Would you like a cup of tea ? [Adonis & Roderick]

Mardi 17 Mars 2009

Alors qu'il avait droit à sa première pause de la journée, Roderick se précipita presque jusqu'à la salle des professeurs. Il n'y allait pas vraiment pour essayer de se sociabiliser -après tout ce n'était pas son fort et il n'avait jusqu'ici pas vraiment discuter avec un de ses collègues- mais plus pour sa tasse de thé quotidienne car comme disait son père : Après l'effort, le réconfort !

Il avait toutefois amener ses notes avec lui, histoire de remanier un peu son cours avant de l'administrer tout à l'heure. Le presque quarantenaire aimait bien relire ses fiches, il en avait en quelques sortes besoin à vrai dire. Il ne se sentait pas à l'aise à parler devant ses élèves alors ce petit rituel lui permettait d'avoir un peu confiance, de ne pas penser qu'il allait se mettre à bafouiller parce qu'il ne se souvenait pas du point à aborder à propos d'une des nombreuses guerres gobelines.

Il s'installa rapidement à une table une fois arrivé et s'empressa auprès de la bouilloire. Il prit une tasse propre et sortit un sachet de thé de sa poche. Il avait une préférence pour le thé à la bergamote et il n'y en avait malheureusement pas dans l'enceinte du château, raison pour laquelle Roderick possédait son propre stock.

Il posa le sachet au fond de la tasse quelque peu abîmée par le temps, y versa l'eau bouillante et se mis à patienter à côté alors qu'il le laissait infuser.
Pensant que cinq minutes seraient suffisantes, il s'empare de sa tasse et se débarrasse du sachet usagé à la fin du temps imparti.
Alors qu'il se dirige tranquillement vers sa table, il s'emmêle soudainement les pieds sans rendre compte et manque de tomber, se rattrapant in-extremis à une table environnante. Si lui s'en sors sans dégâts, ce n'est pas le cas de tasse qui se renverse sur la dîtes table, salissant les effets personnels de la personne qui l'occupe.

Roderick se relève en essayant de ne pas paraître trop humilier et lance un rapide Récurvite sur celle-ci. Il reste un moment silencieux alors qu'il constate que son occupant n'est autre que le sous-directeur... Si il est embarrassé, il ne le montre aucunement, affichant le même indécrottable air neutre.

"Excusez-moi, lance-t-il rapidement. "

Il ne sait pas vraiment quoi dire de plus et reste debout les bras ballants sans vraiment savoir quoi faire non plus.