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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma]

Emma Blackbonnes
Emma BlackbonnesApprentie au Département des Mystères
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 12 Nov 2019 - 19:47
12 novembre 2010

"Emma ? Tu sors avec nous ce soir ?"

La jeune femme hésita un instant avant de répondre, les yeux encore posés sur le parchemin devant elle. Il y avait longtemps qu'elle n'était pas sortie mais ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que cela au vu des relations tendues qui s'exerçaient au manoir. A un tel point qu'elle passait ses soirées enfermée dans sa chambre à écrire à Marlène grâce à son Pear One. Meilleure invention du monde selon elle, même si l'idée de base venait du monde moldu. Ils pouvaient donc avoir des brillantes idées parfois. Elle finit par hocher la tête avec un léger sourire en coin.

"Oui pourquoi pas. Vous allez où ?"

Elle était heureuse et surprise à la fois que ses collègues lui proposent de venir avec elles. Elle s'était intégrée très rapidement à son équipe mais elle n'aurait pas cru lier des liens qui s'assimilaient presque à de l'amitié avec certaines et certains de ses collègues. Surtout parmi les plus âgés qu'elle. Elle était très certainement la plus jeune de ce petit groupe totalement hétéroclite mais elle se sentait à sa place en leur présence et cela ne lui était pas arrivé depuis très longtemps.

"On va au Mirror Of Erised. C'est juste à côté. Tu connais ?"

Elle secoua la tête, ignorante de beaucoup de choses en ce qui concernait les bars de Londres. Trop fraîchement débarquée et pas totalement habituée à la vie indépendante qui s'ouvrait à elle, elle comptait bien mettre un terme à son ignorance. Il était temps qu'elle réapprenne à vivre. Sans Dave, sans ses parents. Elle s'était assez apitoyée sur son sort et ce n'était pas en restant chez elle qu'elle ferait de nouvelles rencontres. Forte de cette nouvelle résolution, elle suivit Jane qui riait en enfilant sa cape.

"Ne t'inquiète pas. Tu vas vite apprendre à adorer l'endroit."

Elle lui adressa un léger clin d’œil alors qu'elle lui tenait la porte pendant qu'elle sortait. Emma lui adressa un sourire de remerciement tout en avançant et en suivant le petit groupe qui se mouvait à bonne allure en chahutant joyeusement. Arrivée aux portes du pub qui se trouvait réellement juste à côté, elle marqua une légère pause pour admirer l'endroit chaleureux et s'imprégner de la bonne humeur qui en émanait. Le bar était presque plein, les tables entourées de personnes parlant fort et riant autour de pintes de bières et de verres d'alcool en tout genre. La soirée était déjà bien entamée pour la plupart des personnes présentes mais pas pour les langues de plombs du département des Mystères qui finissaient souvent tard le soir.

La rouquine rejoignit la table où ses collègues s'étaient installés, elle retira sa cape et mis un certain temps à s'intégrer à l'ambiance. Si elle était à l'aise avec ses collègues, elle n'avait pas l'habitude de côtoyer les pubs. Elle laissa son regard parcourir la pièce et fut surprise d'y trouver plusieurs membres du ministère qu'elle avait pu croiser dans les couloirs. Des miliciens mais aussi des directeur de département puisqu'elle posa les yeux sur le directeur de le coopération magique. Melchior Haik était un homme qui semblait sans âge. Il gardait un visage jeune même si Emma soupçonnait qu'il était plus proche des quarante ans que des trente. Il avait un charme... hypnotique et elle ne détourna les yeux que à contre cœur pour s'attarder à l'homme auquel il parlait. Ce n'était pas le même genre, plus... rustique. Moins soigné.

Elle détourna les yeux pour s'intéresser à nouveau à ses collègues alors que son premier verre se posait devant elle. Elle trinqua avec ses collègues avec un grand sourire. Se déridant quelque peu à mesure que la soirée passait et que les verres s'enchaînaient. Elle n'avait pas exactement compté le nombre de Mojitrol qu'elle avait bu mais plus de trois c'était presque certain. Elle n'avait pas terminé son verre lorsque ses collègues décidèrent qu'il était l'heure de rentrer. Elle les laissa partir devant le temps de terminer son dernier verre et de focaliser son attention à nouveau sur Melchior. Les joues rougissantes à l'idée qu'elle venait mentalement de prononcer son prénom et d'imaginer toutes sortes de choses non avouable. Elle parvint même à capter quelques bribes de sa conversation passionnée.

"... tout est si grand là-bas. Je te jure. Et les filles mon vieux... des déesses. Tu serais..."

Emma plissa le nez, peu satisfaite par ce qu'elle entendait. Elle décida donc de se lever sur un coup de tête, l'alcool aidant fortement et se dirigea vers les deux hommes, son verre en main. Elle tenait debout, elle marchait droit et elle était encore capable d'avoir une conversation logique et polie. C'était parfait. Il ne lui restait qu'à trouver une phrase d'approche lorsqu'elle arriverait à leur niveau. Mais ses plans furent perturbés par un type à la carrure de joueur de Quidditch qui lui rentra dedans en reculant. Elle trébucha et renversa la fin de son Mojitrol sur le pantalon de Melchior. Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi et elle porta une main à ses joues brûlantes de honte.

"Oh Merlin ! Je suis si désolée. Je ne voulais pas..."

Il lui fallut un certain temps avant de comprendre qu'il riait et sortait sa baguette magique pour faire disparaître l'alcool d'un sort.

"Ce n'est rien. Mais je vois que votre verre est vide. Laissez donc mon ami Angus vous payer un autre verre."

Melchior adressa un clin d’œil complice au barbu et se leva tout en attrapant sa cape.

"Ce fut un plaisir miss... ?"

"Blackbonnes. Emma."

Elle rougit en tendant sa main alors qu'il la serrait.

"Malheureusement, je dois vous laisser. Mais Angus est un compagnon particulièrement charmant. Je vous laisse donc entre de bonnes mains. Ne lui faites pas trop de mal."

Un dernier sourire amusé et il s'éloignait dans la foule, la laissant seule avec le fameux Angus. Elle resta un moment bouche bée sans trop savoir quoi faire avec son verre vide avant de détailler l'inconnu des pieds à la tête. Il avait un certain charme tout compte fait. Malgré la bedaine. Et la barbe mal rasée. Emma se surpris à penser que ça lui allait même bien cette barbe. Et il y avait quelque chose dans ses yeux bleus un peu... Il avait de beaux yeux. Moui. Bon. Ce n'était pas Melchior Haik mais ça ferait l'affaire. Elle décocha donc un sourire charmeur à Angus.

"Alors, ce verre ? Y a moyen qu'il arrive vite ou faut que j'attende ?"

Décidément, elle devenait presque entreprenante. L'alcool lui réussit donc plutôt bien. Il allait falloir qu'elle boive plus souvent.



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Angus Rice
Angus RiceGrande Prêtresse d'Aresto
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 12 Nov 2019 - 22:08
Angus et Melchior étaient attablés autour de leur tonneau depuis trois bonnes heures déjà. Pourtant Melchior avait été clair en rentrant au Mirror  of Erised « Juste un verre » hors, il en était déjà à sa troisième pintes. Il faut dire qu’Angus avait le chic pour traquenarder ses collègues au pub jouxtant le Ministère, pub où il avait ses habitudes. Une photo de lui avec un collègue de la PM  était d’ailleurs accrochée  juste  derrière le bar sous la mention « Champions de Fléchettes magiques : Record à battre 4583 pts : Rice & Giggs »

Les employés des différents services se retrouvaient régulièrement dans cette ambiance chaleureuse et cosy. Ici, vous  pouviez tout aussi bien croiser un stagiaire du pôle Accidents et Catastrophes qu’un directeur de département (du moins, les directeurs les plus fun du Ministère. Bref, pas Goldstein.)  Melchior en était le plus bel exemple.

Bien qu’ils n’aient pas été répartis dans la même maison, Angus et lui étaient amis depuis leur première années à Poudlard. Ils ne se voyaient pas très régulièrement –Melchior ayant un emploi du temps assez chargé- et ne s’appelaient quasiment jamais mais ils prenaient grand plaisir à partager une bonne Kinness de temps en temps. Les deux amis retrouvaient immédiatement leurs vieux automatismes datant de la période où ils avaient vécu en collocation juste après Poudlard et avant qu’Angus ne s’installe avec Ann.

Son ami revenait d’ailleurs d’un déplacement professionnel à l’étranger dans le cadre de ses fonctions de directeur de le coopération magique.
"... tout est si grand là-bas. Je te jure. Et les filles mon vieux... des déesses. Tu serais ravi. »

Angus reposa sa pinte sur le bois, refoula un rot et essuya du plat de la paume sa moustache blanchi de mousse de Kinness.

« Bordel Melchior. Quand est-ce que tu dis à Marchebank que tu as besoin de Miliciens comme garde rapprochée lors de tes déplacements. Directeur de département c’est un métier dangereux, affirma-t-il en pointant un index entre eux, Tu n’es pas à l’abris d’un attentat contre ta personne et saches que je  serai un milicien particulièrement dévoué. Je t’accompagnerai partout, je m’assurerai que les filles que tu fréquentes ne sont pas des terroristes . Palpations obligatoires et rigoureuses ! » s’exclama-t-il avant de partir d’un rire gras en poussant frénétiquement du coude son ami.
Il était parfaitement bien ce soir. Un peu chaud, mais juste ce qu’il faut pour se sentir d’humeur  enjouée et taquine. Il entendait bien poursuivre sa soirée jusqu’au bout de la nuit avec son fidèle acolyte.
« Hé Donovan, lança-t-il à l’attention du tenancier du pub, Remets nous la petite sœur ! »

Malheureusement Melchior ne l’entendait pas ainsi, cet immonde lâcheur. Il semblait prêt à partir lorsqu’une jeune femme renversa littéralement sa boisson sur le directeur de département, dessinant une tache évocatrice sur le tissu de sa cuisse.

« Et ben alors, Melchior… »ricana Angus tandis que la jeune femme se confondait en excuses. Le milicien reporta son attention sur elle et il se mit à rire de plus belle en découvrant son expression horrifiée.

Ce n’était rien de grave ! Pas de quoi fouetter un niffleur. Melchior fit d’ailleurs disparaitre la tache en un clin d’œil avant d’enfiler sa cape.

« Tu vas pas me laisser seul ici ? » objecta Angus, en écartant grand les bras, la moue tombante.
Son ami trouva bien vite une parade à ce vil chantage affectif, affirmant à –comment s’appelait-elle déjà ? ah oui, Amélie Blackbonnes- qu’Angus allait lui payer un verre. Ben voyons !

Le milicien regarda son ami partir en secouant la tête de dépit. « C’est ça. Vas-t-en ! Et ne reviens jamais ! »beugla-t-il théâtralement pour couvrir le brouhaha du  pub.

Il attrapa sa nouvelle pinte remplie à ras bord que Donovan venait de déposer sur le tonneau et la porta à ses lèvres avant de poser les yeux sur Amélie. Tiens, elle était encore là ? Le sourire charmeur qu’elle lui adressa l’étonna encore plus. Elle tenait donc à se faire inviter.  Généralement, c’était lui qui branchait les filles au pub -et pas l’inverse- mais il n’était pas contre un peu de nouveauté cette fois.

« J’espère que tu aimes la Kinness.
Répondit-il en désignant du menton la choppe prévue pour Melchior initialement. C’était soit ça, soit rien du tout. Amélie n’avait pas dit le mot magique après tout.  Angus posa sa pinte sur le sous bock, gratouilla ses poils de torse dans son col  et observa de nouveau la jeune femme plus en détail. Un port altier,  une gestuelle quelque peu précieuse, elle aurait probablement détonné dans cette ambiance surchauffée si elle n’avait pas eut le regard si assuré de la fille entreprenante (et/ou bourrée), Tu bosses au Ministère ? demanda-t-il, C’est la première fois que je te vois ici, ajouta-t-il juste avant que Josy de la compta ne les interrompe.
-Je peux le prendre ? dit-elle les deux mains posées sur le tabouret libre de Melchior.
Le regard d’Angus passa du siège libre à Amélie : Le souaffle était dans son camp.
Emma Blackbonnes
Emma BlackbonnesApprentie au Département des Mystères
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMer 13 Nov 2019 - 19:02
Le rire de Melchior disparut bien trop vite au goût d'Emma qui se rendit compte un peu tardivement de la situation dans laquelle elle se trouvait.Elle était seule avec un homme qu'elle ne connaissait absolument pas. Elle venait même de lui demander de lui offrir à boire. Elle savait juste que c'était un ami d'un directeur de département qu'elle trouvait attirant et qu'il s'appelait Angus. C'était déjà de bonnes informations mais ce n'était clairement pas suffisant. Elle posa les yeux sur la bière qu'il lui désigna du menton et elle n'avait toujours pas bougé. Elle n'avait aucune idée du goût que pouvait avoir ce breuvage. Elle n'avait jamais réellement eu l'occasion de boire de la bière. Cela ne faisait pas parti des bouteilles présentes au manoir. Mais c'était le soir des grandes premières alors...

Emma esquissa un sourire un peu faible alors que l'homme la couvrait de questions mais n'eut pas le temps de répondre, interrompu par Josy de la compta qui posait ses doigts manucuré sur son siège à elle. C'est sans doute ce qui la décida totalement, son sourire se fit un peu condescendant alors qu'elle posait les mains sur le tabouret à son tour. Comme s'il s'agissait du fauteuil préféré du ministre. Elle décocha un regard faussement désolé à la comptable pour lui signifier que sa présence était de trop.

"Oh ! Je suis vraiment désolée mais ce tabouret est occupé."

Puis sans un mot de plus, elle s'installa sur le siège, face à Angus sans prêter plus attention à Josy qui s'éloignait en bougonnant. Emma repoussa une mèche de cheveux dans son dos et attrapa la pinte devant elle avant de plonger les lèvres dedans. Elle retint une grimace, c'était amer. Beaucoup trop amer. Il y avait comme un arrière goût de café et de... d'autre chose. Il n'y avait clairement pas assez de sucre là-dedans. Mais elle ne dit rien et se contenta de boire sa gorgée sans montrer son dégoût avant d'envisager de répondre aux questions qui lui avait été posé un peu plus tôt. Avant que Josy ne les interrompt.

"Je travaille au département des Mystères depuis peu. Et c'est la première fois que je viens ici."

Elle esquissa un sourire en coin avant de poser son regard clair sur son interlocuteur. Elle en profita pour le détailler avec plus d'attention. La courbe de son cou robuste, ses mains épaisses, sa chemise visiblement trop petite pour lui et les boutons qui criaient grâce.

"Et vous ? Vous travaillez au ministère ?"

Elle était assez curieuse d'en savoir plus sur cet étrange personnage qui avait l'air un peu... Pas le genre de personnes qu'elle côtoyait au quotidien. Et en soi, c'était ce qu'elle recherchait. Sortir de sa routine et de son confort. Elle avait besoin de nouveauté et peut-être qu'il se révélerait plus... intéressant qu'il n'y paraissait au premier abord. Les apparences pouvaient être trompeuses. Elle espérait sincèrement que cette fois-ci, elles l'étaient. Parce que... Elle ne voulait pas être méchante mais bon... Angus n'était pas son premier choix et il n'aurait certainement pas été son second non plus en temps normal.



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Merci Nora ♥
Angus Rice
Angus RiceGrande Prêtresse d'Aresto
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMer 13 Nov 2019 - 22:05
Angus observa la bataille pour le tabouret avec amusement. De toute évidence, Josy de la compta n’avait pas la tête sous l’eau, ce soir,  mais dans sa bière.  Il lui décocha un vague mouvement du menton  en guise de salutation juste avant qu’Amélie ne la congédie d’un regard passablement condescendant. Et ben ! Elle avait l’air de savoir ce qu’elle voulait celle-là ! Et visiblement, c’était boire une Kinness en sa compagnie. Soit, Angus n’allait pas s’en plaindre. Il venait de perdre son binôme de soirée, il aurait tord de bouder la compagnie de cette jeune et jolie créature.

De plus, il  était franchement amusé par son comportement entreprenant. Les bras croisés sur son torse, il regarda Amélie se hisser sur son tabouret haut avec grâce et tremper ses lèvres délicatement dans la bière brune. Elle avait l’air un peu trop guindée pour se trouver ici et pour boire une pinte d’une bière aussi épaisse – il l’aurait plutôt vu dans une réception de sang-purs , savourant de microscopiques gorgées de vin des elfes– mais le simple fait qu’elle soit venue à sa table spontanément contredisait cette première impression négative.
Elle finit d’ailleurs par répondre à ses questions affirmant qu’elle travaillait au Ministère depuis peu.

« Dans ce cas, bienvenue  dans la maison, chère collègue des Mystères. » dit-il en attrapant sa choppe pour la faire tinter contre celle d’Amélie, renversant un peu de breuvage au passage sur ses mains fines.  Angus porta son verre à ses lèvres et but  de longues gorgées de Kinness suivit d’un soupir sonore de contentement.

Meilleure. Bière. Du. Monde.

« Le Mirror Of Erised, c’est le spot parfait après une journée de boulot. Il reposa sa choppe sur son sous bock et se pencha au dessus du tonneau pour qu’Amélie l’entende malgré le brouhaha ambiant. Tout le monde se retrouve ici, expliqua-t-il tout proche d’elle en haussant un peu la voix,  Enfin, tous les gens bien. Les gens bien et Josy. » Tempéra-t-il en dodelinant légèrement de la tête.

Il la gratifia d’un bref clin d’œil assorti d’un sourire qui se mua en grimace lorsqu’il entendit sa question. Angus se redressa  et glissa ses doigts dans les plis de son cou robuste :

« Dis, tu comptes me vouvoyer encore longtemps ? »Un peu plus et elle ajoutait un « Monsieur »! Il avait l’impression d’être atrocement vieux comparé à elle  en s’entendant qualifié de la sorte « Je te préviens, si tu recommences, c’est toi qui paye la prochaine. » indiqua-t-il en désignant leurs pintes de Kinness, la sienne à moitié vide et celle d’Amélie encore pleine, Je travaille à la Justice Magique, finit-il par répondre. Il s'accouda de nouveau sur le tonneau, à la Milice plus exactement. »

Il n’avait pas vraiment envie de rentrer dans les détails. Angus ne venait pas ici, le soir, pour refaire le fil de sa journée mais pour se changer les idées et souffler un peu. Il en était surement de même pour Amélie aussi se garda -t-il de la questionner sur ses fonctions au sein du département de Constantine Egalité. Au lieu de ça, il préféra lui proposer une activité nettement plus distrayante…

« Il y a des billards magiques à l’étage, ça te dit une partie ? » dit-il en esquissant un mouvement prêt à se lever.
Emma Blackbonnes
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeVen 15 Nov 2019 - 23:16
La chope d'Angus s'écrasa contre celle d'Emma qui esquissa un sourire un peu crispé. La bière coulant sur ses doigts qu'elle secoua discrètement pour retirer le liquide poisseux du mieux qu'elle pouvait. Elle buvait à petites gorgées pour ne pas grimacer sous l'amertume de la boisson. Elle commençait un peu à s'habituer au goût, elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle appréciait la bière noire mais... elle n'était plus aussi dégoûtée qu'à sa première gorgée. Elle acquiesçait aux paroles de son interlocuteur sans réellement écouter ses paroles sur le bar.

Elle gloussa lorsqu'il tacla Josy et son sourire se fit légèrement mesquin. Il fallait dire que Josy avait tout de la comptable aigrie et commère comme pas deux. Elle n'avait aucun regret pour le tabouret. Elle était même plutôt fière de son coup. Même si elle se retrouvait à présent assise en compagnie d'un homme qu'elle n'aurait sans doute jamais abordé auparavant. Elle rougit à sa remarque sur le tutoiement. Elle avait beaucoup de mal à ne pas vouvoyer les personnes qu'elle ne connaissait pas et d'autant plus lorsqu'ils étaient drastiquement plus âgés qu'elle. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de poser son regard sur Angus.

"Navrée."

Cela dit, étant loin d'avoir fini sa propre Kinness, il y avait peu de chance que la prochaine soit pour tout de suite. Sauf si...

"J'arrête de te vouvoyer si la prochaine tournée, on passe à quelque chose d'un peu moins vieillot que de la bière."

Elle plissa le nez avant de plonger ses lèvres dans sa pinte tout en vrillant son regard dans le sien. Un sourire narquois au coin des lèvres.

"La Kinness, c'est un peu... pépérisant. Tu ne trouves pas ?"

Une petite moue mutine éclaira son visage alors que ses yeux bleus pétillaient de malice, elle attendit avec amusement les protestations outrées d'Angus. Elle nota néanmoins qu'il avait évoqué le fait qu'il était milicien. Il y avait des rumeurs sur leur niveau d'intelligence du département. S'il n'y avait Danielle Coleman, cela friserait apparemment le niveau de logique d'un Veracrasse. Mais elle n'était pas là pour juger des capacités intellectuelles des miliciens. Elle était là pour passer un bon moment et se distraire après une journée de travail bien remplie. Elle fut surprise par la proposition et prit un moment de réflexion.

"D'accord. Mais... je n'ai jamais joué."

Ses joues s'empourprèrent à nouveau de gène alors qu'elle se levait, oubliant son verre à moitié plein sur la table. Elle suivit Angus à l'étage et prit l'une des queue qu'il lui tendit. Elle observa la bâton avec circonspection ainsi que la table au tapis vert. Elle avait plus l'habitude des bavboules et des échecs magiques. Le billard n'était qu'un hobbit abstrait. Elle tenait donc sa canne sans trop savoir quoi en faire.

"Bien... Comment joue-t-on, Monsieur ? Serez-vous mon professeur dans l'apprentissage de ce jeu fort intrigant ?"

Elle esquissa à nouveau un sourire clairement moqueur alors qu'elle s'approchait de la table et faisait signe à Angus de commencer d'un mouvement de menton. Elle pourrait ainsi observer comment il faisait avant de totalement se ridiculiser.



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Angus Rice
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeSam 16 Nov 2019 - 8:36
Amélie n’y connaissait rien : La bière n’était pas une boisson vieillotte mais intemporelle ! Tout bon amateur de Kinness savait cela. La célèbre bière brune avait traversé les âges pour le plus grand plaisir des personnes de goût. L’employée des Mystères était surement le genre de femme à boire ces cocktails atrocement sucrés qui vous donnaient l’impression d’obtenir un aller simple chez le dentiste !
Angus chassa la remarque d’Amélie d’un geste ample du bras avant d’arborer une grimace mi dégoutée- mi froissée.

« Attends. Tu es en train de dire que la Kinness est une boisson de vieux et tu emploies le mot « Pépérisant » ? Angus écarta les bras  et secoua doucement la tête, une expression teintée d’incrédulité imprimée sur son visage, mais qui dit ça en 2010 ? Pépérisant ! »

Merlin. Amélie semblait sortir d’un autre âge ! Une mémé sang-pur dans un corps de (jeune) femme. Cette impression se vérifia lorsqu’elle avoua ne jamais avoir joué au billard magique. Le regard d’Angus s’arrondit de stupeur face à cette révélation. Vraiment ? s’étonna-t-il,  Mais où avait-elle grandie ? Dans une grotte ? A Azkaban ?  J’ai l’impression que tu passes à côté de toutes les bonnes choses de la vie, releva-t-il en buvant une nouvelle gorgée de son breuvage préféré.

Le pub, le billard, la bière, cela avaient toujours fait partie de la vie d’Angus. Il fréquentait le pub de Caherciveen depuis sa plus tendre enfance et s’était exercé, bien avant sa majorité, au  billard, aux fléchettes et même au baby-quidditch !

« Il faut vraiment remédier à cette lacune. » dit-il en attrapant sa pinte, sa cape et en se levant de son tabouret. Il prit les devants pour fendre la foule en direction de l’étage supérieur. Il s’arrêta pour saluer quelques collègues de son département, échangea quelques vannes avec eux et monta l’escalier de bois dont les marches grincèrent quelque peu sous ses pas.
Une fois à l’étage, il se tourna vers Amélie et s’exclama, tout en finesse :

« Je reviens, je vais vidanger. » puis il s’éclipsa en direction des toilettes.

Kinness, oblige.

Il retrouva Amélie dans la foule du bar à peine quelques minutes plus tard. Elle s’était arrêtée près d’une table de billard libre parmi les autres et semblait attendre des instructions, comme un bon petit soldat. Angus esquissa un sourire  et lui tendit une queue pour qu’elle la prenne.

« Dans l’autre sens. » précisa-t-il en la voyant tenir l’objet à l’envers et le regarder avec circonspection.

La jeune femme saisit l’occasion pour lui demander –en usant volontairement du  vouvoiement- d’être son professeur dans l’apprentissage de ce jeu fort intrigant. Elle était un peu en train de le draguer là, non ? songea Angus en relevant les yeux sur elle.

« Je veux bien être ton professeur dans l’apprentissage de tout un tas de trucs,
lâcha-t-il alors. Il aurait tellement aimé pouvoir coude-couder quelqu’un à cet instant, mais tu vas commencer par me payer un verre de whisky pur feu. » ajouta-t-il finalement avec un sourire de contentement.

C’était le deal ! Qui disait vouvoiement, disait nouvelle tournée !

Le milicien s’appuya alors des deux mains sur le bord de la table verte, face à Amélie, et commença ses explications.

« Donc, le billard magique est un jeu de coopération entre toi et moi. Notre but, c’est de rentrer toutes les boules dans les trous en moins d’une heure. - C’était facile dit comme ça- le seul problème c’est que le billard peut éternuer plusieurs fois dans la partie et recracher des boules déjà rentrées. Comme pour illustrer ses propos, le billard se mit à frémir « Ah…Ah…Ah… » et lâcha un éternuement digne de Crispin Dérébusor.
« ATTCCHHAA ! »
Deux boules furent éjectées des entrailles de la table et rebondirent sur le tapis vert. Angus en attrapa une et la lança en direction d’Amélie pour qu’elle l’attrape au vol.
« Tu as choisi la table « des cadres du Ministère » »
Sur chaque boule, on pouvait trouver le portrait magique d’une tête pensante du régime Marchebank : Goldstein, Coleman, Egalité, Haik, le ministre en personne,… ils avaient tous leurs visages imprimés dessus.

Les autres billards offraient d’autres thématiques comme « sorciers célèbres» ou « animaux magiques » mais les employés du Ministère étaient nombreux à préférer la table choisie par Amélie. Qui ne rêvait pas de donner un bon coup de canne à son supérieur hiérarchique ?

Angus rassembla dans un triangle les boules des directeurs de départements au centre de la table et plaça dans le quart supérieur la boule Marchebank.

« C’est la dernière à rentrer, indiqua-t-il, si elle va dans un trou avant les autres, on a perdu. »

Il se pencha au dessus de la table, ferma un œil pour viser et, d’un geste expert, cassa le paquet grace à la boule Léopold.

« Aïe ! »-« Oh ! »-« Mé ! Pouvez pas faire attention ! »-« Tsssss ! » lâchèrent les boules en s’entrechoquant les unes aux autres. Égalité roula sur lui-même de longues secondes «AAAAaaaAAAAaaaaAAAAAaaaaaAAAAAAAAAaaaAAAAaaaaAAAAAaaaaaAAAAAh. » avant de venir percuter Coleman dans un « Smouick » sonore.

Angus adorait ce jeu.

« C’est à toi. » souffla-t-il en posant sa queue sur le dessus de sa chaussure.
Emma Blackbonnes
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeDim 17 Nov 2019 - 21:47
Pépérisant était un mot comme un autre d'abord. Et beaucoup de monde l'utilisait et de toute manière, il semblait parfaitement aller à Angus. Emma pinça les lèvres légèrement vexée mais ne répliqua pas. Elle haussa les épaules lorsqu'il lâcha qu'elle passait à côté de toutes les bonnes choses de la vie.

"Et bien je les rattrape visiblement puisque je suis là."

La jeune femme esquissa un sourire légèrement froid. Elle n'aimait pas tellement qu'on critique la façon dont ses parents l'avaient élevée. Certes, elle n'était pas la plus déjantée des filles. Elle avait eu une éducation stricte, elle ne connaissait pas la bière ni le billard mais elle savait se tenir en public. Elle avait d'autres qualités, elle savait recevoir même si elle n'avait jamais eu l'occasion de le faire. Elle pouvait entretenir une conversation mondaine. Ce qui, elle devait bien l'admettre, était rasoir au possible. Elle ne savait pas s'amuser, elle en avait conscience. Et c'était pour ça qu'elle restait avec Angus. Malgré ses airs un peu... sauvages.

Elle le suivit et resta silencieuse, presque gênée alors qu'il s'arrêtait pour saluer des collègues. Elle avait l'impression d'être redevenue la petite fille qui restait bien sagement à côté de son papa lorsqu'il croisait des collègues de travail. C'était... gênant. Elle écouta d'une oreille les boutades et reprit son ascension des escaliers avant de fixer Angus un peu choquée lorsqu'il parla de se vidanger... Elle resta un moment immobile à chercher de quoi il voulait parler avant de comprendre qu'il voulait simplement aller au petit coin. Elle plissa le nez et leva les yeux au ciel d'exaspération devant ce manque de classe flagrante.

Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris franchement de parler à ce rustre ? Il n'avait donc aucune éducation ? Mais... elle voulait apprendre à... se décoincer. Un peu. Au moins apprendre à s'amuser dans un pub. Alors... le milicien faisait clairement parti des personnes fréquentant assidûment ces endroits. Et donc, elle devait s'habituer. Se mêler à la plèbe.

Elle joua donc le jeu, attrapa la canne qu'il lui tendit à l'envers et rougit légèrement lorsqu'il lui précisa que c'était dans l'autre sens. Bon... ça commençait bien. Elle louvoya donc, accentuant exprès sur le vouvoiement et éclata de rire à sa remarque. Bah tiens... bien sûr qu'il voulait lui apprendre un tas de truc. Le contraire aurait été étonnant. Elle ne releva pas, se contentant de noter qu'il lui réclamait un whisky pur feu. Ah ? Pas de Kinness ?

"On abandonne la Kinness alors ?"

Son sourire se fit mutin alors qu'elle interpellait un serveur pour qu'il prenne sa commande. Elle reporta ensuite son attention sur le jeu magique et nota avec attention les explications que lui donnait Angus. Elle acquiesça plusieurs pour montrer qu'elle comprenait. Un jeu de coopération où il fallait rentrer toutes les boules dans un trou. Vraiment un sport de mec, il fallait toujours qu'ils fassent rentrer des choses dans des trous. La suite la laissa un peu perplexe. Que le billard éternue n'avait rien de surprenant, c'était magique. Non ce qui l'était plus, c'était les boules à l'effigie des cadres du Ministère. Elle pinça légèrement les lèvres en apercevant le portait de Leopold Marchebank.

Cela allait être... étrange de taper la boule de son ex-beau-père. Mais elle se reprit bien vite pour afficher une expression neutre. Avant d'exploser de rire alors que la boule de Constantine Egalité percutait celle de Danielle Coleman dans un "Smouick" sonore. C'était tellement improbable, tellement... ridicule. Elle se tenait les côtes, hilare, alors que le serveur revint avec leurs deux whiskys pur feu. Elle attrapa son verre et but une longue gorgée de boisson. Ça, elle connaissait. Son père en avait de très bonnes bouteilles. Celui-ci piquait un peu, révélant une qualité médiocre. Rien de bien surprenant dans un endroit tel que celui-ci. Elle reprit son souffle, les yeux encore humide d'avoir ri.

"Je tiens à dire que rien de cela n'est crédible. D'où Coleman fait "Smouick" quand elle percute quelqu'un ?"

Elle leva un sourcil légèrement narquois avant de prendre une nouvelle gorgée d'alcool et d'inspirer profondément. Elle visa la tête de Goldstein en se penchant légèrement en avant et en tentant de tenir sa canne comme il fallait. Elle devait bien avouer qu'elle galérait totalement. La queue était beaucoup trop grande pour elle, elle ne savait pas exactement comment la manier pour qu'elle atteigne son but du premier coup. Elle finit par tirer et tapa dans la boule Goldstein qui alla percuter une bande de la table sans même frapper une autre boule ou même rentrer dans un trou. Elle poussa un profond soupir désespéré.

"Je crois que je suis vraiment nulle à ce jeu."

Elle haussa les épaules avec une moue contrite. Il y avait peu d'espoir de talent en elle. C'était presque déprimant. Elle n'avait plus qu'à noyer son chagrin passager et la perte de son ego dans son verre.  



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Angus Rice
Angus RiceGrande Prêtresse d'Aresto
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeLun 18 Nov 2019 - 20:00
De toute évidence, Amélie goutait davantage le whisky-pur-feu que la Kinness. Tant mieux, les alcools forts avaient le pouvoir de débrider n’importe quel sang pur coincé. Plus le temps passait, plus Angus était sûr de son diagnostique : Ce port altier, cette manière de sourire un peu crispé –comme si Amélie était en proie à des embarras gastriques- pas de doute possible, elle était de la haute et elle venait ici se dévergonder avant de retrouver ses mondanités.

Angus avait déjà fréquenté ce genre de filles par le passé et il acceptait tout à fait le rôle auquel il était cantonné. De son côté, il n’avait pas d’autres projets que de passer un bon moment en charmante compagnie, et plus si affinités.
L’alcool semblait faire effet sur la jeune employée des Mystères qui se mit à rire aux éclats en découvrant les tirades des boules du billard magique. Enfin un peu de naturel et de spontanéité ! Merci Merlin ! songea Angus en la regardant se tenir les cotes, hilare.  Le milicien joignit son rire au sien avant d’ajouter très sérieusement :

« Coleman smouick toute la Milice. Sache-le. »

Il s’appuya ensuite sur sa queue de billard et observa avec attention Amélie s’apprêtant à jouer son premier coup….catastrophique. Angus suivit des yeux le lent et fastidieux trajet de la boule Golstein qui s’avéra aussi inutile que le directeur de département lui-même.

Ok. Il allait avoir du boulot, songea-t-il en reportant son attention sur Amélie.
Le milicien retint une grimace devant tant de rigidité et si peu de maitrise. Etait-ce réellement possible d’être si gauche et emprunté ? Une expression mi soucieuse mi-choquée se dessina sur son front  mais il la fit disparaitre lorsqu’Amélie se tourna vers lui pour affirmer qu’elle était vraiment nulle à ce jeu.

« Mais non ! » s’exclama-t-il en pensant « Si, bien sûr que si. Définitivement oui ! » Il balaya l’air de sa main comme pour chasser les paroles désobligeantes d’Amélie envers elle-même «  C’est juste que c’est ta première fois ! » dit-il en s’approchant à son tour de la table. Il se pencha au dessus du tapis vert, visa et ajouta :  Le billard c’est comme le sexe, on ne peut pas exceller du premier coup. »
Avec un sens parfait du timing, il ponctua sa phrase d’un tir qui propulsa les boules Golstein et Haïk dans les entrailles du billard. « Saperlipopette ! »-« Oh zut Alors ! »

Héhéhé. Melchior aurait été fier de lui.

Angus releva ses yeux rieurs vers sa collègue et reprit plus sérieusement:

« D’abord il faut que tu sois un peu moins raide, il roula des épaules et l’invita  à faire de même comme un coach sportif l’aurait fait pour échauffer son poulain, ensuite, les bras, indiqua-t-il en agitant ses membres tels des spaghettis cuits,  enfin, la posture. »
Angus se pencha mécaniquement au dessus de la table pour mimer la précédente pose d’Amélie « A ce que je sache tu n’es pas une grue de travaux publics ? interrogea-t-il ironiquement,  N’aie pas peur de la table, elle ne va pas te manger, elle ne fait qu’éternuer.» expliqua-t-il en prenant appui sur le billard pour lui indiquer la bonne posture, après tu fermes un œil, tu vises et tu tires ! Rien de plus facile. Tiens, vas-y, essaye avec ton directeur de département.»
Il avait indiqué, d’un geste du menton, la boule Constantine Egalité relativement facile à rentrer.
Le milicien s’approcha alors tout prêt d’Amélie et effleura la cambrure de son dos de la main pour l’inviter à prendre position…
Emma Blackbonnes
Emma BlackbonnesApprentie au Département des Mystères
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 19 Nov 2019 - 14:38
L'affirmation d'Angus la laissa perplexe et elle ne cacha pas son scepticisme, haussant un sourcil jugeur atténué par un petit sourire moqueur.

"Mais bien sûr."  

Étrangement, Emma ne voyait pas Coleman smouicker Angus. Mais elle n'ajouta rien et se contenta d'essayer de jouer. Ce qui... Se révéla être une pure catastrophe malgré les encouragements d'Angus. Elle poussa un nouveau soupir dépité à la comparaison qu'il lui fit et elle fronça les sourcils. Sa première fois ne lui avait pas paru aussi médiocre que ce qu'elle venait de faire actuellement. Elle esquissa néanmoins un petit sourire et hocha la tête alors qu'Angus jouait son tour. Il avait une maîtrise parfaite du jeu c'était indéniable. Il réussit même à rentrer deux boules. Elle examina attentivement sa posture et ses gestes. S'attardant sans doute un peu trop sur des zones moins... stratégiques pour le jeu. L'alcool commençait doucement à lui monter à la tête et ses réserves disparaissent lentement avec elle. Les Mojitrolls plus le Whisky commençaient à agir.

Ce qui entraîna sans doute la suite, elle n'aurait certainement pas secoué les bras et roulé les épaules en d'autres circonstances. Quoique pour ne pas perdre à un jeu, elle était prête à beaucoup de choses. Elle n'aimait pas perdre et voir ce billard lui résister la mettait légèrement en rogne. Elle suivit donc les conseils d'Angus avant de rire à la comparaison peu flatteuse qu'il fit d'elle. Une grue de travaux publics ? C'était moldu ça non ? Elle se coucha à moitié sur le table, enfin, posa un bras pour s'aider à s'équilibrer, imitant la posture précédente d'Angus. Elle redressa légèrement la tête lorsqu'elle sentit le contact de sa main dans son dos et lui sourit. C'était... agréable. Il y avait longtemps qu'aucun homme ne l'avait toucher et cette simple pression suffit à réveiller les démons de sa solitude. Elle retourna néanmoins son attention sur la boule de Constantine Egalité et ferma un œil, visa et... tira. Le bout de sa canne rencontra la boule avec force et l'envoya tout droit dans le trou. Elle se redressa vivement, ivre de joie et sauta au cou d'Angus sous l'effet enivrant que la réussite venait de lui procurer.

"J'ai réussi !!!"

Elle se rendit néanmoins bien vite compte de ce qu'elle venait de faire et relâcha le milicien les joues rouges de honte.

"Hum... Je suis désolée..."  

Elle se recula d'un pas encore très embarrassée, ne sachant pas comment se comporter. Elle reporta alors son regard sur le jeu, changeant de sujet.

"C'est à toi..."

Elle se recula pour le laisser jouer et se réfugia dans son verre qu'elle vida d'un trait... Il allait d'ailleurs lui en falloir un second très rapidement mais pour le moment, son regard était perdu sur le tapis vert du billard magique.


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Angus Rice
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 19 Nov 2019 - 16:43
Au sourire que lui accorda Amélie, Angus constata que sa main dans le dos était accueillie plutôt positivement. C’était un bon point et un excellent indicateur concernant la suite de leur soirée commune. Ragaillardi à cette idée, le milicien accorda à Amélie une expression en tout point similaire à la sienne et reporta son regard sur l’extrémité de la queue de billard. La jeune femme  visa, tira et…rentra sans difficulté la boule Egalité.

"J'ai réussi !!!" s’exclama-t-elle, visiblement abasourdie. A vrai dire Angus était le premier étonné de ce succès si rapide. Des rides de stupeur se dessinèrent sur son front : Soit il était un excellent pédagogue –théorie tout à fait plausible, bien évidemment-  soit Amélie avait sacrément de la vaine- elle était tombée sur lui dans ce pub, cette théorie se soutenait donc, elle aussi. Angus n’eut toutefois pas le temps de s’appesantir sur son questionnement intérieur puisque la jeune femme lui sauta littéralement au cou, renversant dans le même geste le verre de Whisky qu’Angus venait  de  porter à ses lèvres. Le liquide ambré dégoulina le long de son avant-bras, imbibant la manche de sa chemise et tomba même sur les cheveux et le col de l’employée des mystères qui se confondit en excuse pour son geste si imprévisible.

Ça pour sûr, il ne s’y attendait pas : Dix minutes plus tôt elle lui accordait à peine un sourire crispé et voila que maintenant elle lui sautait dans les bras.

«T’inquiète,
lâcha  tranquillement Angus,  Il y a pire dans la vie que de se faire sauter au cou par une jolie fille. Crois moi. »
Gâcher du si bon whisky, par exemple, ça c’était vraiment dommageable. Loin d’être vexé, le milicien agita son bras dégoulinant au dessus du sol, un vague sourire aux lèves. Il sortit sa baguette, s’auto infligea un sortilège de séchage et remit son sortilège de nettoyage au lendemain. Il n’allait quand même pas faire sa lessive au milieu du pub !
« Décidément,  d’abord Melchior et ensuite moi,  Il avisa son verre quasiment vide posé sur le rebord du billard, tu m’en dois un deuxième maintenant, la taquina-t-il avant de découvrir l’expression réellement embarrassée d’Amélie.

Elle ne se sentait quand même pas mal pour ce fait complètement anecdotique, si ?
Piqué dans sa curiosité, Angus fronça les sourcils et écarta les bras.

« . C’est pas grave. » insista-t-il.

Quelle genre de personne se sentait confus pour si peu ! Il n’y avait vraiment pas de quoi se morfondre dans un coin. Angus secoua la tête et tourna autour du billard pour choisir le meilleur angle d’attaque. Le boule Coleman était prenable mais relativement facile, mieux valait la laisser à Amélie. Il s’arrêta devant celle du directeur du  département des accidents et catastrophes  dont le visage rond remplissait la totalité de boule et décida de jouer celle-ci en utilisant les bandes. Angus se concentra quelques secondes et tira.  La boule rebondit contre un côté du billard, percuta celle de Marchebank- qui gronda tel un vieux chat- et roula tout doucement jusqu’à l’angle opposé pour finir sa course…dans le trou. Le billard émit un rôt, satisfait.

« Yes ! »Angus serra le poing heureux de son succès et retourna à côté d’Amélie, de l’autre côté de la table. Sur le chemin, il attrapa un tabouret haut pour s’asseoir juste à côté d’elle. Ainsi positionnés, ils faisaient quasiment la même taille, épaule contre épaule. Angus tourna la tête vers la jeune femme et esquissa un fin sourire tranquille.
« Je suis déçu. Dit-il très sérieusement, Tu ne me sautes pas dans les bras ? »
Emma Blackbonnes
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeVen 6 Déc 2019 - 19:12
La gêne d'Emma était presque palpable et elle rougit d'avantage lorsque Angus s'empressa de la rassurer. Mais... elle se sentait réellement nulle sur ce coup là. Qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? En plus, elle avait le col et les cheveux mouillés maintenant. Elle poussa un soupir et sortit sa baguette pour se sécher d'un informulé. Elle observa le milicien sans réellement le voir alors qu'il jouait et rentrait sans grande difficulté une nouvelle boule. Cela semblait si facile quand elle le regardait faire. Elle tourna un regard surpris lorsqu'il lâcha qu'il était déçu. Quoi ? Qu'est-ce qu'elle avait fait encore ? Elle ouvrit la bouche pour répondre avant de la refermer en rougissant.

"Je te paye un verre. Ce n'est pas suffisant déjà ?"

Elle esquissa un petit sourire en coin alors qu'un serveur arrivait avec les deux verres qu'elle avait demandé pendant qu'Angus était occupé à jouer. Emma s'éloigna pour rejoindre la table de jeu et se concentra, examina la boule de Danielle Coleman et tenta de se rappeler tous les conseils qu'elle avait reçu plus tôt dans la soirée. Elle se pencha en avant, inspira profondément, visa et... tira. Elle observa la boule de Coleman partir en direction du trou avec un "nanmého !" et s'arrêter au bord du trou. La jeune femme haussa un sourcil et se renfrogna légèrement. Elle se retint de ne pas donner un coup de hanche dans la table. Après tout... il manquait vraiment pas grand chose. Mais elle resta fairplay et retourna auprès d'Angus la tête haute.

"Sans commentaires..."

Elle pinça les lèvres et attrapa son verre pour noyer sa déception. Elle posa un regard en coin sur Angus et poussa un profond soupir.

"Je n'aime pas perdre. Désolée."

Elle leva les épaules. Et encore... c'était un euphémisme. L'échec n'était même pas envisageable pour elle. Il ne l'avait jamais été et ne le se fait probablement jamais. La pression que ses parents avaient mis sur elle toute son enfance sans s'en rendre compte, l'avait formaté bien plus que tout le reste. Tout reposait donc sur les épaules d'Angus afin de sauver son ego d'un échec cuisant. Elle le détailla et esquissa un sourire amusé.

"Mais heureusement pour nous, tu as un talent né pour le billard magique."

Son regard se fit légèrement flamboyant. Il avait désormais une grosse pression sur les épaules. Ou pas d'ailleurs. Elle savait depuis le début de la partie que tout dépendrait du milicien. Surtout maintenant que l'alcool commençait sérieusement à agir. Viser droit n'était presque plus envisageable. Mais pour autant... elle passait un bon moment. Elle n'aurait jamais pensé qu'une partie de billard magique aurait pu être... amusante. Elle avait parfois l'impression de passer à côté de beaucoup de choses. Elle avait passé trop de temps à se morfondre ou à juger les gens selon leur apparence. Et effectivement, elle ne savait pas s'amuser. Il était temps qu'elle commence à devenir une autre personne. Plus ouverte. Elle ne voulait pas devenir aigrie ou vieille fille avant l'heure. Et il fallait qu'elle passe à autre chose.

Dave ne voulait pas d'elle et elle ne pouvait plus vivre dans l'illusion que sa vie était toute tracée et que les choses arriveraient toutes faites si elle ne se bougeait pas. Angus n'était, certes pas, le prince charmant mais il était gentil. Et il pouvait lui faire passer un bon moment. C'était tout ce qu'elle voulait, ne plus avoir l'impression d'être seule et insignifiante. Elle voulait se sentir vivante, elle voulait vivre, c'était tout. Et ce moment, cette partie de billard et le regard d'Angus sur son corps. Tout ça, lui donnait l'impression d'exister. Au moins pour quelques heures. 


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Angus Rice
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeSam 7 Déc 2019 - 11:14
Amélie était plutôt … déconcertante. Elle envoyait des signaux contradictoires : tantôt revêche, tantôt souriante, tantôt gênée, Angus ne savait pas trop sur quel pied danser avec elle. Il la trouvait mignonne, assurément,  et il aurait bien aimé poursuivre la soirée en sa compagnie mais son humeur maussade le laissait pensif. Amélie semblait branchée sur courant alternatif, à la fois engageante et distante. Il n’était pas sûr qu’elle passe un si bon moment que ça, ce soir, ici, avec lui. Peut-être qu’elle attendait patiemment que la partie de billard magique se termine pour s’éclipser. Soit. Angus ne se prenait pas trop la tête avec ce genre de chose : Il n’allait pas s’imposer auprès de quelqu’un si le feeling n’était pas réciproque. Cela arrivait tous les jours, pas de quoi en faire une montagne, il savait gérer ces situations sans que personne ne perde trop  la face.  

"Je n'aime pas perdre. Désolée."

« Je crois que j’avais deviné, rétorqua-t-il en observant Amélie du coin de l’œil un sourire aux lèvres. Lui non plus il n’aimait pas perdre mais son insatisfaction se manifestait de manière totalement différente : Il jurait, pestait et surtout, il faisait preuve d’une extrême mauvaise foi.

« Alors, sache que je n’ai pas un talent né pour le billard magique, rectifia-t-il en se levant de son tabouret pour jouer les dernières boules en jeu, j’ai surtout des années de pratique intensive. »

S’il se concentrait bien, il pouvait conclure la partie en un coup. Il lui suffisait de projeter Marchebank contre Coleman suivant le bon angle pour que la boule du Ministre file dans le coin opposé et rejoigne celle de la cheffe de la Milice dans les entrailles du billard. Pour cela, il était obligé de venir se placer juste devant Amélie.

« Excuse-moi, dit-il en se retournant légèrement vers elle pour s’assurer qu’il avait assez de place pour tirer, je ne voudrais pas t’assommer avec ma queue. » de billard, évidemment. Il pensait très fortement à Alessandro et Melchior qui auraient surement ri de l’entendre dire cela à une fille sophistiquée du genre d’Amelie.

Le Milicien tira son coup –haha !- et Coleman fut projeté dans le trou en prononçant un « Avada  Kedavra» juste avant que Marchebank ne l’imite avec un « Mais qu’est-ce que t’as foutu Allaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan. »
Bim. Fin du game. Ils avaient gagné. Angus afficha une moue satisfaite en posant l’extrémité de sa canne au sol.

« Il faut que Walt actualise les remarques des boules de son billard. » Fit-il remarquer en relevant les yeux vers Amélie. En effet, Alan était décédé depuis quelques mois maintenant. C’était Alessandro qui se chargeait de la sécurité du Ministre dorénavant, Walter, le tenancier du Miror Of Erised ne pouvait pas l’ignorer. Le milicien esquissa un sourire tranquille avant de tendre sa paume à plat en direction de la jeune femme pour qu’elle le tope. Il avait deviné,  aux vues de sa tirade précédente, qu’il ne devait pas compter sur  une nouvelle embrassade de sa part.

« Bon, dit-il en s’appuyant sur la queue du billard d’un coude.  Belle partie, c’était sympa. J’ai passé un bon moment. » Il ajouta, autant pour la complimenter que pour la libérer. Si elle en avait assez de lui, elle allait saisir l’occasion pour prendre congé poliment.

Et si, au contraire, elle trouvait un prétexte pour rester … Angus pourrait passer à l’étape suivante.
Emma Blackbonnes
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeDim 8 Déc 2019 - 6:40
Emma avait appris dès son plus jeune âge à dissimuler ses émotions. Elle savait garder un visage impassible en toutes situations, du moins en théorie. En pratique et l’alcool aidant, c’était beaucoup plus difficile de ne pas montrer son embarras, sa déception ou bien sa joie. Lorsqu’elle se rendait compte de son laissé aller, elle se reprenait et arborait à nouveau un visage impassible. Ce qui pouvait laisser penser qu’elle s’ennuyait ou bien qu’elle attendait avec impatience que la partie se termine. Mais il n’en était rien, c’était seulement son baromètre de bienséance qui était déréglé à cause de l’alcool et son humeur s’en trouvait altéré. Elle rougit donc à nouveau de gêne lorsqu’Angus souligna sans pitié et avec le sourire en plus qu’il avait remarqué qu’elle n’aimait pas perdre. Toute notion de bienséance avait disparu de son cerveau.

"Oh, très bien",souffla-t-elle lorsqu’il insista sur ses années de pratique.

Elle ne voulait surtout pas qu’il se vexe ou autre, elle décida donc de se taire et l’observa prendre son tour de jeu avant de se décaler d’un pas lorsqu’il lui demanda.

"Pardon."

Elle s’installa sur le tabouret pour avoir une vue en hauteur et applaudit avec enthousiasme lorsqu’il rentra Coleman et Marchebank en un coup. Il avait beau dire qu’il n’y avait que de l’entraînement, Emma était persuadée qu’il y avait tout de même une touche de talent. Elle hocha la tête lorsqu’il évoqua un certain Walt sans avoir la moindre idée de qui il parlait. Sans doute quelqu’un du bar s’il s’agissait d’actualiser le billard magique. Elle esquissa même un sourire amusé.

"Nouvel Alan serait plus à propos."

Son sourire se fit espiègle. Elle avait comme tout le monde apprit le décès d’Alan le garde du corps du Ministre et de son remplacement. Cependant, il était aussi de notoriété publique que le nouveau avait hérité du surnom de nouvel Alan. Emma ignorait même jusqu’au prénom du nouveau. C’était pour dire. Mais elle revint rapidement sur terre lorsqu’Angus éluda ce qu’il lui sembla être une phrase de congédiement. Elle ne voulait pas rentrer chez elle, rien ne l’attendait chez elle, si ce n’était ses parents. Et elle n’avait clairement pas envie de les affronter. Pas à cette heure-ci et pas avec son alcoolémie actuelle. Et puis... Angus était une compagnie agréable.

"Oui, très sympa. Il faudra se refaire ça à l’occasion. Il faut que je m’entraîne pour être aussi douée que toi. "

Son sourire se fit complice alors qu’elle allait ranger sa queue et qu’elle se réinstallait sur son tabouret.

" Merci de m’avoir initiée à ce jeu. J’ai beaucoup apprécié le découvrir."

Elle avait conscience qu’elle avait dû être un fardeau plus qu’une compagnie agréable pour le milicien et elle s’en voulait un peu. Peut-être qu’il voulait terminer sa soirée seul ou avec des personnes capables de le défier réellement. Et en même temps... elle ne voulait pas le quitter comme ça. Elle ne savait vraiment pas comment se comporter et c’était un peu gênant, elle prit donc le partie d’amorcer un début de départ.

" Bon... et bien... Je crois qu’il est temps pour moi de rentrer. J’imagine que tu as encore beaucoup de parties à disputer et je ne pense pas que m’avoir dans ton équipe soit un avantage. Encore merci pour la soirée Angus, c’était très agréable."

Elle esquissa un sourire enjoué et amorça de se lever de son tabouret. Sans trop savoir comment, elle trébucha, ses pieds s’enmêlant, elle tomba légèrement en avant et se rattrapa à Angus qui se trouvait devant elle. Ses lèvres se retrouvèrent comme un coup du sort sur celles du Milicien. Elle ne se recula pas immédiatement trop surprise pour bouger, dans un premier temps, puis se surprit à apprécier le contact. Elle finit par s’éloigner mais ne le lâcha pas pour autant. Son regard embué par l’alcool se plongea dans celui de l’homme et un léger gloussement lui échappa.

"Oups. "


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Angus Rice
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeDim 8 Déc 2019 - 11:11
Afin de ne pas mettre en avant son grand âge, Angus ne révéla pas le nombre d’années de pratique du billard magique qu’il lui avait fallut pour atteindre ce niveau d’expertise.  Il voyait bien qu’Amélie était plus jeune: C’était un peu compliqué de lui donner un âge précis mais ils avaient surement une dizaine d’années d’écart.
D’habitude, les femmes qu’il fréquentait se situaient dans la trentaine, comme lui, mais il n’aurait pas été contre l’idée de faire une entorse à sa routine ce soir . Enfin, la question ne se posait pas puisqu’Amélie semblait tout à fait disposée à prendre congés de lui. Soit. Angus hésitait encore sur le programme de sa fin soirée : Soit il rentrait tranquillement chez lui, soit il s’arrêtait boire une dernière bière avec ses anciens collègues de la P.M qu’il avait croisé avant de monter à l’étage.

Lorsque Amélie suggéra poliment de se refaire une partie à l’occasion  Angus balaya le bar d’un regard circulaire avant de répondre :

« Tu sais où me trouver. »

Le Miror Of Erised était son QG londonien. Lorsqu’il n’était pas en mission ou en repos, il y passait systématiquement boire une Kinness après le travail. Ce n’était pas pour rien qu’il avait sa photo affichée derrière le comptoir sur le mur des habitués ! Amélie le remercia chaleureusement cette fois sans qu’Angus ne parvienne à interpréter le sens de ces propos : Etait-elle soulagée –et libérée- à l’idée de partir où attendait-elle autre chose ? Aucune idée.  Quoiqu’il en soit, si elle avait vraiment envie de le revoir, il lui suffisait de revenir ici et de venir lui parler.
Le Milicien rangea les queues sur les présentoirs accrochés au mur et libéra l’emplacement pour d’autres usagers qui attendaient patiemment, une pinte à la main, que le « Billard des Pontes du Ministère » si libère.

« On vous laisse la place les gars, s’exclama Angus à l’attention des  employés du bureau des Accidents et Catastrophes qu’il connaissait de vue.
« Toujours les mêmes ici ! répondit l’un d’entre eux en souriant, La milice n’a rien de mieux à faire que d’arrêter les jolies filles du Pub? »
L’homme reporta son attention sur Amélie et lui décrocha un large sourire juste avant qu’elle ne se prenne les pieds dans… dans ses propres pieds, et qu’elle ne perde l’équilibre. Angus, qui avait esquissé un geste vers elle pour lui éviter de se vautrer lamentablement sur le plancher du bar,   se retrouva, bien malgré lui, avec les lèvres d’Amélie collées contre les siennes. Comment ? Pourquoi ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il aurait voulu le faire sciemment qu’il n’aurait pas réussi !

Étonnamment ce fut lui qui brisa le contact entre eux. Il recula légèrement la tête pour voir si Amélie n’était pas complètement ivre morte –auquel cas, il la raccompagnerait gentiment auprès de  ses collègues des mystères pour qu’ils lui tiennent les cheveux pendant  qu’elle régurgiterait au dessus de la cuvette des toilettes. Il était assez galant pour ne pas profiter de la situation mais pas assez pour se laisser pourrir sa fin de soirée avec du vomi sur ses chaussures.

Un regard pour elle lui confirma  qu’elle n’était pas la fille la plus sobre du monde, certes, mais qu’elle ne semblait pas, non plus, complètement alcoolisée. A vrai dire, elle paraissait se situer dans le parfait entre deux : maitresse d’elle-même mais assez désinhibée pour faire fi des convenances .

Angus sentit son  désir monter d’un cran et son regard doux se teinta d’une intensité nouvelle. Le fait qu’Amelie reste accrochée à lui plus que de raison ne lui avait pas échappé et il interpréta cela comme le signe qu’il attendait depuis le début de leur soirée. Le "Oups" qu'elle lâcha innocemment ne trompa personne: Elle n'était absolument pas désolée de ce qui venait d'arriver. Indifférent aux remarques des autres clients du bar qui s’amusaient de cette situation « Eh Rice y a des hôtels pour ça ! » Angus se pencha vers Amélie pour lui dire quelques mots  à l’oreille.
« On va prendre l’air ? »

Il enfila sa lourde cape violette de Milicien et se fraya un passage en direction des escaliers qui desservaient l’étage inférieur. Il crut entendre les employés du département des Accidents et Catastrophes leur souhaiter une bonne soirée sur un ton lourd de sous –entendus mais il les ignora et  descendit au rez- de –chaussée pour saluer Walt au comptoir et lui régler les tournées dues.

Il souhaita une bonne soirée à bon nombre d’habitués au bar, tapa quelques épaules, se fendit de plusieurs poignées de mains -et même de quelques bises-  et regagna finalement la porte de sortie. La clochette tinta lorsqu’il s’engouffra à l’extérieur en compagnie d’ Amélie et le brouhaha du bar cessa brusquement quand le battant se referma derrière eux.

Du fait des températures négatives, ils étaient totalement seuls dehors. Les pavés  de la chaussée étaient recouverts d’une fine pellicule de gel qui les faisaient scintiller sous les lumières de la devanture verte du Mirror Of Erised. Un nuage de buée se forma devant la bouche d’Angus juste avant qu’il ne se tourne vers Amélie pour l’observer un instant en silence. Ils savaient très bien qu’ils n’allaient pas se quitter comme ça, avec des «  au revoir » polis. Pas après ce bref moment électrique à l’étage. D’ailleurs Angus n’attendit guère plus  longtemps pour se pencher vers Amélie et l’embrasser, sans préambule. Il retrouva le contact et le goût de ses lèvres avec davantage de plaisir cette fois et chercha sans plus attendre le corps de la jeune femme sous sa cape pour l’attirer tout contre lui. D’une main, il enserra sa cambrure fine et de l’autre sa nuque tandis que ses baisers se faisaient de plus en plus appuyés. Elle sentait bon la bière et le whisky et le chaleur émanant de son corps lui faisait totalement oublier le froid ambiant.  Porté par un vent de désir, la main d’Angus s’aventura d’ailleurs sur les courbes d’Amélie qu’il pressa avec un peu de fermeté érotique. Leurs tenues hivernales commençaient sérieusement à freiner cette étreinte si bien que le milicien détacha à regret ses lèvres de celles de sa conquête :
« T’habites dans le coin ? »  demanda-t-il alors, comme si leur soirée ne pouvait plus se terminer autrement maintenant, Si tu préfères qu’on aille chez moi, il ne faut pas craindre le transplanage longue distance  par contre.» préféra-t-il préciser. Amélie avait un peu bu, il ne tenait pas à ce qu’elle se désartibule  au dessus de la mer d’Irlande.
Emma Blackbonnes
Emma BlackbonnesApprentie au Département des Mystères
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeLun 9 Déc 2019 - 4:04
Dans d’autres circonstances, Emma aurait certainement été très gênée par la remarque du type qui attendait le billard magique. Elle aurait rougi de honte aussi sans doute, ce n’était pas qu’elle était prude mais… elle n’aimait pas vraiment étaler sa vie privée en public. Tout le monde n’avait pas besoin de savoir ce qui allait très certainement se passer après ce baiser. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas comprendre. Alors oui, si l’alcool avait été un peu moins présent dans ses veines, elle aurait été embarrassée que tout le monde sache. Mais à ce moment précis, lorsque Angus se pencha à son oreille pour lui proposer de prendre l’air, elle se ficha éperdument de ce qu’on pouvait penser d’elle. Elle frissonna d’anticipation et esquissa un léger sourire en hochant la tête.

"Allons prendre l’air."

A la réflexion, c’était vrai qu’elle commençait à avoir chaud. Elle attacha sa cape d’hiver noire et suivit le milicien dans les escaliers, se concentrant d’ailleurs pour ne pas tomber encore une fois. Heureusement pour elle, elle avait mis ses bottines donc les talons étaient raisonnables. Elle se détendit en arrivant au rez-de-chaussée et resta légèrement en retrait lorsque Angus salua toutes les personnes qu’il connaissait. Et il y en avait beaucoup… Elle se demanda même l’espace d’un instant s’il ne valait pas mieux qu’elle enlève sa cape parce qu’elle commençait sérieusement à avoir chaud. Mais son compagnon de soirée revint finalement vers elle et ils sortirent dans le froid londonien. Elle releva le col de sa cape fourrée sur ses oreilles alors qu’un filet buée s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Il faisait diablement froid pour un mois de novembre mais ses considérations futiles furent vite balayées par les lèvres d’Angus sur les siennes. Cette fois-ci, elle eut le temps d’apprécier totalement leur douceur et le léger goût de whisky qui s’était éternisé dessus.

Emma se colla contre lui alors qu’il glissait sa main dans son dos, elle ferma les yeux sous la pression qui la réchauffa et réveilla son désir. Il n’était plus question et plus possible de faire machine arrière, tout son corps était sensible à la moindre caresse. Elle lui rendit ses baisers avec passion, une main se perdit dans sa barbe et une autre dans sa nuque, ses doigts caressant ses cheveux comme pour se raccrocher à quelque chose. Rendre cet instant plus réel. Elle lâcha un gémissement étouffé sous la fermeté de sa main. Elle était brûlante de désir, le froid ambiant n’avait plus la moindre importance, tout ce qui l’entourait n’avait plus la moindre importance. Il n’y avait plus que l’homme en face d’elle qui comptait. Et elle réalisa que peu importait qui il était, elle avait besoin de cette étreinte. Elle était restée seule bien trop longtemps et le manque de relation l’avait frustré bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. C’est avec une pointe de regret,  le souffle court qu’elle le laissa reculer et secoua la tête négativement à sa question.

"Non, je n’habite pas tout près mais transplaner pour aller chez toi ne me dérange pas."

Elle esquissa un léger sourire avant de glisser sa main dans la sienne. Il était simplement hors de question qu’elle le ramène chez ses parents. Déjà parce que juste imaginer Angus dans sa chambre d’enfant et de faire quelque chose avec Angus avec ses parents endormis juste à côté était légèrement malaisant. Et ensuite, parce que ramener un milicien à la maison avec ses parents résistants n’était pas non plus la meilleure idée du siècle. Elle se garda bien entendu de préciser tout ça à Angus. Il n’avait pas besoin d’être au courant qu’elle vivait encore chez ses parents. Elle envisageait de toute manière de changer cette situation très prochainement.

Emma ferma les yeux et se concentra pour effectuer son transplanage tout en gardant la main d’Angus dans la sienne pour ne pas se perdre en chemin. Elle réussit à rester sur ses deux pieds à l’arrivée et esquissa un léger sourire satisfait. La pénombre était tel qu’elle ne voyait pas grand chose devant elle mais l’odeur environnante lui rappelait la campagne profonde. Elle ne savait pas exactement où elle venait d’atterrir et pour être honnête, ce n’était pas sa principale préoccupation à l’heure actuelle. Elle se tourna vers Angus avec un sourire espiègle, elle n’avait d’ailleurs toujours pas lâché sa main et comptait bien la garder jusqu’à ce qu’ils soient à l’intérieur de ce qui ressemblait fortement à… une caravane. Bon… soit. Pourquoi pas ?

"Tu m’invites à entrer ?"

Ce n’était pas qu’elle avait froid mais… un peu. Et puis, ce n’était pas en restant dehors que leurs petites affaires allaient avancer.


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Angus Rice
Angus RiceGrande Prêtresse d'Aresto
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeLun 9 Déc 2019 - 18:39
Amélie n’habitait pas tout près. Hum, dommage.  Angus aurait préféré passer la nuit chez elle plutôt que de la ramener chez lui mais il n’avait visiblement pas le choix ce soir. En tant que milicien, il n’aimait pas que n’importe-qui sache où il habitait. Certes Amélie était une employée du Ministère, tout comme lui, mais généralement il préférait garder cette information relativement secrète.  
« Ok. » dit-il sans toutefois verbaliser ses inquiétudes. La jeune femme glissa sa main dans la sienne et Angus lui accorda un sourire tranquille. C’était fou comme les choses devenaient plus simples maintenant qu’ils savaient tous les deux comment allait se terminer cette soirée. Amélie semblait nettement plus détendue que dans le bar… et plus câline aussi.

Angus retint un sourire concupiscent et ferma les yeux. Il se concentra sur sa destination et impulsa le transplanage d’escorte sans lâcher la main de la jeune femme. Les deux sorciers atterrirent quelques secondes plus tard en plein milieu de la lande irlandaise. Il faisait moins froid ici –climat océanique oblige- mais plus humide, et plus venté, l’océan n’étant qu’à quelques miles de là. D’ailleurs une fine bruine tombait sur l’herbe grasse, les contraignant à se mettre rapidement  en marche jusqu’au mobil home.

Les terres d’Angus étaient soumises à un charme anti transplanage obligeant tous les visiteurs à s’approcher à pieds et à se confronter à… « Wouaf ! Wouaff ! WOuouaouaouaouaf ! Wouaff !» … à Nox.

L’English Mastiff à la robe sombre déboucha de nulle part, vite imité par Allomohora –une femelle Croup- et par Reducto, un boursoufflet à la fourrure si épaisse qu’on ne devinait même pas  l’emplacement de son museau.

« Salut vous trois ! »  lança joyeusement Angus à leur inttention.
Les animaux tournoyèrent allégrement autour des deux sorciers et passèrent entre Amélie et Angus, les obligeant à  se séparer momentanément. Le milicien gratifia tout ce petit monde d’un tap-tap affectueux –tous, sauf Amélie bien sûr-  avant d’ajouter à l’attention de la jeune femme.

« J’espère que tu n’es pas allergique aux poils d’animaux. » ( Sans quoi elle devait, purement et simplement, repartir d’où elle venait, et ce,  immédiatement.)

Ce fut à cet instant précis que l’ondée se mit à devenir plus intense. De grosses gouttes de pluie froide, guidées par un vent latéral, criblèrent leurs capes et fouettèrent leurs visages et leurs mains. Angus rentra son cou de taureau dans ses épaules. Il connaissait assez la pluie d’Irlande pour savoir qu’elle pouvait gagner en intensité très soudainement  et vous tremper jusqu’aux os en moins de deux minutes ! Le Milicien attrapa donc la main d’Amélie et l’invita à hâter le pas. Ils passèrent à proximité de sa maison en construction, du poulailler plongé dans l’obscurité, ils enjambèrent quelques planches dispersées au sol et s’arrêtèrent devant la porte du mobil-home sous une pluie devenue torrentielle.

D’un sortilège Angus déverrouilla la porte. Allohomora se faufila entre ses jambes   pour se réfugier à l’intérieur, suivit de Nox qui manqua de peu de faire tomber Amélie en la bousculant. Seul Reducto attendit patiemment son tour après que  les deux sorciers soient rentrés pour se mettre à l’abri.

Angus referma la porte derrière eux, alluma la lumière et lâcha un « Nope ! » en claquant des doigts. Nox, qui s’apprêtait à sauter sur le lit avec ses pattes mouillées, interrompit son geste in extremis et se tourna vers son maitre. « Au panier ! Allez zou. C’est valable pour vous deux aussi.» dit-il en désignant d’un geste de la main une pièce située  en face de la salle de bain, dans le fond du mobil home. Angus tapa des mains et les trois bestioles obéirent sans pinailler. Elles traversèrent la modeste habitation en trombe -leur griffes raclant le linoléum au sol- tandis que le milicien leur emboitait  le pas pour les enfermer dans l’autre pièce, sans plus de cérémonie.

Enfin seuls.

Angus poussa un soupir et se retourna vers  Amélie. Elle se trouvait toujours devant l’entrée, face à la cuisine. Enfin « cuisine » était un grand mot pour désigner  une plaque de cuisson, quelques placards  et un petit plan de travail en L qui faisait office de séparation avec la partie nuit. Initialement, le lit pouvait se transformer en banquettes et table, dans un simulacre de salon, mais Angus préférait dormir ici, dans la pièce à vivre,  plutôt que d’occuper la petite chambre exigüe  où ses animaux avaient leurs paniers. C’était tout juste s’il passait dans l’embrasure de la porte pour rentrer là-bas ! Ici au moins, il était bien mieux installé dans son grand lit deux places au sommier confortable.

Le sourire du milicien s’élargit quelque peu en découvrant la mise de la jeune femme, dégoulinante de pluie. Visiblement, ils n’avaient pas marché assez vite. Il reporta son regard sur ses propres vêtements, trempés eux aussi et se débarrassa de sa lourde cape de la Milice, gorgée d’eaux. Ses mains étaient rougies par la pluie et il pouvait sentir ses joues encore humides le bruler.

« Les joies de l’Irlande. » dit-il en haussant légèrement les épaules, mi-fataliste mi-amusé.

En vérité, il trouvait que l’Irlande rendait les femmes plus belles et encore plus désirables. Il suffisait de voir les joues rosies d’Amélie et ses cheveux mouillés, collés sur son visage et  contre son cou pour en être persuadé. Guidé par une vague de désir soudaine, Angus traversa la pièce en quelques enjambées et enserra la taille de la jeune femme pour l’attirer de nouveau tout contre lui. Il l’embrassa, doucement d’abord puis avec davantage de passion. Ses mains cherchèrent à tâtons la fermeture de sa cape sombre qu’il fit glisser au sol puis il explora plus en détails les contours de ce corps gracile qu’il avait eu tout le loisir d’admirer durant la partie de billard magique. Ils avaient beau être trempés par la pluie,  la chaleur de leur deux corps dégageait une moiteur torride. Porté par cet élan sauvage et par leurs respirations combinées ,Angus plaqua Amélie contre les fines cloisons du mobil home. Il avait l’impression qu’elle réagissait favorablement à ses baisers et ses caresses et il n’aspirait plus qu’à une chose maintenant : se laisser griser par cette douce sensation  d’être totalement en phase avec sa partenaire.  Il  chassa les cheveux collés de son décolleté pour embrasser sa peau blanche dans l’échancrure de sa robe  et descendit, inexorablement, de baisers en baisers, jusqu’à l’objet de tous ses désirs…

(…les bottines lacées d’Amélie  Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] 1317810029)
***

Un couinement lui fit ouvrir les yeux. Angus cligna des paupières et découvrit, juste sous son nez une cascade de cheveux roux posés sur son torse tatoué. Les jambes des deux amants étaient encore entrelacées entre elles au milieu des draps défaits. Ils s’étaient  endormis ainsi, enlacés et repus de  plaisir, comblés par cette nuit passionnée.
Le jour était levé derrière les rideaux du mobil-home et le soleil perçait tout juste la brume matinale. Amélie semblait dormir encore, tout contre lui.
Et bien. Quelle soirée ! songea-t-il en passant une main sur son visage froissé. Angus avait eu un nombre tout à fait  raisonnable de conquête féminine dans sa vie et il devait avouer qu’il trouvait rarement, du premier coup, un niveau d’alchimie sexuelle aussi…concluant. Il en était à ce constat, lorsqu’un second couinement associé à un grattement de griffes lui fit tourner la tête en direction de la petite chambre.

Nox, Allohomora et Reducto commençaient visiblement à s’impatienter. Le milicien poussa et soupir et essaya de glisser hors du lit sans réveiller sa conquête – entreprise plutôt difficile vu que son bras était coincé sous les épaules de la jeune femme.  Il fit du mieux qu’il put, en tout cas et quitta la couche dans le plus simple appareil. Il traversa le mobil-home à la tapisserie fleurant bon les années 70 et ouvrit la porte de la petite chambre pour libérer ses animaux de compagnie qui lui firent la fête.

« Et Voui ! Et voui ! Je vous ai laissé tous seuls hier soir ! » gagatisa Angus en s’accroupissant à leur hauteur pour les câliner « Oui, je sais, vous  aimez pas être enfermés ici… je sais » ajouta-t-il tandis qu’Allohomora lui léchouillait le visage comme pour se faire pardonner d’un méfait qu’elle n’avait même pas commis. Reducto trottina jusqu’à la porte du mobil home et couina et sautillant pour signifier son envie pressante.

« Voila, j’arrive. » répondit Angus en allant lui ouvrir. Il resta un instant nu dans l’embrasure de la porte ouverte, à gratouiller pensivement ses poils de torse, son regard perdu sur la campagne environnante. Nox passa à côté de lui, et au lieu de sortir à l’extérieur, il alla poser son large museau sur le rebord du lit de son maître, tout près de la sublime créature rousse qui avait pris sa place pour la nuit.

« Oh, désolé si je t’ai réveillée, lâcha Angus en avisant les yeux ouverts de son amante. Il referma la porte d’entrée pour ne pas laisser la chaleur sortir et s’adressa à Nox qui reniflait les pieds de la jeune femme.

« Nox. Laisse Amélie tranquille. »

La journée avait pourtant si bien commencé …
Emma Blackbonnes
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeLun 9 Déc 2019 - 22:11
Une voix rauque la tira du sommeil, elle ouvrit lentement les paupières et les referma presque aussitôt, légèrement éblouie par les rayons du soleil perçant à travers les rideaux. Elle se tourna légèrement et rouvrit les yeux pour observer ce qui l'avait réveillé, elle mit un certain temps à se rappeler qu'elle n'était pas chez elle et en prit pleinement conscience en avisant Angus accroupit devant ses animaux. La soirée de la veille lui revint en mémoire et elle rougit légèrement alors que les détails les plus intimes se rappelaient à elle. Son corps frissonnait encore du plaisir qu'elle avait trouvé, c'était l'une de ses meilleures expériences et si elle avait été totalement honnête avec elle-même, elle aurait adoré réitérer l'expérience le plus rapidement possible.

Toutefois, la réalité la rattrapa. Trop vite peut-être alors qu'elle détaillait son amant d'une nuit avec ses animaux. Il était prévenant, presque attendrissant à la réalité mais... à la lueur du jour et dans son plus simple appareil, certains détails frappèrent Emma. Son âge pour commencer, il devait être bien plus âgé qu'elle, pas que ça la dérange. Ses exploits au lit avaient prouvé qu'il était encore capable de satisfaire plus d'une femme. Mais... il avait un côté gros nounours et elle devait bien admettre que Angus n'avait pas le standing de l'homme idéal à ses yeux. Une bedaine un peu trop proéminente, un cou trop massif malgré des muscles bien formés, elle aurait préféré un jeune éphèbe. Plus dans le style d'Adonis Greengrass. Et Angus était loin d'être tout ça. Surtout quand elle commença à détailler la pièce dans laquelle elle se trouvait.

Cela n'avait rien à voir avec le manoir des Blackbonnes. Elle en était très loin même. Pour une nuit c'était... exotique. Pour y vivre, c'était une autre histoire. Comment pouvait-il décemment accepter une telle situation ? Et puis... la propreté laissait à désirer. Les animaux avaient laissé de grosses traînées de boue sur leur passage la veille. Cela ne l'avait pas dérangé jusqu'à présent mais à cet instant précis, elle était légèrement rebutée. Elle resta silencieuse à observer Angus de dos et elle se força à sourire lorsqu'il se tourna vers elle et remarqua qu'elle était réveillée. Elle caressa distraitement la tête du chien en se redressant, enroulant le drap autour d'elle, pour se préserver du froid et par pudeur aussi, il fallait bien l'admettre.

Elle s'apprêtait à répondre que ce n'était pas grave s'il l'avait réveillé avant de se figer légèrement lorsqu'il ordonna à son chien de la laisser tranquille. Mais là où ça faisait mal, c'était qu'il venait de se tromper en l'appelant. Elle pinça les lèvres et haussa un sourcil inquisiteur. Son visage se fermant alors qu'elle prenait son visage aristocratique. Ce n'était pas comme si son prénom était difficile à retenir d'ailleurs. Quatre petites lettres. Il se compliquait la vie à lui en trouver un autre. Après ce qu'ils venaient de partager. Elle était outrée, blessée dans son amour propre.

"Comment m'as-tu appelé ?", demanda-elle d'une voix froide.

Elle n'allait pas se montrer conciliante. Elle cherchait d'ailleurs déjà du regard ses affaires qui étaient éparpillés par terre sur le sol sale, le Croup d'ailleurs revenu de sa promenade matinale allègrement allongé sur sa cape. Elle pinça les lèvres davantage et releva un regard polaire sur Angus.

"Et enlève ton... animal de ma cape, s'il te plaît."

Elle aurait pu accepter que la Croup reste si son maître n'avait pas été un ignoble goujat. Elle avait toujours beaucoup aimé les animaux et ce n'était pas un réel problème, d'un sort, elle pouvait parfaitement nettoyer sa cape. Mais elle ne voulait accorder aucun plaisir à Angus à cet instant précis. Elle se leva d'ailleurs du lit, enroulée dans le draps et commença à ramasser ses sous-vêtements et sa robe. Elle put ainsi dévoiler sa petite taille, sans ses bottines à talons, elle faisait facilement une bonne tête de moins que son amant. Mais pour le moment, elle n'en avait rien à faire. Elle voulait rentrer chez elle avec le peu de dignité qui lui restait.

"Où se trouve la salle de bain ?"

Elle comptait bien s'y enfermer pour s'y rhabiller et partir d'ici le plus vite possible. Et ne plus jamais y remettre les pieds.



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Angus Rice
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 10 Déc 2019 - 6:10
Cette douce quiétude matinale explosa comme une bulle de savon avec la première tirade d’Amélie.

"Comment m'as-tu appelé ?"

Ce  ton froid, cette expression pincée, ce sourcil arqué… Angus ne mit guère de temps à comprendre sa bévue. Amélie…ne s’appelait visiblement pas Amélie. Le milicien refit rapidement le fil de la soirée de la veille fouillant sa mémoire à la recherche d’un indice. A quel moment s’était-elle présentée à lui déjà  et que lui avait-elle dit précisément? A vrai dire, il ne se souvenait pas d'être passé par des présentations en bonne et due forme. Mel avait joué les entremetteurs avec cette fille un peu maladroite qui avait renversé son verre sur sa cuisse… et qui s’appelait … Blackbonnes. Amélie Blackbonnes,… non ?

Huuum,… de toute évidence non. Vu comment elle venait de se lever pour ramasser rageusement ses vêtements éparpillés au sol, elle ne répondait pas à ce doux prénom (qui lui seyait pourtant si bien, estimait Angus.)

"Et enlève ton... animal de ma cape, s'il te plaît."

Non seulement elle ne se prénommait pas ainsi mais en plus elle semblait très fâchée qu’il ait fait cette erreur. Elle avait beau utiliser les formules de politesse d’usage, Angus ne s’y trompait pas. Son regard polaire et son ton teinté de rancune laissait peu de place au doute.

D’un claquement de doigt, il chassa Alohomora qui avait jeté son dévolue sur la cape confortable de la-fille-dont-il-ne-connaissait-pas-le-nom. Il se pencha pour ramasser l’étoffe de bonne facture, l’épousseta de sa main libre pour faire tomber la terre et la tendit à sa conquête afin qu’elle s’en saisisse.
Comme ça, dans la lumière du jour et sans maquillage, elle paraissait encore plus jeune que la veille.

"Où se trouve la salle de bain ?"

Cette question lui fit hausser les sourcils. Ce n’était pas comme s’il vivait dans un 300m2 avec piscine. Le mobil-home ne comptait que trois pièces : La pièce principale, la petite chambre des animaux et la salle de bain, justement. Dans son dos. A approximativement trois grandes enjambées. A droite, si jamais elle ne trouvait pas. Angus leva son pouce au dessus de son épaule pour désigner la bonne, et surtout la seule, direction possible à emprunter. Enfin il s’effaça pour laisser passer Amél…

Non Angus. Stop. Ne l’appelle pas comme ça. Même dans ton esprit.

Il l’observa s’éloigner, conquis bien malgré lui par le drapé qui dévoilait partiellement la peau claire de son dos, la naissance de ses fesses…et ses chevilles fines. La porte de la salle de bain claqua derrière elle, le laissant seul avec ses animaux comme unique compagnie. Angus reporta d’ailleurs son attention sur Nox et grimaça comme il l’aurait fait auprès d’un ami après cette bévue.

Il devait avouer qu’il n’aurait pas aimé se faire appeler Dylan ou Robert de bon matin. Sur ce coup, il ne pouvait pas lui en vouloir d’être vexée, il n’aurait pas vraiment apprécié lui non plus,  pourtant Angus estimait qu’il n’y avait pas mort d’homme. C’était fâcheux, bien évidemment, et il se sentait un peu coupable mais ils auraient pu dédramatiser la situation et, au final, en rire autour d’un bon petit déjeuner. D’autant plus qu’il n’y avait aucune arrière-pensée le concernant. Amélie n’était pas le prénom d’une obscure ancienne conquête, il n’était même pas sûr d’en connaitre une d’ailleurs, mise à part, Amely Weaver sa collègue de travail. Avec laquelle il n’avait jamais couché, cela dit en passant.(Mais il n’était pas contre l'idée, cela dit en passant, deux.)

Enfin, tout n’était pas perdu, estimait-il. Il pouvait très bien faire son mea-culpa dès sa sortie de la salle de bain.

Fort de cette résolution, Angus se lança dans la préparation d’ un copieux Irish Breakfast, : œufs frais, haricots blancs, saucisses, bacon, boudin noir. Aucun aliment ne manquait à l’appel. Il fit couler un café et chauffer de l’eau au cas où Miss Blackbonnes préfère du thé.

Tout cela dans une exquise et délicieuse odeur de friture, bien sûr.

Elle ne pourrait pas résister à l’appel de  cet excellent petit déjeuner traditionnel préparé avec tant de soin et d’application. Et puis, ils n’allaient quand même pas se quitter en mauvais termes, surtout après la nuit excellente qu’ils venaient de partager. Même s’ils ne se revoyaient plus jamais par la suite pour X raisons, Angus aimait bien terminer ses rendez-vous sur une note positive.

Il estima que pour mettre toutes les chances de son côté, il valait mieux revêtir quelques vêtements plutôt que de déambuler dans le plus simple appareil sur le linoléum. Il enfila donc son caleçon de la veille et attrapa un marcel blanc dans son placard. Voila qui était bien mieux.

Le cliquetis de  la porte de la salle de bain le fit finalement se retourner. Une cuillère dans une main et un torchon à la propreté douteuse posé sur son épaule tatouée, il fit face à la jeune femme.

« Je crois que j’ai mal compris ton prénom lors des présentations hier, dit-il, préférant jouer la carte de la sincérité d’entrée de jeu,
Désolé de l’avoir écorché. » ajouta-t-il soucieux d’apaiser toute tension entre eux.

Ce n’était pas si grave, au fond.  Quelque soit son prénom -Amélie, Manon, ou autre- il venait de s’excuser platement. Pour Angus, l’affaire était réglée.


« Ça te dit un petit dej' ? proposa-t-il alors en désignant de la pointe de sa cuillère les fayots bouillonnants dans une casserole,
ça nous permettra de faire plus ample connaissance – car, à bien y réfléchir, il ne savait absolument rien d’elle.


Même pas son prénom.
Emma Blackbonnes
Emma BlackbonnesApprentie au Département des Mystères
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Quid de la convenance sociale [Angus & Emma] Icon_minitimeMar 10 Déc 2019 - 7:07
Fermer les yeux sur cette petite erreur aurait pu être possible, Emma aurait trouvé la force de passer outre si Angus avait réussi à lui donner son vrai prénom. Mais non. Visiblement, c'était trop lui demander. Alors, oui, elle était en colère, même plus que ça, elle était humiliée. Mais elle ne laissa rien paraître de sa douleur, passant à côté du milicien la tête haute jusqu'à la salle de bain et claqua la porte pour s'enfermer dans la pièce. Une envie soudaine de pleurer la saisie alors qu'elle se retrouvait seule dans la pièce exiguë en désordre. Des chaussettes et des slips sales traînaient un peu partout par terre avec une bouteille de gel douche vide et une bouteille de Kiness entamée sur le rebord de l'évier sous le miroir. Elle pinça les lèvres de dégoût avant que les larmes qu'elle avait retenu un peu plus tôt se mettent à rouler silencieusement le long de ses joues.

Même ça, elle n'était pas capable de le faire correctement. Draguer un type dans un bar et faire en sorte qu'il se souvienne de son prénom le lendemain. Qu'avait-elle fait de mal ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être considérée pour elle-même ? Bien sûr, c'était le deal, elle n'avait pas couché avec Angus pour son intelligence ou pour sa finesse. Elle n'avait pas non plus cherché à en savoir plus sur lui. Elle l'avait utilisé pour assouvir ses désirs et il avait fait la même chose avec elle. Mais... elle s'était souvenue de son prénom, elle au moins. C'était vexant de comprendre qu'elle n'avait été considéré que pour son physique. Qu'elle ne trouvait d'ailleurs pas si attirant que ça si on lui demandait son avis. Sinon comment expliquer qu'elle était encore célibataire et qu'elle n'attirait que les hommes et bien... comme Angus ?

Elle essuya furtivement les larmes sur ses joues et entrepris de se rhabiller en vitesse avant de ressortir de la salle de bain la tête haute. Elle toisa son amant d'une nuit et fut surprise de le découvrir dans la cuisine à préparer le petit-déjeuner. C'était... gentil ? Une délicate attention ? Pourtant, elle ne se laissa pas attendrir. Hors de question qu'elle fasse comme si de rien n'était. Elle laissa échapper un petit rictus faussement amusé quand il avoua ne pas avoir compris son prénom la veille. Sans blague ? Elle n'avait pas remarqué. C'était d'ailleurs pour ça qu'il l'avait appelé Amélie ce matin.

"Emma", lâcha-t-elle laconiquement.

Il s'était excusé, elle aurait pu accepter son invitation à petit déjeuner mais... Vu l'heure ses parents n'étaient pas encore réveillés, si elle rentrait maintenant, personne n'apercevrait son absence. Du moins, elle l'espérait. Elle secoua donc la tête à sa proposition.

"C'est gentil mais je vais rentrer. Au revoir, Angus."

Elle caressa la tête de Nox en passant à côté de lui et passa la porte du mobil-home sans se retourner. Elle grimaça alors que ses bottines s'enfonçaient dans la boue irlandaise et dès qu'elle put, elle transplana devant le manoir familial. Elle entra en restant le plus silencieuse possible et retira ses bottines sur le tapis de l'entrée afin de ne pas mettre de boue partout. Malheureusement pour elle, sa mère était déjà levée puisqu'elle l'interpella du salon. Emma ferma les yeux et inspira profondément avant d'affronter la colère maternelle. Mais elle se confronta seulement à une froideur teintée de déception. Chose qui ne lui était absolument pas naturel, ce n'était pas ce genre de réaction que lui réservait sa mère habituellement.

"La prochaine fois que tu sors, donne toi la peine d'envoyer un Patronus pour prévenir. Cela évitera que nous t'attendions pour dîner et que nous nous inquiétons de ne pas te voir rentrer."

Emma baissa la tête et hocha la tête gênée.

"Pardon, maman."

Elle se mordilla la lèvre inférieure et s'éclipsa hors du salon lorsque sa mère sembla avoir accepté ses excuses. Elle avait besoin d'une bonne douche, d'éliminer la colère et la tristesse qu'était sa vie.

Fin du Rp



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