Victor Anatole Lloyd

Victor est un jeune homme de taille moyenne quoique un peu petite pour son âge. Cheveux blonds, yeux bleus de tombeur, une peau claire. Victor s'aime, il aime sa perfection, son corps mince alors qu'il mange pour dix, sa peau parfaite sans aucunes imperfections. Il aime passer des heures à s'admirer devant le miroir, juste pour pouvoir à nouveau constater qu'il est beau comme un Dieu. Bref, on aura compris l'idée, Victor n'a pas du tout la grosse tête.

Victor n'est pas ce qu'on pourrait appeler une lumière. Il en est même le parfait opposé. Tout dans l'apparence et rien dans le crâne. Sa principale préoccupation de la journée est d'être bien habillé et bien coiffé. Les seules paroles qu'il est capable de proférer sont toujours plus ou moins en rapport avec l'apparence physique ou le style de la personne à qui il parle. «Oh chérie, j'adore ta nouvelle robe, elle est trop belle.», « Chouchou, le rose ça te grossit». Bref, Victor est très loquace et toujours très agréable.

Mais malgré cela, il peut se montrer courageux, par exemple pour avoir un teint de pêche, il est capable de se lever très tôt pour appliquer toutes ses petites crèmes, son fond de teint «Journée éclatante» et sa poudre «pour une peau rayonnante». Et il serait même capable de sauter dans le lac gelé pour aller récupérer sa paire de chaussure chérie. Et puis bon, il a quand même quelques qualités,il est honnête dans toutes les situations, il dit toujours la vérité, même si c'est souvent difficile à entendre.

Il a une légère tendance au narcissisme et peu parfois être cruel avec les personnes qu'il n'aime pas. Il n'est pas forcément facile de l'aborder au premier abord puisqu'il vit un peu dans son monde de paillettes et de vêtements. Il ne rêve que d'une chose devenir mannequin pour les plus grands créateurs sorciers ou Moldus. Il s'en fiche du moment qu'il puisse essayer plein de vêtements, être maquillé, coiffé et admiré toute la journée. La belle vie quoi. Il ne fait donc pas beaucoup d'effort en cours et son niveau est plus que médiocre, il ne connait donc pas le stress des examens, ni le stress tout court. Sauf la fois où il s'est retrouvé sans crème du jour parce que le pot était vide, là ça a été la panique totale, déjà, il a poussé un cri si strident que tout Poudlard à dû l'entendre et ensuite, il est sorti en hurlant dans la salle commune pour trouver quelqu'un qui pourrait le dépanner. Le soir même, il envoyait une lettre à son père pour qu'il lui trouve rapidement un nouveau pot, plein cette fois.

Victor n'aime pas la bagarre, il est plutôt du genre pacifiste mais si jamais quelqu'un venait à lui froisser ses vêtements ou, pire, toucher à son visage, il ne répond plus de rien et il sort les griffes. Ne sachant pas se servir de sa baguette, il utilisera tout ce qu'il possèdes, ongles, dents, sac de cours. Bref, tout ce qui lui tombera sous la main, jusqu'à ce que la personne en face de lui soit au sol pour le supplier ou alors que lui soit suffisamment sonné pour ne plus pouvoir répliquer, ce qui d'ailleurs est le plus probable.

Victor Lloyd est né un beau matin de printemps, le vingt-six mars mille neuf cent quatre vingt onze, d'une mère inconnue, sûrement l'une des nombreuses conquêtes de son père, Ernest Lloyd.

Ernest est un modeste facteur qui fait ce qu'il peut pour que son fils ait une vie agréable, il se permet donc d'avoir quelques conquêtes d'un soir. Bon d'accord, beaucoup de conquêtes. Mais c'est toujours agréable d'avoir de la compagnie quand on est seul et puis on ne peut pas vraiment dire que Victor et Ernest aient les mêmes centres d'intérêts.

Là où Ernest va aimer regarder un bon match de Rugby à la télé ou mieux encore, aller jouer au Rugby avec ses amis, Victor lui va préférer dévaliser les magasins ou refaire sa manucure. Son père, le taquine énormément là-dessus d'ailleurs en le surnommant «ma petite fille chérie».

Depuis tout petit, Victor a toujours pris soin de lui, il ne peut pas vraiment expliquer ce phénomène, peut-être est-ce dû au ballet perpétuel des conquêtes de son père, laissant derrière elles, une douce effluve de parfum et de la buée sur le miroir de la salle de bain. Ou alors parce qu'une véritable figure maternelle lui a toujours manquée.

En maternelle, ça différence ne provoqua rien de particulier mais quand il arriva en primaire, il fut tout de suite catalogué au rang de chochotte. Ce qui d'ailleurs n'était pas vraiment pour lui déplaire, au moins personne ne voulait de lui dans les équipes de sports et on lui fichait la paix. Il préférait aller jouer avec les filles qui s'amusaient à se faire des tresses et à parler de la nouvelle Barbie qui venait de sortir.

Son premier acte magique eut lieu devant son père, ce qui eut pour effet, d'abord une panique totale et ensuite une réaction de résignation du paternel. Ce dernier avait déjà remarqué que son fils n'avait pas les mêmes activités que les autres garçons mais de là à faire des trucs bizarres, il y avait un monde.  Pendant plusieurs années, Ernest regarda son fils avec amour, parce que bon c'était son fils quand même, et crainte. Il ne comprenait pas pourquoi Victor parvenait à faire des choses que les autres ne faisaient pas. Victor de son côté n'avait rien remarqué d'inhabituel, tout semblait normal, juste parfois, il arrivait à faire des choses que d'habitudes il n'aurait pas pu faire. Mais bon ce n'était pas bien grave hein, il n'y avait pas eu mort de couturier.

L'année de ses onze ans, une dame vint chez lui pour lui annoncer qu'il était un sorcier, si Victor dit «Ok, c'est cool». Son père crut à une mauvaise blague et faillit mettre Margot Adamson à la porte avant que cette dernière ne prouve ce qu'elle avançait en transformant la table du salon en cochon.

C'est ainsi que Victor entra dans le monde de la magie, à des lieux de ce qu'il connaissait. Et il fut plus qu'horrifié quand il appris qu'il allait devoir porter une affreuse robe noir sans forme pendant sept ans. Il fit d'ailleurs une crise d'hystérie en rentrant chez lui et en hurlant qu'il n'irait jamais dans ce monde de plouk à peine sortie du Moyen-âge. Il était hors de question qu'il vive sans télévision. Comment il allait faire pour regarder son émission sur comment éviter les rides. Et puis, la nouvelle technologie ne fonctionnait pas dans ce monde de ringards. Il n'allait jamais survivre loin du centre de Londres. Cloitré dix mois sur douze dans un château vieux comme le monde et qui sent le moisi. En plus, il n'y a même pas de chauffage dans les couloirs. Ouai franchement le monde magique ça craignait, même si ça aurait pu avoir quelques avantages, seulement Victor est tellement nul en magie que c'est à peine s'il sait lancer un sort.

Sa première année fut difficile, il fallait qu'il s'adapte à un monde qu'il ne connaissait pas et les garçons de son dortoir ne semblait pas partager sa passion pour la mode. De plus, les cours étaient vraiment incompréhensibles. Cependant, il réussit à surmonter cette terrible épreuve et prenant confiance en lui, osa aborder certains de ses camarades pour leur donner quelques conseils esthétiques. Sa deuxième année fut sensiblement pareil que la première, excepté qu'il osait désormais parler aux "grands" pour leur faire tel ou tel compliment ou alors pour leur signifier leur manque de goût vestimentaire, comme par exemple Irving Whitekar qui s'obstinait à porter un horrible Sweet gris à capuche, c'était vraiment affreux quoi ! Son entrée en troisième année fut terrible puisqu'il dut ajouter deux matières à son emploi du temps et son premier et unique bouton apparut cette année là.

Il crut qu'il allait faire une crise cardiaque quand il vit cet immondice pousser sur son superbe visage, mais il trouva vite une crème miracle contre les boutons et tout tracas fut oublié. Il regardait souvent de loin les K-Girls, Kelsey, Kelly et Katy, parler de leurs nouveaux vêtements et il devait bien avouer qu'elles savaient s'habiller quoique parfois c'était vraiment vulgaire. Il aurait bien voulu se joindre à elle mais elles étaient plus vieilles que lui et en plus, elles semblaient faire des choses bizarres dans les douches et Victor n'était pas vraiment partant. Mais cette quatrième année semblait pleine de promesses et il espérait pouvoir briller encore un peu plus par sa beauté, et son intelli... non ça, ce n'est pas possible, il n'en a pas. Et bien, il allait juste briller grâce à sa classe naturelle.  

Sa quatrième année ressemble à la troisième, il ne se fait pas plus d'amis, il rencontre le professeur Sorden et se prend de sympathie pour elle parce qu'elle porte la mode au summum. Il commence à la vénérer lorsqu'elle les emmène à la Fashion-Week de Milan où il rencontre un grand couturier, Antonio Cardamone. Ce dernier lui donne sa chance, lui propose un contrat pour devenir mannequin parce qu'il a le profil selon lui. Son rêve mûrit de plus en plus mais il n'ose pas encore en parler à son père qui ne pense qu'à voir cette femme, Julia. Il apprend à ses dépends que cette femme n'est autre que la mère de Jeremy Baker un ancien camarade de maison et que son père a décidé de se lancer dans une union sérieuse pour la première fois de sa vie. Victor ne voit pas cette union d'un très bon oeil au début, il n'a jamais eu de mère, il ne veut pas que ça commence maintenant, qu'une femme vienne se mêler de ses affaires. Mais très vite, il se rend compte que Julia est quelqu'un de très gentil et que d'avoir des frères c'est plutôt cool. Il se lie d'ailleurs d'amitié avec Taylor son petit demi-frère.

Sa cinquième année voit ses projets se concrétiser, il mûrit et regarde un peu plus ce qui l'entoure. Il a des sympathies pour la cause Mardolienne, lui petit sorcier qui rêve de retourner dans le monde moldu parce que le sorcier n'a rien à lui apporter. Les cours ne l'intéressent pas mais son père veut le voir faire des études. Lui ne rêve que de défilés de mode et de podium. Il veut quitter Poudlard après ses BUSEs, il sait que ses rêves se réaliseront, surtout après la Fashion week de 2008, il a défilé, il a été applaudi chaudement et puis Clara le soutient. La jeune femme est une amie en or.

Ernest Lloyd - Père
Ernest Lloyd est un facteur moldu qui aime son fils malgré le fait qu'il ne le comprend pas toujours. Il aime beaucoup la compagnie des femmes et il n'est pas rare de voir des sous-vêtements féminins traîner dans leur appartement londonien. Même si cette tendance à disparue depuis qu'il est en couple avec Julia Baker. D'ailleurs, ils vont très bientôt fonder une famille puisqu'un heureux événement est attendu.