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Jacob Dalhiatus

Jacob Dalhiatus
Jacob DalhiatusDirecteur de Département
Messages : 158
Profil Académie Waverly
Jacob Dalhiatus Icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 19:21
Jacob Dalhiatus

La mémoire est la sentinelle de l'esprit


Age53 ans
Date de naissance11 Février 1955
Lieu de résidenceLondres

BaguetteEn bois de Saule, d'une longueur de 35,7 cm, la baguette de Jacob demeure des plus maniables, et ce malgré sa taille. En effet, souple et rapide, elle se révèle excellente dans l'art des enchantements et des sortilèges.

Animal de compagnieJacob possède un chat tigré, de couleur grise, qui répond au doux nom de Titus. Il s'agit d'une allusion à l'une de ses pièces de théâtre préférée, celle émanant du célèbre dramaturge moldu, William Shakespeare.

AvatarMads Mikkelsen

AutreEventuellement, après avoir bien rôdé le personnage de Jacob, j'aimerai pouvoir jouer le rôle de Mildred Magpie en double compte. J'ai une idée de comment interagir et mener ce duo machiavélique et fusionnel au service de la dictature...

Curriculum Vitae

Métier / Année d'étudeDirecteur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques

Maison / Ancienne MaisonSerdaigle

Matières suiviesAucunes, mais anciennement l'un des élèves les plus doués de sa génération dans l'art des Sortilèges.

Vie associative / hobbiesPrésident d'honneur du Cercle des Poètes Magiques, un club littéraire où se retrouvent les amateurs de poésie et de lecture.

Bord politiqueContrairement à l'image austère qui se dégage de sa personne, il se trouve que Jacob Dalhiatus est avant tout attaché à une volonté progressiste et non conformiste. Pour lui un changement radical des institutions s'impose, et il déteste l'immobilisme et les conservateurs. Homme de progrès, forcément attaché aux valeurs moldues, il a rejoint les rangs du MIM dans le but bien avoué de changer radicalement le monde magique. Selon lui, le monde magique doit apprendre à s'harmoniser et apprendre à vivre en osmose avec les préceptes moldus. Cette tentative d'intégration pourrait éventuellement permettre un jour, la levée du secret magique. Ayant participé et financé activement la campagne d'élection de Alan Fiennes, il s'attendait en toute légitimité à se voir confier le rôle de numéro deux au sein du gouvernement du MIM. Mais Alan Fiennes lui a préféré Richard Dalnox, le petit prince de la politique, avant de lui confier les rênes du département des Catastrophes Magiques. Nul besoin de dire qu'il s'agit d'une profonde déception pour Jacob.

Relation au régime MarchebankFidèle parmi les fidèles de la Dictature. Jacob suivrait Leopold jusqu'en Enfer si celui-ci lui demandait. Eminence grise du FREE, il souhaite réformer et renforcer le rôle des Oubliators pour leurs permettre de lutter efficacement contre les ennemis du système. La fin justifiant les moyens, Jacob ne s'encombre pas de problème d'éthique lorsque une réforme s'impose. Pour le bien de la Dictature et du Monde Magique, il faut savoir faire respecter la parole du Grand Leopold Marchebank.


Description physique

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Certes, Jacob Dalhiatus ne respecte pas les standards de beauté habituel, mais il faut lui reconnaitre un charme assez singulier. Son visage à beau être anguleux et austère, et son regard glaçant; il émane de chez cet homme un tel charisme et une telle aura mystérieuse, que cela lui assure au final un certain pouvoir d'attraction. De grande taille, l'allure altière, il aime par dessus tout revêtir des costumes de grandes marques (aussi bien sorcier que d'origine moldue), ce qui lui confèrent l'élégance et le raffinement liés à son rang.
Jacob se peigne de manière méticuleuse, balayant et prenant soin de ne laisser apparaitre aucun épi rebelle qui puisse entacher sa noble coiffure. C'est un homme extrêmement coquet et distingué, qui voit dans l'art de prendre soin de soi, une forme de respect envers les autres. Parfois, un petit sourire en coin vient égailler son visage sinistre, mais celui-ci n'est pas forcément le signe d'un bon présage.


Caractère
Le charisme glacial qui se dégage de Jacob a de quoi provoquer, de prime abord, une crainte légitime et des doutes concernant l'aspect sociable de ce personnage aussi austère que singulier. Jacob est connu pour être un homme qui œuvre dans l'ombre de politicien plus affable et meilleur orateur que lui. Même s'il se fiche de briller en société, il nourrit quand même de profonds regrets à ne pas pouvoir enchanter les foules comme le ferait un Alan Fiennes. On lui reproche souvent sa mine sévère. Pourtant bien que extrêmement grave dans les situations qui le nécessitent, Jacob peut faire preuve parfois d'un humour noir, à la fois sarcastique et grinçant, qui auraient de quoi dérider un mort ou même pourquoi pas, une reine de beauté automnale. Profondément cynique, il a une vision froidement réaliste du monde et des gens qui l'entoure. La nature humaine étant imparfaite, Jacob éprouve un malin plaisir à profiter des failles des uns et des autres pour satisfaire ses propres intérêts. A chaque humain correspond un besoin, qui une fois découvert, peut permettre de l'assujettir et de le rendre aussi inoffensif qu'un boursouf. Certes c'est un manipulateur dans l'âme, mais il pense sincèrement le faire pour de bonne raison, et dans un souci de bâtir un monde meilleur. Jacob se veut visionnaire! Serdaigle dans l'âme, il possède une très haute estime de lui même et de ses facultés intellectuelles. Doté d'une confiance en lui exceptionnelle, il peut se montrer profondément moralisateur et donneur de leçons envers les gens qui ne pensent pas comme lui. Jacob est également quelqu'un de méprisant à l'égard de la masse populaire, qu'il compare ouvertement à un troupeau de moutons égarés, sans cesse à la recherche d'un berger qui puisse les guider en direction des verts pâturages.
Même si Jacob Dalhiatus brille principalement par son intellect et ses capacités de raisonnement, il n'en reste pas moins un sorcier redoutable, qui s'illustre comme étant un expert dans le maniement des sortilèges et des enchantements.
Mais derrière cette carapace de perfection se cache une faille qui pourrait peut être nuire cruellement à son avenir, et qui trouve ses origines dans son enfance. Sa mère le couvant d'un amour hautement possessif, cela a considérablement affecté les rapports affectifs qu'il entretient avec son entourage, et plus particulièrement dans ses relations amoureuses. Avec les femmes, Jacob est un homme profondément possessif et jaloux, qui aime de manière exclusive que maladive. Voir une histoire d'amour lui échapper, serait une chose atroce, qui altérerait profondément son raisonnement et ferait ressortir les pires travers de son âme. A bon entendeur... Salut!

Jacob Dalhiatus 140610045456732464


Jacob Dalhiatus 190422020911987385
Jacob Dalhiatus
Jacob DalhiatusDirecteur de Département
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Profil Académie Waverly
Jacob Dalhiatus Icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 19:24
Jacob Dalhiatus

La Fin justifie les moyens


Histoire

Jacob Dalhiatus 140416064719807830
Chapitre 1 ~ Enfance
Ce 11 Février de l'année 1955, la tranquillité du Manoir de Swinton fut troublée par les cris d'un nourrisson à la destinée peu commune. En effet, le petit Jacob Dalhiatus venait de faire son entrée en piste dans la grande farandole de la vie. Sa mère moldue, Bridget Dalhiatus, n'était pas peu fière de bercer entre ses bras protecteurs, cet enfant quelle n'espérait plus depuis longtemps, du fait de son âge avancé. Ayant tout juste dépassée la cinquantaine, cette mère sur le tard voyait en Jacob une sorte de miracle divin, et une magnifique victoire sur son horloge biologique et sa prétendue stérilité. Bridget était une mère comblée, qui allait enfin pouvoir savourer le bonheur égoïste de posséder un enfant. Si cette riche héritière du Yorkshire était là pour couper le cordon à son fils, l'absence d'un père se faisait déjà cruellement ressentir, et venait obscurcir l'horizon de ce qui aurait dû être un grand moment de joie. Dès sa conception, Jacob ne s'intégrait donc pas un schéma familial des plus classiques : Avec d'un côté une mère en âge d'être sa grand-mère, et de l'autre un père qui avait pris soin de planter sa graine sans vouloir trop s'attarder sur sa floraison.

Le questionnement intérieur de Jacob ne faisait que s'accroitre en grandissant, mais aucune réponse n'allait satisfaire cette curiosité bien compréhensible. Sa mère Bridget, qui n'était autre que la Comtesse de Swinton, préférait le couver d'un amour exclusif tout en surveillant ses rentes, plutôt que de lui fournir une quelconque réponse. Cette femme originaire de Lituanie protégeait ses arrières et sans doute son portefeuille d'un héritier trop encombrant, et demeurait des plus évasives sur ce que fut sa relation avec ce géniteur de passage. Le terrible secret qui entachait sa naissance enflammait l'imaginaire enfantin de Jacob, qui voyait son père se matérialiser sous différentes formes. Parfois il prenait l'apparence d'un espion secret au service de sa majesté, d'autre fois il avait les traits d'un odieux criminel que sa mère aurait rencontré dans la lointaine Lituanie. Concernant ses origines, le petit Jacob nageait dans le flou le plus total, mais cela allait bien vite devenir le cadet de ses soucis...

Telle une empreinte au fer rouge et fidèle comme son ombre, une profonde solitude allait rythmer l'enfance du pauvre garçon qui se retrouva très vite confiné au sein du Manoir de Swinton. En effet, dans un élan aussi égocentrique que possessif, sa mère voulut le protéger du monde extérieur, et tout régenter de manière à ce que son fils reste à ses cotés. C'est le monde qui se déplacerait à lui, et non l'inverse, telle était la volonté de Bridget Dalhiatus. Certes, cette dernière combla le moindre de ses désirs dans la seconde. D'un point de vue matériel, Jacob ne manqua jamais de rien. Bien entendu, elle lui offrit également les meilleurs précepteurs qui soient, ce qui lui garantit une éducation et une instruction indéniable. Mais en vérité, ce stratagème et ce cocon protecteur ne prenait qu'une forme, celle de pouvoir s'approprier de manière exclusive son fils, sans se soucier le moins du monde de sa propre volonté. Sa chambre prit très vite l'allure d'une tour d'ivoire imprenable, dans laquelle Jacob se retrouva prisonnier. Dans les contes de fée, les princes ne sauvant que les princesses, Jacob dû très vite abandonner l'espoir insensé de se libéré du carcan maternel.

Mais dès sa septième année, Jacob trouva un moyen salvateur de s'évader, bien au delà des murs du Manoir de Swinton. Jeune enfant surdoué, il trouva dans la lecture et la culture une forme d'échappatoire essentiel. Il pouvait réciter de mémoire les plus beaux poèmes d'Edgar Alan Poe, ou de Henry Wadsworth Longfellow, sans omettre le moindre oubli. Ses lectures allant des écrits philosophiques de Nietzsche aux romans les plus ardus de Fédor Dostoïevski, Jacob passait des journées entière dans la bibliothèque du Manoir. S'envolant au rythme des pages, il ne voyait plus le temps passer, et bien souvent sa mère devait le rappeler à l'ordre. N'ayant d'autres enfants avec qui joué, Jacob dompta sa solitude par le savoir, au point d'en devenir surdoué.

Bien que sa mémoire exceptionnelle fut le don le plus flagrant dont il disposait, l'enfant s'en trouva un autre, le jour où il réalisa un véritable prodige en voulant attraper un livre situé dans les rayons les plus élevés de la bibliothèque. Une de ses mains accrochée au barreau de l'échelle apposée au rayonnage, il tendit l'autre en direction de "L'être et le temps", de Martin Heidegger. Une œuvre philosophique essentielle sur l’existentialisme et la déconstruction, mais qui ne résista point à la loi de la gravité, lorsque celle glissa des doigts de Jacob. Ce dernier voulut pousser un cri horrifié, et ferma les yeux pour ne point voir l'horrible carnage des pages froissées en contrebas. Mais rien de tel ne se produisit. Avec étonnement, Jacob vit le livre atterrir en douceur comme s'il s'agissait d'une simple plume...

Jacob ne s'expliqua pas immédiatement les origines de ce miracle. Ce n'est que quelque temps plus tard, alors qu'il venait tout juste d'entrer dans sa onzième année, qu'un étrange courrier provenant d'un certain Albus Dumbledore finit par lever quelque peu le voile de ce mystère. La lettre indiquait à Jacob de se rendre pour la rentrée prochaine dans une école magique du nom de Poudlard, ce qui embrasa l'esprit d'aventure du jeune garçon. Bien entendu l'enthousiasme de Jacob se heurta très vite au refus de sa mère. Pour cette dernière, il était hors de question de voir son fils la quitter, si bien que le manoir familial reçut la visite d'une étrange personne. La nouvelle sous-directrice, Minerva McGonagall tenta de convaincre la mère possessive de bien vouloir libérer son fils à ses obligations. Dans le salon de thé du manoir, Jacob se retrouva alors au milieu d'un conflit qu'il ne maitrisait pas, et qui se termina en un terrible ultimatum. Folle de rage, sa mère joua alors la carte du chantage affectif, en indiquant à son fils, que si jamais il franchissait le seuil de la porte, jamais plus il ne la reverrait. Jacob prit alors l'une des décisions les plus difficiles de sa courte vie. Soucieux de prendre sa vie en main, il saisit sa valise et rejoignit l'intrigante sous-directrice à l'extérieur du manoir, sans même oser lancer un dernier regard à sa mère effondrée. Jacob sentit son cœur se briser en mille morceaux alors qu'une déchirante complainte lui parvenait de derrière son dos. Sans le réaliser complètement sur le coup, Jacob venait enfin de s'envoler hors de sa cage...

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 Chapitre 2 ~ Un nouveau départ      
Sans la moindre once de suspense, à peine le Choixpeau magique fut-il déposé sur le sommet du crane de Jacob, qu'il hurla le nom de la maison Serdaigle. Profondément intimidé par le nouveau monde qui s'ouvrait devant lui, le petit sorcier fixait désespérément ses pieds plutôt que l'assistance. Merlin en était témoin, pour l'enfant d'ordinaire reclus dans sa chambre, il s'agissait d'une épreuve au combien déstabilisante. Il n'avait d'ailleurs pas décroché une parole depuis son départ, aussi bien durant le trajet dans le Poudlard Express que lors de son embarquement dans la frêle barque qui le conduisait vers sa nouvelle école magique. Bien que son visage restait de marbre, presque inexpressif, le cœur de l'apprenti sorcier battait à mille à l'heure dans sa poitrine. Jacob avait l'impression d'être tombé dans l'un de ses romans d'aventure qu'il se délectait à lire, sauf que cette fois-ci, il en était bel et bien le héros principal.

L'acclimatation fut quelque peu difficile, du moins durant les premiers temps. Jacob essuya notamment les railleries d'un certain Lucius Malefoy, un serpentard sans scrupule qui l'avait désigné comme son nouveau souffre douleur. Sans doute à cause de son air maussade, et la timidité qui émanait de sa personne. En le prenant pour cible, l'odieux sang-pur de la maison verte et argent cherchait aussi sans doute à impressionner la jolie première année Narcissa. Mais malheureusement pour lui, il allait très vite comprendre qu'il valait mieux ne pas égratigner l'humeur susceptible d'un Serdaigle, avide de se faire respecter. Jacob attendit patiemment son heure, serrant les dents une année entière. Mais lors sa seconde rentrée à Poudlard, Jacob ne tarda pas à imposer le respect qui lui était dû. Désireux de s'affirmer et de faire cesser les moqueries de Lucius, en pleine Grande Salle, Jacob lui expédia un sortilège de Chatouillis d'une telle qualité d'exécution, que le vil serpentard manqua s'étouffer avec sa tarte à la framboise. Ce fut la premier et unique écart de conduite du Serdaigle. Ce dernier fut punit à juste titre par son directeur de maison, mais profita sans doute d'un régime de faveur du fait de ses excellents résultats.

Car si Jacob était un surdoué en terre moldue, il l'était également au sein de la prestigieuse école de Poudlard. Il obtenu ses buses avec des résultats admirables, notamment dans ses deux matières de prédilection qui étaient les défenses contre les forces du mal, et le cours de Sortilèges. Ses professeurs ne tarissaient pas d'éloges à son sujet, et il en éprouvait une fierté bien légitime. Toutefois, Jacob pouvait se montrer aussi obtus que méprisant à l'encontre des disciplines qu'il ne portait pas en estime. En effet, il fuyait comme la peste le Quidditch, éprouvant une aversion peu commune pour les sportifs arrogants qui composaient les lignes de chaque équipe. Jacob se permit même le méchant luxe de demander à Steve Laughalot, le capitaine de l'équipe des serpentards, quel sorte de plaisir il éprouvait à se donner en spectacle avec un balai dans le fondement. Bien que deux fois plus grand que lui, le capitaine ne réagit pas à cette violente insulte, car il se dégageait du regard de Jacob quelque chose d'aussi inquiétant que déstabilisant.

Si l'aura glaçante et le charisme qui émanait de Jacob lui offrait une certaine protection vis à vis de ses congénères, cela avait tendance également à l'isoler du reste du monde. Le jeune Serdaigle, aussi agréable qu'une porte de Azkaban, se révélait de nature associable et bien incapable de nouer une amitié quelle qu'elle soit avec un élève de son âge. Bien que solitaire, et cherchant à s'en cacher, cette incapacité chronique à être aimé l'affectait profondément. Comme tout adolescent en quête de son premier amour, il cherchait timidement à approcher la gente féminine. Mais les jeunes apprentie sorcières préféraient fuir ce personnage singulier plutôt que d'avoir à le côtoyer ne serait-ce qu'une seconde. Jacob souffrit cruellement de ce sentiment d'exclusion, mais très vite, il en fit abstraction et se réfugia dans ses études.

La scolarité de Jacob fut alors auréolée de succès, et atteignit on apogée avec des résultats proche de la perfection aux ASPIC. Il obtint brillamment cinq optimals en Sortilèges, Défense contre les forces du Mal, Etudes des Runes, Etude des Moldus, et Arithmancie. Jacob paraissait indubitablement à l'orée d'une brillante carrière magique, une multitude de choix s'ouvrant à lui.

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Chapitre 3 : Dans les coulisses du Pouvoir.
Alors que tous le prédestinait à postuler pour devenir un membre éminent du Magenmagot, ou encore d'intégrer un poste important dans l'administration du Ministère de la Magie; Jacob fit un choix des plus déroutant quant à sa propre destinée. Cherchant à donner un sens nouveau à sa vie, Jacob opta pour une formation en tant que tireur d'élite de baguette magique au sein de la prestigieuse Brigade de Police du Ministère. Malgré ses compétences indéniables dans l'art et la maitrise des sortilèges et des enchantements, il s'agissait véritablement d'un défi pour ce jeune homme plutôt habitué à se planquer derrière les pages d'un livre que de dégainer une baguette dans un duel magique. Mais Jacob était ainsi, il avait pour habitude d'aller toujours là où l'on ne l'attendait point. Depuis son départ du manoir familial, il avait cœur à toujours vouloir se surprendre et donner des virages inattendus à son existence. C'est ainsi qu'il franchit les portes du ministère, et se retrouva enrôler dans cette section spéciale de la police magique, et dans la traque des plus grands criminels du monde magique.

Toutefois, ses débuts et son engagement dans cette noble mission furent troublés par l'arrivée d'une bien sombre nouvelle; En effet, suite à une longue maladie, sa mère Bridget venait de se faire interner dans un hôpital du Yorkshire et vivait probablement ses dernières heures sur cette Terre. Près de dix ans s'étaient écoulés depuis son départ forcé à Poudlard, et Jacob avait scrupuleusement respecté le choix de sa mère qui lui imposait de garder ses distances avec elle. Quoiqu'elle fasse, une mère restant à jamais une mère; Jacob se sentit dans l'obligation de lui adresser un dernier adieu. Rien, pas même l'abandon de sa mère, et son intégration dans un foyer pour jeunes orphelins n'avaient entaché l'amour et l'estime qu'il vouait à celle qui lui avait donné la vie. C'est donc avec une grande émotion qu'il l'accompagna dans son dernier voyage vers l'au delà, serrant sa main avec la ferveur d'un fils heureux de retrouver sa mère. Ne pouvant plus parler, suite à une attaque cérébrale, Bridget Dalhiatus tendit sa main vers un parchemin froissé qui ornait le dessus de sa table de chevet. En le dépliant, Jacob fut alors stupéfié de découvrir un testament lui accordant les droits et le titre de Comte de Swinton. Ce simple bout de papier venait d'octroyer au jeune homme, la possession d'une richesse colossale en terre moldue, mais à vrai dire cela n'était pas ce qui le préoccupait en premier lieu. Jacob venait de tiquer sur les deux initiales "T&M", qui se retrouvaient au coté de la signature de sa mère mourante. Relevant ses yeux vers cette dernière, afin d'obtenir un semblant de réponse sur l'origine de ces initiales, Jacob comprit que sa mère venait de passer de vie à trépas. Après lui avoir clos les paupières dans un geste tendre, le jeune sorcier resta des heures à contempler tristement son sommeil éternel. Il venait de perdre la personne qui comptait le plus à ses yeux...

Mais sa carrière reprenant ses droits et plutôt que se complaindre dans son malheur, il tourna bien vite la page des funérailles, pour se replonger comme jamais dans l'apprentissage de son métier. Motivé à l'extrême par son travail de justicier, Jacob démontra toute l'étendue de ses talents, et son sang froid fut réellement apprécier de ses pairs qui l'érigèrent rapidement comme un tireur d'élite de baguette magique à part entière. Sa formation terminée, il exécuta avec un tel brio les missions que l'on lui soumettait, qu'il se fit rapidement un nom au sein de la brigade de police magique. Son plus haut fait d'œuvre restera d'ailleurs comme l'un de ses plus grands traumatismes. En effet, Jacob se souviendra encore longtemps de l'année 1981, et du contexte de crise qui avait alors embrasé le monde sorcier. Alors que la prétendue mort de "celui dont on ne doit pas prononcer le nom" se combinait à la disparition tragique des époux Potter, attirait toute l'attention des Aurors et du Ministère de la Magie; Une équipe de tireurs d'élite sous l'égide de Jacob Dalhiatus fit alors l'une de ses plus brillante intervention. Alors qu'une explosion en pleine rue, venait d'entrainer la mort d'une douzaine de moldus innocents, Jacob et ses confrères d'armes cernèrent le présumé coupable : l'infâme et recherché Sirius Black. Perfectionniste dans l'âme Jacob se maudissait d'être intervenu trop tardivement, et déplorait les circonstances malheureuses de cette arrestation. Même s'il fut traité comme un héros au sein de sa Brigade, Jacob avait le sentiment désagréable que l'enquête menée sur ce crime odieux demeurait profondément bâclée. Brigade de police magique, Aurors, Oubliators, Magenmagot, tout le monde jouait sa partition mais personne ne cherchait véritablement à harmoniser les services et travailler ensemble. Cette cruelle défaillance, et les manquements à l'enquête bouleversèrent ses certitudes quant à la prétendue qualité du système judiciaire magique...

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Chapitre 4 : Bonheur éphémère    
Encore tout auréolé de ses exploits, Jacob ne s'attendait pas à recevoir la visite de la ministre de la Magie en personne, répondant au nom de Millicent Bagnold. L'entente fut cordiale entre les deux anciens élèves de la Maison Serdaigle, la ministre ne cachant point sa volonté de faire évoluer le tireur d'élite de baguette magique vers des sphères plus en adéquation avec ses talents. Ce que lui offrait la Ministre de la Magie n'était rien d'autre qu'une place au sein du prestigieux Magenmagot. Pour Jacob, c'était le genre d'offre qui ne pouvait point se refuser, et il siégea très vite parmi les cinquante membres de la Cour de Justice magique. C'est au cours de cette période qu'il côtoya une certaine Griselda Marchebank, qui eut la gentillesse et l'amabilité de prendre Jacob sous son aile, et de lui faire profiter de sa grande expérience. Chaque décision de justice réclamant une grande responsabilité de sa part, le jeune homme apprit à mettre de coté ses émotions et ses convictions pour ne s'appuyer que sur les textes de lois. Aux cotés de ceux qui jugent, Jacob pensait à juste titre avoir trouvé sa place. Ambitieux, il rêvait d'ores et déjà de pouvoir un jour présider ce lieu absolument magnifique. Mais ce que ignorait Jacob, c'est qu'une ambition encore plus séduisante allait bientôt croiser sa route et chambouler son âme à jamais...

Pour briser le cœur d'un homme solitaire et endurci, il ne suffit parfois que d'un regard. A l'image de celui que lui lança Gersende Florenson, la jeune stagiaire du service des détournements de l'artisanat moldu. Cette jolie jeune femme qu'il croisa par le plus pur des hasards dans le Hall du ministère, provoqua chez Jacob de tel ravage, qu'elle en devint une obsession. Le nouveau membre du Magenmagot avait beau connaitre tous les textes de loi sur le bout des ongles, en matière de séduction, il en était au même stade qu'un troll des cavernes. Le téméraire tireur d'élite de baguette magique, l'implacable juge du Magenmagot, tremblait comme une feuille rien qu'à l'idée de devoir glisser un mot à cette sublime créature. Pendant des mois, il chercha à l'apercevoir ne serait-ce qu'une seconde, à croiser son sublime regard d'azur au détour d'une coursive du Ministère. Et comme toujours, une immense frustration succédait ce divin mais éphémère moment de bonheur absolu. Plutôt que d'agir comme un vulgaire détraqueur qui tournait autour de sa cible, Jacob prit la résolution d'agir et d'établir un contact. C'est alors qu'il écrivit spontanément l'un des plus beau poème qui lui ai été donné d'écrire. L'amour transcendant les hommes, la plume de Jacob fit des merveille, et il se décida à envoyer cette preuve d'amour à la fabuleuse Gersende.

Les jours qui suivirent l'envoi du poème furent les plus heureux de l'existence de Jacob. En effet, Gersende se décida à rencontrer cet inconnu qui avait eu le don de l'émouvoir par ses écrits. Bien que très avare en parole, Jacob fit preuve d'une grande délicatesse à l'égard de la jeune femme. Cette dernière ne tarda point d'ailleurs à tomber sous son charme singulier, et leur premier et fugitif baiser sonna comme le départ d'une belle histoire commune. Très vite le jeune couple s'installa dans un luxueux appartement dans la quartier magique de Londres, qui se transforma en véritable cocon d'amour. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Jacob se montra souriant avec ses confrères de travail, totalement transfiguré par cette relation avec Gersende. Il aimait chaque détail de sa personne, jusqu'à cette manie un brin étrange qu'elle avait d'accrocher des fleurs à sa chevelure. Les mois passant et leur couple ne faisant que se renforcer, Jacob nourrit de grands projet concernant sa dulcinée. Alors qu'il venait d'acheter une splendide bague de fiançailles, et un manoir digne d'accueillir plus décemment leur amour, Jacob rentra le cœur léger chez lui pour déclarer sa femme dans un élan romantique. Mais ce soir là, lorsqu'il poussa la porte de l'appartement londonien, Gersende ne s'y trouvait point. Le sourire de Jacob disparut, quand saisit par un mauvais pressentiment, il sentit sa joie prendre un gout de cendre...

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Chapitre 5 : La Chute
Quand il apprit la sombre nouvelle, il comprit immédiatement que rien ne serait plus comme avant. En une seule phrase, les espoirs d'une vie heureuse venaient de sombrer à jamais dans l'oubli. Le corps sans vie de Gersende avait été retrouvé entre deux poubelles d'une ruelle moldue, située dans les bas fonds de la ville de Londres. Un nouveau Jack l'éventreur s'était acharné sur elle, laissant la pauvre jeune femme se vider de son sang. En voyant le carnage, Jacob manqua défaillir, Lorsque sa souffrance immense balaya toute sa volonté, comme s'il ne s'agissait que d'un vulgaire fétu de paille. Mais les larmes ne servait strictement à rien. Elle ne vengerait point sa défunte dulcinée. Une haine immense venait d'envahir le cœur de Jacob, et jamais plus elle ne le quitterait. Cette haine se mua en véritable obsession, quand Jacob voulut faire payer le prix de la vengeance au meurtrier de son amante. Mais il fut très vite confronté à un obstacle de taille qui émanait des hautes sphères du département de la justice magique, et qui l'empêchèrent dans un premier temps d'agir à sa guise. En effet, un ordre clair venait d'être mandaté au sujet du crime affreux de Gersende Florenson : Cette dernière s'étant faite assassinée en terre moldue, l'enquête était du ressort exclusif de la justice moldue, et ce tant que aucune intervention magique ne s'avérait démontrée.  

Aussi impatient que rongé par le chagrin, Jacob ne pouvait s'en remettre aux limites de la justice moldue. L'idée que l'assassin de Gersende puisse continuer de vivre libre et en bonne santé le tourmentait encore plus que d'avoir à désobéir à un ordre émanant du ministère. Chargé de reconnaitre à la morgue son amour envolé, Jacob avait récolté un indice de taille sur le corps sans vie de la défunte Gersende. En effet, une larme séchée qui perlait au coin de l'œil sans vie de la malheureuse victime, allait fournir à Jacob bon nombre d'informations au sujet de l'identité de son tueur. Sous un faux prétexte et usant de sa notoriété, Jacob Dalhiatus rendit visite à Albus Dumbledore de manière à pouvoir utiliser la Pensine. Le directeur de Poudlard se rendant compte des véritables motivations de Jacob, tenta de le dissuader de faire quoi que ce soit qu'il puisse regretter. Mais Dalhiatus n'en avait cure, car il pouvait enfin matérialiser le visage de son tueur, celui d'un criminel multirécidiviste moldu, connu sous le nom de Henry Valtran. Ignorant les sages conseils de Dumbledore, il se décida à lui rendre une petite visite.

Voir l'odieux criminel se tortiller comme un vulgaire lombric avait quelque chose de réjouissant. Usant de sa magie, Jacob éprouvait toute les difficultés du monde à ne pont utiliser un sortilège impardonnable sur l'individu abject qui le suppliait de l'épargner. Enfermé dans le sous-sols du taudis insalubre qui lui servait de maisonnée, Henry Valtran découvrait le monde magique et l'existence de sorciers de la pire des manières. Immobilisé par une étau magique, le tueur assistait terrifié à un étrange ballet mortel. En effet, les cruelles lames de couteau qui lui avait servit à commettre bon nombre de meurtres, dansaient dangereusement dans les airs et tout autours de lui, venant lui entailler la chair à chaque mauvaise réponse qu'il fournissait. Sans une once d'humanité, Jacob le fixait de son regard froid, alors qu'il arrachait des pardons de la part de l'assassin. Ne pouvant utiliser d'endoloris sur l'homme, Jacob avait laissé son imaginaire sadique et la télékinésie faire son œuvre. L'homme était bel et bien coupable, et avait commit son forfait sans la moindre aide extérieure. En homme de loi, Jacob ne voulait point le tuer, et ayant obtenu suffisamment d'aveux et de suppliques pour aujourd'hui, il se décida à le rendre à la justice des moldus. Jacob lui fit boire un flacon entier de "Veritaserum", avant de le libérer et le jeter devant les portes d'un commissariat de police. Soit l'homme passait aux aveux avec la justice de son monde, soit il choisissait de périr de la plus atroce des manières. Henry fit le choix de se livrer à la police et de fournir tous les indices nécessaires à son arrestation.

De retour au ministère, de très lourds soupçons planait sur Jacob, et sur l'usage intempestif de magie dans la résolution du meurtre de Gersende. Même si quelque part, justice avait été faite, les doutes qui reposaient sur sa personne devenaient absolument invivables. Ne sachant si Albus Dumbledore avait révélé ou non son action avec la Pensine, Jacob trouva plus judicieux de se retirer et de démissionner de sa place au sein du Magenmagot, que d'attendre une enquête interne qui finirait par détruire définitivement sa carrière. Plutôt que d'avoir à sombrer avec le navire, il est parfois plus judicieux de savoir se retirer sur une île déserte, histoire de se faire oublier et de revenir au moment jugé le plus opportun. Prétextant ne pouvoir continuer l'exercice de son métier après la disparition tragique de sa bien aimée Gersende Florenson, Jacob se retira alors de la vie politique pour rejoindre le manoir familial de Swinton. Une période de deuil et une longue parenthèse dans ses ambitions professionnelles venait alors de débuter.

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Chapitre 6 : Le moment propice.
Abandonné depuis des lustres, le manoir de Swinton n'avait plus l'éclat d'auparavant, mais demeurait l'endroit idéal pour entamer une longue retraite à l'abri des regards indiscrets. Jacob Dalhiatus y retrouva ses automatismes d'enfant, dévorant à nouveau de nouveaux livres à même le sol de la bibliothèque. L'homme autrefois si coquet, se fichait désormais totalement de son apparence, laissant cheveux et arbres camoufler son visage sévère. Les quelques visiteurs de passage au manoir le prenaient soit pour un fou, soit pour un excentrique. Jacob n'en avait cure, car il voulait simplement se couper du monde et tenter d'oublier la tragique disparition de sa bien aimée. Plus les années passaient et plus Jacob développa un cynisme grinçant qui ne faisait que retranscrire toute l'aigreur qu'il éprouvait à l'égard de sa situation. Il finit même par se maudire d'être tombé amoureux, et d'avoir succombé à cet état de dépendance affective qui altérait la raison. Jacob jura que l'on ne l'y reprendrait plus, quitte à devoir s'enfermer dans son manoir pour le restant de ses jours. Son cœur n'étant plus à vendre, l'homme solitaire vivait dans l'angoisse perpétuelle de voir un Auror venir frapper à sa porte pour le punir de ses méfaits. Mais étrangement, aucune poursuite ni enquête furent engagées concernant le dénouement mystérieux de l'affaire Florenson. A vrai dire, en ces temps troublés, le monde sorcier et les la justice magique avaient bien d'autres chats à fouetter que de s'attarder sur son cas.

C'est en août de l'année 1997, que finit par arriver le moment tant attendu pour Jacob de faire son retour en terre magique. Cette occasion unique prit une forme des plus surprenantes, lorsqu'une sorcière répondant au nom de Mildred Magpie, vint à se présenter sur le perron du manoir de Swinton. Cette dernière, élégamment vêtue d'une robe soyeuse de la maison Guipure, chercha à convaincre l'homme solitaire de bien vouloir la recevoir, afin de discuter d'un sujet essentiel pour l'un et l'autre. Sans même prendre soin d'ouvrir la lourde porte en chêne, Jacob conspua l'intruse en exigeant son départ immédiat et de ne point venir troubler sa tranquillité. Un brin furieuse d'être reçue de la sorte, la dénommée Mildred lui assena alors une pique des plus violentes, qui ébranla l'âme entière de Jacob. En effet, elle le fustigea en lui disant que lui aussi, à l'instar de son père défunt, il pourrait bientôt profiter de toute la quiétude souhaitée dans l'ombre de sa tombe. Encore sous le choc de cette ahurissante révélation, Jacob n'osa ouvrir la porte à cette femme susceptible de briser le secret qui reposait sur son père inconnu. Malgré le fait qu'une moitié de lui crevait de l'envie de le faire, l'ancien Serdaigle resta muet comme une carpe. Si Jacob voulait en savoir davantage, la mystérieuse sorcière lui indiqua de se rendre le surlendemain au devant de la crypte familial des Magpie, située dans le cimetière magique de Bristol. Dans le cas contraire, jamais il ne pourrai lever le voile sur son identité...

Ne résistant point à la tentation, Jacob finit par faire son retour dans un monde sorcier qu'il ne reconnaissait plus. Les Mangemorts à la solde de Voldemort venaient de s'emparer des rênes du Ministère de la Magie, et contrôlaient absolument tout. Jacob éprouva un sentiment de révolte infini à l'égard de lui-même, pour n'avoir point été là pour préserver l'intégrité du monde magique. L'endoctrinement que subissait ce dernier, souleva tant de colère en lui, que cela finit par réveiller la flamme de sa volonté. Il rejoindrait la lutte armée contre les Mangemorts, mais avant cela, il voulait obtenir une réponse à une question bien personnelle : Qui était son père? C'est ainsi qu'il se rendit sur la tombe familiale des Magpie à Bristol; Mildred s'y trouvait et elle pointa son index vers la dernière ligne gravée dans la pierre, où apparaissait le nom de Thomas Magpie. Jacob comprit alors qu'il venait rencontrer de manière posthume son père, et il resta sans voix un long instant, ses mains s'agrippant à la pierre. Le choc fut encore plus rude quand Mildred, lui relata les circonstances de la mort de son père. Apparemment sur son lit de mort, ce sang-mêlée avait ressentit le besoin de se confier à sa fille unique et dernière représentante de la lignée des Magpie. Cet Oubliator de métier, atteint d'un mal inconnu, lui expliqua notamment avoir eu une aventure avec une moldue du nom de Bridget Dalhiatus, et que de cette union secrète était née un fils. Jacob sentit alors son cœur manqué un battement quand il comprit que la femme qui se tenait devant lui n'était autre que sa demi-sœur. Sans même réfléchir, il l'enserra dans ses bras et jura de la protéger alors qu'elle lui expliquait se retrouver dans le besoin, et sans famille qui puisse lui venir en aide. Certes ces retrouvailles avait peut être un aspect quelque peu intéressé de la part de Mildred Magpie, qui se retrouvait dans une situation précaire. En effet, leur père respectif avait apparemment cumulé des dettes exorbitantes auprès de la banque de Gringotts qui savait se montrer impitoyable envers les mauvais payeurs. N'hésitant pas une seconde, trop heureux de retrouver un semblant de famille, Jacob promit à sa demi-sœur de lui venir en aide financièrement. L'ultime représentant des Dalhiatus venait alors de signer un pacte de sang avec la dernière héritière des Magpie. Un pacte qui devait unifier à jamais ces deux familles de sang-mêlé.

Un lien familial s'étant rétablit, Jacob laissa alors s'exprimer sa conscience politique et se lança dans la guerre pour la sauvegarde du monde sorcier. Bien que le combat contre Voldemort paraissait sans espoir, rien ne pouvait le dissuader de participer à la lutte armée. Jacob était prêt à mourir au nom de la liberté, plutôt que de devoir se soumettre à la cruelle dictature des mangemorts. C'est ainsi que Jacob rejoignit spontanément Poudlard, soucieux de protéger son ancienne école de magie dans l'ultime bataille contre le seigneur des ténèbres. Il participa activement à sa défense, et rejoignit le rang de ces sorciers qui devinrent des héros en ce jour mémorable. Par cet acte au combien louable, Jacob venait d'obtenir sa réintégration sur l'échiquier politique, balayant d'un seul coup ses erreurs du passé.

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Chapitre 7 : Le choix du MIM          
Jacob s'octroya deux ans de répit après la guerre, partageant sa vie avec sa demi-sœur du coté de Bristol. Cette dernière se révélait souvent aussi étouffante et possessive que sa mère quand il s'agissait d'obtenir des conseils de carrière. En effet après avoir écrit les plus infâmes romans à l'eau de rose qu'il eut été donné de lire à Jacob, Mildred voulait se lancer dans une carrière de journaliste politique et ne cessait de le harceler pour obtenir des informations utiles. Jacob la jugeait dénuée du moindre talent, mais il ne lui enlevait pas la qualité de savoir frapper aux bonnes portes au moment les plus opportuns, et d'être une femme extrêmement rusée. Lui aussi se retrouvait à l'heure de faire un choix. Désireux de redonner un souffle à sa carrière et de rejoindre les allées du ministère, il céda très vide aux chants des sirènes de la politique. Mais cette fois-ci, ses ambitions se retrouvaient décuplées. Plutôt que d'être un outil du système, il voulait se retrouver aux premières loges et être de ceux qui façonnent le monde sorcier.

Ses convictions pro-moldues, et son sens inné à entrevoir les courants d'avenir, le poussèrent à rejoindre les rangs du MIM, un tout jeune parti ayant pour vocation de rapprocher les sorciers du monde moldu. Les talents d'orateur et la personnalité du fondateur Alan Fiennes, ne pouvait que le séduire, lui qui passait souvent pour un homme froid et austère, mal-aimé et souvent bien incapable de séduire la masse. Jacob Dalhiatus n'était peut-être pas un talentueux tribun haranguant les foules, mais au delà ça, il se révéla durant la campagne d'élection du MIM comme un formidable conseiller, orientant dans l'ombre bon nombre de décisions stratégiques. Il participa également activement au financement de la campagne, ce qui le plaçait indubitablement dans les hautes sphères du gouvernement. En effet, après la brillante victoire du MIM, Jacob se voyait bien occuper la place de numéro deux du ministère, et diriger le département de la Justice Magique, mais au lieu de cela, il échoua au poste de chef du Département des accidents et des catastrophes magiques! Un pur scandale au vue de son investissement. Le plus inacceptable dans cette décision, était d'avoir nommé l'arrogant et à peine sevré Richard Dalnox au poste tant désiré. Les seules explications que lui fournit Alan Fiennes sur sa non-nomination au poste de numéro deux, furent des plus discriminatoires vis-à-vis de son âge et sa personnalité. En effet, Alan Fiennes prétexta que le changement devait être incarné par des hommes neufs, bons communicants, et qui inspiraient une grande confiance. Aussi stupide qu'il puisse apparaitre aux yeux de Jacob, Richard Dalnox incarnait cet idéal, cette image lisse et aseptisée que voulait incarner le MIM. Jacob se prit à penser que la politique n'était plus qu'une affaire de communication, que le fait d'hommes de conviction soucieux de transformer la société magique.

Comme à son habitude, Jacob Dalhiatus noya sa frustration dans sa fonction, et prit les commandes de son département d'une main de fer. Devenant quelque part le garant du secret magique, cette fonction n'était pas non plus dénuée d'intérêt, surtout avec l'arrivée impromptue du dangereux groupuscule extrémiste des Mardoliens. Jacob croula très vite sous la surcharge de dossiers en tout genre visant à briser le secret magique, mais très vite il imposa son savoir faire et sa discrétion pour étouffer les situations de crise. Le QG des oubliators tournait à plein régime, ainsi que tous les autres services de son département, réussissant à maintenir un semblant d'ordre malgré les agressions perpétuelles des Mardoliens sur le sol anglais. Un jour, alors que Jacob farfouillait dans les archives des Oubliators, Jacob tomba complètement par hasard sur un dossier signé de la main même de son père Thomas Magpie. Le document relatait l'intervention d'oubliators dont la mission était d'effacer les souvenirs d'une certaine Bridget Dalhiatus; Cette dernière ayant ouvertement menacé l'oubliator Thomas Magpie de révéler le secret magique, preuve à l'appui, aux autorités moldues de son pays. Par cette affaire, Jacob comprenait un peu mieux le pourquoi de l'abandon de son père, et aussi pourquoi sa mère se montrait si vague à propos de celui-ci. Son passé n'ayant plus de mystère à délivrer, il pouvait se tourner vers l'avenir.

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Chapitre 8 : Un ange passe...
Après l'affaire Sorden et l'irresponsabilité avéré de Richard Dalnox, qui au demeurant avait l'art de toujours savoir retomber sur ses pattes; Jacob se sentait comme un étranger au sein de son propre Parti. Il ne comprenait pas l'indulgence dont faisait preuve Alan Fiennes à l'égard de son bras droit. Par une naïveté sans doute rythmé par le vice, Richard Dalnox avait laissé pénétré une dangereuse Mardolienne dans les arcanes du pouvoir, sans se soucier de la sécurité du monde magique. Maintenant que l'horrible bonne femme pourrissait dans une geôle d'Azkaban, tout semblait revenir à la normal comme si rien de grave ne s'était produit, sans même l'ombre d'une démission qui puisse justifier le sentiment que le MIM prenait note de ses erreurs. Même si Jacob ne se prononçait point, se gardant de mettre sa place à danger, il lui devenait presque impossible de fréquenter la bande d'hypocrites de lèche-bottes à Fiennes qui pullulaient au MIM. Lorsqu'une réunion internationale visant à la préservation du secret magique ouvrit ses portes du coté de la ville italienne de Milan, Jacob fut l'un des tous premiers hauts dirigeants à entamer le voyage. Nul doute qu'il avait besoin d'un grand bol d'air frais et de se ressourcer sous le climat clément de cette bonne vieille botte italienne. Mais sans le savoir, Jacob était sur le point de faire une rencontre qui allait au delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer au préalable.  

En effet, lors de la soirée mondaine qui succéda aux multiples déblatérations des politiques, Jacob posa les yeux sur une véritable merveille. Par sa seule présence, elle illuminait la salle de bal milanaise qui servait de décor pour l'occasion. Depuis la disparition tragique de Gersende, Jacob s'excluait tout forme d'incartade amoureuse, de peur de sombrer à nouveau dans un état proche de la démence. Jacob s'était juré de ne point de ne point s'engager dans des situations qui pouvaient compromettre sa destinée politique, mais voila la jeune femme qui se tenait devant lui pouvait faire fondre un iceberg d'un seul battement de cils. Même le cœur endurcit de Jacob, devenu avec le temps aussi froid que le marbre, ne pouvait rester indifférent. Pour la première fois depuis des lustres, il sembla se réchauffer et battre à nouveau la chamade pour une autre femme. Il faut dire que cette dernière était divinement belle, et captait toute l'attention des convives qui s'agglutinaient autours d'elle, comme autant de papillons de nuit attirés par une lumière céleste. Avec ses yeux d'un bleu presque magique, cette chevelure brune et soyeuse qui retombait en cascade sur ses épaules, et cette silhouette aussi gracieuse que altière, cette jeune femme incarnait pour Jacob la beauté personnifiée. Et Merlin en était témoin, Jacob était des plus intransigeant quand il s'agissait de porter un jugement sur la beauté féminine. Aussi implacable qu'un juge du Magenmagot, il n'aimait pas les femmes qui manquaient de subtilité et d'élégance, et qui s'affichaient dans toute leur vulgarité. Plus il la contemplait, et plus Jacob la trouvait touchée par la grâce. L'austère politicien se surprit même à sourire, alors que la merveilleuse jeune femme laissait éclater un rire aussi enchanteur que cristallin. C'est à ce moment qu'elle croisa le regard envouté de Jacob...

Ce dernier ne voulant point tomber dans un piège amoureux, se retourna et fit mine de se servir une coupe d'un somptueux vin de la Toscane. Jacob n'aimait pas se sentir amoureux, ni même le vin. Il craignait tous ce qui pouvait altérer son raisonnement. Mais quand il sentit une main délicate se poser sur son épaule, et qu'il se retourna pour découvrir le visage d'ange qui lui souriait; Il comprit que la lutte était des plus mal engagée. D'ordinaire si adroit pour apparaitre comme quelqu'un de méprisable, Jacob paraissait troublé et parlait sur un ton honteusement mielleux. Serait-il en train de tomber amoureux? En tout cas le charme opéra puisque l'odieux politicien et la charmante demoiselle répondant au doux nom de Swann Twilfit ne se quittèrent pas de la soirée. Jacob avait l'impression d'être tombé dans le roman de la "Belle et la Bête" se demandant ce qu'une aussi jolie jeune femme pouvait trouver d'intéressant auprès d'un vieux politicien acariâtre en âge d'être son père. Cherchait-elle à le séduire? Ou était-elle simplement attirée par le pouvoir? Autant de question que Jacob ne voulut pas répondre immédiatement, choisissant de s'éclipser tel un gentleman, après avoir déposer un baiser sur la main soyeuse de belle Swann.

Jacob ne trouva pas le sommeil la nuit précédant cette rencontre, ni même la suivante, et encore moins celle d'après. A chaque fois, qu'il devait rentrer en Angleterre, il annulait son vol en Portauloin, pour des faux prétextes, comme celui de pondre un bilan sur les différentes stratégies défensives visant à défendre le secret magique. Mais Jacob se foutait du secret magique, des Mardoliens ou des moldus. Ce qui l'intéressait se trouvait à deux pas de son hôtel, dans une boutique de mode. Il se remémorait sans cesse son visage, son sourire, son regard. Cette manière qu'elle avait de se mordiller la lèvre inférieure quand elle disait une ineptie. Jacob ne nourrissait plus qu'une seule obsession, celle de revoir cette divine jeune femme. Lorsqu'il se décida enfin à pousser la porte de la boutique Milanaise de T&T, cette décision allait marquer un tournant décisif dans sa vie. Jacob venait de s'autoriser à vivre une aventure, qui au fil du temps et ses aller-retour entre l'Angleterre et l'Italie allait se transformer en une histoire des plus sérieuses. Peut-être que cette jeune femme, qui lui rappelait tant sa Gersende d'autrefois, allait devenir la femme de sa vie?

Des mois plus tard, alors qu'il était sur le point d'officialiser sa liaison avec la jeune Swann. Jacob se décida enfin à glisser, autour de l'annuaire de Swann, la bague de fiançailles qu'il aurait toujours rêvé d'offrir à sa défunte Gersende; Mais cette fois-ci, Jacob se jura solennellement : Que rien ni personne ne pourrait les séparer...


Famille et entourage

Bridget Dalhiatus - Mère défunte de Jacob
Elle est très certainement celle qui a façonné le plus la personnalité de Jacob. Le couvant d'un amour aussi exclusif que possessif, elle le contraignit a passé son enfance enfermé dans le manoir familial de Swinton. Après son départ pour Poudlard, Bridget ne s'est jamais totalement remise de cette séparation. Nul doute que cette expérience déstabilisante a marqué Jacob.

Thomas Magpie - Père défunt de Jacob
Cet illustre sorcier de sang-mêlé, a longtemps œuvré au sein du bureau des Oubliators. Jacob fut le fruit de l'une de ses trop nombreuses incartades amoureuses. Sa maitresse Bridget Dalhiatus le menaça de révéler le secret magique, s'il n'endossait pas sa responsabilité de père. Il fut alors contraint et forcé de lui effacer la mémoire.

Gersende Florenson - Ex-Fiancée défunte
Première idylle de Jacob. On se souvient toujours de sa première rencontre amoureuse, surtout lorsque celle-ci s'est achevée de manière tragique. Assassinée en terre moldue, ce crime odieux a poussé Jacob à intervenir là où il ne le devait pas. Jacob s'exila loin du monde près de quinze ans après ce décès tragique.

Swann Twilfit - Nouvelle fiancée de Jacob
Jacob a rencontré cette sublime jeune femme au cours d'une soirée de gala à Milan. Aussi craintif que désireux à l'idée de s'engager à nouveau, Jacob s'est tout de même décidé à revivre une belle histoire d'amour avec cette jeune femme indépendante. Mais cette fois-ci, il s'est juré de faire tous son possible pour que rien ne vienne briser son bonheur.

Mildred Magpie - Demi-sœur de Jacob
Ultime représentante  de la famille Magpie, Mildred se retrouva ruinée suite à la disparition de son père. Sans le moindre galion en poche, cette femme aussi douée que stratège se réfugia alors auprès de son riche demi-frère. Ancienne romancière, elle espère pouvoir profiter de la notoriété de Jacob pour faire son entrée dans le cercle étroit du journalisme politique. Elle figure au registre des Animagis.

Leopold Marchebank - Alliance politique
Du fait de ses nombreuses qualités, Leopold se distingue rapidement comme l'homme de la situation, celui qui pourra extirper le monde magique du marasme et des conflits dans lequel il se retrouve plongé. Arrière petit fils de Griselda Marchebank pour laquelle Jacob éprouvait une grande estime, Leopold s'est très vite imposé dans son esprit comme le leader tant attendu. C'est de leur amitié aussi complémentaire que stratégique que va apparaitre les prémices de la future Dictature du FREE...


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[code]<a href="#" class="pres_infobulle"><font color="#000000">♠</font><div><img src="http://nsa34.casimages.com/img/2014/04/25/140425100506471745.jpg" class="img_info_pres" /><span class="nom_info_pres">- <span class="qualif_pres"></span></span><br />Jacob Dalhiatus est le chef du département des accidents et des catastrophes magiques. Ce politicien du MIM, aussi austère que ambitieux a rejoint le cercle très fermé des proches de Leopold Marchechank. Pour lui un changement drastique du monde sorcier s'impose, et pour cela le peuple doit accepter certaines concessions et de se faire diriger par une élite bien pensante. Même si relation avec la célébrissime et jeune Swann Twilfit à tendance à le dérider quelque peu, Jacob reste un homme profondément cynique et méprisant envers ceux qui osent se mettre en travers de son chemin...</div></a>[/code]

Comment avez-vous trouvé le forum? Je l'ai retrouvé plutôt. Après avoir tiré les ficelles et les trames scénaristiques de Darren O'Connor, Danny Sneals, Crispin Dérébusor et Ana Sorden.

Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire? Aresto possède une ambiance unique, des intrigues géniales, dont il est très difficile de se séparer...


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