Moreen Avner
Si l'on n'est pas sensible, on n'est jamais sublime
Age19 ans
Date de naissance8 Octobre 1992 (Scorpion)
Lieu de résidenceA Bristol, dans la maison des Avner, la seule à n’avoir encore jamais déménagé.
BaguetteTremble, ventricule de dragon, 19cm .
Animal de compagnie son drame intérieur, des phasmes qu’elle élève dans sa chambre. Elle rêve d’avoir son iguane, ou un rat (autant dire que Damnhait lui a mis un gros véto.)
AvatarMargaret Qualley
AutreJ’en ai toujours marre d’utiliser le méta.
Curriculum Vitae
Métier / Année d'étudeseptième année, a redoublé sa troisième année.
Maison / Ancienne MaisonSerpentard
Matières suiviesVol, DCFM, sortilèges, potion, histoire de la magie, divination.
Vie associative / hobbiesTout comme Blair, Moreen est un élément actif du club de jeu de rôle de Poudlard. Elle écrit pour lui des scénarios, est régulièrement Maître du jeu pour des parties organisées avec le comité. Elle fait aussi parti du club de Duel, et a tenté de mettre en place un club de soutient féministe pour les filles victimes de sexisme, mais peu de gens se sont adressé à elle. Le club existe mais compte peu d’adhérents. Moreen cherche une façon de le relancer. Elle pratique également la danse plusieurs heures par semaine, le violon et le chant (activités obligatoires dans sa famille.) Elle s’essaie aux tirages divinatoires contre de l’argent au sein de Poudlard, mais ça n’est pas toujours une réussite. Tant pis : elle ne dispose d’aucun service après-vente.
Bord politiqueAucun. Comme vis-à-vis d’à peu près tout dans sa vie, Moreen se révolte aussi contre la politique de manière générale.
Relation au régime MarchebankCertes le régime de Leopold permet à sa famille de vivre extrêmement tranquillement tant que les accords restent solides. Mais Moreen ne se raconte pas d’histoire, elle a une bonne perspective sur la façon dont marchent les affaires et s’attend à ce que la roue tourne à tout moment. Et puis, le gouvernement Marchebank compte toujours 90% d’hommes blancs à la tête de ses départements.
Devant le miroir du Risèd, tu vois…Tonino Tessio.
Si tu étais un Animagus tu serais…Un hippopotame, ce serait trop cool de pouvoir éclater une pastèque avec sa bouche !
Ton Patronus est (ou sera)…Un flamand rose
Description physiqueQuelle est la première chose que les autres remarquent chez toi ?
Très certainement la paire d’yeux verts, perçants, qui ont tendance à fixer sans gêne les choses et les gens qui les déstabilisent ou qu’ils trouvent curieux. Après ça c’est très rapide, l’enveloppe de Moreen s’efface souvent en quelques minutes au profit du caractère : impossible de passer à côté de cette grande gueule toujours prête à s’exprimer hors des tabous. Moreen confronte toujours son oncle raciste aux dîners de famille, dit ce qu’elle pense quoi qu’il arrive avec une fougue et une passion qui peut être perçue comme agressive ou dramatique. De ça, on on s’en souvient, on le remarque, on l’aime, on le déteste.
Quand tu te regardes dans le miroir, qu’est-ce que tu aimes et que voudrais-tu changer ?Une grande perche. Moreen voit une grande perche. Une perche immense et sans forme. Une perche longiligne aussi rude qu’un bout de boit formée d’angles aigus et sans grâce. Pas de seins. Pas de cul. Pas de hanches. Pas de voluptueux déliés de chaire délicieuse et douillette. Des os en forme de w saillant, des bras gigantesques, des jambes infinies, un visage de gamine pâlichonne aux incisives proéminentes et des postures de mecs avachi sans présence sensuelle. Moreen voudrait des courbes, des lèvres pulpeuses, des cils de biches, des seins, des fesses, des rondeurs et un ventre plat comme ces mannequins qui pendant au bras de son frère ou de Tonino, comme ces filles des folies ou ces actrices à la télé. Elle sait que c’est inatteignable, mais elle ne peut s’empêcher de le vouloir très fort. Elle ne se trouve pas très jolie, à part ses cheveux, peut-être, qu’elle laisse pousser, et ses yeux expressifs et clairs. Elle ne remarque pas son charme, la beauté de son visage, la nonchalance attirante de ses postures abandonnées. Elle préfère se concentrer sur ces centimètres qu’elle trouve de trop, et qui la font se sentir maladroite.
Si tu devais choisir entre passer ta vie en salopette et passer ta vie en tailleur/costume, qu'est-ce que tu choisirais ?Très hypocritement le tailleur costume, car Moreen aimerait coller à cette image de femme fatale, dont la manucure reste intacte en toute circonstance. Malheureusement pour elle, ce n’est vraiment pas dans son naturel. La salopette, beaucoup plus. Moreen aime les vêtements confortables, les jeans troués, les baskets, les vestes en cuir qu’elle vole à son frère ou les chemises à carreaux. Les trois quarts de sa garde-robe est composée de vêtements larges, de tee-shirt oversized censé faire oublier sa maigreur et lui donner un peu de volume. Moreen possède deux robes, pour les fêtes religieuses et pour les anniversaires. Elle a pour les docmartens un genre d’adoration similaire à celle de Donagh (elle soutient d’ailleurs que c’est grâce à elle qu’il en porte.) Parfois Moreen se maquille plus qu’un trait de noir sous les yeux et un peu de rouge sur ses lèvres, mais alors elle a l’impression de devenir quelqu’un d’autre.
Caractère
Si un de tes parents devait te décrire, que dirait t-il
Elva : « Ho, Moreen, hé bien c’est un coeur généreux… Elle est engagée, c’est sûr, assez entière… Elle est passionnée, aussi, par un tas de choses. Je crois qu’elle pourra faire de grandes choses dans sa vie, elle sait imposer ses désirs. Évidemment il faut pouvoir la supporter, après tout elle est assez intense. Je crois qu’elle est plus forte que ce qu’il n’y paraît. On devrait la prendre un peu plus au sérieux.
Aisling : Moreen ? On ne se connait pas si bien que ça après tout je n’étais déjà plus là quand elle est née, heureusement, les cris d’un bébé… Elle est maligne, en tout cas. J’adore quand elle pique des crises. Ça me rappelle mes caprices, quand j’étais enfant.
Fergus : Si elle met un pied aux folies celle-là… Elle est inconsciente. Comme Donagh elle a le cœur tendre et des tonnes de revendications. Ça lui passera. Mais elle est pas faite pour le milieu.
Donagh : Ha ouais nan j’ai pas de temps pour parler d’elle sans déconner, cette meuf elle rêve de choper des mecs alors que le seul truc qu’elle fait avec, c’est leur casser les couilles. On n’est pas du même sang.
Damnhait : Moreen ? Faut qu’elle range la cuisine !
Risquerais-tu ta vie pour tes idées et/ou pour tes proches
Bien entendu. Moreen est dotée d’une loyauté terrible, aussi bien pour les gens qu’elle choisit que pour les idées qu’elle embrasse, et met bien entendu à la disposition de ces engagements le volcan imprévisible de son tempérament intraitable. Personne n’est habilité à critiquer sa famille ou ses amis (n’est-ce pas Nelly ?), leur faire du mal est encore moins tolérable, et ses idées en perpétuelles déconstructions sont pour la plupart des formes d’engagement politiques. Moreen est têtue comme une mule, lorsqu’elle mord un os, elle le défend à tout prix.
Qu’est-ce qui t'horripile le plus dans le comportement des autres ?
L’hypocrisie est un fléau social dont Moreen souffre au quotidien. Elle a toujours la crainte de ce qui se dit derrière son dos, même si au fil des ans elle a réussi à se construire une armure encore trop fine. Plus par incapacité à ne prêter aucun attention à ces médisances que par réelle conviction (bien qu’elle fasse très bien semblant de ne pas se sentir concernée et ne s’empêche pas d’agir naturellement, ) les regards moqueurs sont toujours une blessure qu’elle reçois mal et qui la pousse à détester ceux qui en sont les auteurs. En réponse, elle se dépense encore plus dans sa marginalité, comme une forme de réappropriation et de provocation.
Quelle est ta plus grande peur ?
Et si toute sa famille mourrait ? Et si Tonino était tué d’un sortilège ? Et si Fergus n’avait plus d’argent ? Et si Blair avait un accident grave qui l’empêche de jouer au Quidditch ? Et si elle n’avait pas d’avenir ? Et si la terre explosait ????
Moreen a beaucoup de peurs.
Rationnelles et irrationnelles, plus ou moins fortes, en fonction des scénarios que son imaginaire débordant est capable de créer.
Mais au fond ce qu’elle craint le plus, et le plus fort, c’est le regard des autres.
Et de ne jamais grandir, mais ça, elle ne comprend pas bien pourquoi.
RelationsQui est la personne que tu aimes le plus au monde ?
? Tonino Tessio, c’est un mec vraiment cool. MAIS ÇA A RIEN N’A VOIR !
À quel point es-tu proche de ta famille ?
Vraiment beaucoup trop proche. Parfois c’est pénible, les dîners tous les deux jours, les déjeuners le week-end, la maison remplie de mômes et de darons énervés… Moreen aimerait passer une semaine complète sans entendre les cris stridents de sa mère la réquisitionner pour nettoyer le salon en prévision de l’arrivée des invités. Elle les aime, pourtant, tous, inconditionnellement. Mais elle aimerait avoir plus d’amis, sortir de ce cadre, s’émanciper ailleurs. Elle envie Donagh qui vient de déménager et semble élargir ses horizons dans des activités qu’il ne partage pas avec eux.
As-tu des difficultés à te sociabiliser avec les autres ?
Difficultés est un euphémisme : le caractère sans demi-mesure de Moreen a tendance à repousser les plus endurcit, son excentricité à faire fuir les plus marginaux. Moreen a très peu d’amis et souffre de la réputation qui lui colle à la peau : timbrée, bizarre, dramaqueen. Au fond, elle se considère simplement plus sensible que la moyenne et ne comprend pas cette injustice qui poussent les autres, sur la base de suppositions, à ne pas chercher à la connaître. Avoir redoublée une classe ne l’aide pas beaucoup à modifier cette perception, et elle souffre de cette exclusion arbitraire.
Accordes-tu facilement ta confiance ?
À force de vivre avec la malveillance des adolescents de son âge et sans compter les enseignements tacites de son frère aîné, Moreen n’a pas développé une instinctive facilité de confiance. Elle a d’ailleurs tendance à croire les adultes plus sûrs que ses semblables, à s’y identifier plus facilement, et à rechercher leur proximité. Moreen a peur de l’acidité des adolescents et ne comprends pas la moitié des intérêts qui les agitent. Elle a par conséquent du mal à se lier, et du mal, encore plus, à se confier aux autres.
Histoire
Raconte-nous une scène marquante de ton enfance
La grande salle était gigantesque, bien plus que tout ce que Moreen avait pu imaginer. Certes elle ne disposait que de la description laconique de Donagh - Mais grand comment ? - Super grand - pour se faire une idée, mais en découvrant cette réalité magique qui se déployait sous ses yeux ébahis, elle n'avait pu s'empêcher de pousser un cris de surprise enchanté.
C'était mieux qu'un conte de fée, mieux qu'une fanfiction d'héroic-fantasy, mieux que tout ce dans quoi elle s'était projeté en rêve, en dessin, en imagination débordante. Moreen trépignait, tapait sur l'épaule de ses conjoints pour leur désigner le plafond illuminé de milles bougies. Elle ne notait aucun des regards gênés que son extraversion lui attirait alors que tous accusaient une gêne impressionnée. Lorsque le groupe s'était arrêté au milieux de la grande salle, Moreen continuait à sauter sur place, les poings serrés d'impatience. C'était Poudalrd. C'était vraiment Poudlard. Dans quelques minutes, elle allait poser sur son crâne ébouriffé de cheveux sombres le choipeaux qui l'enverrait dans une maison - n'importe laquelle ferait l'affaire - et elle deviendrait une véritable sorcière, comme ses frères, comme ses sœurs, comme ses parents, ses oncles, ses tantes, comme toute la famille Avner avant elle ou presque. Elle sentait avec fierté dans la poche de sa robe la baguette toute neuve et vierge de sortilèges avec laquelle elle allait pouvoir écraser Donagh une fois qu'elle serait devenue la plus grande duelliste du monde sorcier.
Moreen peinait à retenir son excitation et ne pouvait faire disparaître le sourire qui ouvrait son visage éblouis d'une oreille à l'autre. " Ohlala, holala, holala ", répétait-elle le plus doucement possible mais pas suffisamment pour qu'on ne l'entende pas. " Moreen Avner ! " Avait appelé le professeur McGonnagall " Ohlalaaaaaa !! " D'un bond elle s'était précipité en courant jusqu'au tabouret où elle s'était assise en se trémoussant, le cœur battant dans sa poitrine
- Salut le Choipeaux ! Avait-elle clamé sans aucune gêne.
- Hum, bonjour Miss Avner, avait répondu le Choipeaux.
- C'est trop cool, on peut vraiment discuter, je pensais que mon frère se foutait de moi ! (Moreen avait déjà, à onze ans, un langage châtié qui faisait grincer les dents de sa mère.) T'as quel âge ? Est-ce que tu dors ? Est-ce que tu manges ? Tu manges quoi ? Tu t'ennuis pas toute l'année sur ton étagère ?
- Hé bien, je vois que nous avons affaire à un caractère bouillant… Beaucoup d'honnêteté, de sensibilité… Un besoins de trouver sa place…
- Ha bon ? Comment tu vois ça ?
- Une curiosité insatiable… De l'ambition… Un espoir de reconnaissance, mais beaucoup de mal à s'adapter aux autres…
- Pourquoi tu dis ça ? " Le Choixpeau avait gardé le silence un instant.
- Tu as l'esprit de meute, avait-il repris, mais est-ce une bonne idée d'envoyer autant de vulnérabilité dans une maison où l'entraide est un gage de réussite, si c'est pour finir seule ?
- Mais je veux me faire des amis… ?
- Oui, je vois que c'est important pour toi… Très important… Alors peut-être, te donner une chance…
- Oui oui oui ouiii, avait supplié Moreen.
- Très bien, si tu es sure de toi… SERPENTARD !
- Cool !
Moreen avait bondit du tabouret en emportant le Choipeaux avec elle. Elle avait fait marche arrière, confuse, pour déposer religieusement l'artefact sur la tabouret, sans s'inquiéter des rires qui avaient fusés autours d'elle, et avait rejoint sa table sans avoir compris aucune des inquiétudes du vieil objet magique, ni savoir ce qu'impliquait sa répartition.
Il allait lui falloir presque une année entière pour déchanter. Pour comprendre combien il avait eu raison. Pour réaliser qu'elle ne s'adaptait pas. Deux années encore pour se résigner en s'enfonçant dans un lâcher prise et arrêter de se battre. Alors qu'elle entamait ses premières friandises de l'année, qu'elle s'extasiait encore de l'énorme banquet d'accueil, Moreen ne pouvait deviner combien dans quelques mois, elle allait se mettre à détester Poudlard et ce, jusqu'à la fin.
Quel est le meilleur enseignement que tu aies tiré de ta scolarité et de ta vie en général ?
Les êtres humains, entre eux, sont perfides et insatiables. La déconstruction prend du temps. Le monde entier fou la haine. Les luttes n’avancent qu’à petit coup de crayon à peine visibles. Ce n’est pas parce qu’on est très entouré qu’on ne peut pas se sentir seule. Faire ses preuves, c’est dur. Se sentir bien, aussi. Les familles nombreuses c’est moins bien que celles avec deux enfants. Ce n’est pas parce qu’on est du même sang qu’on se sent proche. L’hypersensibilité n’est que rarement prise au sérieux. C’est facile de se dévaloriser, c’est parfois dur de trouver quelqu’un pour dire l’inverse. L’énergie de vie est inépuisable.
Qu'est-ce que tu te voyais faire, comme métier, quand tu étais petit ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Comment expliques-tu l'écart entre les deux ?
Moreen n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait devenir. Elle était ce genre d’enfants aux milles passions dont la curiosité ne creusait pas forcément à fond les choses et qui changeait d’envies six fois par jours. Bien que ses centres d’intérêts se soient restreints, elle n’a pas vraiment changé. La voilà prête de finir ses études. Mais elle n’a encore aucune idée de ce qu’elle voudrait faire plus tard. Quelque chose d’utile, peut-être. D’artistique, sûrement. Elle n’a pas encore conscience d’avoir une voix.
Qu'est-ce que tes parents ont fait (ou n'ont pas fait) pour que tu sois aujourd'hui la personne que tu es ?
Il est assez évident que Moreen manque cruellement de confiance en elle et que ses parents n’ont rien fait pour l’aider à régler ce problème. En vérité, il passe même inaperçu : chez les Avner, on ne parle pas tellement de ce qu’on ressent. Et quand on est aussi émotif que Moreen, c’est difficile de se faire une place sans rencontrer des yeux levés au ciel. Son éducation, elle a surtout l’impression de l’avoir reçu de Fergus, ou en tout cas, de ne pas connaître son père qui pourtant vit chaque jour avec elle. Cet éloignement, qu’elle ressent aussi avec ses frères et sœurs plus âgés, sont une souffrance qui entretient un sentiment de mise à l’écart permanent. Moreen a un besoins terrible de communication mais personne chez les Avner n’a jamais appris à communiquer.
Anecdote libre
Le silence s'est fait dans la salle à manger. Les sourires flottent sur les visages comme la bonne humeur dans l'atmosphère. Tous retiennent leur souffle.
Assit sur une chaise, Donagh entame doucement quelques accords à la guitare. Par-dessus, la voix mélodieuse d'Elva apporte la mélancolie d'un chant gaélique tendre qui se loge partout en eux, dans leurs cœurs, leurs yeux et les voix qui reprennent à l'unisson le refrain doux. Moreen échange avec Toni un sourire gonflé de tendresse. Elle sait que ce n'est pas pour elle, vraiment, mais pour l'instant plutôt car comme elle Toni adore ces instants de musique partagés, à l'heure où les verres se sont remplis d'un whisky de fin de soirée, où les enfants somnolant puisent dans leur dernières forces pour continuer à courirent sous les tables et inventer de nouveaux jeux. Moreen a posé contre son épaule son violon duquel elle tire un chant qui se mélange à celui d'Elva, le soutient en tierce, le porte plus haut et plus loin qu'il ne l'était par lui-même. Elle s'y applique avec attention pour Donagh dont elle épouse exceptionnellement le rythme et oublier leurs incessantes confrontations.
Près de Toni, des voix s'élèvent, poussent un Fergus récalcitrant à prendre la seconde voix et lui arrachent dans un soupir contrit cette victoire qui vient accorder au chant d'Elva un dialogue délicieux. Fergus aussi sourit malgré lui, pris entre la gêne et la satisfaction. Tout le monde sait qu'au fond il aime chanter.
Tous les accords se mêlent, s'accompagnent de rythmes frappés. La musique se construit des interventions mélodieuses de tous ces êtres réunis et qui se trouveront et se toucheront ainsi les uns les autres, jusqu'à la fin de la nuit.
Que fais-tu si...Le monde entier apprend que tu dors avec un doudou dragon rose ?
C’est la honte. Moreen a déjà du mal à ne pas passer pour une excentrique absurde, cette découverte, c’est le pompon. On va encore se foutre d’elle, c’est sûr. Elle voudrait pouvoir s’enterrer dans un trou pour les six prochaines années mais ce n’est pas comme si sa mère allait lui laisser le choix. Alors Moreen va affronter avec rage et mots hurlants, les quolibets de ses contemporains.
Tu assistes à une arrestation musclée de la Milice en pleine rue ?
Bon, si Moreen ne savait pas que son frère et ses amis ont des intérêts étroitement liés à celle-ci, peut-être ne ferait-elle pas preuve d’autant de calme. Après tout, elle est le genre de personne à manifester aux premières loges en brandissant une pancarte AMAB. On lui a demandé de ne plus faire ça.
Ton patron critique violemment ton travail ?
Moreen fait front, outrée, bien évidemment. Elle fait front le cœur en miette et les larmes aux bords des yeux comme à chaque fois qu’on la réprimande ou l’humilie. Mais qu’à cela ne tienne, une fois dehors, elle fera tout pour prouver qu’on la fustigée à tords et faire ses preuves.
Tu te perds en plein milieu de la Forêt Interdite ?
Ça lui est arrivé au moins une bonne dizaine de fois et elle recommencerait probablement encore.
Tu as un Retourneur de Temps entre les mains ?
Quelle chance ! Elle va pouvoir s’en servir pour troquer cet objet précieux contre quelque chose qu’elle désire vraiment…
Famille et entourage
Damnhait Avner - 107 ans - mère
Est-il encore besoins de présenter Damnhait Avner ? Moreen s'est pris de la part de sa mère tellement de coups de chaussons que le simple fait d'en voir une paire peut déclencher chez elle un rire nerveux.
Fearghas Avner - 312 ans - Père
Pour Moreen, Fearghas est une espèce de statue parlante enfoncée dans son fauteuil avec qui il lui semble avoir échangé dix paroles dans toute sa vie. Il paraît que c'est son père. Elle est presque sûre d'avoir été adopté. En plus il suffit de voir Donagh pour être sûr qu'elle n'a pas le même sang.
Aisling Avner - 37 ans - soeur
Moreen adore Aisling. Elle incarne la femme accomplie et libérée qu'elle voudrait être - peut-être Moreen se laisse-t-elle surtout éblouir par l'égoïsme transcendant de la jeune femme.- Belle, ondulante, riche, capable d'obtenir tout ce qu'elle veut presque sans lever le petit doigt.
Fergus Avner - 33 ans - soeur
Son frère, son père, parfois ces deux statu se confondent. C'est celui qui la réprimande et qui lui parle à l'impératif. Parfois elle lui fait des câlins. Elle sait qu'il n'aime pas trop ça, mais elle en a besoins, et quand elle ne demande pas la permission, il se laisse surprendre et fini toujours par lui retourner l'étreinte. Elle aimerait bien arriver à parler avec lui. Au fond elle croit que Fergus lui fait un peu peur.
Elva Avner - 27 ans - soeur
Elva est douce, discrète, mère de famille, bonne catholique. Tout ce que Moreen n'est pas et ne sera jamais. Mais elle l'aime, car elle plus maternelle que n'importe quel membre de sa famille. À Elva, elle peut se confier : Elva écoute et sait s'ouvrir.
Donagh Avner - 22 ans - frère
Mais quel boloss celui là !
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Comment avez-vous trouvé le forum? MADAME BÂTON
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire? POUR BOTTER LES FESSES DE NELLY
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Jeu 17 Déc 2020 - 21:17
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