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Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin]

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Profil Académie Waverly
Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin] Icon_minitimeVen 24 Jan 2014 - 2:36
14 Janvier 2008

Le jour décline. Avec l'avancée de l'obscurité, l'humeur d'Alceste se fait plus douce, la tension de ses épaules se délie un peu. C'est le dernier jour où il contemple les murs de Poudlard de l'intérieur. Ses affaires ont soigneusement été renvoyées chez lui et il les retrouvera ce soir. Il les déballera et rendra un peu de vie à son chez-lui, son seul chez-lui. Il ferme soigneusement la porte de l'appartement qui fut le sien. Mélancoliquement, mais avec cette humeur diffuse de contentement qui nous provient des actes que l'on sait justes, bien que durs, il s'éloigne de l'aile des professeurs, laissant son pas résonner dans la chair du château. Il a des adieux à faire, à plusieurs personnes, et des choses à leur offrir. Il commence sa tournée par les fantômes, avec qui il a toujours eu des entrevues agréables et dénuées de toute chaleur, ainsi qu'il l'affectionne. Certains semblent même tristes de le voir partir et cela fait naitre en Alceste une certaine affection qu'il n'a que pour les concepts et les livres. Puis il va voir Monsieur Silvester, à qui il offre quelques babioles retrouvées dans ses affaires et qui pourrait lui être utile et/ou confisquées. Un hibou impersonnel a été envoyé à Edmund Harris, lui souhaitant la bonne continuation, lettre qu'il a mis un point d'honneur à cacheter avec le sceau Harris de sa mère. En cherchant le cachet Harris au fond d'une valise oubliée, Alceste est retombé sur de vieux ouvrages qu'il s'était offert et qu'il n'avait pas eu le goût de lire. De rares tomes d'histoire vendus par un amateur pour une fraction de leur prix réel. Etrangement, Alceste se rendit compte qu'il ne souhaitait pas garder ces ouvrages, et se demanda ce qu'il pourrait bien en faire.

La solution parut évidente. Son compagnon de bibliothèque éternel, à qui il n'a jamais adressé beaucoup de mots mais dont la présence en son domaine a toujours semblé quelque chose de normal, de paysagier. Le professeur Schaffer. Alceste décida de faire ça dans les formes, connaissant un peu les particularités de l'enseignant. Lui envoya un hibou précisant la date, l'heure et le motif de sa visite dans son bureau, pour que Myrdhin s'attende à le voir et ne pense pas que l'on vient enfin l'assassiner. Et c'est la dernière étape de sa tournée, rendre visite et souhaiter ses adieux au professeur Schaffer, et lui offrir en guise d'excuse pour un éventuel prochain bibliothécaire moins bien que lui ces quelques bouquins poussiéreux. Alceste estime qu'il est la personne la plus à même de faire justice à ces livres et les apprécier à leur juste valeur, et c'est un compliment infini lorsque c'est Alceste qui le pense. Les ouvrages coincés sous son bras -bien trop fragiles objets pour leur imposer un sort de réduction, et puis le poids du savoir est un poids noble, c'est un honneur qu'il finisse par nous briser le dos-, l'ex-bibliothécaire chemine en le ventre du château, jusqu'aux bureaux des professeurs, pièce dont, en tant que bibliothécaire, Alceste ne fut pas gracié.

Devant la porte du bureau de Myrdhin, le bibl- l'ex bibliothécaire hésite. Cette visite n'est motivée que par une vieille nostalgie et des bouquins mités. Peut-être que le professeur n'a aucune envie de se voir dérangé par son bibliothécaire pour un motif aussi trivial. Peut-être qu'une chouette attends Alceste quelque part avec un mot l'enjoignant de ne pas visiter son collègue. Le professeur Schaffer est quelqu'un que Alceste estime, et il n'aime pas décevoir ou ne pas se conformer aux attentes des personnes qu'il estime. Les révélations sur le motif de son départ, la curiosité/perplexité/tristesse dans les yeux de la directrice a suffit pour détruire une grande partie de l'assurance et de la confiance en soit qu'il pouvait ressentir. A l'heure actuelle, il n'est pas sûr que les décisions qu'il fait sont les bonnes.

Non, ça suffit. C'est la dernière fois qu'Alceste va voir ses collègues. Il leur doit un adieu décent, une poignée de main, quelque chose. Un instant permettant la transition. Myrdhin peut-être plus que les autres -exception faite de Margot- car c'est lui qui passait le plus de temps en sa compagnie -très loin l'un de l'autre dans la même pièce mais à des siècles de différence Myrdhin plongé dans ses ouvrages et Alceste surveillant la pièce, et le surveillant lui, de temps en temps.- Cela doit équivaloir à un statut privilégié.

Ainsi il toque donc à la porte, et s'annonce aussitôt, toujours dans ce souci d'éviter confusion/mauvais sort de la part du professeur.

- Professeur Schaffer ? C'est Alceste.

Son propre prénom sonne étrangement dans sa bouche, il n'informe jamais de son prénom, les gens le savent, depuis le temps. Il lui vient la réflexion qu'il n'a pas précisé pourquoi il souhaitait voir Myrdhin. Enfin, si les rumeurs circulent toujours à Poudlard comme elles le faisaient lorsqu'il était étudiant, tout le monde sait qu'il est sur le départ.

Lorsque la porte s'ouvre il se fend d'un sourire poli qui fait éclater les pattes d'oie qu'il a sous les yeux.

- Bonsoir. Nous pouvons discuter ? Ce sera rapide.

Ce sera rapide effectivement, et ce soir il sera parti.
Myrdhin Schaffer
Myrdhin SchafferProfesseur d'Histoire de la Magie
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Profil Académie Waverly
Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin] Icon_minitimeDim 26 Jan 2014 - 15:45
« Professeur Schaffer ? C'est Alceste. »

Myrdhin avait fait un bon en entendant frapper à sa porte. Le bibliothécaire avait beau avoir eu la prévenance de l’avertir de sa visite, Myrdhin avait été surpris par le bruit. Tout comme il l’avait été en recevant la lettre, bien que touché par cette attention. Peu de gens auraient pris cette peine, mais Alceste lui avait toujours semblé être quelqu’un de gentil et de poli, mais il ne pensait qu’il aurait été aussi attentif à lui, et aussi attentionné. Cela inquiétait un peu le professeur, d’ailleurs. Il n’aimait pas savoir ses angoisses percées à jour, bien qu’il se doutait plus ou moins de ne pas toujours être très doué pour les cacher, son bon sens devant probablement paraitre saugrenu au commun des mortels.
Il se leva pour aller ouvrir la porte, et resta un instant derrière, la main sur la poignée, hésitant à la tourner. Maintenant qu’il y songeait, c’était louche, cette missive. Et si ce n’était pas Alceste, qui était derrière cette porte ? Ou si c’était lui, mais avec une sombre idée machiavélique en tête ? Lui écrire une lettre pour l’amadouer, le rassurer, qu’il ne se méfie pas… Et dire qu’il avait failli ouvrir innocemment la porte. Se morigénant intérieurement, il sortit sa baguette et la glissa dans sa main, légèrement dissimulée dans sa manche, prêt à s’en servir plus ou moins discrètement en cas de besoin. Myrdhin finit par se décider à ouvrir cette maudite porte, et découvre finalement bel et bien Alceste derrière. A moins que quelqu’un ne soit décidé à utiliser du Polynectar. Gardant cette éventualité dans un coin de la tête, Myrdhin  s’efforça de ne rien en laisser paraître.

« Bonsoir. » répondit-il. « Euh. Oui. Bien sûr. »

Il restait un moment sans bouger d’un millimètre, à fixer Alceste, avant de réaliser que la demande du jeune homme signifiait peut-être – peut-être, hein – qu’il fallait le faire entrer. Se crispant légèrement l’espace d’une seconde, Myrdhin se recula légèrement pour permettre à son collègue de pénétrer dans la pièce.

« Vous voulez peut-être…entrer ? » proposa-t-il en priant presque pour que la réponse soit négative, bien que cela soit peu probable.

Bah, Alceste avait dit que ce serait rapide, alors il pouvait bien le faire entrer cinq minutes, non ? A vrai dire, Myrdhin n’aimait pas beaucoup laisser des gens entrer dans son bureau, ou pire, dans son appartement. Bref, sur son territoire, quoi. Il y régnait un soigneux désordre, et le professeur d’Histoire n’aimait pas beaucoup que l’on puisse avoir le temps de l’observer, ce qui risquait de contrer tout son supposé effet. Myrdhin avait soigneusement construit ce désordre, connaissant la place de chaque chose, sa position exacte. Le désordre n’était qu’apparent, et Myrdhin en était plutôt fier. Ainsi, si l’on venait fouiller dans ses affaires, tout remettre en place serait bien moins aisé que si l’endroit avait été rangé et organisé. Ici, la logique de rangement ne pouvait qu’échapper à la plupart des gens qui mettaient les pieds dans cette pièce, et si le moindre objet était déplacé, Myrdhin s’en apercevrait presque immédiatement.

Devait-il lui proposer de s’asseoir ? De boire quelque chose ? Peut-être, mais la première proposition impliquerait de déplacer la pile de copies sur la chaise qui faisait face à son bureau. Et s’asseoir chacun d’un côté du meuble était sûrement un peu trop formel. Et puis ce meuble était gênant, en cas de problème, il devrait peut-être le contourner pour se défendre, ce qui compromettait sérieusement sa rapidité d’action. Donc tant pis, Alceste ne s’assiérait pas, du moins pas sur une chaise.

« Vous voulez…boire quelque chose ? »

Il croyait se souvenir qu’il avait une bouteille de vin des elfes, rangée dans son bureau. Un cadeau d’un élève sur le départ, d’un collègue ou d’un parent, il ne se souvenait plus. En tout cas, il n’avait jamais osé l’ouvrir, de peur de ce qu’elle pourrait contenir et de mourir dans d’atroces souffrances. Non pas qu’il souhaitait voir Alceste mourir dans d’atroces souffrances, non, loin de là, il aimait bien Alceste. Mais s’il pouvait tester le breuvage sur lui et ainsi éviter lui-même de mourir tragiquement… Bah, il n’y avait que peu de risques que cela arrive, n’est-ce pas ? Sa sœur le lui avait assuré, lorsqu’il avait catégoriquement refusé de lui en servir.

« Qu’est-ce que… » …vous me voulez ? avait-il failli dire. « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »



Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin] Signamyrdhin1
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Profil Académie Waverly
Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin] Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 2:17
Malgré ses précautions, Myrdhin ne semble pas ravi de le voir, si Alceste en juge par la lenteur que met le professeur à ouvrir la porte, puis la réticence manifeste qu'il émet à l'idée de faire rentrer le bibliothécaire dans son bureau. Cela jette un sfumato un peu morose sur son humeur, qui jusqu'à présent était presque joviale -aussi joviale que peut le faire Alceste sur son départ, en tout cas-. C'est bête à dire, peut-être, mais il attendait de visiter son -ancien, maintenant- collègue depuis le début de la journée, dès lors qu'il eut attaché sa missive explicative à la patte d'une chouette. Il avait envisagé une discussion plaisante et calme, avec cette touche d'impersonnalité qui d'une certaine manière le rassure, le dispense d'approcher trop son existence du feu de la sociabilité à laquelle il s'est bien trop souvent brûlé ces derniers temps. Il s'est toujours dit qu'un jour il prendrait civilement et dépassionnément le thé avec son collègue dans de gros fauteuils et qu'ils discuteraient de sujets passablement inintéressants, comme les élèves et le temps, tout en refusant des scones. Se tenir debout, de façon malaisée, au milieu d'une pièce en désordre, sans se faire offrir de siège, lui fait se sentir parfaitement indésiré. Lui fait plisser les lèvres avec une amertume qu'il a du mal à expliquer. Il imaginait ses adieux polis et faciles, d'une certaine façon. Bien... Autant ne pas faire traîner, s'il dérange. C'est avec un visage refermé et plus trace de sourire qu'il explique sa présence.

- Ne vous embêtez pas, je ne vais pas rester longtemps, je vous remercie.

Les gros volumes sont posés sur le bureau du professeur Schaffer plutôt que de les lui tendre - Alceste imagine qu'il n'apprécie que peu qu'on lui agite des objets volumineux non-identifiés sous le nez. Les enluminures anciennes et craquelées du premier titre brillent gentiment à la lueur du feu qui craque là-bas dans sa cheminée. Il en parcourt la tranche distraitement, du bout des doigts, rassemblant ce qu'il a à dire.

- Comme vous êtes peut-être au courant, je prends mon départ. Je quitte Poudlard. Ainsi j'ai jugé plus civil de venir annoncer personnellement aux membres du corps professoral mon départ. Plutôt que vous ne l'appreniez de madame la Directrice.

Sauf si tu t'appelles Edmund Harris, à ce moment-là, tu reçois juste un hibou.

- Je...

Instant d'hésitation. La vacuité de son entreprise, apporter des livres à quelqu'un qu'il ne connait qu'à peine et qui semble anxieux de le voir en sa demeure, lui revient en plein visage. Cette anxiété saigne à travers la pièce et atteint Alceste avec une facilité déconcertante, abrase son calme et l'amène à fleur de peau, l'agite. Il met ses mains dans son dos pour les empêcher de jouer avec n'importe quoi, ses cheveux, ou de planter comme un peu trop souvent ses ongles dans la chair tendre de ses paumes. C'est un geste qui est devenu habituel, ces derniers temps, une croix de plus à cocher dans le grand tableau de ses dérangements. Il reprend avec nervosité.

- En faisant mes valises je suis retombé sur de vieux ouvrages d'histoire... Certains sont exceptionnellement rares, celui-là est même une troisième édition et sort d'une presse gobeline... Il se trouve que je n'ai pas le coeur à les lire ou à les emporter et je me suis dit que...

L'emphase qu'il avait retrouvé en parlant des spécificités des grimoires retombe lorsqu'il redevient le sujet de sa propre phrase.

- Je me suis dit que vous en feriez meilleur usage.  Ne les... Ne vous sentez pas obligé de les prendre si vous ne les désirez pas, je comprendrais aisément...

Sa voix manque de se briser sur le dernier mot. Il tente de se reprendre. C'est ridicule, allons. Mais il avait envisagé un déroulement tellement différent pour cet entretien ! Une camaraderie distante et feutrée, quelque chose de plaisant dans sa formalité comme les apres-midi où ils ont pu vivre côte à côte, cordialement, dans la même pièce, sans s'adresser la parole. Les images sont plus belles accrochées sur les murs que lorsqu'on essaie de les peindre, faudrait-il croire.

- Enfin je... Ma première... Je venais vous dire adieu.

Au départ.
Myrdhin Schaffer
Myrdhin SchafferProfesseur d'Histoire de la Magie
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Et de tes dons qu'il retourne comblé [Myrdhin] Icon_minitimeMer 5 Mar 2014 - 14:13


Myrdhin cru percevoir un changement d’attitude chez Alceste, et cela le perturbait. Devait-il s’en inquiéter ? Avait-il eu tort de le laisser entrer ? Ne disait-on pas toujours que les agressions étaient souvent le fait d’un proche ? La nervosité de Myrdhin augmenta d’un cran. Pas un instant il ne se douta qu’Alceste pouvait tout simplement être mal à l’aise au vu de sa conduite plus qu’impolie et froide. Le bibliothécaire –enfin, l’ex-bibliothécaire, à présent- lui signala qu’il ne s’attarderait pas, ce qui eut pour effet de soulager un peu le professeur. Au moins, s’il l’attaquait, la mort serait rapide et, il l’espérait, peu douloureuse. Toujours sur ses gardes, voire encore plus que quelques instants auparavant, Myrdhin s’efforça tout de même d’adresser un sourire aimable à Alceste. Il l’aimait bien, quand même. De loin, mais quand même. Même s’il ne savait pas trop quoi penser de lui, et qu’il ne lui avait probablement jamais adressé la parole plus de cinq minutes avec des phrases de plus de trois mots. Mais c’était un détail, non ? Ça n’empêchait absolument pas Myrdhin d’apprécier son collègue. Leur quasi-absence de relation, basée sur la retenue, la distance et le quasi-mutisme le satisfaisait assez, et le poussait à se dire qu’il l’aimait bien, comme ça, sans vraiment d’autre raison que le fait qu’Alceste lui semblait être une personne censée et convenable, du peu qu’il avait pu connaitre de lui. C’est pourquoi, malgré sa méfiance, il fut peiné de l’entendre annoncer son départ. Le professeur d’Histoire avait certes entendu des rumeurs à ce propos, il prêtait toujours attention aux rumeurs, qui pouvaient parfois être source de précieuses informations, ou étaient tout du moins toujours bonnes à savoir. Mais il n’y prêtait que peu de crédit, aussi n’avait-il pas véritablement cru au départ de son ami.

« Oh. Je…vous m’en voyez peiné. C’est dommage. Vous…faisiez un peu partie des meubles, à force. »

Les compliments selon Myrdhin. Mais il était vrai qu’il s’était habitué à la présence agréable, rassurante et discrète d’Alceste, et que cela lui manquerait probablement.
Mais pourquoi quittait-il le château ? Lui-même ne ferait cela pour rien au monde, c’était bien le seul endroit où il se sentait en sécurité. Et le cadre était idyllique. Myrdhin jeta un regard méfiant à Alceste. Avait-il été renvoyé ? Avait-il fait quelque chose de grave ? Peut-être qu’il s’apprêtait à partir en cavale. Peut-être qu’il était dangereux… Une lueur de panique traversa le regard de Myrdhin, et la tête lui tourna l’espace de quelques secondes. Il s’appuya discrètement au premier meuble qu’il trouva et recouvra rapidement ses esprits.

« Pourquoi partez-vous ? » demanda-t-il d’un ton qu’il voulait calme et posé, mais qui sonnait plutôt froidement et de manière peu naturelle.

En tout cas, si c’était un homme dangereux qui avait pour dessin de le tuer, il avait trouvé une bonne manière d’attirer Myrdhin dans son piège. Des livres. Des livres d’Histoire…autrement dit, les plus fidèles compagnons de la vie de Myrdhin. Les bouquins, et sa sœur. Et s’il y avait un incendie et qu’il pouvait ne sauver que l’une ou les autres…Merlin seul savait ce qu’il choisirait. Quoique. RIP, Liv. Désolé.

« Merci beaucoup. Je les accepte avec plaisir. C’est très aimable à vous ! »  s’empressa-t-il de répondre, l’étonnement se lisait dans sa voix.

Evidemment, qu’il les acceptait. Il n’y toucherait probablement pas avant de longs mois, les passerait sous divers détecteurs, vérifierait qu’aucun n’était ensorcelé ou empoisonné, et risquait de finir par les lire avec des gants et un scaphandre…mais il les acceptait avec un plaisir sincère.
Et Alceste lui rappella le motif premier de sa visite. Lui dire adieu. Ce n’est qu’alors qu’il se rendit compte qu’il n’avait pas été très aimable, et il s’en veut un peu. Décidant que s’il avait voulu le tuer, ce serait très certainement déjà fait, il prit son courage à deux.

« …vous voulez peut-être vous asseoir ? »

Il jeta un regard autour de lui, sur le bazar si soigneusement agencé, en se demandant comment il allait bien pouvoir le faire s’installer sans avoir à déplacer trop de choses, qui lui prendraient des heures à remettre exactement précisément à la bonne place.

« Enfin, vous êtes peut-être pressé. Mais…vous n’allez pas partir immédiatement…si ? »

Il ne savait pas vraiment ce qu’il espérait comme réponse…mais ce serait dommage de se quitter si vite, pas vrai ?


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