselle. En fait, ça la fatigue moins de bouger au-dessus des genoux d’un type qu’elle ne connait pas trop et qu’elle ne reverra sans doute pas.

Bref.

Elle voit son regard se perdre sur elle mais ça ne lui fait rien, enfin, c’est l’essence de son boulot. Ici, elle sait qu’elle est jolie. Dehors, elle est minable. Appartement minable dans un quartier minable. Vie minable. Il n’y a pas un seul gars ici qui voudrait bien d’elle, qui passerait à côté d’elle lorsqu’elle descend acheter du lait et qui la regarderait comme ils le font lorsqu’elle se penche sur eux pour leur proposer à boire. Mais là, ils la veulent tous. C’est peut-être la lingerie, peut-être les talons, peut-être son ventre apparent, peut-être tout ça à la fois. Elle s’en fiche, ça ne la flatte même pas tant que ça. Mais c’est pratique, alors elle en joue.

Faut bien qu’elle puisse utiliser les seuls atouts qu’elle a, dans cette vie merdique.

Et ça marche.

“Un peu alors, répond Célice en déposant sur la table ronde le plateau vide qu’elle tient entre les mains. Après, il faut que je retourne bosser.”

Comme si elle ne bossait pas, là, à faire des jolis sourires et à s’asseoir juste à côté de lui. Pas en face, non, mais juste à côté, le buste légèrement tourné vers lui, le menton appuyé contre le dos de sa main. C’est comme sur scène, c’est une chorégraphie et elle n’a même pas besoin de réfléchir aux mouvements. Son regard attrape la silhouette de sa collègue qui passe entre les tables.

“Summer ?”

Elle s’approche. Célice n’explique rien, Summer ne demande rien. Elle saisit juste le verre vide devant le gars.

“La même chose ?
-En double, s’il-te-plaît.”

Célice n’a aucune idée de ce qu’il boit. Elle se dit qu’au pire, ce sera un mauvais whisky – les mecs aiment trop boire du whisky, même du très mauvais, comme si ça leur donnait un genre, un peu.

Pas très grave, ça se boit quand même. Elle engage la conversation sur le premier sujet qui lui vient ; un truc facile, un truc pour lui faire croire qu’elle l’a remarqué bien avant de s’asseoir à sa table.

“C’est la première fois que tu viens ? Je t’ai jamais vu avant, je crois...”

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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeMar 2 Avr 2024 - 19:06
La belle et le clochard [Célice & Dario] 61d257e5bc46a6f40ca7851a6cf57fb26b93e806
Dario Tessio, il a 34 ans, au fait

Le whisky gliiiiiisse, nickel. Comme du sirop. C’est chaud ça brûle comme elle, top.
Tu souris canin content qu’elle te parle à toi, Dario, et puis elle a pas commandé le truc le plus cher, tu vois pouvoir payer, c’est chouette.

– Nan, tu m’as jamais vue.

Aucune chance. C’est pas ta ville ici, le temps est dégueulasse. La bouffe aussi, immonde, t’as des moments de déprimes quand tu commandes un truc et que tu découvres le résultat. T’as pas prévu de rester longtemps de toutes façons, y a pas moyens. Par à cause du pays, du climat, de la bouffe ou de l’accent ingérable des english mais plutôt parce que t’as pas trop envie de crever.

C’est pas le billet de cinquante que t’es en train d’investir dans du whisky dégueulasse et une meuf splendide qui va rembourser tes dettes. Ouais, même si à ton avis, c’est bien dommage. bien sûr.

– Dario.

Tu te présentes. Beau Prince. Bien élevé, Dario Tessio. Sa mama serait bien fière, s’il avait pas éclaté la gueule de César tomate rouge pulpe vif chair j’ai rien
c’était
un
accident
elle serait bien fière de voir comme il a tourné. Me fais pas rire

Tu te demandes si elle pense des fois à toi avec amour parce que toi tu penses que même quand elle est gentille maintenant c’est comme Toni
C’est comme Toni, c’est la haine.

– Et toi, bella, quel prénom est au niveau d’une fille comme toi ?

Aucun, t’es sur, et même si elle en a un, tu pourras jamais le prononcer. Trop sacré pour toi.

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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeSam 6 Avr 2024 - 9:47
La belle et le clochard [Célice & Dario] Czolic10
Célice Davies, soeur d'Avalon (et future mère d'Elio), 21 ans, aurait peut-être mieux fait d'aller débarrasser les tables, finalement.


Non, elle ne l’a jamais vu et, à vrai dire, même si c’était le cas elle ne s’en souviendrait probablement pas. Enfin, si, quand même, il y a quelques habitués dont on retient les visages et les noms – ça leur fait plaisir. Mais lui, il n’a pas l’air d’être du coin. Il n’a même pas l’air d’être anglais. Il a un sacré accent – italien, elle croit, mais elle n’a jamais été très forte à ça.

Puis il se présente. Oui, Dario, ça sonne italien.

Il est beau, Dario. Genre grand brun, joli visage, jolie mâchoire. Des boucles brunes un peu souples, une barbe qui mange ses joues. Puis quelque chose dans le regard qui lui plaît. Alors, on ne lui demande pas exactement ses préférences lorsqu’on la paye pour quelque chose mais Célice se dit qu’au moins, ça ne sera pas trop désagréable.

Elle lui sourit, attrape son verre et le porte à ses lèvres. Du mauvais whisky ; elle en était sûre. Ce n’est pas très grave, on ne peut pas dire que le palais de Célice soit très éduqué au luxe et à la finesse des boissons. Elle aimerait bien, pourtant ; elle est coincée dans une vie minable avec des aspirations dorées. Dommage pour elle, elle n’a pas tiré le bon numéro à la naissance. Elle, elle a eu le droit aux parents camés et sans argent, aux placards pas trop remplis et aux bons alimentaires. Alors le mauvais whisky, ça ne lui arrache pas la bouche. Mais parfois, il y a des hommes qui veulent lui payer une bonne coupe de champagne ou alors un cocktail un peu cher et ça lui fait toujours plaisir.

Donc, Dario est beau mais il a des goûts douteux. Ou pas trop d’argent à mettre dans des consommations (ce qui ne l’arrange pas vraiment.)

“Célice,” répond-elle lorsqu’il lui demande son prénom.

Certaines filles utilisent un faux-nom ici. Pas Célice ; de toute façon, son prénom sonne comme un faux-nom ; elle n’a jamais croisé une seule personne qui porte le même.

Elle relance la conversation, sans se départir de son sourire.

“Dario, c’est italien, c’est ça ?” Elle attend sa confirmation : “Qu’est-ce que tu viens faire en Angleterre ?”

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La belle et le clochard [Célice & Dario] Icon_minitimeJeu 18 Avr 2024 - 16:05
La belle et le clochard [Célice & Dario] 61d257e5bc46a6f40ca7851a6cf57fb26b93e806
Dario Tessio, blaireau


Et en fait, t’as le vertige. C’est pas tellement ses yeux ou quoi, c’est plutôt qu’elle est tournée vers toi comme une statue mal agencée style : genoux dehors, poitrine dedans, les seins vers toi
genre
regarde mes seins.

T’exécute.

Elle t’a bien élevé, ta ma’. T’as appris à respecter les femmes. Leurs désirs : des ordres.
T’as le vertige du plongeon que tu fais dans son décolleté. Un coup d’oeil. Juste pour bien montrer que t’es réceptif à l’effort.
Tu connais le truc, hein. C’est pas la première nana que t’aborde dans un endroit comme ça, c’est pas la première à qui la reine d’Angleterre paye un verre grâce à toi. C’est juste que celle là, elle tombe au bon moment.
Ouais.

T’étais un peu triste, ce soir. Tu l’admets pas vraiment ou c’est plutôt que tu t’arrêtes pas trop sur la sensation au cas où ça puisse être pire après. Bref, t’étais un peu triste, couci-couça. C’était pas parce que tu perdais ou quoi. Même si ça fait de la peine de plus avoir un rond pour s’envoyer une belle nana t’as toujours été bon joueur, en principe. Plus rapport au fait que t’es pas chez toi et que la vie était quand même moins stupide avant.
Mais bon.
Man up, comme lui a dit son père, un jour.
Ouais.

– Célice.
Tu pensais pas, mais t’es carrément capable de le répéter. Tu le fais même courir silencieusement sur tes lèvres en faisant rouler ta langue et tout. Tout doux. Les yeux dans ses yeux.
Ça te brise le coeur de savoir que la soirée prendra fin quand elle aura fini son verre.
– Dario, c’est italien, c’est ça ?
– Ouais.
– Qu’est-ce que tu viens faire en Angleterre ?

Oublier que j’ai crevé mon frère.
Ouais, mais nan.
Tu passes ta langue sur tes lèvres. Tout est sec tout à coup, langue et lèvres. Tu sais pas pourquoi les gens veulent toujours savoir : « d’où tu viens, où tu vas, blablabla, » des bavardages à la con. Tu peux pas leur expliquer que t’as des problèmes de colère et que t’as tué ton frère, même si c’était pas vraiment ta faute, ou que t’as été trop gourmand. Maintenant tu fais le lapin : tu détales pour échapper aux chiens. Les créanciers, quoi.
– J’visite, tu dis.
Bah ouais, hein.
– J’ai mon frère qu’habites ici.
Mais tu sais pas où, parce qu’il veut pas te voir et que s’il apprend que t’es là c’est sur, il te tue.
– J’découvre les beaux monuments, les belles filles…
Tu fixe Célice avec ton regard complice de mec sûr de lui même si t’es pas certain de l’être. Trente minutes avant qu’elle comprenne que t’as plus un rond. Tant pis. Tu rêvera de sa belle gueule et du galbe de ses seins.
– Et toi, Célice - roulement de langue, et tout- t’es du coin ? T’aime bien, ici ?
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