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Esteban Carlos Cortázar Rodríguez

Esteban Cortázar
Esteban CortázarRévolutionnaire
Messages : 238
Profil Académie Waverly
Esteban Carlos Cortázar Rodríguez Icon_minitimeSam 23 Avr 2016 - 1:02
Esteban Carlos Cortázar Rodríguez

“La guerre est l'acte par lequel un peuple résiste à l'injustice au prix de son sang.”


Age35 ans
Date de naissance6 septembre 1974
Lieu de résidenceBristol

BaguetteBois de saule, 28,5 cm, poil de licorne.
Esteban a acheté cette baguette en arrivant en Angleterre, il possède toujours sa baguette argentine mais ne l'utilise pas pour ne pas être tracé.


Animal de compagnieAucun

AvatarGael García Bernal

AutreEsteban est le DC d'Azénor Reynolds, Alexandra Fitz et Nate Windstom.

Curriculum Vitae

Métier / Année d'étudeDocker
Maison / Ancienne MaisonAcadémie Magique de Buenos Aires

Matières suiviesJe ne suis plus un élève!


Vie associative / hobbies

Bord politiqueEsteban n'a aucune confiance dans le monde politique, il ne croit pas que des hommes puissent gouverner sans avoir une soif démesurée de pouvoir. Pour lui, le peuple doit se gouverner lui-même. S'il devait se mettre dans une case, il se définirait comme étant anarchiste.

Relation au régime MarchebankCe qu'Esteban pense du régime Marchebank ? C'est une dictature. Une dictature contre laquelle il faut se battre pour récupérer une liberté qui mesure après mesure disparaît. Pour ce faire, il s'est engagé auprès du Kraken à Bristol.


Description physique
Argentin, Esteban ne peut qu’être le fruit d’un grand nombre de métissage. Latino, il l’est pour sûr avec le teint caractéristique, des cheveux aussi foncés que ceux des indiens, une taille plutôt moyenne. Il aime porter une barbe de quelques jours autant pour des raisons esthétiques que pratiques. Ses yeux verts ressortent sur sa peau et son regard franc peut tour à tour intimider, séduire ou effrayer.

Tout dans son corps et dans ses gestes marquent son assurance. Esteban est sûr de lui et de ses convictions, les évènements ayant parsemé sa vie l’ont fait mûrir très rapidement et lui ont conféré une démarche volontaire. Son corps retrace sa vie de résistance, marquée bien trop de fois par les sorts d’attaque et la torture, des cicatrices magiques qui n’ont jamais pu disparaître et sont un constant rappel de ce qu’il a vécu.

L’assurance qu’Esteban dégage attire parfois les regards et pourrait être une arme de séduction, encore faudrait-il pour cela que ce soit une de ses occupations. S’il aime être soigné, il se fiche du regard qu’on peut porter sur lui. Longtemps en décalage par rapport à la société anglaise, il vit à son rythme et à sa propre mode.

L’anglais n’étant pas sa langue natale, Esteban garde un accent espagnol plus ou moins fort en fonction de son état d’esprit et lorsque les émotions sont trop violentes, il lui arrive parfois d’avoir recours à sa langue maternelle.


Caractère
Esteban n’avait jamais vraiment eu d’entretien d’embauche ou alors pour de petits job pas trop regardant sur le caractère de leurs employés, encore heureux parce qu’il aurait été bien en peine de se décrire de façon positive. Esteban n’était pas le genre de garçon sympathique que tout le monde a envie de mieux connaître, au contraire il était plutôt le type qu’on regardait du coin de l’œil en faisant des messes basses et ça lui convenait parfaitement.

Plus jeune, il avait été enjoué, enthousiaste et heureux de vivre mais ce temps était révolu, désormais il était amer, renfermé et acariâtre. La vie l’avait trop marquée pour qu’il croit en son destin alors il avait décidé qu’il ferait lui-même sa route et que rien ni personne ne l’en empêcherait. Esteban n’était pas conciliant, jamais, il cherchait toujours à avoir le dernier mot, puisqu’il avait raison ça coulait de source.

Sûr de lui à l’extrême, il était un brin arrogant et têtu comme ce n’était pas permis. La vérité était qu’il ne s’autorisait plus à réfléchir sur ses décisions une fois qu’elles étaient prises afin de ne pas les regretter. S’il maintenait très bien les apparences, lorsqu’il était seul, le poids de ses erreurs et de son passé le hantait encore. Le culpabilité le tenaillait et guidait bien souvent sa vie.

Perdre ses compagnons de route les uns après les autres et finalement perdre son pays l’avait amené à être totalement indépendant et solitaire. Il n’avait besoin de personne pour vivre et comptait bien rester ainsi. Ne pas s’attacher évitait d’être blessé. Pour se prémunir contre l’attachement, il se montre ronchon et renfermé face aux personnes qui auraient l’audace de chercher sa compagnie. Néanmoins, les quelques mois passés au Kraken ont légèrement brisé cette carapace et certaines personnes parviennent à voir entre les lignes.

Pour ce qui est de sa conception du bien et du mal, elle est plus que clair et un peu trop manichéenne. Soit on entre dans sa vision du monde, soit on est un ennemi, c’est aussi simple que cela. Bien qu’il s’en défende, Esteban a gardé une part de son idéalisme d’adolescence et rêve d’un monde apaisé et égalitaire. Il éprouve une haine féroce envers tout type d’oppression et est prêt à tout pour défendre ses idéaux et ses camarades au combat.

Les épreuves qu’il a vécu l’ont brisé et même s’il est parvenu à se reconstituer en partie, certaines choses restent ancrées en lui. La paranoïa tout d’abord, Esteban voit le mal partout et le recherche partout. Toujours aux aguets, il scrute les personnes l’entourant à la recherche de la faille. Vous l’aurez compris, il n’accorde pas facilement sa confiance. Un autre sujet qu’il vaut mieux éviter en sa présence est la torture, pour l’avoir vécu et pour avoir vu trop de camarades brisés par celle-ci, il ne la supporte pas. Sauf peut-être pour certains de ses ennemis… La vengeance est ce qui lui a permis de survivre et les quelques personnes présentes sur sa liste noire ont tout intérêt à ne pas croiser son chemin. Encore aujourd’hui, Esteban ne vit que pour venger ses amis et pour cela il serait prêt à laisser sa propre vie, celle-ci n’ayant que peu d’intérêt à ses yeux si elle n’est pas utilisée pour rendre le monde meilleur et le débarrasser de quelques ordures au passage.

Si son adolescence et sa vie d’adulte ont effacé bon nombre des traits de caractères du petit Esteban, certaines choses subsistent. Il a une relation très forte avec la nature, gardant en lui les rites et certaines croyances de son enfance. Et puis, il pratique une forme de magie hybride entre la magie institutionnelle qu’il a appris à l’Académie de Magie de Buenos Aires et les rites de son village Mapuche. Il arrive fréquemment à Esteban d’avoir le mal du pays même si cela va en s’atténuant avec le temps.


Famille et entourage
María et Paco - Parents d’Esteban
Il n’a plus de nouvelles d’eux et ne leur en a plus donné depuis la descente des militaires dans le QG du MLIA. Il suppose que sa famille le croit décédé et évite d’y penser et d’en parler. Il était assez proche de sa famille et vit mal d’en avoir été séparé.

Mariana et Julián - Petite sœur et petit frère d’Esteban
Comme pour ses parents, ils n’a plus de contact avec eux depuis 1999. Il pense souvent à eux, se demande ce qu’ils sont devenus, ils sont mariés, s’ils ont des enfants, il espère que sa famille entière est soudée comme elle l’était lors de son enfance.

Tayel - Ami d’enfance d’Esteban
Il a fait l’Académie de Magie de Buenos Aires avec Esteban et participé aux différents mouvements de résistance. Il a succombé à un sort de découpe lancé par les militaires le 13 novembre 1999.

Miguel - Ami puis amant d’Esteban
(Rodrigo de la Serna) Ils ont été ensemble pendant plus de 5 ans. Décédé lors du 13 novembre 1999 en sauvant Esteban d’un avada. Esteban n’a jamais pu se remettre de ce décès et culpabilise encore aujourd’hui. Il perçoit Miguel comme son seul amour et ne pense pas pouvoir avoir une relation après celle-ci.

Pedro - Ami de l’Académie de Magie de Buenos Aires puis frère d’arme dans les deux mouvements de résistance
D’un naturel drôle et enjoué, Pedro était le rigolo de la bande, celui qui parvenait toujours à leur remonter le moral même dans les périodes les plus noires. Il survécut à l’attaque des militaires et vécut avec Esteban durant leurs longs mois d’exil. Il finit par disparaître, poussant Esteban à quitter le pays.

Edmundo : Ami du premier groupe de résistant qui a suivi le groupe de l’Académie dans la construction du MLIA
Il a été fait prisonnier par les militaires et a vendu le groupe contre sa liberté. Il est responsable de l’affrontement avec les militaires du 13 novembre qui a coûté la vie à la quasi majorité des membres du MLIA. Esteban ne vit que pour le tuer afin de venger ses amis et Miguel.

Carmen : Amie espagnole rencontrée et vivant à Manchester
Elle a aidé Esteban à continuer à avancer malgré son passé le hantant, elle l’a fait revenir dans le monde magique qu’il avait quitté en même temps qu’il avait quitté l’Argentine. C’est grâce à ses contacts qu’il a trouvé un emploi sur les docks à Bristol.

Klemens - Ami et amant
Simple partenaire de mission d’Esteban, ils ont bu quelques verres ensemble pour décompresser après ces moments de tension et de danger. Esteban le trouvait sympathique mais comme pour les autres, il n’a pas cherché à mieux le connaître pour ne pas risquer de perdre encore quelqu’un. Lorsque Klemens a disparu, Esteban a tout de suite pensé à une arrestation par le régime mais n’a pas insisté lorsque les amis de Klemens ont affirmé que ce n’était pas extrêmement inquiétant, se fiant à leur jugement. Il n’a néanmoins pas pu s’empêcher de s’inquiéter à son sujet, se rendant ainsi compte qu’il s’était plus attaché à lui qu’il ne le pensait.

Suite à la libération de Klemens, il ressentit le besoin d’aller le voir pour juger de son état. Le voir aussi détruit fit remonter des souvenirs d’Argentine qu’il aurait préféré oublié mais s’il aurait aimé ne pas s’en soucier et fermer les yeux sur ce qu’il voyait, il ressentit le besoin de rester à ses côtés et de l’aider. Dès cette première rencontre, leur relation prit un tournant plus qu’amical, une sorte de suite logique à leurs moments passés ensemble avant l’arrestation du polonais.

Ce qui n’aurait pu être qu’une histoire d’un soir, un moyen d’exorciser les souvenirs les hantant, se prolongea menant peu à peu à une relation sentimentale tumultueuse. Les deux caractères affirmés et brisés, l’instabilité de Klemens en pleine convalescence donnèrent lieu à de très nombreuses disputes parfois violentes et physiques. La relation entre les deux hommes n’a rien eu d’un conte de fée mais elle eut le mérite de guérir doucement Klemens et d’aider Esteban à tourner un peu plus la page, à accepter qu’un autre que Miguel puisse avoir de l’importance pour lui.

Juliana - Camarade de lutte
Esteban admire Juliana, il se trouve un certain nombre de points communs avec elle. Il n’a cependant jamais cherché à la connaître plus, ne souhaitant pas s’attacher aux membres du Kraken, ne voulant pas revivre ce qu’il a vécu en Argentine. Il a très mal pris le fait qu’elle « pactise avec l’ennemi », le vivant comme une trahison.

Lilly - Chef du Kraken
Esteban ne sait que penser de Lilly, plus discrète que Juliana, il n’arrive pas vraiment à la cerner mais reconnaît en elle une combattante féroce et il est rassuré par son engagement sans faille. Il a prit son partie lors de la scission du Kraken.


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age_pres: "34 ans (6 septembre 1974)",
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Esteban Cortázar
Esteban CortázarRévolutionnaire
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Esteban Carlos Cortázar Rodríguez Icon_minitimeSam 23 Avr 2016 - 1:07
Esteban Carlos Cortázar Rodríguez

“La guerre est l'acte par lequel un peuple résiste à l'injustice au prix de son sang.”

Histoire

L’enfance
Connaissez-vous le Chubut ? Région au sud de l’Argentine, terre de refuge pour les tribus Mapuche, persécutées par les différents pouvoirs en place depuis l’ère des Incas. C’est dans les terres escarpées du Chubut, à proximité de la frontière chilienne, que naquit Esteban Carlos Cortázar Rodríguez, le 6 septembre 1974.

Corcovado est une petite ville bordant la frontière argentino-chilienne, sa population est composée à 95% de Mapuches. Cette culture ancestrale perpétue depuis des siècles les mêmes traditions, les mêmes rites et coutumes. Persécutée par les Incas, en perpétuelle quête d’agrandissement de leur territoire, puis par les colons espagnol, les communautés mapuches ont fait de leur culture une revendication. La christianisation n’a fait que renforcé leur attachement à leurs dieux et à leur relation avec ceux-ci. Pour les Mapuches, chaque élément naturel est doué d’une force mystique, magique et les ancêtres sont toujours présents sous une autre forme. Le culte est omniprésent et régule la vie des Mapuches. Le machi est chargé d’équilibrer le monde des vivants et celui des morts, ainsi qu’entre les forces du bien et les forces du mal ; grâce à la force de la communauté, il entre en transe laissant son corps sur terre et amenant son esprit vers les ancêtres auxquels il demande conseil.

Pour les Mapuches, ce que les occidentaux appelle magie n’est donc qu’une partie de leur quotidien. Ce que les moldu ignore c’est que les machis sont en réalité des sorciers ayant de bonnes aptitudes à la divination parfaitement intégrés dans une société mi-moldu, mi-sorcière. Lors de la christianisation, ces cultes ont été fortement critiqués et la plupart des sorciers ont décidé de masquer leurs pouvoirs aux yeux des autorités. La pratique de la magie, comme la pratique des cultes ancestraux, c’est alors fait à l’abri des regards. Malgré cette précaution, grand nombre de sorciers furent tués.

Dans les communautés les plus isolées, la pratique de la magie et du culte continue de s’exercer comme avant la colonisation tant que les autorités ou les blancs n’entrent pas dans le village. Cette caractéristique a amené un certain nombre de sorciers à émigrer dans ces communautés pour ne plus avoir à se soucier du Secret Magique mais également pour fuir certains régimes politiques.

C’est ainsi que les grands-parents maternelles d’Esteban arrivèrent dans la communauté de Corcovado, fuyant la répression durant la Décennie Infâme (1930-1943). Ils s’intégrèrent relativement bien et y élevèrent leurs quatre enfants. Leur plus jeune fille rencontra un autre sorcier, jeune révolutionnaire fuyant la dictature militaire. De leur rencontre naquirent trois enfants : Esteban, Mariana et Julián.

L’enfance d’Esteban fut idyllique, une communauté soudée et une famille aimante, la possibilité de laisser sa magie s’exprimer sans crainte aucune. De nombreux enfants peuplaient le village et la majorité des habitants étaient des agriculteurs, les enfants pouvaient ainsi vagabonder dans les montagnes environnantes librement, aidant parfois aux champs, participant aux fêtes saisonnières. Ce n’est qu’en grandissant qu’Esteban prit conscience de la pauvreté de son village et du fait que sa famille était un peu mieux lotie que les autres.

L’académie magique de Buenos Aires
C’est à huit ans que les choses commencèrent à changer pour Esteban. Son entrée à l’académie magique de Buenos Aires ne se fit pas sans souffrance. L’arrivée dans la capitale lui causa un choc terrible, lui qui n’avait connu que la vie dans la Cordillère se retrouva brusquement dans une académie fermée avec plus d’enfants qu’il n’en avait jamais vu. Il aurait pu s’intégrer néanmoins grâce à son caractère déjà solide sauf qu’il fut rapidement témoin de ce qui forgera à jamais son caractère : le racisme et l’exclusion. Né dans une communauté indienne où sorciers et moldus se mélangeaient, il n’aurait jamais pu penser que des sorciers se sentent supérieurs aux moldus et il aurait encore moins pu imaginer qu’un sorcier blanc puisse se revendiquer supérieur à un sorcier indien.

Lorsqu’il entra à l’académie, il était accompagné de Tayel un de ses amis d’enfance purement Mapuche. Les enfants Mapuches dotés de magie, n’étaient pas nombreux à effectuer leur scolarité à l’académie, la plupart des parents préférant leur enseigner seuls la magie. Tayel faisait partie d’une famille ouverte sur le monde, souhaitant par dessus tout que leurs enfants puissent quitter la vie précaire qu’ils menaient. La découverte des pouvoirs de Tayel fut pour eux un espoir inespéré de réussite sociale. Ils virent son inscription automatique à l’académie comme la garantie d’un futur meilleur pour leur fils. Les deux garçons firent donc leur rentrée ensemble.

Très vite ils déchantèrent. Si Tayel était doué, tout autant que pouvait l’être Esteban, les réactions face à leurs réussites étaient distinctes, les compliments beaucoup plus fréquent pour le sorcier à la peau la plus pâle. Le pire vint lorsqu’ils commencèrent à s’intégrer et à parler avec les autres sorciers, très vite leur conception de la magie, basée sur le lien avec la nature et les forces la parcourant leur fut reprochée. Les critiques et surtout les moqueries plurent : ils n’étaient que des bouseux ne sachant même pas ce qu’était la magie et sa supériorité.

De fait, ce qu’ils connaissaient de la magie et la formation qu’ils en avaient un peu reçue était celle de leur Machi, bien différente de celle qu’ils recevaient à l’académie. Ce que les autres élèves ne comprirent jamais était que leur formation double leur donnait une connaissance de la magie que jamais ils n’auront.

Esteban était doué en magie classique mais encore plus en magie Mapuche. Il sentait les courants d’énergie passant entre les objets et s’il n’avait jamais eu l’autorisation d’entrer en transe pour communiquer avec les esprits, plus d’une fois il sentit une présence ou fit d’étranges rêves. Les années passant, il apprit à taire sa vision différente, à l’intérioriser et à l’utiliser en silence, discrètement comme les ancêtres Mapuches l’avaient fait.

Et alors qu’il devenait adulte, grandissant dans ce monde intolérant envers ce qui était pour lui naturel, une rage grandit en lui. Une envie de montrer au monde que leur vision était erronée, que les indiens n’étaient pas des bouseux ignorants mais que leurs connaissances étaient à écouter et à valoriser. Il se lia d’amitié avec d’autres étudiants partageant ses idées et ensemble ils passèrent des heures à imaginer une Argentine meilleure.

La résistance
Le système politique argentin sorcier est directement lié au système politique moldu. Les idées révolutionnaires qui grandissaient durant les échanges du groupe d’amis ne concernaient pas uniquement le monde sorcier mais aussi le monde moldu. A sa sortie de l’académie, âgé de 17 ans, Esteban retourna deux ans dans son village pour parfaire son apprentissage magique Mapuche. Il vécu chez ses parents et le retour à la vie familiale fut compliqué. Le village qui l’avait abrité pendant des années et qu’il avait défendu de toute son âme lui laissait désormais voir toutes ses failles et la prise de conscience fut difficile. Même s’il réalisa la précarité et les tensions qui régnaient parfois à Corcovado, il ne put qu’admirer encore plus la cohabitation harmonieuse entre sorciers et moldus et le respect mutuel. Pendant ces deux années, il resta en contact étroit avec ses amis de l’académie.

A l’âge de 19 ans, après avoir travaillé aux champs pour économiser quelques pièces, il décida de retourner à Buenos Aires. Sur place, il retrouva ses anciens amis et vécut de petits boulots dans les mondes magique et moldu. Alors que la dictature militaire avait pris fin depuis un certain nombre d’années déjà dans le monde moldu, une fois n’est pas coutume, la politique magique n’avait pas suivi la tendance. Les factions magiques de l’armée argentine avaient conservé le pouvoir et la répression était au plus fort pour éviter la chute de cette partie du régime.

La réflexion ne fut pas bien longue à prendre, fruit d’années de discussions avec ses amis de l’académie, Esteban s’engagea dans la résistance aux côtés de Tayel et d’autres de ses amis. Durant deux ans, ils combattirent le régime militaire, voyant les atrocités qu’il commettait, perdant plus d’un de leurs compagnons, menant des attaques plus dangereuses les unes que les autres. Esteban découvrit la face obscure de la résistance : la vie dans la peur constante, les disparitions, la rage qui augmentait au fil des mois et les débats incessants, venimeux entre des individus meurtris au plus profond de leur âme et de leur chaire, rendus fous parfois par la violence de leur quotidien. Oubliés les débats visionnaires et idéalistes de son adolescence, on parlait désormais en connaissance de cause, en sachant ce que voulait dire mourir sous la baguette de l’ennemi ou pire être emprisonné.

Les dissensions virent le jour dans le groupe et après des débats incessants reflétant la violence qui les habitait, il explosa. Ainsi naquit le Movimiento para la Libertad y la Igualdad de todos los Argentinos, le MLIA. Regroupant le groupe de l’académie et certains de leurs amis connus durant la lutte, Esteban en fut élu chef. Si le mouvement prit peu à peu de l’ampleur, il n’atteint jamais la taille du premier groupe dans lequel Esteban et ses amis avaient lutté contre la dictature afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Le MLIA était très mobile, ses membres étant soudés, il était d’une efficacité redoutable, ce qui attira la police du Régime. Les actions se firent de plus en plus risquées et la peur omniprésente commençait à les rendre paranoïaques, chaque perte devenait plus intolérable. On aurait pu croire qu’avec le temps les morts et les disparitions seraient devenus moins difficiles à supporter, le contraire se produisit. Les membres de la MLIA étaient tellement liés par ces années de lutte que chaque frère d’arme tombant rendait les autres plus déterminés et fou de rage.

Les choses auraient pu durer encore longtemps comme ça mais le destin en décida autrement et la vie d’Esteban se brisa une première fois en avril 1998. Lors d’une attaque contre un des membres de la junte militaire, il se fit capturer. Son emprisonnement dura deux mois, deux mois de torture qui manquèrent de le rendre fou. Lorsqu’une équipe de la MLIA parvint à le délivrer lors d’un transfert, ils le récupérèrent en miettes, changé à jamais. Esteban perdit encore un peu de son idéalisme et entra dans cette rage qu’il avait vu chez plus d’un de ses compagnons d’armes. Il devint totalement paranoïaque, voyant des espions partout, resserrant les liens entre les membres de la MLIA, faisant du groupe sa seule raison de vivre avec l’idée de détruire ceux qui l’avaient détruits.

Les mois passèrent, les attaques se succédèrent, Esteban reprit un peu de contrôle sur lui-même sans jamais redevenir le même. Une soif de vivre l’habitait, lui permettant de se relever de cette épreuve mais chaque mission ne se déroulant pas exactement selon ses plans le laissant dans l’angoisse la plus totale. Et le régime qui ne tombait pas, solide, bridant la population, faisant régner la terreur chaque jour un peu plus.


Le 13 novembre 1999 commença comme tous les autres jours, Esteban s’éveilla aux côtés de Miguel dans le petit appartement qu’ils partageaient avec Tayel et deux autres amis. Ils préparèrent tranquillement la réunion du soir autour de cafés et de cigarettes ; pendant ces débats à l’appartement, ils retrouvaient l’engouement de leur adolescence. C’étaient ces moments-là qui leur permettaient de tenir et de lutter encore et encore. La journée s’écoula comme toutes les autres entre moments de débats passionnés et éclats de rire salvateurs lorsque Pedro se chargeait une fois encore de faire rire ses amis. Lorsque vint l’heure de la réunion, ils traversèrent la ville comme tant de fois auparavant, s’engouffrant finalement dans le vieux bâtiment leur servant de QG en prononçant les sorts déverrouillant les protections. Les membres arrivèrent au compte-goutte, donnant les mots de passe nécessaires et la réunion commença. Une attaque d’envergure se préparait, en accord avec d’autres groupes résistants ce qui était rare, ils prévoyaient de faire un coup d’éclat lors d’un discours du général Vidello, le chef de la junte militaire. Pedro était debout, les autres assis autour de la table ronde l’écoutant exposer le plan d’action, lorsque la porte s’ouvrit avec fracas. Il fallut deux secondes à Esteban pour comprendre ce qu’il se passait, deux secondes pour que son cerveau accepte la présence des uniformes dans leur QG, leur refuge, puis ce fut le carnage. Les militaires criaient leurs ordres, les résistants s’emparèrent de leurs baguettes. Les sorts fusèrent.

De ce 13 novembre 1999, Esteban n’a que peu de souvenirs précis, les impressions par contre sont gravées en lui à jamais. La panique, la peur, la terreur comme il n’en avait jamais ressenti, ni lors de ses missions se terminant mal ni même lors de son emprisonnement. La rage de vaincre, le désespoir le plus total et l’incompréhension. Et ces quelques images… Ces corps qui tombent sous ses yeux. Tayel et le sort de découpe qui le transperce. Et puis ce cri, le cri qui le hantera jusqu’à la fin de ses jours… Le cri de Miguel alors qu’il se jette entre l’éclair vert et lui.

Esteban n’avait pas compris tout de suite, n’avait ni eu le temps ni la possibilité de comprendre ce qu’il venait de se passer, il avait juste senti une vague le soulever, sa magie crépiter et le traverser comme jamais auparavant. Il s’était déchaîné, avait lancé des sorts d’une intensité qu’il n’avait jamais jusqu’alors éprouvé. Et aussi soudainement que la porte avait claqué contre le mur, le calme revint. Vint alors le dernier souvenir qu’Esteban a de la journée. Ecroulé, épuisé, sur le corps sans vie de son amant, il lève le visage et croise le regard d’Edmundo. Alors, il comprend et avant qu’il n’ait le temps de lever sa baguette, le traitre a transplané.

La suite, il ne peut que la deviner et la retracer à travers les récits qu’on lui en a fait. Pedro l’arracha au corps de Miguel et l’aida à quitter le QG avant que les renforts n’arrivent puis c’est la fuite. Les longs mois de fuite à se cacher, en ne s’accrochant à la vie qu’à cause de la rage de vengeance. Les combats contre les militaires lorsqu’ils manquaient de se faire découvrir et le brouillard qu’il l’enveloppa durant de longs mois, rendant tout incolore, inodore, sans qu’aucune sensation ne lui parvienne plus. C’est lorsque Pedro tomba qu’il se leva brièvement sous la forme d’une évidence : la fuite.

A ce moment, Esteban n’était mu que par l’instinct de survie. Il fuit vers les montagnes, se réfugia dans des communautés Mapuches, traversa la frontière chilienne. Les relations entre le Chili et l’Argentine étaient alors tellement mauvaises qu’il obtint un peu de répit. Juste le temps de choisir sa destination finale, celle qui l’arrachera à ses souvenirs et le sauvera de la mort et de la douleur : l’Angleterre.

L’Angleterre
Le choc fut brutal. L’arrivée inespérée. Il obtint un titre de séjour moldu et s’installa à Londres, souhaitant se fondre dans la masse. Les premiers mois le virent enfermé dans un appartement miteux, incapable de dormir mais continuellement prostré dans son lit. Affaibli, amaigrit, hanté par ses souvenirs et par la culpabilité, incapable d’accepter avoir fui en abandonnant son pays et les corps de ses amis. Il aurait dû mourir avec eux et il faillit les rejoindre, seul dans sa chambre. Ce fut la vengeance encore une fois qui le réveilla. Il n’était pas capable de venger ses amis en l’état actuel des choses mais il allait se refaire et lorsqu’il retournera en Argentine, il tuera Edmundo. Il le tuera et le fera souffrir comme jamais.

Il enchaîna alors les petits boulots alimentaires, cherchant à retrouver une santé et un équilibre mental. Il se fit congédié bien des fois : incapable qu’il était de se levé certain matin, hanté et constamment de mauvaise humeur, paranoïaque, violent. Lorsque la capitale l’oppressa trop, il la quitta pour de petites villes de campagne, à la recherche inconsciente de son village d’enfance et de l’insouciance de cette époque. Sauf que l’effet fut contraire, l’étranger qu’il était effrayait et jamais il ne put s’intégrer. Il décida donc de retourner dans une ville et un peu par hasard, il choisit Manchester. Un boulot de serveur dans un bar moldu et un patron qui lui redonna un peu le goût de vivre.

Les mois passaient et si la rage l’habitait toujours, le temps faisait son effet, guérissant certaines blessures. Son physique n’était plus aussi marqué par la vie qu’il avait menée. Oh, bien sûr, ses amants de passage ne pouvaient que noter ses trop nombreuses cicatrices mais il prenait garde à les cacher, à se cacher encore et toujours. Il ne s’attacha pas, à personne et encore moins à un amant, incapable qu’il était d’oublier Miguel et son sacrifice.

Jusqu’à ce qu’elle débarque. Elle était espagnol, s’appelait Carmen avec une grande originalité, était menue et inoffensive. Elle avait ce rire contagieux et cette douceur dans le regard. Elle lui rappelait sa mère parfois et il la laissa entrer dans sa vie. Elle parlait pour deux, ne se souciait jamais des silences de son interlocuteur et lorsque son regard se faisait trop hanté, elle posait simplement sa main sur la sienne. Et puis un jour il la sentit, cette magie qui coulait dans ses veines. Sans dire un mot, il l’emmena dans un parc voisin et assis à même le sol dans un espace à l’abri des regards, il pratiqua une vieille incantation Mapuche, une des premières qu’il avait appris et la première magie qu’il effectuait en Angleterre. Elle lui avait souri comme si ce n’était qu’un détail, comme si elle savait déjà et l’avait serré dans ses bras alors que les digues rompaient et qu’il éclatait en sanglots.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, il ne lui raconta pas son histoire. Il la suivit à la découverte du monde sorcier de Manchester et au détour de conversations anodines, lui lâchait parfois quelques informations. Il finit par quitter son travail de serveur pour entrer dans l’usine de textile magique de Manchester. Il y travailla durement, se recréant peu à peu une vie mais il y a des choses dont on ne guérit pas et malgré toute la bonne volonté de Carmen, il finit par se sentir prisonnier de nouveau. Son amie avait quelques contacts à Bristol, c’est ainsi qu’il trouva un travail sur les docks en juillet 2007.

L’année suivante fut chargée pour l’Angleterre, les divers scandales sanitaires et sociaux, le Bloody Sunday, l’arrivée du FREE et de Marchebank au pouvoir. Si Esteban avait choisi l’Angleterre, c’était parce qu’elle était en plein processus de démocratisation suite à la chute de Voldemort. Même s’il n’avait pas suivi l’actualité sorcière après son arrivée, il avait renoué avec celle-ci lors de son passage à Manchester. Son passé l’avait amené à être extrêmement méfiant pour ne pas dire totalement hostile envers les gouvernements et dès les premières mesures un peu discutable, il prit pleinement conscience de ce qui était en train de se passer sous ses yeux : une dictature voyait le jour.

Le bouclage de Bristol fut la goutte qui fit déborder le vase et si il pensait tout d’abord rester dans l’ombre pour se protéger, sa rage toujours vivace ne lui laissa qu’un seul choix : se battre. Sauf qu’il ne connaissait personne dans cette ville et encore moins quelqu’un de confiance qui pourrait lui indiquer les bonnes personnes à qui se lier. C’est lors de son coup d’éclat sur le parvis des Folies Sorcières qu’Esteban, comme le reste du monde, découvrit l’existence du Kraken. Il ne chercha pas à les approcher immédiatement mais observa avec attention leurs actions avant de finalement prendre contact avec eux. Fin avril 2009, Esteban rejoignit le Kraken, rassuré par le Serment Inviolable.

Il ne se fit pas réellement d’amis, bien trop conscient des risques qu’ils prenaient. Plus d’une fois, il s’exaspéra de l’idéalisme dont faisaient preuve les membres du Kraken. Il savait qu’ils devaient en passer par là mais il était bien trop conscient de la réalité des choses et il voyait bien la dictature se déployant. Bientôt, on les traquerait et alors les morts et les disparus briseront peu à peu les âmes des résistants.

Cependant, aussi insensible qu’il veuille l’être, Esteban n’en était pas moins humain et se battre aux côtés d’autres sorciers au péril de leur vie pour défendre leurs idéaux lui rappelait bien trop de souvenirs pour le laisser indemne. Les cauchemars revinrent le hanter avec une violence renouvelée. Inexorablement, il s’attachait et commença à tisser de faibles amitiés avec des compagnons de mission. C’est ainsi qu’il connut Klemens Dabroski. Une mission ensemble, un verre pour se détendre après le stress qu’elle avait causé. Puis une nouvelle mission et un nouveau verre. Et soudainement plus de nouvelles.

Esteban y avait pensé directement, il avait vu trop de disparus pour que cette absence lors des réunions ne l’inquiète pas. Il n’avait d’abord rien dit, ne connaissant pas assez Klemens pour se l’autoriser puis il en avait touché quelques mots à certaines personnes le connaissant. S’ils étaient inquiets, ils semblaient toutefois pensé que Klemens avait pu disparaître de lui-même alors Esteban cessa d’y penser ou tout du moins essaya d’arrêter d’y penser…

Lorsque la vérité éclata, Esteban s’en voulut immédiatement, il l’avait su, dès le début. Il était celui qui avait cette expérience, qui aurait dû alerter les autres pour abréger le calvaire de Klemens. Il s’en était voulu, énormément, se sentant de nouveau responsable du sort d’un de ses frères d’armes. C’est cette sensation de responsabilité qui lui fit comprendre qu’il était vraiment lié à la cause et aux membres du Kraken. Le Kraken était son nouveau MLIA, bien sûr le poids n’était pas le même, son lien beaucoup moins fort mais il y avait de cela.

La suite, vous la connaissez, Esteban se rendit dans les caves du Kraken pour discuter avec Klemens et leur lien évolua en quelque chose de beaucoup plus intime. Le Kraken quant à lui subit une nouvelle scission et Esteban en voulut grandement à Juliana, qu’il admirait et avec laquelle il se trouvait un certain nombre de points communs, d’avoir pactisé avec l’ennemi.

A l’heure actuelle, Esteban vit sa relation tumultueuse avec Klemens et s’intègre doucement dans le Kraken tout en gardant son extrême méfiance. S’il déteste le gouvernement de Marchebank, ce n’est pas comparable à la haine qu’il éprouve toujours pour le régime militaire argentin qui n’est jamais vraiment tombé, l’empêchant de retourner sur sa terre natale. Installé en Angleterre avec des papiers moldus, il craint chaque contrôle, ne sachant jamais si le gouvernement sorcier le recherche ou non pour l’extrader dans son pays d’origine. Au fond de lui brûle encore et toujours son désir de vengeance.

Pour l’histoire avec Klemens, voir Tout va bien, je vais bien et Challenge accepted. La réaction d’Esteban face à la mort de Klemens sera joué en RP.


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Esteban Carlos Cortázar Rodríguez Icon_minitimeSam 23 Avr 2016 - 15:47
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Août

Tout va bien, je vais bien
avec Klemens – camarade du Kraken
Retrouvailles suite à la libération de Klemens.
(16 août 2009)

Challenge accepted
avec Klemens - amant
Soirée en tête à tête dans les caves du Kraken.
(30 août 2009)


Septembre

Have you seen this wizard ?
avec Irving - Ami de Klemens
A la recherche de Klemens.
(3 septembre 2009)

One more time
avec Roy - Ami de Klemens
Annonce du décès de Klemens.
(4 septembre)

El dulce de leche
avec Nahuel - Ami de longue date, frère de Miguel
Retrouvailles avec Nahuel.
(14 septembre 2009)

Un ami qui vous veut du bien
avec Meredith - Directrice de Skye
Confrontation avec Meredith dans le but de venger la mort de Klemens.
(20 septembre)






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