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Deux compères hors pair [Emrys & Benedict]

Benedict Young
Benedict YoungMilicien
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Profil Académie Waverly
Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Icon_minitimeJeu 3 Déc 2020 - 20:30
12 juillet 2011

Le regard figé sur sa tasse de café, Benedict tentait d'émerger d'un réveil difficile. La bonne odeur de brioche chaude lui chatouilla les narines et il tourna la tête vers sa mère qui déposa une corbeille garnie de belles tranches. Il hésita un instant avant d'en prendre une, calculant mentalement le nombre de calories que cela représenterait et le nombre de squats qu'il devrait faire pour l'éliminer. Le ratio lui sembla raisonnable et il se permit donc de céder à la gourmandise. Un soupir d'aise lui échappa alors que les saveurs comblaient ses papilles. Martha esquissa un sourire affectueux en l'observant avant de passer une main dans ses cheveux, le recoiffant comme lorsqu'il était enfant.

"Je suis vraiment heureuse que tu passes la semaine avec nous. Je sais que c'est toujours une période difficile pour toi."

Il hocha doucement la tête, il n'aimait pas passer cette journée seule, elle lui rappelait trop ce qu'il avait perdu. Il n'y avait rien de pire que de savoir que Sarah était là sans l'être réellement. Il avait l'impression de vivre un deuil alors qu'elle n'était même pas morte. C'était un sentiment assez déroutant. Il se força toutefois à sourire pour ne pas trop inquiéter sa mère. Il savait qu'elle était sensible, surtout quand ça le touchait. C'était devenu une sorte de rituel depuis le coma de la jeune femme, il passait la semaine de leur mariage chez ses parents pour ne pas être seul. Il rassurait sa mère par la même occasion et les jumeaux étaient ravis de passer une semaine de vacances chez leur grand-mère.

Un bruit dans l'escalier menant à l'étage lui fit tourner la tête et Martha mit fin à leur moment de complicité pour aller s'asseoir face à lui. Ahren déboula dans la cuisine parfaitement présentable, habillé prêt à sortir. Bien loin de la tenue décontractée de Benedict qui était descendu en tee-shirt et short de sport, les cheveux encore en bataille et la marque fraîche de l'oreiller sur sa joue. Il esquissa un sourire en direction de l'adolescent qui prenait place aux côtés de la maîtresse de maison après les avoir salués poliment. Ce garçon restait une énigme pour Benedict, il ne savait pas trop quoi penser de ce gamin. Il avait vécu chez les Weaver, il était assez logique de penser qu'il partageait les mêmes pensées qu'eux vis à vis du gouvernement. Mais il était lisse, trop lisse, il ne laissait échapper aucune émotion. Sans doute la carapace qu'il s'était formé au fil des années et des épreuves. Sa sœur toutefois semblait plus spontanée, plus ouverte, plus facile d'accès.

"Alors dis-moi. Quel est le programme de ta journée ?", il posa son regard rieur sur le jeune homme tout en reposant son bol de chocolat chaud. "T'es BUSES se sont bien passés au fait ?"

Ahren haussa les épaules sans grande conviction.

"On verra les résultats", répondit-il laconique en se servant un bol fumant de Earl Grey. "Et je pensais m'avancer dans mes devoirs de vacances aujourd'hui."

Incroyable. Il était en vacances depuis à peine quinze jours et il pensait déjà aux devoirs. C'était quoi ce gamin ? Une machine de guerre ? Lui à son âge, il passait plus de temps à sortir, chiller devant la télé et jouer aux jeux vidéos qu'à faire ses devoirs. Devoir qu'il bâclait très souvent au dernier moment au grand désespoir de ses parents. Il hocha la tête avec une moue dubitative

"Tu sais... T'as le droit de sortir hein. Personne t'en voudra si tu commences tes devoirs qu'en Août."

Et dans un sens, il aurait l'impression qu'il était un peu plus normal aussi. Et cela lui donnerait des indications sur le genre de personne que le Serdaigle fréquentait. Ce dernier pinça d'ailleurs légèrement les lèvres.

"Désolé mais depuis mon agression, je n'ai pas trop la tête à sortir."

Ah. Oui. Ça. Ben se dandina mal à l'aise sur sa chaise avant de se racler la gorge.

"Je comprends. On a pas trouvé de piste sérieuse encore à ce sujet."

Son regard glissa sur le bras couvert de l'adolescent, il se demandait bien qui pouvait en vouloir de cette façon a un adolescent. Il y avait eu un cas presque similaire l'année passée. Le même mot gravé sur la peau. Y avait-il un lien entre les deux affaires ou était-ce simplement le travail d'un imitateur ?

"Mais on abandonne pas."

Le milicien esquissa un sourire rassurant au garçon avant d'aviser l'heure sur son Pear.

"Ouhla ! Faut que je me dépêche", déclara-t-il en se levant. "On peut rediscuter de tout ça quand je rentre si tu veux, Ahren."

"C'est pas la peine", répondit-il en secouant la tête. "Merci quand même."

"Ok, comme tu veux."

Il n'insista pas et débarrassa sa table avant de s'éclipser vers la salle de bain. Il devait bien admettre qu'il ne savait pas vraiment quoi penser de tout ça. Et le garçon était étrange, parfois fermé comme aujourd'hui, s'enfermant dans un silence ombrageux et parfois, comme la veille, il était ouvert, participant aux activités de la maison. C'était à n'y rien comprendre. Comme s'il avait deux personnalités parfaitement distinctes. C'était troublant. Il poussa un soupir et chassa l'adolescent de ses pensées tout en terminant de se préparer. Il passa par la chambre de ses jumeaux encore endormis et les embrassa tendrement avant de quitter sa maison d'enfance. Il salua sa mère au passage et transplana au Ministère.

Il afficha un immense sourire sur ses lèvres alors qu'il entrait dans l'open space de la Milice. Il salua chaleureusement tout le monde avant de se diriger vers son bureau où une petite note avait été déposée. Il bossait en binôme avec Emrys aujourd'hui. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il prenait connaissance de sa note de service, son sourire disparaissant légèrement alors qu'il prenait connaissance de leur mission du jour. Un vol de médicaments à priori et une dénonciation de plus. Il y en avait eu beaucoup ces derniers jours. La plupart étant des querelles de voisins qui n'ont jamais pu s'entendre. Ils perdaient un temps précieux sur ces fausses pistes mais ils ne pouvaient pas non plus les négliger de peur de passer à côté d'une réelle alerte. Il poussa un léger soupir et se dirigea vers le coin des renseignements.

"Yo Emrys !", salua-t-il son équipier. "Comment va ? T'as vu on a la chance de bosser ensemble aujourd'hui. Tu seras ma conscience."

Un sourire goguenard s'étira sur ses lèvres alors qu'il jetait le dossier sous les yeux de son collègue et posait une fesse sur le rebord de son dossier.

"T'as pu éplucher un peu ? T'as déjà des infos sur le suspect ou pas ?"

Lui, il venait d'arriver mais peut-être que Emrys était là depuis plus longtemps que lui. Allez savoir.


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tes rêves imaginaires
☾ ☾ ☾ Y'a les phrases que tu dis, les phrases de mec facile. Les phrases que j'oublie bourrée dans la nuit et ton corps qui se tord seulement pour me plaire , mais tu sais moi je mords tes rêves imaginaires. Ici tout l'monde déraille.
Emrys Atwell
Emrys AtwellSeigneur PNJ
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Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Icon_minitimeDim 6 Déc 2020 - 17:03
Un rêve. Un cauchemar plutôt. Toujours le même. Une ambiance sombre et pesante. Une angoisse latente qui lui compresse la gage thoracique et qui lui souffle que quelque chose de terrible va se passer. Edern, son frère, est là. Il semble inconscient à ce qu'Emrys ressent, inconscient de cet étau invisible et oppressant qui se ressert sur eux. Soudain, tout change. Les deux frères se retrouvent au bord d'un précipice. Edern bascule et chute, se rattrape in extremis à la main que lui tend Emrys. Il lui semble qu'ils sont au sommet d'un immeuble, mais son esprit ne s'attarde pas sur ces détails, entièrement focalisé sur le visage de son frère déformé par la peur. La peur de mourir, la peur de chuter définitivement dans le vide qui semble s'agrandir et s'obscurcir peu à peu sous lui. Malgré tous ses efforts, Emrys ne parvient pas à le hisser en lieu sûr, à le sauver, comme toujours. Comme toujours, la main d'Edern glisse de la sienne et il assiste, impuissant, aux dernières secondes de vie de son frère. Alors que ce dernier se fait happer par la noirceur du vide, le désespoir et la tristesse explose dans la poitrine d'Emrys qui se réveille en sursaut. Ses premières inspirations lui semblent douloureuses et il met plusieurs secondes à se raccrocher à la réalité, calmant peu à peu sa respiration erratique.
Ses yeux fixent le plafond blanc de la chambre et, passant une main dans ses cheveux humides de sueur, Emrys deglutit difficilement.

C'était toujours le même cauchemar. Il en avait l'habitude. Le déroulé différait parfois mais l'issue restait la même : il tentait de sauver Edern d'une mort certaine mais n'y parvenait pas et se reveillait transi de peur, paniqué et le cœur lourd de désespoir. Quand il ne le tenait pas à bout de bras comme dans ce dernier cauchemar, il essayait d'utiliser un sort, n'importe lequel, mais, pour une obscure raison, soit sa baguette était cassée, soit la magie semblait le quitter et il était incapable de lancer le moindre sortilège. La réalité le rattrapait au réveil et les émotions fortes qu'il ressentait s'estompaient rapidement. Le milicien savait que ces cauchemars se nourrissaient de sa peur, de ses angoisses d'être un minimum responsable de la mort de son frère, de n'avoir rien fait pour le tirer de la mafia - et ainsi le sauver de la mort - alors qu'il aurait peut être pu faire quelque chose. La culpabilité qui l'avait accablé pendant des mois après le décès d'Edern s'était estompée avec les années, les cauchemars aussi. Il n'en avait plus fait depuis un moment. Celui ci avait peut être été ravivé par le thriller moldu angoissant qu'il avait visionné la veille au soir...

Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'Emrys ne repousse les draps pour poser les pieds au sol et s'asseoir un instant dans son lit. Il attrapa son Pear et enclencha un mode de projections holographiques qui fit apparaître autour de lui différentes fonctionnalités et informations, telles que l'heure, la météo du jour, ses messages, la une de la Gazette du jour et une playlist qu'il démarra en posant son doigt sur l'hologramme en question. La musique emplit la pièce et il se leva pour rejoindre la salle de bain de son appartement moderne, accompagné par les hologrammes que diffusait son Pear dans sa main.
Avec un soupir de soulagement, le milicien se glissa dans la douche. Il laissa l'eau chaude recouvrir ses cheveux et son corps, achevant de le réveiller complètement, avant de se laver rapidement pour aller s'habiller. Toujours en musique, plus pour combler le silence qu'autre chose, Emrys se prépara un petit déjeuner qu'il avala en ouvrant ses notifications Pear. Rien de bien neuf sous le soleil, constata-t-il en faisant défiler les différents messages sur ses groupes de conversation ainsi que ses fils d'actualité Instamag, Twitcher et, pour finir, sa messagerie professionnelle Netflics. Un petit déjeuner ritualisé qu'il termina, comme presque à chaque fois, en toute hâte car l'heure approchait et il n'était pas en avance.

C'est avec un thermos de café à la main qu'Emrys entra dans l'open space de la milice. Une casquette sur la tête qui contrastait avec sa cape violette, il slaloma entre les différents bureaux, saluant au passage ses collègues déjà présents, pour rejoindre son poste de travail. Aujourd'hui, il devait se pencher sur un dossier qui nécessitait un travail en binôme avec Benedict. Le milicien des interventions et lui avaient déjà réalisés quelques missions ou quelques interventions ensemble. Aussi bien quand les renseignements n'existaient pas encore que depuis leur création. Ben était un jeune homme souriant et énergique avec qui il entretenait des rapports tout à fait cordiaux, bien qu'ils n'étaient pour l'instant que professionnels. Cela convenait très bien à Emrys d'autant plus que son collègue travaillait efficacement et semblait apprécier le travail bien fait tout comme lui. Le seul reproche qu'il pouvait faire à Benedict était qu'il parlait peut être un peu trop, et qu'il avait constamment l'air d'être de bonne humeur. Ce n'était pas une mauvaise chose en soit mais, parfois, son humeur rayonnante était aggressive quand Emrys n'était pas au meilleur de sa forme, comme aujourd'hui par exemple.

Ben entra dans son champ de vision au moment où il était en train de boire une gorgée de son café en attendant que son Pear se connecte à l'unité centrale de son bureau. Ses sourcils se froncèrent légèrement lorsque le jeune homme s'appuya nonchalamment sur son fauteuil après lui avoir posé un dossier sous les yeux.

"Les matins sont faits pour le café et la contemplation, l'interrompit Emrys en levant une main. Il but une nouvelle gorgée de café fumant avant de reprendre : Bonjour Ben. Oui j'ai vu qu'on bosse ensemble, oui."

Le milicien reposa son thermos et ouvrit le dossier posé devant lui. Ils avaient à régler un cas typique d'accusation de vol de médicaments à Ste Mangouste mais le cas était plus complexe qu'il n'y paraissait pour que deux agents y soient rattachés. À part les accusations, ils ne disposaient d'aucun élément pour incriminer le suspect.

"J'ai pris connaissance du dossier hier, annonça Emrys en le parcourant des yeux. Jessica Padalin est une infirmière qui n'a aucun reproche à se faire. Pas de casier judiciaire, aucune accusation antérieures, la PM n'a pas reçu de plaintes du voisinage et elle a l'air de mener une vie parfaitement normale... J'ai tracé son Pear et remonté le traçage jusqu'à plusieurs semaines et rien. Elle suit toujours le même chemin entre son domicile et Ste Mangouste et les seuls autres trajets que j'ai pu tracer avec son Pear sont ceux qu'elle fait pour faire ses courses. S'il y a effectivement vol de médicaments, soit elle les stocke chez elle, soit quelqu'un d'autre les récupère, énumera le milicien avant de temper ses lèvres dans son café. Elle peut aussi très bien se déplacer sans son Pear, bien sûr, pour qu'on ne puisse pas la tracer, ajouta-t-il en levant son regard vers Benedict à côté de lui. Quoiqu'il en soit, tu vas devoir aller l'interroger."

Avec un peu de chance et quelques techniques de manipulation voire d'intimidation, Ben arriverait peut être à obtenir quelques informations de la jeune femme, ou du moins des indices qui pourraient orienter leurs investigations.


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Benedict Young
Benedict YoungMilicien
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Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Icon_minitimeMer 30 Déc 2020 - 19:49
"Les matins sont faits pour le café et la contemplation."

Ah ! Si ça c'était pas un rembarrage dans les règles de l'art, il ne s'appelait plus Benedict Young. Il prit un air penaud et se tut, laissant à Emrys le temps de savourer son café et de... contempler ? Quoi ? il ne savait pas, mais visiblement c'était ce dont son collègue avait besoin. Il attendit donc bien sagement que le milicien des renseignements prenne le dossier en main et l'écouta le briefer sur ce qu'il avait concernant cette affaire de vol. Il devait bien admettre qu'il n'avait pas pris le temps de lire en détail le dossier, sachant parfaitement qu'ils allaient en discuter ensemble. Il fut donc légèrement pris de court quand le nom de Jessica Padalin fut évoqué et que son visage apparaissait sur les écrans de son collègue. Il sentit son visage perdre quelques couleurs et son sourire enjoué disparut pour laisser place à un sérieux qui lui ressemblait peu.

Il se leva du bureau sur lequel il était assis et le contourna pour se placer derrière Emrys pour mieux visualiser l'écran et la photo de l'infirmière qu'il commençait à bien connaître maintenant. Cela faisait deux ans qu'il la voyait presque quotidiennement, gravitant autour de Sarah pour lui apporter les soins nécessaires pour la maintenir en vie. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le fauteuil de son collègue mais il se contenta de hocher la tête lorsqu'il conclut son rapport en affirmant qu'il allait devoir l'interroger.

"Je la connais !", répondit-il. "Enfin, je sais qui c'est, elle bosse au quatrième étage. Je la vois régulièrement quand je vais rendre visite à Sarah. Elle est plutôt dévouée dans ce qu'elle fait. Elle est toujours souriante et elle est agréable. Très sociable." Ben poussa un soupir en secouant la tête. "C'est pas le genre à être détestée par ses collègues et à se prendre une fausse dénonciation sur le dos."

Benedict se rendait compte que c'était souvent ceux qui paraissaient les plus inoffensifs, les plus abordables, ceux qui étaient sociables qui s'avéraient être des terroristes. Les sans histoires, ceux que tout le monde appréciait. Il suffisait de prendre le cas des Baker ou d'Irving Whitaker et Nora Weaver. Ils étaient populaires, ils étaient gentils. C'était ce que tout le monde avait dit d'eux. Et pourtant... Ils s'avéraient être de dangereux extrémistes. Il se rendait de plus en plus compte qu'il fallait se méfier des apparences.

"Elle doit être à Ste Mangouste à l'heure qu'il est, je vais aller lui parler en prétextant une visite à ma femme. J'allais y passer de toute façon."

Il y allait tous les jours. Il irait juste un peu plus tôt que d'habitude. Il n'avait pas encore décidé s'il repartirait avec Jessica ou non. Il enfonça une oreillette dans son oreille droite et ouvrit l'application permettant à Emrys et lui de rester en contact sur son Pear. Il s'éloigna de quelques pas de son collègue pour lui permettre de tester que la liaison s'effectuait bien entre eux.

"Tout est bon pour toi ?", demanda-t-il pour s'assurer que fonctionnait bien. "Alors j'y vais !"

Il esquissa un grand sourire à l'adresse du jeune homme et sortit du service des renseignements pour transplaner jusqu'au hall de Ste Mangouste. Il emprunta le chemin qu'il connaissait par cœur jusqu'aux ascenseurs et se rendit dans le service qu'il commençait également à connaître par cœur, ainsi que son personnel. Il afficha un grand sourire enjoué alors qu'il pénétrait dans le service, sa casquette fétiche sur la tête et sa cape de milicien voletant dans son dos au rythme de ses pas. Il venait en civil habituellement et si le personnel fut surpris par sa tenue, ils n'en montrèrent rien.

"Bonjour Lucy", salua-t-il poliment en croisant une jeune femme rondouillette qui lui rendit un sourire joyeux. "Jessica travaille aujourd'hui ?", demanda-t-il avec un sourire.

"Bonjour Monsieur Young.", le salua-t-elle avant de répondre hésitante à sa question. "Oui, elle est dans la chambre de votre femme d'ailleurs, pour les premiers soins de la journée. Mais je ne sais pas si..."

"Merci infiniment, Lucy", la coupa-t-il. "Ne vous inquiétez pas, elle m'a parlé d'une série l'autre jour et je voulais simplement lui donner mon ressenti."

Il afficha un immense sourire pour mettre fin aux doutes de la jeune femme et se dirigea vers la chambre de Sarah. Il entra sans frapper et insonorisa la pièce après avoir verrouillé la porte. Personne ne viendrait les déranger de cette façon. Il esquissa un sourire poli sur ses lèvres sans accorder le moindre regard au corps immobile de sa femme. Il ne devait pas se laisser distraire maintenant.

"Bonjour Jessica", commença-t-il. "J'aimerai vous parler si vous le permettez."

La jeune femme le fixa avec surprise et si elle était mal à l'aise, elle ne le montra pas le moins du monde. Benedict s'installa sur la chaise qui se trouvait à côté du lit de Sarah et observa longuement l'infirmière.

"Voyez-vous, nous avons reçu hier soir, une drôle de plainte vous concernant. Et je m'interroge. On se connaît depuis un certain temps maintenant, on se voit quasiment tous les jours. Et quand j'ai appris que la déposition vous concernait je dois bien admettre que j'ai été vraiment surpris. Je me suis dit non, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être vrai. Jessica ne peut pas être ce genre de personne. Elle qui est si gentille. Elle ne peut pas être une voleuse. Il doit y avoir une erreur."

Son regard se fit glacial alors qu'il le posait à nouveau sur la jeune femme.

"Alors dites-moi, Jessica. Avez-vous vraiment volé ces médicaments ? Vous savez vous pouvez me le dire, je comprends. Je veux dire, vous devez avoir une bonne raison de le faire. La Jessica que je connais ne mettrait pas sa carrière en danger si ce n'était pas pour une très bonne raison."

Son regard s'adoucit alors que son ton se faisait compatissant, il prit la main de la jeune femme dans la sienne et plongea les yeux dans les siens.

"On fait tous des erreurs, vous avez pu vous laisser duper. Ce n'est pas grave, personne ne peut vous blâmer pour ça. Mais j'ai besoin que vous soyez totalement honnête avec moi. Vous vous occupez de ma femme tous les jours, j'ai besoin de me dire que je la laisse entre les mains de personne de confiance. Et je crois que je peux avoir confiance en vous. J'aimerais vraiment le croire, j'aimerais que vous me prouviez que j'ai raison de mettre cette confiance en vous. Alors vous devez me le dire. Pourquoi ce vol ? Et qu'avez-vous fait des médicaments ?"

Il tentait une première approche pacifiste mais si elle persistait dans le silence, il serrait moins patient. Il avait d'autres moyens de la faire parler après tout.  


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Emrys Atwell
Emrys AtwellSeigneur PNJ
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Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Icon_minitimeDim 3 Jan 2021 - 15:51
"Je la connais !"

Emrys leva un regard curieux sur Ben qui s'était appuyé sur son fauteuil et écouta ce qu'il avait à lui apprendre. Ainsi donc cette Jessica Padalin faisait partie de l'équipe de soin qui prenaient en charge la femme de son collègue. Voilà qui pouvait rendre la tâche plus aisée ou au contraire plus ardue si Benedict laissait ses sentiments le guider. Ce n'était pas parce que cette infirmière était agréable, souriante et dévouée dans son métier qu'elle ne cachait pas d'autres activités beaucoup plus discutables. Si les accusations la concernant se révélaient fondées, qui sait ce qu'elle faisait des médicaments qu'elle volait ? Les transmettait-elle à des terroristes ? Et les potions transmises étaient-elles utilisées pour des soins ou à d'autres fins ? Ils avaient beaucoup trop d'interrogations pour se laisser adoucir par le profil sans tâches de Jessica Padalin. L'infirmière allait devoir se soumettre à un interrogatoire en règle et si leurs doutes persistaient, ils allaient devoir la placer en garde à vue pour la faire parler.

"Les apparences sont parfois trompeuses", souffla Emrys en reportant son attention sur l'hologramme de l'infirmière apparu sur le bureau.

Et il était bien placé pour en parler. Lorsqu'il assurait des livraisons pour les Sharacks, personne ne se serait douté que le jeune homme qu'il était alors travaillait pour des mafieux. Jamais il ne s'était fait contrôlé - merci Merlin - et il n'avait jamais vraiment eu de problèmes à effectuer ses transactions. Sûrement parce qu'il n'avait pas la tête du métier, comme le lui avait souvent dit Edern.
La voix de Benedict le tira de ses pensées et il hocha la tête à la déclaration de son collègue. La meilleure chose à faire pour l'instant était d'aller trouver cette Jessica Padalin pour lui parler.

"L'interroger sur son lieu de travail peut être risqué. Tu risques d'attirer l'attention, commenta Emrys. Mais l'effet de surprise peut l'amener à parler plus facilement : Elle se sentira menacée. Fonce. Je te laisse mener l'interrogatoire et je te transmets des infos si besoin."

Les miliciens connectèrent leur Pear et testèrent la transmission, oreillettes dans l'oreille, avant que Ben ne quitte l'open space pour rejoindre Ste Mangouste. Emrys but quelques gorgées de café et prépara son poste de travail en conséquence. Les déplacements en temps réel de son collègue s'affichait sur l'écran face à lui et il dupliqua le dossier dématérialisé de Jessica Padalin à côté de la petite carte.

"Je t'ai sur mon écran, apprit-il à Ben dont il entendait la respiration lointaine dans son oreille. Je vais lancer un enregistrement audio pour garder tout ce que vous allez vous dire, ça peut servir."

Ils pourraient être amenés à devoir réécouter les dires de l'infirmière ou les utiliser plus tard. Aussi se prépara-t-il à lancer l'enregistrement dès que Ben l'aurait trouvée. Le milicien ôta sa casquette et passa une main dans ses cheveux ébouriffés alors que Benedict saluait une certaine Lucy et il souffla du nez à l'excuse qu'il donna à la femme pour justifier le fait qu'il voulait voir Jessica.

"Depuis quand tu viens déranger des gens pendant qu'il travaille pour leur parler de séries, toi ? se moqua-t-il. Et puis quoi encore ? Tu vas venir lui recommander le dernier livre de Magpie ?"

Emrys secoua la tête avec un petit sourire. Cette Lucy était bonne patte pour le croire et le laisser déranger Jessica Padalin aussi facilement, même s'il portait sa cape de milicien et que sa femme était hospitalisée dans ce service.




Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Emmy-Raver-Lampman-04

Jessica Padalin, infirmière, 32 ans, peu rassurée


Jessica manipulait les différents outils et potions avec l'assurance de l'habitude. Elle exerçait ce métier depuis des années maintenant et savait ce qu'elle devait faire par cœur. Elle aimait son métier et avait foi en l'humain. Soigner et apporter du réconfort aux patients étaient ce qui lui donnait l'énergie de se lever le matin. Jessica était une infirmière exemplaire, tout le monde était satisfait de son travail. Appréciée des patients et de ses collègues, elle apportait beaucoup d'énergie et de joie partout où elle allait. Elle n'était donc pas du genre à être accusée de quoi que ce soit… Alors pourquoi un milicien venait d'entrer dans la chambre de la patiente dont elle s'occupait ? Elle ne le reconnut pas immédiatement mais il s'agissait de Benedict Young, le mari de la femme qui se trouvait dans cette chambre, plongée dans le coma.

"Monsieur Young ? Qu'est ce qui vous amène ici ?" l'interrogea-t-elle, un air surpris imprimé sur le visage.

En vérité, Jessica avait peur de connaître la raison de sa visite. Il était en service et ne semblait pas être là pour voir sa femme. Il était forcément là pour elle. Il s'installa sur la chaise à côté du lit, face à elle, alors qu'elle risquait un regard vers la porte qu'il avait verrouillée avant de se reprendre : elle ne devait pas avoir l'air de vouloir fuir. Reportant donc son regard sur la femme du milicien allongée dans le lit et branchée à différentes machines, l'infirmière fronça légèrement les sourcils alors qu'elle prenait un ton calme.

"Vous n'êtes pas venu avec vos enfants aujourd'hui ?"

Mais Benedict Young ne se laissa pas distraire. Il en vint directement au vif du sujet en évoquant une plainte qui aurait été déposée contre elle. La mâchoire de Jessica se crispa imperceptiblement à mesure que le milicien parlait. Ainsi, quelqu'un savait. Quelqu'un l'avait surprise. Ou suivie. Jusqu'ici, tout s'était bien passé. Peut-être avait-elle relâché sa vigilance et été moins prudente ? Qui donc l'avait dénoncée ? Quelqu'un qui n'avait visiblement aucune empathie envers elle et aucune connaissance de ce qui se jouait dehors.

"Excusez moi mais, je ne vois pas de quoi vous parlez", répondit Jessica en fronçant les sourcils, feignant l'incompréhension.

Elle pouvait peut-être encore s'en sortir. Le milicien n'avait probablement guère plus que cette accusation contre elle et il en fallait plus pour faire tomber une personne. Hors elle n'avait rien à se reprocher. Cette plainte pouvait très bien être fausse ou déposée par quelqu'un qui cherchait à lui causer du tord… Lorsque les vols de médicaments furent mentionnés par Benedict Young, son pouls s'accéléra derrière le masque d'incompréhension et de surprise qu'elle portait. Elle risquait gros ; sa carrière, son image, sa vie et peut-être même sa liberté. Mais comment pouvait-elle fermer les yeux sur ce qu'il se passait dans la quasi totalité du monde sorcier ? La répression des libertés, les pleins pouvoirs du Ministre, l'enfermement et la torture d'êtres humains, la mise en place d'une milice sans foi ni lois. Tout ceci était contre ses valeurs. Elle avait rejoint le Lexit quand St Mangouste avait perdu sa neutralité, quand ils avaient reçu l'ordre de signaler et dénoncer tout ce qui leur paraissait suspect. Ceux qui étaient décrits comme des terroristes n'avaient même plus droit aux soins. De nombreux sorciers et sorcières ne venaient plus se faire soigner de peur d'être considéré comme suspects et d'être signalés comme des ennemis au gouvernement. Alors oui, Jessica avait rejoint les rangs du Lexit et, en sa qualité d'infirmière, elle était infiltrée à St Mangouste et jouait son rôle en se servant plus que de raison dans les stocks de potions. Car des hommes et des femmes en avaient besoin. Considérés comme des terroristes dangereux, ils n'avaient plus les mêmes droits que les autres et ils pouvaient mourir la bouche ouverte que personne au gouvernement ne lèverait le petit doigt. Cela la mettait hors d'elle de voir que même un homme comme Benedict Young qui semblait juste et bon, et dont la femme dans le coma était maintenue en vie par les soins du personnel, ne serait pas capable de comprendre ses agissements.

L'infirmière ravala sa colère mêlée à de la peur et soutint sans broncher le regard du milicien quand il prit ses mains dans les siennes.

"Monsieur Young, je fais ce travail depuis des années, j'ai un fils, jamais je ne prendrai le risque de perdre tout ce que j'ai…"

Son regard glissa sur le corps inerte de la femme du milicien alors qu'Emrys confirmait ses dires dans l'oreille de Benedict.

" - Elle dit vrai. Elle a un fils de 9 ans : Cody.
- Je ne comprends pas cette accusation et je n'ai aucune idée de ce que j'ai pu faire pour que quelqu'un puisse avoir des soupçons… Elle retira ses mains et eut un petit sourire pour le milicien. Je m'occupe de votre femme depuis presque le début et je suis touchée que vous me fassiez confiance. Et je peux vous assurer que vous pouvez me faire confiance.
- Elle tente de t'amadouer, si tu veux mon avis.
- Et puis, même si ces accusations étaient vraies, risqua Jessica. Je ne vois pas en quoi cela remettrait en cause ma capacité à prendre soin de votre femme.
- C'est louche. Même si elle n'a rien fait, elle ne réprime pas ce genre de comportement…
- Vous savez, reprit l'infirmière en se détournant pour reprendre ce qu'elle faisait avant l'arrivée du milicien. Au début de ma carrière, il m'est arrivé de me servir un peu dans les potions anti-douleur. Quand on a peu d'argent et des menstruations très douloureuses, on peut se montrer égoïste parfois… Mais c'est fini, je n'ai plus jamais volé quoique ce soit.
- Tendances à voler ? Je note."

C'était la pure vérité. Très peu flatteur mais au moins elle était honnête sur certains points et elle espérait avoir convaincu et amadoué Benedict Young avec cet élan de sincérité.


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Benedict Young
Benedict YoungMilicien
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Deux compères hors pair [Emrys & Benedict] Icon_minitimeDim 3 Jan 2021 - 22:25
"Depuis quand tu viens déranger des gens pendant qu'il travaille pour leur parler de séries, toi ? Et puis quoi encore ? Tu vas venir lui recommander le dernier livre de Magpie ?"

"Je vois pas le problème", rétorqua Ben à la petite voix moqueuse d'Emrys dans son oreille. "Tu serais surpris de savoir tout ce que je sais depuis que je viens tous les jours ici. Ça s'appelle la politesse, Emrys. Tu sais ce petit truc essentiel en société qui permet de discuter avec des gens que tu vois tous les jours. Et comme je ne les vois que sur leur lieu de travail, forcément, je viens les déranger pendant le travail. Genre. Tout le temps."

Un sourire narquois s'esquissa sur les lèvres de Benedict alors qu'il continuait son chemin dans le couloir, heureux que ce dernier soit vide d'ailleurs sinon il aurait été surpris à parler tout seul. Le vrai boulot commençait maintenant alors qu'il pénétrait dans la chambre de Sarah. Comme il s'y attendait, Jessica ne semblait pas savoir ce qu'il faisait là ou alors elle feignait la surprise à la perfection. Il retint un soupir las et commença son interrogatoire tout en évitant soigneusement de regarder sa femme pour rester focus sur son objectif. L'infirmière ne semblait pas comprendre de quoi il retournait même après qu'il eut parfaitement décrit le motif de sa présence. Elle ne semblait pas décidée à avouer et niait même tout en bloc.  

Ben nota mentalement l'information que lui confirma Emrys via son oreillette, il aurait potentiellement besoin de l'utiliser plus tard. Pour la faire craquer peut-être si elle ne se décidait pas à lui avouer son crime. Il occulta la voix de son collègue, comprenant parfaitement la tentative pour l'amadouer, il savait très bien pourquoi elle le faisait, elle tentait de faire appel à la part d'humanité qui existait en lui. Mais c'était justement cette part d'humanité qui se battait farouchement contre le LEXIT. Pour que personne n'ait à subir ce qu'il subissait actuellement, pour que personne n'ait à connaître la douleur de voir un être cher allongé, inconscient dans un lit d'hôpital à cause de terroristes sans foi ni loi. Et Jessica ne semblait pas réprimer leurs actions comme le soulignait justement la petite voix dans son oreille. Il la fixait en silence alors qu'elle continuait à avancer des arguments pour louer son honnêteté et prouver sa bonne foi.

"Vous avouez donc avoir déjà volé cet hôpital", releva Benedict, les doigts croisés sous son menton, le regard toujours fixé sur l'infirmière. "Si vous l'avez déjà fait une fois, qu'est-ce qui me dit que vous n'avez pas recommencé ? Après tout, ça avait eu l'air facile à l'époque vu la façon dont vous le dites."

Le milicien esquissa une moue interrogative alors qu'il haussait les épaules.

"Et comme vous le dites, où est le mal quand on a peu d'argent pour vivre ? Vous trimez toute la journée ici auprès de malades qui ne peuvent pas vous rendre un tiers de ce que vous leur offrait, pas même un peu de reconnaissance", il désigna Sarah sur son lit. "Ma femme en est la preuve. Et puis, vous avez un fils. Cody, si je ne me trompe pas ?", l'interrogea-t-il. "Il est à un âge où il commence à avoir des exigences et vous ne pouvez pas répondre à toutes. Ce doit être difficile. Surtout avec vos horaires, vous ne devez pas le voir beaucoup."

Il dévisagea la femme, essayant de décrypter une expression ou quoique ce soit qui lui permettrait de savoir si elle était sur le point de craquer.

"Alors où est le mal en effet ?", demanda-t-il une nouvelle fois. "C'était pour l'argent ?"

Il écarta les bras en signe de questionnement alors qu'il se levait de sa chaise pour se rapprocher de l'infirmière au-dessus du lit.

"Ou alors est-ce que c'était pour une toute autre raison ?", interrogea-t-il un ton plus bas, toute sympathie envolée de sa voix. "Si ces accusations étaient vraies, Jessica, votre capacité à vous occuper de ma femme serait totalement remise en question. Cela prouverait que votre jugement n'est plus objectif et en volant ces médicaments, de un, vous mettriez la vie de ma femme en danger, en volant des traitements qui pourraient s'avérer nécessaires à son rétablissement. Et de deux, vous aideriez les terroristes qui ont contribué à la mettre dans le lit où elle se trouve actuellement. Alors voyez-vous, Jessica, votre capacité à prendre soin de ma femme pourrait totalement être remise en question au vu de ces deux points."

Il attrapa la femme par les poignets pour l'obliger à le regarder alors qu'il la confrontait au-dessus du lit de Sarah.

"Alors, ne me mentait surtout pas Jessica. Nous savons que vous avez volé ces médicaments.", reprit-il. "Pour qui les avez-vous volés ? Nous sommes actuellement en train de fouiller votre appartement, mais nous ne trouverons rien n'est-ce pas ? Vous êtes bien plus maligne que ça."

Un léger sourire s'étira au coin de ses lèvres. Il mentait bien sûr, personne n’avait encore été envoyé sur place. Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Benedict accentua sa pression sur les poignets de l’infirmière afin de l’acculer dans ses derniers retranchements si c’était possible. Elle devait se sentir en danger. Et en réalité, elle l’était vraiment.

"Vous pouvez décider de tout me révéler et Cody aura une maman à retrouver quand il rentrera ce soir.", argua-t-il. "Ou alors, vous pouvez vous taire et je serais contraint d'employer d'autres moyens beaucoup plus déplaisants pour vous faire parler et Cody trouvera une maison vide à son retour."

Il relâcha brusquement les poignets de l'infirmière, toute trace de gentillesse ou de compréhension ayant disparut de son visage. Sa menace parfaitement sérieuse. Cody avait dans tous les cas peu de chance de retrouver sa maman le soir même. Mais il fallait que Paladin croit le contraire, elle devait penser qu’elle avait encore des options jouables et viables dans sa manche.

"La balle est dans votre camp, Jessica", conclut-il. "Alors ? Que décidez-vous ?"

Son regard était froid et menaçant, il ne reculerait devant rien pour la faire parler. Il espérait qu'elle craquerait, qu'elle lui donnerait ne serait-ce qu'un nom. Il n'avait pas envie de devoir l'envoyer à Skye. Déjà parce qu'ils perdraient du temps et ensuite... il n'avait pas envie d'en arriver à de telles extrémités avec cette femme qui s'occupait de Sarah depuis son arrivée.



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☾ ☾ ☾ Y'a les phrases que tu dis, les phrases de mec facile. Les phrases que j'oublie bourrée dans la nuit et ton corps qui se tord seulement pour me plaire , mais tu sais moi je mords tes rêves imaginaires. Ici tout l'monde déraille.
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